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ha-bon-blog · 12 years ago
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Dalaï Lama
Tous les êtres humains connaissent la douleur et la souffrance, mais ceux qui ont été élevés au sein d'une culture orientale paraissent mieux tolérer l'une et l'autre. Cela ne serait-il pas dû pour partie à leurs convictions? Il est vrai que la souffrance est plus visible parmi les nations pauvres que dans les pays riches. La faim, la pauvreté, la maladie et la mort y sont présentes, au vu et au su de tous. Celui qui tombe malade, celui qui vieillit, n'y est pas marginalisé : on ne le place pas en maison de retraite pour le confier à des professionnels de la santé - il demeure au sein de la communauté, sa famille prend soin de lui. Du coup, dans ces sociétés où l'on vit journellement au contact des réalités de l'existence, il est moins facile de nier que la vie se caractérise par la souffrance, que cette dernière fait naturellement partie de l'existence. À mesure que la société occidentale à acquis la faculté d'améliorer les conditions de vie matérielles, d'en soulager la rudesse, elle semble avoir perdu son aptitude à faire face aux souffrances qui subsistent malgré tout. Les sociologues ont mis en évidence que beaucoup de gens, dans la société occidentale, ont tendance à vivre dans l'idée que le monde serait somme toute un endroit agréable, que la vie serait équitable, et que les braves gens - comme eux - ne mériteraient de vivre que de bonnes choses. Inévitablement, la souffrance vient ébranler ces croyances.
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ha-bon-blog · 12 years ago
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ha-bon-blog · 12 years ago
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The life is too short to be small.
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ha-bon-blog · 12 years ago
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GRACE
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ha-bon-blog · 12 years ago
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alexander wang
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ha-bon-blog · 12 years ago
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ha-bon-blog · 12 years ago
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Fabian Bürgy
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ha-bon-blog · 12 years ago
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Soo Joo
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ha-bon-blog · 12 years ago
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l'artiste spectateur de son oeuvre
     Il reste à dire en quoi l'artiste diffère de l'artisan. Toutes les fois que l'idée précède et règle l'exécution, c'est industrie. Et encore est-il vrai que l'oeuvre souvent, même dans l'industrie, redresse l'idée en ce sens que l'artisan trouve mieux qu'il n'avait pensé dès qu'il essaie ; en cela il est artiste, mais par éclairs. Toujours est-il que la représentation d'une idée dans une chose, je dis même d'une idée bien définie comme le dessin d'une maison, est une oeuvre mécanique seulement, en ce sens qu'une machine bien réglée d'abord ferait l'oeuvre à mille exemplaires. Pensons maintenant au travail du peintre de portrait ; il est clair qu'il ne peut avoir le projet de toutes les couleurs qu'il emploiera à l'oeuvre qu'il commence ; l'idée lui vient à mesure qu'il fait ; il serait même rigoureux de dire que l'idée lui vient ensuite, comme au spectateur, et qu'il est spectateur aussi de son oeuvre en train de naître. Et c'est là le propre de l'artiste. Il faut que le génie ait la grâce de la nature et s'étonne lui-même. Un beau vers n'est pas d'abord en projet, et ensuite fait ; mais il se montre beau au poète ; et la belle statue se montre belle au sculpteur à mesure qu'il la fait ; et le portrait naît sous le pinceau. (...) Ainsi la règle du Beau n'apparaît que dans l'oeuvre et y reste prise, en sorte qu'elle ne peut servir jamais, d'aucune manière, à faire une autre oeuvre.
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ha-bon-blog · 12 years ago
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ha-bon-blog · 13 years ago
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ha-bon-blog · 13 years ago
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ha-bon-blog · 13 years ago
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ha-bon-blog · 13 years ago
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man
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ha-bon-blog · 13 years ago
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ha-bon-blog · 13 years ago
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design iceberg
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ha-bon-blog · 13 years ago
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bouddhisme
Il Est Clair Que L’amour, L’affection, La Compassion, L’attention Aux Autres Nous Apportent Un Tel Bonheur.     Je crois, affirme le Dalaï-Lama, que chacun de nous possède les bases pour être heureux, et pour accéder à la chaleur et la compassion qui sont source de bien-être.   C’est pour moi une conviction : non seulement nous possédons ce potentiel de compassion tout au fond de nous, mais je tiens la gentillesse pour la nature première, ou essentielle, de l’être humain.    — Sur quoi fondez-vous cette conviction ?    — La doctrine bouddhiste de la « Nature de Bouddha » nous fournit quelques motifs de croire que, par nature et par essence, tout être doué de sensation est essentiellement bon et dénué d’agressivité. (1)    Mais ce point de vue est aussi valable sans qu’il soit besoin de recourir à la doctrine de la « Nature de Bouddha ».   Il est en effet d’autres motivations sur lesquelles fonder cette conviction.    Ainsi, voyez-vous, l’affection ou la compassion ne sont pas seulement d’ordre religieux.   Elles sont indispensables à la vie de tous les jours.   Toute l’existence le démontre : depuis les premiers jours jusqu’à la mort, on se nourrit de l’affection des autres.    Notre tout premier acte est de téter le lait de notre mère ou d’une nourrice. C’est là un acte de compassion, sans lequel, à l’évidence, nous ne pouvons survivre, et qui suppose une affection mutuelle. Faute d’un lien affectif avec la personne qui lui donne le sein, l’enfant refusera de téter. Et sans affection, sa mère ou sa nourrice n’aura pas spontanément de montée de lait.    Telle est la vie. Telle est la réalité.   Nourrir des sentiments d’affection renforce non seulement notre organisme, mais aussi l’équilibre affectif. Il suffit, pour le comprendre, de songer à ce que nous éprouvons quand les autres nous témoignent chaleur et affection.   Ces émotions, et les comportements positifs qui vont de pair, sont les garants d’une vie plus heureuse, tant en famille qu’en collectivité.   C’est pourquoi nous pouvons en déduire que la bonté est le fondement de la nature humaine. C’est ce qui confère toute sa valeur à une existence plus en accord avec la nature de notre être, à savoir sa bonté élémentaire.   — Si notre nature essentielle n’est que bonté et compassion, comment expliquez-vous tous les conflits et les comportements agressifs qui nous entourent ?   Le Dalaï-Lama hoche la tête un moment, songeur.   — Il est certain que nous ne pouvons ignorer l’existence de conflits non seulement en chaque individu, mais aussi au sein de la famille, ou dans la relation avec l’autre, à quelque niveau que ce soit, social, national ou mondial.   Au vu de ces tensions. Certains concluent que la nature humaine est fondamentalement agressive.   Ils étayent leur thèse en invoquant l’histoire de l’humanité, et avancent que l’homme est bien plus agressif que d’autres mammifères.    Ou bien encore ils tiennent le raisonnement suivant :    « Oui, la compassion fait partie intégrante de notre esprit. Mais c’est également le cas de la colère. L’une et l’autre occupent une place plus ou moins équivalente dans la nature humaine. »    Quoi qu’il en soit, insiste fermement le Dalaï-Lama — et soudain, il se penche en avant, tendu, comme aux aguets _, je garde la ferme conviction que la nature humaine est essentiellement bonne et compatissante. C’est là le trait dominant de l’humain.    Certes, la colère, la violence et l’agressivité peuvent interférer, mais ce ne sera jamais, je le crois, qu’à un niveau secondaire et plus superficiel.   D’après moi, ces pulsions n’entrent pas dans notre nature la plus essentielle et surviennent seulement après que l’amour et l’affection se sont soldés par un échec.   « C’est pourquoi, je le pense, ces conflits sont plutôt le produit d’une intelligence déséquilibrée, ou dont on fait mauvais usage, et des débordements propres à l’imagination.   En comparant l’évolution de l’Homo sapiens à celle d’autres espèces, on voit que l’homme s’est trouvé jadis en position d’infériorité physique par rapport à l’animal. Pour compenser cette infériorité, il a su développer son intelligence, son aptitude au maniement de quantité d’objets et, peu à peu, a su dominer un milieu hostile.    Au fur et à mesure. La complexité croissante de la société humaine a conféré à nos facultés cognitives un rôle prépondérant.    L’évolution humaine me porte donc à croire que la gentillesse est au fondement de notre nature, et que l’intelligence, faculté humaine par excellence, n’intervient qu’ultérieurement.    Et si elle n’est pas contrebalancée par la compassion, alors elle peut devenir destructrice et conduire droit au désastre.   Si les conflits humains naissent d’un dévoiement de l’intelligence, à l’inverse, cette dernière peut servir à trouver les voies et moyens de les surmonter.    Allier la bonté de cœur au savoir et à l’éducation nous apprend à respecter les opinions et les droits des autres et rend toutes les actions humaines constructives. On jette ainsi les bases d’un esprit de réconciliation.   — Donc, conclut-il, quels que soient le degré de violence et les épreuves qu’il faut traverser, je crois que la solution ultime à tous nos conflits, tant intérieurs qu’extérieurs, réside dans le retour à notre nature fondamentale, à notre bonté et à notre compassion enfouies.     (1)Dans la philosophie Bouddhiste, la « nature de Bouddha » se réfère à la nature essentielle, élémentaire de l’Esprit, qui est aussi la plus subtile. Cet état d’Esprit, présent chez tous les Êtres humains, est pur de toute émotion ou pensée négative.       L’Art Du Bonheur — Extrait des entretiens (1982) entre le Dalaï-Lama et Howard Cutler — Psychiatre et neurologue
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