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grebamles · 7 years ago
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Crediting marginalized knowledge?
Academia, media and art appropriating knowledge
written by Selma Berg following an oral intervention by Rajaa Shamam in the Image, (Self)reflection, Representation Workshop that she organized with filmmaker Salma El Tarzi at the Kunsthalle of Weißensee Kunsthochschule in November 2017.
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When Rajaa Shamam advised me not to present a script I’m currently working on in her workshop my first thought was "come on, don't exaggerate". I mean, discussing each other's work is the most common thing to do in a workshop, right? She explained that it shouldn't be:
Most academia, media and art on social or political issues feeds on experiences, analysis and knowledge of persons who don’t have equal access to tools, languages, education, institutions, foundations, funding, publication and other resources. Still, these very persons are commonly used as sources by ethnologists, reporters, filmmakers and others claiming social or political engagement. This generally happens without consent, without pay and without asking if and how they want to be named and introduced. It is not uncommon that only their first name is told.
When I wanted to present my script I assumed that everyone in the workshop would agree to help me improve it without any prior agreement on the conditions of this help. Yet, the considerable privilege gap - most notably in terms of race, economy and citizenship - between myself and at least four other workshop participants made it very likely that they would notice some deep cracks in my script and make me fundamentally reshape it. In fact, one of them, Rajaa Shamam, had already revamped my master thesis on colonialism by adding an essential part to it.
So instead of presenting my work in progress I told the group about Rajaa Shamam's advice. It took some time before we all understood it and realized how crucial it was.
Will I give credit to Rajaa Shamam whenever I talk about the need to self-reflect before asking for feedback on your work? Or will I take the credit for myself and hide the marginalized position and the perspective of resistance from which this knowledge stems?
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Credit: Rajaa Shamam, Safa Abdalla Abdelrahman Mohamed under the civil name, defines herself as a Black African queer-feminist activist, researcher and beginner film-maker based in Berlin. She read this text and approved that I publish it.
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grebamles · 8 years ago
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Alltagsrassismus im queeren Stadtmagazin
Berlin, 14.10.2017
Betreff: Rassistischer Ausdruck in der Oktoberausgabe der Siegessäule
Hallo Siegessäule Redaktion,
In den letzten Jahren bin ich immer wieder auf eindeutige anti-rassistische Positionierungen in Eurem Magazin getroffen. Es ging dabei um grundlegende Positionen, die es in vielen schwulen, lesbischen und queeren Kreisen aber noch lange nicht sind. Durch die Vorbildfunktion Eures Medium für viele Menschen in Berlin und Deutschland sind Eure Möglichkeiten, gegen Rassismus zu sensibilisieren, nicht zu unterschätzen. Daraus ergibt sich eine wichtige politische Verantwortung.
Umso mehr frage ich mich, wie es passieren konnte, dass in der Oktoberausgabe in Jurassica Parkas “schlachte platte” dieser Satz fällt:
“Ich weiß nicht, wie die Buschtrommeln so ohne mein Zutun funktionieren…”.
Indem Berlins meistgelesenes Stadtmagazin diese plump rassistische Redewendung druckt, reproduziert es selber Rassismus, legitimiert und banalisiert zudem einen rassistischen Sprachgebrauch und trägt zur Verbreitung weißer exotisierender Klischees über den afrikanischen Kontinent bei.
Möchte die Siegessäule sich anti-rassistisch positionieren, reichen nicht nur einschlägige Artikel. Ihr seid bestimmt einverstanden mit mir, dass Rassismus ständig und überall berücksichtigt werden muss: bei der Auswahl der Themen, Bilder, Anzeigen, Mitarbeitenden… Rassistische Sprache auszuschließen, sollte dabei ein Mindeststandard sein.
Ich bin schockiert, dass die Siegessäule so ein offen rassistischen Ausdruck drucken konnte. Ich erwarte, dass die Redaktion in der nächsten Ausgabe dazu Stellung nimmt und erklärt, wie sie in Zukunft sicherstellen wird, dass Rassismus vor dem Druck festgestellt und korrigiert wird.
Viele Grüße
Selma Berg
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16.10.2017
Liebe Selma, vielen Dank für deine Mail und die Kritik. Es ist durchaus unser Anspruch, rassistische Sprache in unserem Heft zu vermeiden. Manchmal ist man leider allerdings "betriebsblind". So ist uns die von dir kritisierte Formulierung "durchgerutscht". Nach deinem Hinweis wurde uns bewusst, dass wir das hätten ändern müssen. Wir werden in Zukunft noch genauer darauf achten, dass uns sowas nicht nochmal passiert. Viele Grüße
Jan -- Jan Noll Chefredakteur Siegessäule / editor in chief SIEGESSÄULE – Berlins auflagenstärkstes Stadtmagazin
25.10.2017
Lieber Jan, Vielen Dank für deine zustimmende Antwort. Es tut mir Leid, dass ich erst so spät darauf eingehe, aber ich möchte gerne noch etwas hinzufügen. Auch wenn wir aufpassen, passiert es immer wieder, dass rassistische Stereotypen, die tief in der deutschen Sprache und Denkweise verankert sind, "durchrutschen". Gerade deshalb finde ich, dass es zu euren Aufgaben gehört, eure Lesenden hinterher auf diese Fehler hinzuweisen. Daher erwarte ich von der Siegessäule, dass sie in der nächsten Aufgabe auf den rassistischen Ausdruck der Oktoberausgabe aufmerksam macht, wie es auch bei sonstigen Fehlern in der Presse gewöhnlich der Fall ist. Ich finde, dieser Ausdruck darf nicht unkommentiert im Raum - und im Archiv der Siegessäule - stehen bleiben. Das würde ihn verharmlosen und die Siegessäule würde eine Gelegenheit verpassen, Alltagsrassismus zu thematisieren und ihre Lesenden diesbezüglich zu politisieren, was heute mehr denn je nötig ist. Viele Grüße
Selma
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grebamles · 8 years ago
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Le costume de Jean-Pierre
10.10.2017, Berlin
Jean-Pierre porte tous les jours son costume beige. Il est bien le seul du groupe à mettre un costume. C’est rare, des touristes en costard. Son costume est usé et un peu grand. Mais je trouve qu’il le porte bien. Et ça me touche qu’il se fasse beau tous les jours, comme pour rendre honneur à ce voyage.
Le visage paisible de son épouse Christiane est encadré d’une chevelure fatiguée. Quel contraste avec d’autres femmes du groupe qui semblent tout juste sortir d’une séance soin + brushing chez le coiffeur!
À peine atterri à Berlin, Jean-Pierre m’offre un journal aux pages jaunies datant de 1965 et intitulé “RDA”. C’est un mensuel en français auquel pouvaient s’abonner les membres du Parti Communiste Français pour recevoir l’actualité merveilleuse du voisin socialiste.
Jean-Pierre me raconte spontanément qu’il a commencé la plomberie à douze ans. Il travaillait la nuit car il était affecté à des bâtiments publics tels la Maison de la Radio qui devaient rester ouverts en journée. Il me confie aussi qu’il a lutté contre l’alcoolisme et le tabac dans son métier. La lutte contre l’alcool, personnellement, il l’a gagnée. Mais plusieurs de ses camarades n’y ont pas survécu.
J’accompagne mon groupe de la région parisienne à une visite guidée en français du musée “Alltag in der DDR [le quotidien en RDA]”. Dans la salle consacrée au monde du travail, la guide évoque la violente répression par la Volkspolizei [police du peuple] et par des chars soviétiques de l’insurrection populaire du 17 juin 1953 initiée la veille par une grève ouvrière sur le chantier de l’allée Staline. Jean-Pierre se met à raconter avec émotion que le pire, en France, c’était en 1936 : “Ils tiraient sur tout le monde. Six personnes s’étaient réfugiées dans une bouche de métro, les CRS les ont poursuivies et  abattues.”
“Mais à l’époque, ça n’existait même pas, les CRS.”, le discrédite un autre homme du groupe dont je sais que l’armée française l’a récompensé, lui, en 1965, avec un séjour de huits jours à Berlin.
Comme pour se justifier, Jean-Pierre raconte alors que la RDA publiait à l’époque un journal en français et, pour preuve, qu’il m’en avait offert un numéro. Il affirme, devant le groupe, que lui-même n’était pas au PC - est-ce vrai ? - et que c’est un camarade du PC qui l’avait abonné. Le reste du groupe paraît gêné que Jean-Pierre interrompe la visite guidée avec  de telles anecdotes. “Il ne sait pas de quoi il parle !”, me confie l’un d’eux sur un ton désolé.
Je n’interviens pas en faveur de Jean-Pierre et me contente d’arborer un visage aussi serein qu’intéressé quand il parle, tandis que la majorité du groupe affiche son indignation. Une femme lance même “la pauvre” à propos de la guide à laquelle Jean-Pierre, tout curieux qu’il est, est en train de poser une énième question.
Il est vrai que certains de ses propos ne sont pas en lien direct avec ceux de la guide mais qu’entend-il vraiment de ce qu’elle dit ? Jean-Pierre est presque sourd à force d’avoir passé sa vie à travailler avec des machines bruyantes sans protection acoustique.
Et je trouve que dans une salle dédiée au travail en RDA, un ouvrier, sans doute le seul du groupe, qui, de plus, suivait de près l’actualité est-allemande, a plus que jamais droit à la parole. C’est lui, l’expert. Au moins autant que la jeune universitaire qui nous guide.
Christiane et Jean-Pierre ont été les seul_e_s à ne pas participer à la sortie optionnelle “concert de musique classique dans l’Église du Souvenir” (21,70 € y compris le billet de bus). Je ne m’étais d’abord pas demandé pourquoi. Ce n’est que le soir, de retour chez moi, une fois le concert terminé, que j‘ai été prise de remords. J’aurais dû me douter que la raison pour laquelle ce couple avait été le seul à ne pas acheter la sortie culturelle était probablement financière. Christiane et Jean-Pierre avaient bien souscrit à la sortie optionnelle de Potsdam (36€ par personne), mais en sachant qu’elle n’aurait lieu que si tout le monde s’y inscrivait. Le concert lui, n’entrait sans doute plus dans leur budget. Je m’en veux de ne pas y avoir pensé plus tôt. J’aurais pu leur proposer discrètement les deux places gratuites réservées à la guide, en prétendant ne pas savoir qu’en faire. Moindre consolation : Oliver, le chauffeur de car, en a profité, ravi.
Je pleure, telle une enfant qui, lors d’une sortie de classe à laquelle deux camarades ne peuvent participer, voit, pour la première fois, se manifester les inégalités sociales. Non que j’aie pitié de Christiane et Jean-Pierre. Je suis triste simplement de ne pas avoir agi et j’imagine comment le reste du groupe a pu interpréter leur désistement : ces deux-là, ils ne savent pas apprécier la musique classique !
Je comprendrais que Christiane et Jean-Pierre n’aiment pas la musique classique, même si je ne pense pas que ce soit le cas. Sinon, pourquoi s’inscrire à un voyage au programme si conventionnel ? Je pense plutôt que Christiane et Jean-Pierre s’intéressent tout à fait à l’histoire officielle et à la culture bourgeoise, mais l’abordent d’un oeil critique.
Par exemple, le lendemain, dans le palais rococo de Sanssouci, où Christiane, face à cette opulence de soie, marbre et dorures, me rappelle que c’est le peuple qui l’a financée et qui continue à la financer aujourd’hui - peuple que n’évoque par ailleurs jamais la guide qui, elle, ne parle que rocailles, roi et Voltaire.
Les quatre jours touchent à leur fin. À l’aéroport de Tegel, j’embrasse chaleureusement Jean-Pierre et Christiane. Trop tard pour demander à Christiane davantage d’explications sur le succès du Front National, parti qu’elle n’aime pas. Trop tard pour interroger Jean-Pierre sur la guerre d’indépendance algérienne. Pourtant, il est bien le seul d’un groupe où tous en ont l’âge à m’avoir spontanément confié, sur un ton tragique, qu’il a fait “la guerre d’Algérie”.
Merci à Isabelle pour sa relecture sensible.
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grebamles · 8 years ago
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“Willkommenskultur”, ein kolonialrassistisches Hobby?
An:
Programm Frauen iD des Paritätischen Bildungswerks ([email protected], [email protected])
Programm “Kultur macht stark / Bündnisse für Bildung” des Bundesministerium für Bildung und Forschung ([email protected], [email protected])
Kopie an:
SIN e.V., Betreiber der Unterkunft im Rathaus Friedenau ([email protected])
Nachbarschaftsheim Schöneberg e.V. ([email protected])
Friedenau hilft! ([email protected])
Berlin, den 9. August 2017
Betreff:
Feedback zum von Ihnen geförderten Projekt “Wartesaal AKTIV” des Theaters Morgenstern im alten Rathaus Friedenau, Berlin-Schöneberg
Sehr geehrte Damen und Herren,
Ich möchte Ihnen Bedenken zur Relevanz der Projektes “Wartesaal AKTIV” und zur Kompetenz der Hauptverantwortlichen Pascale Senn Koch mitteilen, aufgrund derer ich am 30. August 2017 abgelehnt habe, weiter als Sprachmittlerin zu arbeiten, nachdem ich die letzten drei der zehn Termine (28.-30. Juli 2017), an denen das von Ihnen geförderte Projekt bis dahin stattgefunden hatte, verdolmetscht hatte.
“Are you tired of the endless waiting? Well, then be active and spend this time with us. Design your own waiting room [...]”, lese ich auf dem Werbeflyer. Als ich den Workshopraum das erste Mal betrete, sehe ich einige wenige Frauen, denen erklärt wird, dass sie auf Kärtchen Wünsche für ihre Lebensreise darstellen können, einen Koffer künstlerisch gestalten können, Steine mit dem beschriften können, was sie zurücklassen wollen, ein aus Paletten gebautes Fahrkartenhaus bemalen können, eine Tonmaske ihres Gesichts oder ihrer Hand anfertigen können etc.
Dass Ressourcen für Workshopleitung, Kinderbetreuung, Dolmetschen, Material, Essen etc. beantragt und ausgegeben werden, setzt einen hohen Anspruch an das Projekt “Wartesaal AKTIV” voraus. Meines Erachtens wurde dieser nicht annähernd erfüllt:
Der Workshop hätte sich genauso an Kinder richten können. Selbstverständlich kann auch Erwachsenen das gemeinsame Schaffen einer Kunstinstallation therapeutisch nützen. Wenn aber junge, weiße Frauen, die bezüglich Flucht und Trauma unqualifiziert sind, zum Teil viel ältere geflüchtete Frauen beim Malen und Basteln betreuen, dann ist das primär infantilisierend. Überhaupt frage ich mich, wie ein geschützter Raum, der Voraussetzung für eine vertrauensvolle Arbeit ist, entstehen kann, wenn das, was darin künstlerisch verarbeitet wird, am Ende öffentlich ausgestellt werden soll.
Bis auf zwei Ausnahmen wohnen alle Workshopteilnehmerinnen in der Geflüchtetenunterkunft im alten Rathaus Friedenau, das auch das Theater Morgenstern beherbergt. Die Projektleiterin und die Kunstpädagogin geben sich offenbar viel Mühe, doch für die Leitung dieses interkulturellen Workshops erscheinen sie mir inkompetent. So teilt mir eine Teilnehmerin, die perfekt Deutsch spricht, mit Bedauern mit, dass eine Leiterin sie ohne jeglichen Gesprächskontext direkt gefragt hat, ob sie aus dem Iran komme. Durch diesen Kontext wurde für sie deutlich, dass diese Zuschreibung aufgrund ihres nicht-weißen Aussehens stattfand. Ich denke, wir sind uns einig, dass ein Mindeststandard interkultureller Arbeit sein sollte, Menschen nicht aufgrund ihres Aussehens auf ihre vermeintliche Herkunft zu verweisen. Sie sollten selbst entscheiden können, ob und was sie über sich erzählen. Und wenn eine Person kein Deutsch spricht, kann statt nach ihrer Herkunft nach ihren bevorzugten Sprachen gefragt werden, um Verdolmetschung zu vermitteln.
Bei der Vernissage stellte dann die Kulturwissenschaftlerin Dr. Hildegard Kurt, die vorausgehende Workshops geleitet hatte, das Projekt vor und bat Frauen, die den “Warteraum” mitgestaltet hatten, ihre Werke vorzustellen. Dabei sprach die weiße Ethnologin immer wieder alle schwarzen Frauen laut auf Französisch an, obwohl nur eine einzige von ihnen diese Sprache spricht. Ihr enthusiastischer Ton, ihre feierliche Art und ihr maßloses Lob für die Werke der Frauen, für die sie immer wieder um Applaus bat, erschienen mir hinsichtlich des Themas – nämlich die Flucht der Frauen, ihr Warten und ihre Zukunftswünsche – äußerst unsensibel. Überhaupt ist fragwürdig, weshalb die Kunstinstallation der Öffentlichkeit präsentiert werden musste. Wem nützt das? Dem Theater, das sich damit schmückt, geflüchteten Frauen zu helfen? Letztere haben zwar durch den Workshop andere Frauen kennengelernt und sich zusammen mit Malen und Basteln die Zeit vertrieben, aber bei den Ausstellungsgästen besteht das Risiko, dass sie die Amateurinnenkunst – nur eine von der Teilnehmerinnen hat eine künstlerische Ausbildung – in diesem Kontext als primitiv wahrnehmen. Das kann rassistische Stereotypisierungen verstärken. Aufgrund der fehlenden Dekonstruktion dieser Stereotypisierungen erkenne ich Parallelen zu kolonialen und humanitären Projekten, bei denen "Helfende" erwachsene Menschen wie unmündige Kinder behandeln.
Ich hatte den Eindruck, dass viele Teilnehmerinnen das Angebot nicht ernst genommen haben. Eine Frau hat sich beispielsweise immer wieder über sich selbst lustig gemacht. Eine andere hat sich geweigert, zu malen oder zu basteln und stattdessen ihr Kleinkind mitmachen lassen. Und Hunderte der Bewohnerinnen der Unterkunft sind ja gar nicht erst erschienen. Als am letzten Tag zwei Teilnehmerinnen meinten, sie würden dann um 18 Uhr mit ihrem Antrag für Wohnungssuche wiederkommen – in der Unterkunft teilt sich jede Familie ein Zimmer –, antwortete die Projektleiterin, da gebe es ein Missverständnis, denn um 18 Uhr sei die Vernissage, das sei kein passender Moment für Anträge, und beim Projekt habe man ja einen Raum gestalten wollen, wo die ganzen Probleme vergessen werden könnten. “Vergessen?” rief eine der zwei Frauen, sichtbarn  empört über den Zynismus der Antwort, und sie und ihre Freundin regten sich über die Ausstellung auf. Um 18 Uhr erschienen sie nicht. Hier stellt sich mir die Frage, wie das Projekt die Selbstermächtigung und Handlungsfähigkeit der Frauen stärken will, wenn es ihre Probleme lediglich beschönigt.
Für mich war klar, dass ich ohne konzeptionelle Änderungen nicht weiter für das Projekt arbeiten würde. Bei der Vernissage schilderte ich also der Schauspielerin – wie ich, eine weiße Deutsche – die am nächsten Wochenende die Leitung übernehmen würde, meine Bedenken. Wie die vorherigen Workshopleiterinnen war sie überhaupt nicht für Arbeit mit geflüchteten Frauen ausgebildet. Ich schlug vor, die existierenden Ressourcen einem Workshop zuzuwenden, der sich ernsthaft mit dem vom staatlichen Rassismus hergestellten Wartezustand der Frauen auseinandersetzt, sie stärkt oder ein anderes Problem angeht, das ihnen wichtig ist und so ihre Bedürfnisse in den Mittelpunkt stellt. Damit Teilnehmerinnen und Leiterinnen sich mehr auf Augenhöhe begegnen und tiefgründig arbeiten können, sollte eine Fachfrau eingestellt werden, die selber Flucht- oder Rassismuserfahrung hat, zum Beispiel aus dem Gorki Theater oder dem Ballhaus Naunynstraße. Die Schauspielerin zeigte Verständnis und schlug vor, mit einer derart qualifizierten Person zusammenzuarbeiten. Sie bat die Hauptorganisatorin, sich meine Rückmeldung anzuhören und wollte danach eine zweite Workshopleiterin bei ihr beantragen.
Dazu kam es nicht. Frau Senn Koch meinte, sie habe jetzt keine Zeit für meine Rückmeldung, aber sagte dann, ich solle schnell machen. Ich legte los, doch nachdem die Stichwörter Rassismus und Kolonialismus gefallen waren, unterbrach sie mich wütend und meinte, sie wolle sich damit jetzt nicht auseinanderzusetzen. Sie wolle morgen in Urlaub fahren und an den Plänen für das Projekt werde sich nichts ändern. Entweder ich akzeptierte das, oder sie würde sich eine andere Dolmetscherin suchen. Ich kündigte sofort.
Frau Senn Koch scheint nicht in der Lage zu sein, Kritik als Chance zu sehen und konstruktiv damit umzugehen. Über ihr autoritäres und bestimmerisches Verhalten hatte ich bereits von mehreren anderen Honorarkräften erfahren. Ihr respektloser und fast despotischer Umgang zeigt ihre Unfähigkeit zur Teamarbeit. Auch an ihrer interkulturellen Kompetenz zweifle ich. Am Telefon erzählte sie mir pauschalisierend von den “Afrikanerinnen”, für die ich dolmetschen würde. Sie scheint sich dabei nicht dessen bewusst gewesen zu sein, dass auf dem afrikanischen Kontinent als Folge der Kolonialisierung verschiedene europäische Sprachen gesprochen werden. Am Workshop haben englisch-, arabisch- und portugiesischsprachige Frauen aus verschiedenen afrikanischen Staaten teilgenommen und nur eine französischsprachige.
Ich hoffe, meine Überlegungen werden dazu beitragen, bei der Fortführung des Projektes bewusster mit kolonialistischen und rassistischen Strukturen umzugehen, damit es sich zu einem für alle Beteiligten lehrreichen und emanzipatorischen Prozess entwickelt.
Bei Fragen, stehe ich Ihnen gerne zur Verfügung. Außerdem wäre ich Ihnen dankbar, wenn Sie den Empfang meines Schreibens bestätigen und mir mitteilen könnten, wie Sie angesichts dieser Informationen weiter verfahren werden.
Mit freundlichen Grüßen
Selma Berg, Dolmetscherin (FR <--> DE)
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grebamles · 8 years ago
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Isabelle oder das weiße Wohnzimmer
À Isabelle qui m’a fait aimer l’écriture.
Wir sitzen am Esstisch im Wohnzimmer ihres Pariser Appartements auf weißen kantigen Klappstühlen. Ohne Polster. Ihr gefällt, dass sie schlicht und kompakt sind. Sie lehnt sich nicht zurück, ihr Rücken ist steif. Ängstlich beobachtet sie mich.
Ihr weißer Teller ist schon leer. Rasch hat sie die Speisen aufgegessen, die sie zuvor mit frischen Lebensmitteln und großem Aufwand zubereitet hat. Die besten Stücke legt sie immer für mich beiseite. Kaum habe ich aufgegessen, möchte sie mir mehr auftun. Ich wehre mich. Sage, dass ich das selbst entscheiden will, statt gefüttert zu werden. Dass sie aufhören soll, sich wie eine Mutter aufzuführen. Verdammt, ich habe mal wieder aggressiv geantwortet. Wie so oft, wenn ich bei Anderen auf abscheuliche Verhalten stoße, die auch in mir tief sitzen. Jetzt habe ich sie noch ängstlicher gemacht. Sie bringt das verschmutzte Geschirr in die Küche und kommt mit einem selbstgemachten Nachtisch zurück. Um mir eine Freude zu machen. Doch wie soll ich in diesem sterilen Raum irgendetwas genießen? Ich wünschte, sie könnte mich herzhaft anlachen.
Den weißen Esstisch hat sie sehr nah an ein weißes Bücherregal gestellt, als müsste die Leere des Raumes auf der anderen Seite des Tisches maximiert werden, um das kleine Wohnzimmer größer erscheinen zu lassen. Nur schlanke Menschen können zwischen Tisch und Regal – unbequem – sitzen. Meine Mutter ist sehr dünn. Aber ihr Bauch ist rund und von einer langen, breiten Narbe überzogen. Mit 21 hatte sie nach einem fast tödlichen Reitunfall eine OP. Sie schämt sich für ihren Babybauch und versucht ständig, ihn zu verstecken.
Ihre Bücherwand ist voller Klassiker der weißen, französischen, bürgerlichen Literatur. Darunter auch Simone De Beauvoir. Als ich schon erwachsen war, hat meine Mutter mir erzählt, dass sie eigentlich über De Beauvoir hatte promovieren wollen, es sich aber nicht leisten konnte. Denn ihre Mutter unterstützte den Sohn beim Studium, nicht aber die zwei Töchter, und ihr Vater hatte sich aus dem Staub gemacht, als sie 18 war.
Simone de Beauvoir, Ikone des Feminismus im weißen Frankreich! Wie konnte eine junge Frau, die über so eine Persönlichkeit forschen wollte, einen Mann, wie meinen Vater, heiraten und 15 lange Jahre im erzkonservativen Bad Godesberg und dann im effizienten Schwaben die Rolle der bürgerlichen Mutter, Ehefrau und Hausfrau spielen? “Was hat dich denn so an de Beauvoir interessiert?”, möchte ich wissen. Sie zögert. “Ihre Literatur.” Diese lakonische Antwort betrachte ich als Ausweichmanöver und erwidere: “Aber Literatur war doch nur das Mittel, durch das sie die gesellschaftliche Rolle der Frau beschreiben und anprangern wollte!” Sie geht auf meinen Einwand nicht ein. Vielleicht weil er abwertend war? Jedenfalls bin ich sehr enttäuscht. So wie letztes Jahr, als sie meine Masterarbeit über unsere koloniale Familiengeschichte Korrektur gelesen hat – sie ist für mich ja zu allem bereit. Danach meinte sie: “Rechtschreibung und Satzbau habe ich korrigiert. Aber inhaltlich kann ich dir nicht viel dazu sagen, denn du weißt doch, ich interessiere mich nicht so für Politik.” Auf mein Nachfragen fügte sie hinzu: “Ich interessiere mich eben eher für Kunst und Kultur.” Diese Haltung fand ich in Anbetracht ihrer kolonialen Privilegien feige.
Neben der Bibliothek über der weißen Tür hängt eine schwarze, afrikanische Maske aus Holz an der weißen Wand. Ich habe meine Mutter gebeten, sie abzuhängen. Für meine Argumente über rassistische Aneignung von Kunst durch Weiße hat sie wenig Interesse gezeigt. Weil sie belehrend waren? Weil ich mich als besserer Mensch dargestellt habe? Doch sobald ich hinzugefügt habe, dass das die schwarze Person, die uns bald besuchen würde, verletzen könnte, hat sie die Maske abgehängt. Die Wände in ihrer Wohnung dürfen übrigens nicht berührt werden. Das könnte eine Spur hinterlassen und die Wand wäre nicht mehr makellos weiß.
Meine Mutter hat jetzt wunderschöne weiße Haare. Eigentlich sind sie schon seit ihrem Reitunfall weiß, aber es hat Jahrzehnte gedauert, bis sie sich getraut hat, sie nicht mehr zu färben. Bis sie aufgegeben hat, jung aussehen zu wollen, auch um auf dem Arbeitsmarkt, wo sie es in der Marktforschung als Frau nach 15 Jahren Abwesenheit ohnehin schwer hatte, weniger diskriminiert zu werden. Zehn Jahre nach ihrer schwierigen Rückkehr ins Berufsleben, mit fast 60, hat sie es endlich gewagt, nochmal in die Uni zu gehen, um einen neuen Beruf, Französischlehrerin für Erwachsene, zu erlernen. Ich war sehr stolz auf sie. Sie aber hat sich geschämt “einem jungen Menschen einen Studienplatz wegzunehmen”.
Immer hat sie sich für mich und meine Schwester aufgeopfert und war äußerst besorgt und fürsorglich. Aber nie sagt sie mir, dass sie mich liebt. Und ich kann mich an kein einziges Mal erinnern, wo sie mich umarmt hat. Vielleicht sollte ich sie einfach mal in den Arm nehmen. Ihren Kopf streicheln. Aber dafür bin ich noch zu verhärtet und schwach.
Vielen Dank an
Rajaa Shamam, für ihre Erkenntnisse zu Isabelles Wohnung, die mich stimuliert haben, diesen Text zu schreiben.
Sarah Heinzkyll, dank der ich versucht habe, meine Selbstdarstellung als “bessere Weiße” in diesem Text zu reflektieren und zu nuancieren.
Julie Berg, für ihre Erinnerungen, die diesen Text korrigiert und präzisiert haben.
Hans Berg, für seine ehrliche und bestätigende Reaktion auf diesen Text.
Inga Rike, für ihre Eindrücke und Ermutigungen.
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grebamles · 8 years ago
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Straßen fegen heilt Nazismus bei Jugendlichen
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13.10.2017
Ich rufe bei der Staatsanwaltschaft an und erfahre lediglich, dass das Verfahren nach Paragraph 47 des Jugendgerichtgesetzes eingestellt wurde und dass "erzieherische Maßnahmen" auferlegt wurden. Wahrscheinlich Straßen fegen, fügt die Angestellte hinzu.
Na toll. Wie soll das den helfen? Wäre da nicht beispielweise ein Anti-Diskriminierungs-Kurs angebrachter, damit sich so etwas nicht wiederholt?
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grebamles · 10 years ago
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Als Delikt ist das “Verwenden von Kennzeichen einer verfassungswidrigen Organisation” (also der “Hitlergruß”) - nicht aber die wiederholten sexistischen Belästigungen - angegeben. Auf mein Nachfragen hat mir der Kriminalkommissar allerdings versichert, dass er zu beiden Delikten ermittelt. Jetzt fehlen ihm noch die zwei anderen Zeugenaussagen und - wenn sie es möchten - die Aussagen der drei mutmaßlichen Täter.
Es dauert also wohl noch mindestens 2 Monate bis das Emittlungsverfahren vom LKA an die Staatsanwaltschaft übergeben wird und diese entscheidet, ob sie es einstellt oder fortführt.
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grebamles · 10 years ago
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Mitläufer am Schlachtensee.
Gedächtnisprotokoll: Hitlergruß und sexistische Belästigungen auf dem Schlachtensee
07.08.2015, 21:00, Berlin-Kreuzberg
Am Freitag, den 07.08.2015, stand ich gegen 15Uhr30 an einer Badestelle am mittleren Nordufer des Schlachtensees mit Sicht auf das gelbe Bootsverleihhäuschen am gegenüberliegenden Ufer. Ich war keine zehn Meter vom Wasser entfernt. Bald bemerkte ich ein Brüllen, das vom See her kam, und an dieser ruhigen Badestelle nicht zu überhören war. Es kam von einem jungen, braungebrannten Mann mit kurzen Haaren, der nur dunkle Shorts trug und auf einem schwarzen Mietruderboot stand, das sich 20 bis 50 Meter von mir entfernt bewegte. Auf dem Boot saßen zwei weitere junge, kurzhaarige Männer. Einer trug ebenfalls nur Shorts und hatte sehr bleiche Haut. Der andere trug ein rotes T-Shirt und eine ebenfalls rote Kappe. Der stehende Mann schien der Anführer der drei zu sein. Er ließ die Anderen das Boot auf ein anderes Mietsboot zusteuern, auf dem sich zwei junge Frauen befanden. Zunächst achtete ich kaum auf den Wortlaut des Gebrülls. Mich besorgte eher, dass die zwei jungen Frauen abweisend reagierten. Ich glaube, sie versuchten zunächst, das Boot der Männer zu ignorieren. Die eine las weiter ihr Buch und baumelte mit den Füßen im Wasser. Die andere hörte auf zu rudern und näherte sich der Lesenden. Doch als das Boot mit den drei Männern seinen Kurs aggressiv fortsetzte und der stehende Mann die zwei Frauen weiter anbrüllte, reagierte schließlich die Ruderin, indem sie den stehenden Mann anschrie und mit Gesten anwies, sie in Ruhe zu lassen. Leider kann ich mich nur an wenige Worte dieser Auseinandersetzung erinnern. Einmal brüllte der Mann etwas wie: “Wenn ihr anständige Frauen seid, dann küsst mich.” Ich bin mir ganz sicher, dass er von ihnen forderte, dass sie ihn küssen. Nach einigen Minuten änderte das Boot der Männer endlich seinen Kurs. Doch das Geschrei des stehenden Mannes ging weiter. Ich fing an die Menschen um mich herum zu fragen, was wir gegen diese offensichtliche Belästigung unternehmen könnten, da hörte ich den Mann eindeutig “Heil Hitler!” schreien. Ich lief wütend auf das Wasser zu und brüllte “Halt die Fresse!”, doch er schien mich nicht zu bemerken. Bald machte das Boot der Männer Kurs auf ein anderes Mietsboot, das wieder mit zwei jungen Frauen besetzt war. Als diese das bemerkten, versuchten sie zunächst, schnell in die entgegengesetzte Richtung wegzurudern. Doch dieses Manöver gelang ihnen nicht, denn das Boot der Männer näherte sich sehr schnell, bis es in ihr Boot hineinfuhr. Unterdessen schrie der “Anführer” ununterbrochen weiter. Mal richtete er sich an die zwei anderen Männer, mal an die Frauen. Sinngemäß sagte er so etwas wie “Ah! Da haben wir wieder Frauen! Die holen wir uns!” Die Frauen schienen eingeschüchtert zu sein und weigerten sich, dem brüllenden Mann das zu geben, was er von ihnen forderte. Ich richtete mich erneut an die zwei jungen Pärchen, die sich neben mir auf der Badestelle befanden. Sie hielten es weiterhin nicht für notwendig, einzugreifen. Der junge Mann tobe ja deshalb so um sich, weil er Aufmerksamkeit wolle. Genau die sollten wir ihm also nicht geben. Ich war anderer Meinung. Ich rief eine Freundin an, von der ich wusste, dass sie in der Nähe war und schilderte ihr kurz den Vorfall. Dann fuhr ich mit dem Fahrrad ein paar hundert Meter westwärts an der Uferpromenade entlang, traf auf meine Freundin, und zusammen beschlossen wir, die Polizei einzuschalten. Zehn bis fünfzehn Minuten später, gegen 16Uhr, kam ein Streifenwagen mit drei Polizistinnen und einem Polizisten von Westen die Uferpromenade entlanggefahren. Ich führte ihn mit dem Fahrrad zu einer Stelle, von der aus das Boot mit den drei Männern gut sichtbar war. Es steuerte gerade erneut auf ein Boot mit Frauen zu.
Ich hinterließ der Polizei auf Nachfrage meine Personalien und Kontaktdaten und fuhr ostwärts weiter bis an die Badestelle, von der aus ich die Szene beobachtet hatte. Dort suchte ich nach weiteren Zeugen und Zeuginnen für meine Anzeige. Alle Menschen dort erinnerten sich natürlich an die laute Störung. Zwei Personen erklärten sich sofort bereit, ebenfalls zu dem Vorfall auszusagen und hinterließen mir ihre Telefonnummern. Eine von ihnen hatte den Hitlergruß nicht nur gehört, sondern auch gesehen, und konnte daher bezeugen, dass der Mann den rechten Arm schräg nach oben gestreckt hatte.
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Was ich nicht in das Gedächtnisprotokoll für das Landeskriminalamt aufgenommen habe: Am meisten verunsicherte mich, dass die dutzenden Menschen, die an diesem Sommernachmittag wie ich damit beschäftigt waren, sich in Seh- und Hörweite der drei aggressiven Männer am See zu entspannen, nicht gehandelt haben. Dabei ist doch gerade der Hitlergruß eine rassistische Tat, die - im Gegensatz zu Abschiebungen oder anderen staatlich organisierten Verbrechen - vom Gro��teil der bundesdeutschen Gesellschaft abgelehnt wird. Fast hätte ich mich der Mittäterschaft der Menschen um mich herum angeschlossen, hätte ich nicht meine Freudin N. aufgefunden. Wenige Tage später verursachte ich versehentlich einen Kratzer am Rahmen eines Fahrrads. Der Besitzer war außer sich und drohte mir sofort damit, die Polizei zu rufen. Ich frage mich, ob die Menschen, die mit mir am Seeufer waren, eher gegen eine Verletzung ihres Privateigentums, als gegen Rassismus Anzeige erstatten würden.
Wie kann ich mich frei fühlen, wenn Andere es nicht sind?
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