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13/09 : Je me réveille dans le bus et on roule. Je regarde "Les choristes" et ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. On fait une pause au milieu du chemin pour faire le plein du bus. On repart et on roule toute la journée et toute la nuit. On fait beaucoup d'arrêts pour prendre des passagers.
14/09 : Grande première : le bus arrive en avance à Arica mais pour une fois, ça ne m'arrange pas haha. On est débarqué du bus à 3:40 du matin et je cherche le terminal de bus international mais ne le trouve pas. Je prends un taxi et arrive à Hostelling Internacional Doña Inés à 4:00 sans avoir réservé. Je réveille le gérant qui me donne une chambre. J'apprends que Gisel est bien arrivée à Mexico et je me sens beaucoup mieux. Je me couche mais dors de manière interrompue parce que j'ai été sorti de mon sommeil profond dans le bus.
Au matin, je me lave puis vais petit déjeuner. Je rencontre un allemand qui voyage en moto dans tout l'Amérique du Sud et qui attend une pièce de sa moto qui a lâché. Je rencontre aussi un couple d'australiens (Raz et Danni) qui voyage à bord d'un 4x4. Ils me proposent de passer la frontière avec eux pendant l'après midi. Ça me fait économiser 4000 pesos chiliens (5.50 €).
Je pars visiter Arica en montant dans un colectivo (c'est comme un taxi-bus qui fait un trajet prédéfini avec un tarif fixe) et monte au Christo Rey qui veille sur la ville. De plus, cette ville a une signification particulière parce que c'est la ville de naissance de la mère de Gisel.
Je me balade ensuite dans la rue piétonne et change des pesos chiliens en soles puis rentre à l'auberge.
Le 4x4 est entrain d'être nettoyé et je fais la connaissance d'un autre allemand qui voyage en moto et qui me propose un job de guide dans le salar d'Uyuni pour 500 US$, 2 tours par mois, tout est inclus (logement et nourriture). C'est gentil de sa part puis avec les australiens, on prend la route. On passe chercher un pneu de secours avec les caractéristiques suivantes : 245/75R16. Il s'agit d'un pneu super large et après plusieurs vendeurs de pneus, on trouve un pneu 245/70R16 et on le prend.
On part ensuite pour la frontière et on commence à faire la queue pour se faire tamponner le passeport. On arrive à la première cabine et on apprend qu’il nous manque un papier pour faire passer la voiture. On part à la recherche de ce papier que les chauffeurs de taxi peuvent nous vendre. Une femme comprend ce dont on a besoin et nous donne ce papier. On le remplit puis on passe au Pérou. La femme à la frontière est très accueillante !! Avec Danni, on prend les sacs à dos pour les passer aux rayons X. On attend la voiture pendant plus de 20 minutes et elle n’arrive pas. Danni repasse la frontière et va voir ce qui se passe. Raz avait oublié d’éteindre les phares et n’avait plus de batterie. Il a eu de l’aide d’une autre voiture et arrive enfin. Le contrôle du véhicule commence et il se trouve qu’il lui manque encore un papier. Je commence à stresser de ne pas avoir de ticket de bus pour Lima à Tacna (la 1ère ville du Pérou). On arrive enfin à passer la frontière après 2:15 de galère et comme il y a 2 heures de moins au Pérou qu’en Argentine, on a mis 15 minutes.
On prend la route et on arrive à Tacna à 16:45. Raz me dépose au terminal de bus et je m’achète un ticket de bus pour 18:00 avec Cruz del Sur. Je prends un ticket VIP parce que j’en peux plus de voyager en bus. Je paie aussi la taxe du terminal puis rejoins les autres pour aller manger. On tourne en ville pour trouver un ATM pour retirer des sous puis on revient au terminal pour manger. Je mange en 10 minutes puis vais embarquer pour le bus.
Mon sac de bord est contrôlé et je suis filmé avec mon numéro de siège.
Je me retrouve au rez-de-chaussée et profite du voyage. Je remange presque immédiatement et regarde Logan (en espagnol sous titrées anglais). Je m’endors plusieurs fois devant puis me couche.
15/09 : Je me réveille sur la route et il fait jour très tôt. Je prends le petit déjeuner puis regarde Fast and Furious 8 et je rigole bien. On roule puis on arrive à Lima vers 16:00.
Je prends le taxi puis me rends à l’auberge (the prime spot, backpacker’s hostel). Je me pose dans la chambre puis vais me doucher et ça fait du bien. Je sors ensuite me balader et vais manger du lomo saltado chez La Republica. Je me balade dans le parc Kennedy où il y a une fête des fleurs. Je me dirige enfin vers une église dans le parc et assiste à la fin de la messe.
Je me fais accoster par un mec qui me fait un laïus de 1:30 sur l’église et tout ce qui en a découlé. J’arrive enfin à le laisser puis rentre me coucher, vanné de toutes ces heures de bus.
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12/09 : On se lève vers 8:30 et on se prépare pour partir. On paie la nuit et dépose les bagages à l'accueil puis on part se balader. À la place d'armes, On visite le museo histórico nacional. J'y avais déjà fait un tour et je commence à avoir vraiment faim. Dans une des artères principales, on petit déjeune vers 11:00 à base de completo de champion. On sort puis on file chez Falabella pour acheter un ordinateur portable à Gisel. Après une longue réflexion, on décide de se rendre à un autre Falabella proche de la station de bus. On récupère nos affaires, part au métro et on dépose les sacs à la consigne. On achète aussi nos tickets de bus : 2 pour l'aéroport et le mien pour Arica, ville frontière au nord du Chili. Matias veut apporter un bouteille de vin a un ami qui habite peu loin de là et on s'y rend. On se rend ensuite au Falabella proche de la station de bus et on trouve un autre ordinateur possiblement intéressant. Malheureusement, il n'est plus en stock. De plus, il est plus cher donc Gisel ne pourra pas acheter de smartphone (parce que le sien ne fonctionne que grâce au wifi). On va manger au foodcourt au dernier étage puis on part à la recherche de ce Falabella qu'on ne trouve pas. De plus, Gisel stresse parce que sa carte bancaire ne fonctionne pas au Chili et craint la même chose au Mexique. On monte dans un taxi pour revenir au Falabella du matin même qui n'a pas l'ordinateur en question non plus. Gisel désespère car elle a crucialement besoin d'un ordinateur portable pour rendre des devoirs pendant son séjour au Mexique. Grâce à Maps.me, j'en débusque un autre à quelques centaines de mètres de là et ils ont l'ordinateur voulu en stock. On l'achète et on se rend à la station de bus. À 20:00, le bus de Gisel part pour l'aéroport et je suis en larmes. On se promet de se rejoindre vite. Seul, je retourne au centre commercial proche de la gare pour attendre mon bus qui part à 23:26. Je fais quelques courses puis me pose et profite de la lumière et des gens. Je mange une fois de plus au foodcourt et sors vers 22:30. Je récupère mon sac à dos puis me change et attends le bus. Je me renseigne sur l'horaire approximative d'arriver à Arica et un des chauffeurs m'indique qu'on y sera vers 5:30 le surlendemain. À 23:26, le bus quitte le terminal et je vais me coucher.
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11/09 : Le réveil sonne à 6:45, je finis mon sac et file à la douche. Avec Gisel, on achète les tickets de bus Tunuyán - Santiago (ça permet d'économiser le trajet Tunuyán - Mendoza, soit 80 pesos argentins [4 €]) dans le rush hahahaha. Je dis au revoir à la mère de Gisel et on prend la route avec le bus de 8:30. Une fois à Mendoza (il est 10:00), Gisel passe à la banque pendant que je vais poser les affaires à l'appartement. J'appelle Mamie et Papi et Gisel me rejoint. Elle finit sa valise puis je sors acheter des gâteaux pour la route pendant qu'elle s'acharne pour que ses cartes de crédit soient activés à l'étranger. Je reviens des courses et réserve un appartement à Santiago pour la nuit à venir puis on part pour prendre le bus de 13:30. On passe chez Subway pour acheter un sandwich puis on retrouve Matias, le collègue de travail de Gisel qui l'accompagne au Mexique. On prend la route dans un bus Cata Internacional flambant neuf et on se dirige vers le Chili. On regarde "La pire nuit de ma vie" sur ma tablette puis on arrive à la frontière où on se fait tamponner les passeports. On reprend la route et on arrive vers 21:00 à Santiago. On prend le métro pour quelques stations puis on marche jusqu'à la place d'armes et on trouve l'appartement (Personal aparts bellas artes) avec 3 couchages. On se pose 2 minutes puis on sort retirer des sous et manger à Bellavista qui est bien mort pour un lundi soir. On passe un chouette moment et on rentre vers minuit. Matias m'offre son teeshirt de Boca junior et ça me touche. On va se coucher vers 00:30.
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10/09 : Ce matin, on se réveille vers 10:00 et c'est l'anniversaire de la mère de Gisel. Je passe du temps avec Gisel qui doit se préparer pour aller travailler. Je sors donc aider Rodrigo à préparer l'asado. On commence par préparer des braises en faisant une petite tour de bois. On discute de Boca Juniors et du fait qu’on ira voir des matchs lorsqu’ils seront en déplacement à Mendoza. Il me dit aussi vouloir construire comme un barbecue à hauteur d’homme pour éviter que Ginebra ne chipe les morceaux de viande sur la grille quand on a le dos tourné haha. Agustina arrive et l’asado commence à cuire. Carlos se réveille et on se retrouve à préparer les grillades en surveillant Ginebra et Benito. La grand mère paternelle de Gisel arrive et on mange enfin l’asado à 16:00. J’avais super faim !! On regarde un film sur un homme, dont le vote pour les élections présidentielles américaines n’a pas été pris en compte et qui se retrouve à devoir départager les 2 candidats qui sont à égalité parfaite. Je m’endors un peu. Je vais ensuite me laver et le cousin de Gisel arrive avec sa copine pour fêter l’anniversaire de Veronica et boire le mate. La finale de l’US Open est à la télé (Nadal Vs. Anderson) et Nadal gagne sans forcer. J’accompagne ensuite Agustina et Rodri chez Agustina pour réserver un logement à Santiago pour le lendemain soir. Je rencontre la famille d’Agustina qui est pour River Plate, éternel rival de Boca Juniors. Je discute avec la mère et la sœur pendant que le père et le frère regardent le match de River à la télé. Veronica et Carlos arrivent peu après pour manger un bout et on repart à la maison en allant chercher l’oncle de Gisel qui mange ce soir avec vous. On mange puis je m’assoupis en attendant le retour de Gisel. Elle arrive à 1:15 et on va se coucher peu après avoir décidé qu’on se lèverait tôt (avant 7:00) le lendemain matin pour aller à Mendoza.
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09/09 : Je me réveille et Gisel rentre. Ce matin, la famille va disperser les cendres du père et je reste à la maison pour regarder la télévision (Harry Potter et le Prince de sangs mêlés). Ils reviennent vers midi et repartent faire des courses. Rodrigo reste et je l'aide à attacher les barreaux à la vitre de la cuisine plus solidement. En effet, il me confie qu'ils ont un peu peur parce que Gisel et sa mère vont être seules dans la maison la plupart du temps et que Tunuyán peut être dangereux. Gisel revient puis on se met à table. Gisel va dormir et j'aide les frères à réparer l'évier qui fuit de la salle de bains. On part faire des courses dans une ferretería. C'est comme un Castorama sauf qu'on va à un comptoir et on peut acheter de tout à l'unité. Dans l'après midi, on fera plusieurs aller-retours. Pendant ce temps, la mère de Gisel coud les drapeaux et ça rend super bien !! Gisel se réveille puis on se prépare pour aller voir ses copines. Elle met 1000 ans à la douche mais je lui ai dit que je l'attendais pour manger donc je l'attends. On part chez ses copines à 00:00 et on est les premiers. On discute, rigole bien et danse tout en buvant du Fernet Coca Cola. La mère de Gisel ne veut pas qu'elle sorte parce que je pense qu'elle croit que c'est trop tôt. Carlitos et son cousin viennent donc nous chercher chez Micaela et nous ramènent à la maison. Rodrigo et Agustina dorment dans le canapé de la cuisine. Avec Gisel, on boit un thé puis on va se coucher.
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08/09 : Ce matin, le réveil sonne à 6:45. En effet, la famille de Gisel veut partir en voiture pour Mendoza dès que Gisel revient du travail. Je me douche et Gisel revient pendant que je petit déjeune. Elle n'est pas en forme et dort 5 minutes sur le canapé. On part en voiture et Gisel dort quasi tout le voyage. Une fois à Mendoza, Rodrigo nous dépose près des banques et Gisel part activer ses cartes de débit et de crédit pour son voyage au Mexique. J'apprends aussi que le boulot de Gisel l'oblige à une banque spécifique, ce qui m'étonne parce que ce n'est pas le cas en France. Elle dépose aussi des sous au distributeur de billets (j'en avais déjà vu un en France mais je ne m'en étais jamais servi). J'apprends aussi qu'on peut avoir un compte en pesos argentins et un compte en dollars dans la même banque avec la même carte. On rentre à l'appartement puis on repart déposer de l'argent. Ensuite, on passe chez Paula pour récupérer quelque chose pour Gisel. Sa mère et ses 2 frères sont au "Club de la milanesa". On tente de prendre un bus, qui n'arrive pas, pour les rejoindre et on part à pieds en retraversant toute la ville. On arrive au moment où sa famille termine et on commande une grande milanesa pour 2 avec de la salade. On se régale bien puis on sort. On passe devant le Outlet de Adidas et je m'achète une paire de Stan Smith pour 999 pesos argentins (approximativement 50 €). On rentre ensuite à l'appartement et j'en profite pour donner signe de vie à la maison pendant que Gisel prépare sa valise. On ressort pour peser la valise puis on va à l'agence de voyages qui récapitule toutes les vacances de Gisel au Mexique. On revient à l'appartement puis on part de Mendoza. Gisel s'endort et on rentre à Tunuyán. Une fois arrivés, Gisel se couche car elle doit aller bosser le soir même. Je ne fais pas grand chose alors je me décide de coudre les drapeaux des pays que j'ai visités sur mon sac à dos. La mère de Gisel m'aide et me dit qu'elle peut le faire à la machine pour moi le lendemain. Gisel se réveille, se prépare et sort travailler à 22:00 et je me mets devant le match de l'US Open opposant Del Potro à Nadal. Un des oncles de Gisel arrive pour le repas du soir. Je m'endors devant le match de tennis et vais me coucher vers minuit.
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07/09 : Je me réveille et Gisel revient du travail. Je suis content de la voir et elle file dormir quelques heures. Je me lève et l'attends en regardant la télévision et des séries. J'apprends que Del Potro a gagné face à Federer et qu'il affrontera Nadal la lendemain soir. Carlos m'informe qu'il faut la réveiller vers 12:30 pour qu'elle prépare à manger. Gisel a oublié quelque chose au boulot donc part au boulot et revient. J'aide Carlos et Rodrigo à désherber la devanture de la maison. On part avec plusieurs cargaisons d'herbes sauvages au container. Avec l'aide de Carlos, on passe aussi la tondeuse dans la cour après l'avoir vidée de tous les cacas de chien. Un autre oncle de Gisel passe. Je pars ensuite me doucher et passe un peu de temps avec Gisel avant qu'elle ne parte travailler. On mange une tourte faute maison et je me régale. Je vais me coucher vers minuit.
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06/09 : On se lève et on petit déjeune. Veronica et Carlos partent en ville et Rodrigo nettoie l'arrière de la cour. Je discute avec Gisel puis elle prépare à manger puis on mange. L'après midi, avec Gisel, on aide Rodrigo à ranger l'arrière de la cour et à jeter les affaires qui ne peuvent plus servir. L'arrière de la cour est composé de 2 parties qui n'ont jamais été couvertes : résultat, la plupart des affaires s'est détérioré ou a moisi à cause du changement de temps. On part ensuite se laver et on rejoint Agustina pour aller boire un café vers 17:30. On attend encore un pour Veronica et Carlos. On boit un cafe con leche avec des petits croques monsieurs. On rentre faire quelques courses puis ensuite pour préparer à manger. Gisel part bosser à 22:15 et je me retrouve avec sa famille. Veronica prépare des pizzas et son frère arrive pour manger avec nous. Le quart de final de l'US Open est à la télévision : Del Potro contre Federer. Je ne tiens pas jusqu'au bout et pars me coucher. J'encourage Del Potro, ce qui fait plaisir à son frère
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05/09 : Ce matin, on se lève et assez rapidement, il est l'heure d'aller prendre le bus et aller à Mendoza. Gisel a cours de 15:00 à 20:30. On prend le bus de 12:30 de Tunuyán et Gisel a oublié les clés de son appartement à Tunuyán. C'est embêtant parce qu'elle n'a pas ses affaires pour aller en cours et n'a pas ses lunettes de vue non plus. On arrive vers 13:45 et on file manger en ville. On arrive à la fac vers 14:55 et je vais m'assoir dans la cafétéria. J'en profite pour mettre à jour mon blog, Instagram, parler avec des ami(e)s, télécharger des séries et des films sur Netflix et chercher du boulot. À la pause, Gisel vient me voir puis repart bosser. À 20:00, je quitte la cafétéria qui ferme et attends Gisel dans les couloirs. Comme je suis un peu caché (dans le vouloir haha), elle met un peu de temps à me trouver après son cours. On prend le bus de 21:00 en direction de Tunuyán et arrive à 22:15. J'ai téléchargé : "Macron, les coulisses d'une victoire" et je le commence dans le bus. Intéressant. Une fois chez Gisel, on mange puis on regarde "20 ans d'écart" quand son frère Carlos se met à me parler de ma famille. Je partage l'expérience de la mort de mon père 6 années plus tard. Je crois que ça leur fait du bien même si mon espagnol est approximatif. J'essaie de leur dire ce que j'aurai aimé entendre. Je crois que ça me fait du bien aussi. Après cet échange, on décide d'aller se coucher.
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04/09 : Je me réveille et Benito dort à mes pieds. C'est marrant parce qu'il craint tous les étrangers dont moi-même. Une fois qu'il remarque qu'il dort avec moi, il file dormir avec Gisel. Je me lève et aide comme je peux en faisant la vaisselle entre autres. La mère de Gisel est sortie avec son frère et on regarde "Bad Moms" avec Gisel. Vers 12:00, on fait à manger. On file se laver et avec l'aide de Gisel, on se met à la traduction de mon CV en espagnol. On sort ensuite avec sa mère et Carlos pour aller aux pompes funèbres. Gisel s'inquiète de devoir refaire une année d'université si elle loupe trop de cours. Rodrigo et Agustina nous rejoignent chez l'avocat lors du second rendez vous. On part ensuite "goûter" à 19:00 dans un bar de la ville. Je prends un jus d'orange et des toasts à beurrer. Vers 20:00, on part chez la tante de Gisel et on profite du wifi pour observer les prix chiliens des ordinateurs portables : celui de Gisel ne fonctionne plus. Vers 21:30, un des oncles de Gisel arrive et on mange tous ensemble des pâtes au pesto avec de la milanesa. L'oncle est super marrant et me dit de prendre soin de sa nièce. Vers 23:00, on rentre chez Gisel avec l'oncle qui vient boire le café. À la télé, le match de l'US Open de l'argentin Del Potro bat son plein. Je vais me coucher vers 00:00.
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01/09 : Je me lève tôt et file me doucher. Je prends mon petit déjeuner à 8:00 et pars finir mon sac et libérer la chambre. Je dépose mon sac à la réception et paie mes nuits. Je pars ensuite acheter mon ticket de bus pour la frontière Bolivie-Argentine. Je vais à pieds au mercado central et prends un minibus 3 pour le terminal de bus de Sucre. Tous les bus pour la frontière partent en soirée et je trouve un bus pour 40 bolivianos (5 €) pour faire 9 heures de route. Je rentre à l'auberge et attends en regardant des séries. Vers 13:00, je vais manger avec Juliette, Xavier et Daniel dans un restaurant végétarien de la ville : le café condor. Pour 30 bolivianos (3.75 €), on prend le menu du jour qui contient une soupe en entrée, une sorte de quiche aux épinards et de la salade ainsi qu'un dessert et une boisson. Sur le chemin du retour, je m'arrête dans une petite échoppe pour acheter 2-3 babioles de Bolivie à Gisel et arrive à l'auberge où tout le groupe de français (Juliette et Xavier, Adeline, Julien et Christelle, une suisse arrivée le matin même) se prépare à aller à la casa de la libertad. Une fois sur place vers 15:20, on apprend qu'un tour guidé est organisé à 16:00. On se décide donc d'attendre sur la place centrale. On retourne au musée pour le tour et malgré les nombreuses informations, j'en apprends un peu plus sur l'histoire de la Bolivie. Par exemple, le bicentenaire de l'indépendance de ce pays sera célébré en 2018. Bolivar, général qui rêvait d'une grande alliance sud américaine, ne pu y arriver et devint le premier président de la Bolivie (d'où le nom est tiré). La casa de la libertad est aussi le lieu de formation du premier gouvernement bolivien. Sucre est la capitale du pays et une partie du gouvernement a été déplacé à La Paz. Lors de la création de la Bolivie, la ville anciennement appelée Plata (argent) a été renommée Sucre pour marquer le changement. Enfin, une femme (Doña Juana Azurdy) participa aux campagnes d'indépendance de la Bolivie mais ne pu être reconnue dans la formation du nouveau gouvernement bolivien parce que c'était une femme. Elle partie se battre aux côtés du général Güemes à Salta en Argentine et elle a même son visage sur les billets de 10 pesos argentins. Enfin, il est aussi hautement probable que les boliviens possèdent le premier drapeau argentin à Sucre. Après de nombreuses années à essayer de le récupérer, il est devenu le symbole de l'amitié argentino-bolivienne. Une fois le tour fini, on part avec les français boire un coup. Un canadien rencontré pendant le tour nous suit ainsi qu'un couple d'amis d'Adeline. On se dirige vers le point panoramique sur tout Sucre pour aller au bar juste au dessous et voir le coucher de soleil. On boit de la limonade. Vers 18:30, avant de rentrer à l'auberge, je fais quelques courses puis je finis mon sac et je pars acheter un repas pour le soir même. Comme je n'ai plus de bolivianos, je change 5 € avec Xavier pour 50 bolivianos. Je suis prêt à partir et le taxi m'annonce un "prix de nuit" : je pense que c'est plus un prix de gringo et paie 10 bolivianos (1.25 €) au lieu de 5 ou 6 (0.70-0.75 €). J'arrive à la station de bus, paie 2.50 bolivianos (0.30 €) pour accéder au quai des bus et monte dans le bus direction Villazón. Le bus est similaire à un bus chilien ou argentin, démarre à 20:30 et roule toute la nuit. Il fait une chaleur excessive et par malchance, ma bouteille d'eau glisse à l'arrière du bus. Je dors par intermittence, parfois en ouvrant la fenêtre, parfois non. 02/09 : Je me réveille vers 5:15, peu avant d'arriver à Villazón. Je retrouve ma bouteille d'eau qui doit être à 30°C. Je descends du bus et me fais harceler par des boliviennes/boliviens qui vendent des passages vers l'Argentine. Je vais pour payer un passage vers Mendoza et me retrouve à payer 950 bolivianos (120 €). Je ne les ai pas en cash donc pars en taxi pour les retirer. Le premier guichet de retrait ne fonctionne pas donc on va à un second dans lequel un SDF a élu domicile pour la nuit. Le chauffeur vient m'aider et je peux retirer les sous. Je reviens à la stator de bus, paie mon passage, bois un thé et c'est parti en taxi jusqu'à la frontière avec un papi de Buenos Aires (on doit payer le taxi). Je passe la frontière rapidement car je n'ai besoin que du tampon d'entrée en Argentine (la queue du côté bolivien est bien plus longue). On prend un second taxi et nous voici à La Quiaca où on va directement au terminal de bus. Je me retrouve avec un ticket pour Mendoza avec une pause à Güemes, près de Salta. Mon ticket total coûte approximativement 75 € donc ils se sont fait 45 € sur ma gueule... La seule consolation est que j'aurais pris beaucoup plus de temps à tout faire tout seul et j'aurais été au terminal du côté argentin bine plus tard. Je vais prendre le bus de 9:00 et la personne qui charge les sacs et valises ne demande pas de pourboire, il fait tout bonnement payer tout le monde 10 pesos argentins (0.50 €) par bagage. Comme j'en n'ai pas de pesos argentin, il me demande 5 bolivianos (0.65 €). Je monte dans le bus et on est parti pour 6 heures de route à travers le nord argentin. J'arrive à Güemes, retire des sous et cherche un endroit où manger et où aller aux toilettes. Je trouve un restaurant et je mange mais la nourriture ne m'inspire pas confiance. Quand le bus pour Mendoza arrive à 17:15, j'y grimpe. Je dors et suis éveillé. Le film qui passe est "Le pont des espions". Une fois terminé, il recommence. À San Miguel de Tucumán, on change le bus et on repart. Je prends un médicament parce que j'ai bien mal au ventre. Je m'endors sans rien manger. 03/09 : Je me réveille vers 8:00 et on est encore bien loin de Mendoza. Le bus s'arrête et il se trouve qu'on a un souci a un des pneus. On continue de rouler jusqu'à La Rioja où on s'arrête dans un garage pour bus pour réparer la roue. On repart peu de temps après et on roule en direction de Mendoza. J'arrive à Mendoza vers 14:45. Gisel n'est pas là et je me souviens qu'elle m'attend à Tunuyán. Je prends donc un dernier bus à 15:30 et arrive à Tunuyán à 16:45. Gisel me récupère avec sa mère Veronica et son frère Carlos à 17:00. On arrive chez elle et je fais la connaissance de Ginebra et Benito, la chienne et le chien de la maison. Je file me doucher après 72 heures sans se laver. Une fois propre, je retrouve sa famille dans la cuisine pour boire le mate. Son frère Rodrigo et sa copine Agustina arrivent puis sa tante. Gisel m'apprend à boire le mate : je le touille sans vraiment m'en rendre compte (alors qu'il ne faut pas haha) et j'apprends qu'on ne dit "gracias" qu'une fois qu'on ne souhaite plus en boire. La personne qui prepare le mate boit le premier (comme pour le tester) puis tout le monde peut boire. On discute de beaucoup de choses mais j'observe qu'Agustina aide comme elle peut la mère de Gisel en appelant les banques et assurances. On discute aussi de mon voyage depuis la dernière fois qu'on s'est vu. On mange tard par rapport à mes habitudes (vers 22:00). Je tombe de fatigue devant un film avec Cameron Diaz et Jude Law quo parle d'un échange d'appartements. Je suis très content d'avoir retrouvé Gisel malgré les circonstances. Je vais me coucher dans son lit pendant qu'elle va dormir avec sa mère.
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31/08 : Je me réveille et vais petit déjeuner. Je me prépare ensuite et continue mes recherches pour la suite. Une des gérantes de l'auberge vient me demander quand je compte plier mes bagages et lui réponds que j'ai réservé une nuit supplémentaire la journée précédente. Elle acquiesce. Vers 12:30, je pars manger au mercado central et me régale avec du lomo (filet) et un œuf dans une assiette garnie de riz, de pommes de terre et de salade. Je reviens à l'auberge et croise Juliette, Xavier et Daniel qui veulent aller au museo Charcas, musée d'anthropologie de la ville. Je les suis et on arrive peu avant l'ouverture à 14:30 et on profite des restes trouvés lors de fouilles archéologiques dans la région. Le musée est contrôlé par des policiers. On passe devant des momies, des ossements humains et beaucoup d'autres choses. J'aime bien les haches d'époque (on ne sait pas si ces-dernières étaient utilisées pour se battre ou couper du bois. Juliette et Xavier accélèrent parce qu'ils vont rencontrer une connaissance tandis que Daniel et moi-même continuons notre tour. Au rez-de-chaussée, un musée d'art bolivien nous présente de nombreuses toiles bien jolies au style européen pour les toiles du XVIII-XIXème siècle. On sort du musée et on rentre à l'auberge. Je m'installe devant Desperate Housewives pour plusieurs épisodes. Le soir, Juliette et Xavier proposent d'aller manger à l'extérieur. Daniel propose de manger des pizzas dans des cônes de glace mais Juliette n'est pas convaincue. On part dans un restaurant chinois et je mange des pâtes avec de la viande de bœuf et des poivrons accompagné d'une bière : c'est un peu plus cher que d'habitude : 39 bolivianos par tête (4.90€). Sur le chemin du retour, on passe à côté d'une voiture où une fille, accompagnée de plusieurs garçons, semble être en mauvaise posture. On passe sans s'arrêter mais Juliette se sent mal et propose de revenir pour ne pas laisser la fille en possible détresse. Au final, on ne saura pas ce qui s'est réellement passé. La fille n'accepte pas l'aide qu'on lui propose en appelant la police (ce que l'on fait grâce à l'aide d'un passant). On hésite entre une prostituée ou une fille sous drogue : dans les 2 cas, je pense qu'inclure la police aurait été plus embêtant qu'autre chose. On rentre à l'auberge un peu secoués et on va pour se préparer pour aller danser la salsa. J'allume internet et reçois plusieurs messages de Gisel : son père vient de décéder et je ne me sens plus du tout l'esprit à aller danser. Je reste à l'auberge pour discuter avec elle. Elle n'a plus de batterie et attends qu'elle se reconnecte. Je recherche le moyen le plus rapide d'atteindre Mendoza et lui propose de venir lui apporter mon soutien. Elle ne veut pas interrompre mon voyage et la convainc d'accepter. Je vais me coucher vers une heure.
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30/08 : À mon réveil, Paul est parti. Mon matelas a une forme de V, trou dans lequel j'ai dormi... Je me lève tranquillement et pars petit déjeuner. Je prends mon assiette de fruits et de porridge et je me régale. Ça nourrit bien en plus haha !! Je petit déjeune avec Daniel et Vincent (un singapourien). Je me renseigne ensuite vis-à-vis de tour gratuit de la ville mais n'en trouve pas. Je trouve une carte de la ville qui présente la position des églises que je décide d'aller voir. Leonor m'a recommandé de visiter un petit village à l'extérieur de Sucre et je contacte une agence de voyage pour essayer d'y aller. Je dois les recontacter le soir-même. Au cas où, je réserve une nuit de plus à l'auberge. Je pars donc explorer la ville et Daniel m'accompagne. On procède de manière méthodique et on commence par la vue panoramique sur la ville, située au sud-ouest. Sucre est magnifique vue du haut. La ville compte des dizaines d'églises que l'on observe de l'extérieur. Vers midi, on se met à la recherche de salteñas et on trouve un vendeur qui nous fait un prix de gringos (d'étranger). On mange sur une petite place. On finit le tour par le palais de justice et la Tour Eiffel de Sucre. Elle tangue vachement au sommet !! On se balade encore un peu et allons manger au mercado central. Au 2nd étage, il y a des dizaines de mamies boliviennes qui cuisinent les mêmes plats pour les mêmes prix et on mange du riz, des pommes de terre, de la salade et une saucisse pour 17 bolivianos (2.10 €). Après notre repas, Daniel rentre à l'auberge et je pars voir les dernières églises. Je rentre vers 15:00 et regarde sur internet de possible offres d'emploi en Argentine dans la région de Mendoza. Depuis que je suis parti d'Argentine, je réfléchis quant au fait de rester en Amérique du Sud après mon voyage. Je regarde donc les entreprises, les emplois et tout ce qui pourrait m'aider pour la suite. À 18:00, je vais à l'agence de voyage pour savoir si l'excursion en jeep au village Jalq'a à Maragua aura lieu. Je discute avec le réceptionniste qui m'informe que les autres personnes susceptibles venir à l'excursion ne se sont pas manifestées. Donc je rentre à l'auberge en sachant que je ne pourrais aller voir ce village. Je me change et vais au cours de yoga. Il n'y a que des filles et Daniel (que j'ai convaincu) ainsi qu'un volontaire australien qui dirige le cours. Le scoop, c'est que je suis toujours aussi peu flexible haha. Une heure de cours plus tard, le cours est terminé et sur le tableau de l'entrée, le couple de ma chambre propose de se rendre au village Jalq'a le vendredi. J'en discute avec les personnes présentes mais ne peux me manifester car je suis mon emploi du temps pour rencontrer les parents à Lima. Je rencontre Adeline, une française volontaire à l'auberge. Daniel va se doucher et on part ensuite manger des tacos et burritos pour 3 fois rien (38 bolivianos [4.75€] pour 2 tacos et 2 burritos, qui nourrissent 2 personnes). On se régale et Daniel va danser la salsa pendant que je rentre à l'auberge (je suis encore en habits de yoga et n'ai pas trop envie d'y aller ce soir). Sur le chemin du retour, je croise Julien, un français qui va à la salsa. Il s'agit aussi du dernier habitant de ma chambre. Je me repose dans un des hamacs de la cour de l'auberge et j'entends des personnes parler français. Il s'agit d'Adeline et du couple de ma chambre : Juliette et Xavier. Bretons, ils font un petit tour du monde (3 pays d'Amérique du Sud et plusieurs d'Asie du Sud Est) en 6 mois. On discute de nos voyages et fait connaissance. Vers 22:30, je vais me coucher.
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29/08 : Ce matin, je me lève et vais petit déjeuner. Je discute avec un couple de français de Bretagne qui voyage en Bolivie et qui se dirige vers le sud du pays. Paul me rejoint, on ferme nos sacs et on part pour la casa moneda. On arrive à temps pour la visite guidée en anglais. C'est super intéressant !! On passe à travers les âges de la frappe de monnaie. On commence par le XVIIème siècle, où la monnaie était frappée à la main et où chaque pièce préparée par l'homme. Chaque pièce d'argent était de taille différente et contenait un pourcentage d'argent proche des 100% donc était très molle. Différentes salles présentent les étapes d'extraction du métal du minerai (la montagne de Potosí contient de nombreuses mines, toujours en activité), la création de "bandes de métal" et le processus de laminage ("aplatissement de la bande de métal) et de création de la pièce. On peut aussi suivre les routes sur les cartes du monde qu'empruntaient ceux qui transportaient la monnaie à travers tout le royaume espagnol jusqu'à l'Espagne (tout en évitant les pirates). On continue la visite à travers les siècles et on arrive à une salle plus automatisée, datant du début du XXème siècle, qui permettait de frapper de la monnaie plus "uniformisée". Ceci est rendu possible par l'utilisation de machines à vapeur. La casa moneda a cessé de frapper de la monnaie au début des années 1950 parce qu'une pièce de 1 boliviano frappé en coûtait 8 pour la fabriquer. Aujourd'hui, la monnaie bolivienne est frappée dans des usines en Europe et en Amérique du Nord. La ville de Potosí reste un symbole pour toute la Bolivie et son cerro (la montagne) est un symbole des richesses de la terre (elle est présente sur le drapeau bolivien). La visite guidée dure 1:30. À la sortie, la sculpture du visage du dieu du vin est présenté dans l'entrée du musée et il a un visage mi-heureux/mi-triste : ça me fait penser au dieu Janus et à la thèse de Schagh. J'espère qu'elle va bien. On sort ensuite du musée et on part faire une visite guidée de la cathédrale de la place centrale. Je sers à nouveau d'interprète espagnol-anglais haha. La cathédrale est jolie mais la vue du clocher (on monte à 4100 mètres d'altitude) est magnifique. On prend de jolies photos puis on redescend. On mange une salteña puis on va à l'auberge. J'en profite pour réorganiser tout mon sac : mon sweat à capuche prend énormément de place et je suis obligé de le porter et de ranger le pull que je porte actuellement pour pouvoir le fermer. On sort ensuite manger dans un restaurant traditionnel recommandé par l'auberge. Pour 30 bolivianos (3.70€), on mange une entrée sur un buffet à volonté (y a même de la soupe et je me régale) et un plat principal avec du bœuf et de la purée et un dessert. On revient repus à l'auberge pour aller prendre le bus en direction de Sucre. Au moment de commander le taxi qui doit nous amener à la station de bus, un couple d'allemands nous demande si on veut le partager avec eux jusqu'au terminal de bus. La réceptionniste nous informe qu'on peut aussi prendre un taxi de l'auberge à la suivante pour peu d'argent en plus : on peut aller en bus de Potosí à Sucre pour une trentaine de bolivianos auxquels il faut ajouter deux fois 5 bolivianos pour le taxi (trajet de l'auberge au terminal de bus). Pour le trajet en taxi, on paie 50 bolivianos (6.25 €) par tête pour faire du porte à porte. Et il s'agit d'un trajet de 2:30 !! Ça me rappelle les prix de la Thaïlande pour aller de Bangkok à l'ancien appartement de Nicolas. On part donc en taxi avec Roman (un étudiant en Allemagne, vivant près de la frontière avec les Pays-Bas) et Esther (une étudiante en échange en Amérique du Sud). On échange sur nos voyages puis le trajet se déroule. On arrive à 17:30 à The Beehive, l'auberge de Sucre, totalement cassés !! J'étais assis à l'avant mais à 5 grands dans une voiture, avec les sacs à dos, ça laisse vraiment peu de place pour les mouvements... On peut faire notre check-in et je me retrouve dans la chambre "naranja" en compagnie de Paul et d'autres personnes. Je peux aussi choisir de quoi sera composé mon petit déjeuner : le choix se fait entre porridge, fruits, porridge et fruits ou œufs (une omelette de légumes). Je choisis porridge et fruits et il me tarde de voir ce que ce sera le lendemain. Je me pose un peu et Paul liquide sa monnaie des pays qu'il a visité auparavant : je récupère 3 pesos argentins, quelques centimes de reales brésiliens et quelques milliers de pesos chiliens. Je découvre aussi des pièces de forme triangulaire du Ragua Tonga (une île au milieu du Pacifique). Je fais ensuite connaissance avec Daniel, un danois, qui me propose d'aller danser la salsa le soir même. Je refuse parce que je suis KO. Avec Paul, on veut aller manger des tacos mais on ne trouve pas le restaurant... On mange un burger et on rentre. Paul décolle le lendemain matin à 6:30 de Sucre. Il ne tarde pas à aller se coucher. Ça me fait un peu bizarre de le laisser parce que nous voyageons ensemble depuis 5 jours. Je regarde une série puis vais me coucher aussi.
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28/08 : Je me réveille vers 7:30 et me prépare pour aller visiter la casa moneda. J'appelle Claire puis avec Paul, on est prêt à 9:00. On s'y rend et il se trouve que c'est fermé le lundi. On part donc se balader dans les hauteurs de la ville et on sillonne les rues en montée, parsemées de nombreuses églises et petites places. On s'arrête sur une petite place où une bolivienne vend des salteñas (l'équivalent des empenadas argentines) pour 2 bolivianos (0.25 €). Elles sont appelées ainsi parce qu'une habitante de Salta, une ville du nord de l'Argentine, les auraient amenées en Bolivie et leurs aurait donné son nom. On marche en redescendant vers la place centrale et on arrive au milieu d'une foule de nombreuses boliviennes et quelques boliviens qui défilent pour protester contre un amendement du gouvernement concernant un changement dans le système scolaire bolivien. On se fraie un chemin et on continue notre balade. Paul, qui a cassé les branches de ses lunettes de lecture, cherche à acheter une nouvelle paire. On passe par deux opticiens et on trouve ce que l'on cherche (je joue le rôle d'interprète-traducteur anglais-espagnol). On rentre ensuite se reposer un peu à l'auberge. J'appelle Deniz puis la maison et on va manger une pizza hawaïenne dans une pizzeria peu loin. Avec Paul, on part pour Ojo del inca (l'œil de l'inca). On prend un premier minibus de ville jusqu'à Chuquimia (lieu de marché dans la ville) puis un second minibus en direction de Miraflores, un petit village dans les montagnes proche de Potosí. Après une courte marche, on arrive près d'une petite mare qui sent le soufre et qui bout naturellement tellement l'eau est chaude. On arrive ensuite à une surface d'eau circulaire un peu plus grande : le fameux ojo del inca. On marche encore un peu en direction du sommet d'une montagne proche et la vue est super belle. Malheureusement, il y a de nombreux détritus dans la nature. On redescend de la montagne et on se fait prendre par un minibus de ville qui nous amène à Miraflores en quelques minutes où on prend un autre minibus en direction de Potosí. On prend un second minibus pour rentrer à l'auberge. On sort ensuite manger dans un restaurant peu loin de l'auberge et je déguste une bière Potosina en mangeant un plat bolivien (du bœuf en sauce jaune épicée, des pâtes, des pommes de terre, de la salade et des champignons). Paul me paie le repas pour me remercier de mon aide des derniers jours. C'est super sympa !! Je rentre à l'auberge et commence à faire des recherches de job pour la suite. Je vais me coucher peu tard.
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27/08 : Le réveil sonne à 4:30 et je sors du sommeil difficilement. Je m'habille et fais mon sac, le donne au chauffeur et on part à 5:10. Quintin roule avec la même aisance en plein jour que dans la nuit noire. Il nous annonce qu'il y a 1:30 de route et que ce serait quand même bien qu'on discute avec lui. Il nous explique que les habitants de San Juan survivaient par la culture du quinoa avant d'être un endroit d'accueil pour les touristes. Aujourd'hui, ce sont 450 habitants, un hôpital, une école... Ils cultivent aussi des salades et des tomates et ils font aussi des asados (équivalent sud américain du barbecue) de lama. On avale les kilomètres et on écoute de la musique en regardant les premières lueurs de l'aube sur les montagnes au loin. On arrive à l'île Incahuasi (en écoutant Purple Rain), une petite montagne de pierre couverte de cactus, pour observer le lever de soleil sur le salar d'Uyuni. Il fait tout de même super froid quand le soleil n'est pas là !! On paie 30 bolivianos (i.e. 3.70 €) pour entrer et on grimpe au sommet de ce petit mont et le soleil se lève vers 7:00. C'est impressionnant et magnifique : j'ai l'impression d'avoir été parachuté au milieu de cette étendue plate de sel, on peut voir à environ 150 km dans toutes les directions. J'observe les lignes des tracés de pneus laissés par les 4x4 et ça forme une étoile. Les couleurs sont magiques et on profite de chaque seconde. On se décide à descendre pour aller petit déjeuner. On se régale de céréales, de yaourt, de thé, de gâteau tourte à la confiture. Le responsable de l'île (je ne me souviens plus de son prénom) vient discuter avec nous. Il nous explique que ça fait plus de 20 ans qu'il vit sur l'île. Les 3 premières années, il a vécu seul en compagnie de ses 2 chiens, sans électricité et sans eau courante (il fallait pédaler 40 km pour atteindre le premier point d'eau potable). Ses amis le prenaient pour un fou et habité par le diable mais lui a beaucoup réfléchi sur la condition humaine. Sa femme est venue le rejoindre plus tard et actuellement âgé de 73 ans, il se lève encore à 5:00 pour faire des exercices physiques (il lève sa jambe plus haut que la mienne !!) avant de prendre son thé le matin. On part ensuite se balader aux bords de l'île pour prendre des photos puis on roule à toute blinde à travers le salar. On s'arrête au milieu de cette étendue blanche et salée et commence la séance habituelle de photos. Comme le salar est plat, on peut jouer sur la perspective et faire des montages assez marrants haha. C'est tout de même assez difficile de prendre la photo au bon moment. Quintin nous fait aussi un topo sur le salar. - Les plaques de sel du salar ont une forme hexagonale parce que c'est la forme qui permet le meilleure respiration du sol. - Le sol est une répétition de couches de sel et d'eau dans une épaisseur de 20 mètres. - Avant d'être une immense zone salée, c'était une mer qui s'est asséchée. On repart ensuite en direction du premier hôtel de sel du salar à la sortie de ce dernier. Toutes les personnes qui viennent le visiter laissent un drapeau et je retrouve le drapeau français, le drapeau avec la croix occitane et un drapeau du Jura. C'est aussi le lieu de départ du Dakar 2014 et 2016. Il y a des statues du touareg partout et il semblerait que les boliviens en sont super fiers. On fait une photo de groupe puis on repart pour aller à un marché à attrape touristes. Enfin, on arrive à Uyuni (3700 mètres d'altitude) et c'est la première ville de Bolivie que je rencontre. C'est poussiéreux, les rues sont larges, les poubelles sont légions. On sort de la ville en direction du cimetière des trains. La route est dans le désert et les poubelles donnent l'impression d'une végétation de plastique... On arrive aux différentes locomotives et la ligne de train liait la Bolivie (Potosí, ville où était frappée la monnaie, diffusée dans tout l'empire espagnol au XVII-XVIII ème siècle) et le Chili. On revient en ville et on va manger. Une fois repus, on se dirige ensuite vers la jeep et on la décharge. On se sépare avec les anglaises et le japonais et on attend à l'agence de Cordillera Traveler : Paul l'anglais veut continuer sa route avec moi pour rejoindre Cuzco au Pérou mais il a loué un sac de couchage à San Pedro de Atacama, la ville de départ du tour et il a laissé une de ses cartes de crédit en caution. Il donne le droit à Luiza de pouvoir rendre le sac et de récupérer la carte de crédit pour la détruire. Vers 15:00, on dit au revoir aux brésiliennes et aux chiliennes et on part pour la station de bus de la ville : il s'agit en fait d'une rue avec des vendeurs de tickets. Des femmes crient les horaires de départ et les destinations et on cherche l'horaire le plus proche pour partir. On trouve un bus chez Diane Tours qui part à 16:00 pour 30 bolivianos (i.e. 3.70 €) ce qui fait de ce bus le moins cher que j'ai pris pour rouler plus de 3 heures. On embarque dans le bus et certains boliviens sont debout (on a une place assise parce qu'on a acheté notre ticket assez tôt). On n'a pas d'accoudoir pour délimiter les places côte à côte donc on se tombe dessus et la musique est super forte... Après avoir écouté 5 fois la même chanson, le conducteur change la musique et le trajet promet d'être intéressant. Après lus de 3 heures de silence entrecoupés de musique super forte, de lumière éteinte puis rallumée, on arrive à Potosí (3900 mètres d'altitude). On prend un taxi qui nous amène à l'hostel Casa Blanca recommandé par Leonor (Hostelworld ne donne quasi aucune auberge dans cette ville). On pose nos affaires et on part manger dans un restaurant/fastfood de poulet. Je prends 1/4 de poulet avec des frites, du riz et un verre de Coca Cola pour 26 bolivianos (3.20 €) et Paul prend 1/2 poulet avec des frites pour 40 bolivianos (4.90 €). On se régale puis on revient à l'auberge. Je crée le groupe WhatsApp du salar d'Uyuni pour partager les photos de nos 3 journées ensemble. Je vais ensuite me laver puis je vais me coucher.
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26/08 : Je me réveille dans une chambre froide hahaha. J'ai dormi dans un sac de couchage sous 3-4 couvertures. Ça va un peu mieux et j'ai même un peu faim !! Je vais donc petit déjeuner en prenant mon temps. Je fais ensuite mon sac puis on part vers 8:15 (il était prévu qu'on parte à 8:00 donc on est quasi à l'heure). On passe un point de contrôle des billets d'entrée du parc puis on va à la Piedra del árbol, un arbre de pierre au milieu du désert. Plusieurs théories peuvent expliquer la présence de cette pierre en forme d'arbre : - La pierre a atterri avec cette forme en sortant d'un volcan voisin en éruption. - La pierre était présente dans le désert et elle a été modelée par le vent qui souffle tout le temps à plus de 60 km/h. On reprend la route et on arrive dans un petit canyon où on croise des biscachias. Ce sont des sortes de petits lapins qui vivent dans les rochers du désert et qui de nourrissent des plaques de mousses sur ces-derniers. On s'arrête ensuite au milieu du désert pour prendre d'autres photos. On croise ensuite l'autre jeep dans un autre canyon rempli de biscachias. On part ensuite à la laguna honda remplie de flamands roses. On s'arrête près d'une autre laguna peu loin pour pique-niquer. Le déjeuner est à base de riz, tomates, concombres, thon, champignons, maïs et fromage frais. On se régale et on reprend la route vers une vue d'un volcan du parc. Puis on repart et on arrive aux bords de la voie ferrée qui relie le Chili et la Bolivie. On fait des photos sur la voie ferrée qui est encore en activité. Quintin nous propose d'attendre le passage du train vers 16:00 et il est 15:25. On le remercie et on reprend ensuite la voiture pour arriver vers 16:30 à l'hostel de sel de San Juan, construit entièrement en sel. Sur la route, Karen et Eyanel apprennent à Paul les insultes et certains mots traditionnels chiliens : la concha de su madre, sipo weon, vamos a tomar una copita... On attend 17:00 pour pouvoir se doucher contre 10 bolivianos (1.25 €). On ne peut se doucher que pendant que le soleil est présent dans le ciel. Après que les filles se soient lavées, je reviens à la vie sous l'eau chaude !! On discute ensuite et Quintin vient nous demander si on veut partir à 5:00 pour voir le lever de soleil sur le salar d'Uyuni le lendemain. Tout le monde est d'accord. Paul se met à jouer de la guitare puis on mange de la soupe puis du poulet, des frites avec des bananes plantins et des tomates accompagné d'un verre de vin rouge chilien. Paul rejoue de la guitare puis les brésiliennes nous font une démonstration de foro, danse traditionnelle brésilienne et Simrans de danse indienne. Ensuite, j'apprends aux anglaises (Amber, Ambika et Simrans) à jouer à la belote. On va au lit à 21:15 car le réveil sonne à 4:30 le lendemain matin. Paul me donne ses couvertures parce qu'il a un sac de couchage. Je m'endors bien au chaud.
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