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ilifou288 · 1 year
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SÉANCE #14 | Être connecté n’importe où n'importe quand serait en fait une illusion
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Être branché sur une plateforme numérique est de nos jours quelque chose qui fait partie de la vie quotidienne. Certains services publics sont dorénavant offerts exclusivement en ligne, ce qui démontre l’importance d’Internet au niveau de la portée des informations qui s’y retrouvent. Cependant, ce n’est malheureusement pas tous les Québécois qui peuvent profiter d’une connexion en ligne de façon égale. Les régions éloignées des centres-villes sont bien souvent touchées par le manque de service Internet. Dominic Cliche, conseiller en éthique à la Commission de l’éthique en science et technologie, explique que : « toutes ces inégalités sont étroitement liées et s'attaquer à la précarité financière et au décrochage scolaire, par exemple, serait une façon de combler le fossé numérique » (Cliche, 2020). Ces inégalités se produisent non seulement en régions éloignées, mais également dans les villes, en effet, on ne parle pas d’inégalité au niveau de la connexion Internet, mais plutôt du au manque d’éducation, de handicap et de pauvreté ce qui empêche de nombreuses personnes de ne pas avoir accès comme ils le veulent au numérique (Cliche, 2020). « Quelqu’un qui n’a pas d’accès décent au web, aujourd’hui, c’est un facteur d’exclusion sociale pour cette personne » (Cliche, 2020). Ce phénomène d’inégalité qui touche l’accès à Internet à des groupes d’individus ou qui touche des individus par rapport au territoire où ils se retrouvent se nomme la fracture numérique (Cliche, 2020). La pandémie de la Covid-19 a vraiment pu démontrer le problème. Malgré qu’Internet a permis de garder un certain équilibre entre la vie à la maison et le travail ou l’école puisqu’il était possible de continuer l’apprentissage sur des plateformes numériques. Il reste que ce n’était pas tout le monde qui avait la chance de posséder une connexion Internet forte qui ne les nuisait pas lors de leurs activités. C’est notamment le cas pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Le maire de la région a déposé jusqu’à huit projets pour améliorer la qualité de la connexion Internet des citoyens auprès du gouvernement québécois et aucune d’entre elles n’a été retenue (Radio-Canada, 2020).   
Desrochers, A. (2020). Les inégalités qui se cachent derrière la fracture numérique. Radio-Canada. Les inégalités qui se cachent derrière la fracture numérique (radio-canada.ca)  
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ilifou288 · 1 year
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SÉANCE #13 | Y a-t-il une limitée entrée privée et publique ?
« Discours haineux, propagande politique, fausses informations, commerce des données personnelles ou surveillance généralisée : pas une semaine ne se passe sans que le rôle supposé néfaste d’Internet dans le débat public ne fasse l’objet d’articles de presse ou d’émissions de radio et de télévision. » (Badouard, 2018). Les réseaux sociaux représentent une arène pour les échanges entre individus qui participent à des débats publics, la frontière entre ce qui relève du privé et du public est rendue bien mince. Désormais, lorsqu’un public se mobilise sur un sujet s’intérêt général ou partage encore certains opinions ou propos, cela peut rapidement faire l’objet de controverse (Badouard, 2018). Alors les réseaux sociaux sont-ils une plateforme où le débat public est encore possible ? Selon moi, il est rendu bien complexe de pouvoir faire part d’un débat sur les médias, comme l’auteur l’explique, en publiant des informations sur les réseaux, il n’y a pratiquement plus de limite entre ce qui est privé et public. « Ce que nous partageons contribue à la construction de notre identité numérique, et nous sert également à affirmer notre appartenance à une communauté d’idées, de valeurs ou de pratiques » (Badouard, 2018). Le partage de centre d’intérêt et préférences ou l’échange de message publiquement sur les réseaux fait en sorte que le danger de faire partie d’une controverse se retrouve plus élevé. Avec les boutons de j’aime et de partage, les informations circulent si rapidement ce qui rend facile la propagation de fausses nouvelles. « Pour leurs détracteurs, elles sont le signe d’un dévoiement de l’engagement politique au profit d’un activisme paresseux et égocentré, parfois qualifié de slacktivisme ou de clictivisme » (Badouard, 2018). En ce qui concerne le slacktivisme, on peut le définir comme : « une forme de militantisme sur Internet qui consiste à cliquer pour participer à un mouvement collectif virtuel sans s’engager plus activement et concrètement. » Ce genre de mouvement peut perturber le principe de débat public en ligne, puisqu’en propageant des idéologies plus ou moins dangereuses, le slacktivisme représente un certain problème social, « notamment en permettant à celles et ceux qui maîtrisent mal l’écrit de prendre la parole et de s’associer à des mobilisations collectives. Cet élément avait été particulièrement important, par exemple, lors du printemps arabe. » (Pleyers, 2013).
Badouard, R. (2018). Les mutations du débat public en ligne. Documentation et bibliothèques, 64(4), 26–32 https://www.erudit.org/fr/revues/documentation/2018-v64-n4-documentation04730/1061790ar/  
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ilifou288 · 2 years
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SÉANCE #10 | Les robots sociaux, une technologie bien particulière
L’intelligence artificielle présente sur les médias sociaux peut parfois sembler quelque chose d’incompris pour certains utilisateurs, elle se définit comme une technique réalisée par une machine qui détient la capacité d’imiter l’intelligence humaine (Encyclopédie Larousse). Ne possédant pas de conscience, une machine peut manipuler des symboles pour effectuer une capacité conversationnelle, mais ne peut pas réellement les comprendre. « Ainsi, l’IA travaillerait sur la syntaxe des processus de raisonnement (les règles combinatoires), pas sur leur sémantique (l’interprétation et la signification) (Encyclopédie Larousse). Un développement du système d’intelligence artificielle bien connu est les robots sociaux. Ce sont ces derniers qui ont pu acquérir un statut « social » à cause de leur aptitude à pouvoir avoir une conversation avec des utilisateurs. « Les robots sociaux sont des programmes informatiques qui participent de manière anthropomorphisée à des échanges en ligne avec des humains. » (Gehl etBakardjieva, 2017). Les conversations entretenues avec cette technologie sont avant tout des propositions de dialogue qu’un humain peut entretenir avec autrui, mais pouvant se faire sur une plateforme numérique (Glassey, 2017). Il existe de multiples types de robots sociaux présents pour amuser ou faciliter l’utilisation d’une plateforme, par contre, certains d’entre eux sont qualifiés de dangereux. En effet, « il y a aussi, des bots manipulateurs, les plus dangereux du fait qu’ils ne s’annoncent pas comme tels et véhiculent ce qu’il est maintenant convenu d’appeler des « fake news » (Otter, 2018). C’est pourquoi il faut être conscient de la présence de ce genre de robots sociaux en ligne puisqu’ils peuvent directement avoir une influence sur le public. Cette transformation sur Internet représente une révolution technologique impressionnante. « Par ailleurs, les progrès de la technologie, en particulier l’apprentissage profond, permettent de lever beaucoup de verrous : les ordinateurs peuvent désormais voir, entendre et parler (à défaut de réellement comprendre)! (Botfuel, 2018). Le fait de pouvoir entretenir une discussion avec une machine démontre que la technologie évolue de jour en jour. 
Botfuel, YG. (2018). L’intelligence artificielle, nouvelle interface utilisateur ? Enjeux numérique, 1, 44-47. https://www.annales.org/site/enjeux-numeriques/2018/en-2018-01/EN-2018-03-07.pdf  
Glassey, O. (2017). Repenser la sociologie du numérique à l’aune de notre vie commune avec les robots sociaux. Sociologie et sociétés, 49(2), 59–82. https://www.erudit.org/en/journals/socsoc/2017-v49-n2-socsoc04144/1054274ar.pdf  
Otter, M. (2018). Les algorithmes en œuvre. Réseaux sociaux et IA, 111, 18 - 23. https://espaces-numeriques.org/wp-content/uploads/2018/04/L111Sp18.pdf (Otter, 2018) 
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ilifou288 · 2 years
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SÉANCE #09 | La convergence des médias, une opportunité pour les créateurs de fausses nouvelles ?
« La convergence des médias fait référence à la fusion de technologies et de plateformes médiatiques auparavant distinctes par l’entremise de la numérisation et du réseautage informatique. C’est ce que l’on appelle aussi la convergence technologique. » (Gasher, 2019). Les différents types de médias présents depuis de nombreuses années tels que les journaux, la télévision et même le cinéma sont des technologies qui se rapportent à des industries distinctes. Par contre, avec la numérisation de ces médias sur le réseau informatique, il devient complexe de contenir ces médias chez une seule industrie puisqu’il est maintenant possible d’intégrer toutes ces plateformes sur un seul site internet. Les informations provenant d’un média privé sur internet et de celles retrouvées sur une quelconque plateforme numérique peuvent parfois être les mêmes. La libre circulation des contenus multimédias pose problème pour le secteur d’édition. La musique, le cinéma et la télévision sont des industries facilement piratable qui se retrouvent sur des plateformes gratuites de téléchargement illégal. « Cela représente un défi pour la législation en matière de droit d’auteur et rend difficile la prévention du piratage de contenu » (Gasher, 2019). Il y a toutefois certains avantages à la convergence de ces médias, la distribution de contenus se retrouve plus facile et moins couteuse à produire. L’accès à tous les contenus qu’un usager souhaite consommer peut se retrouver sur un seul appareil, ce qui rend sont accès bien plus aisé (Gasher, 2019). Les professionnels qui souhaitent élargir leur visibilité d’entreprises par exemple peuvent produire et distribuer leur propre contenu de la façon qu’ils veulent sans avoir à débourser de grosses sommes pour publier leurs contenus auprès d'un média privé par exemple. La convergence des médias implique certains aspects qui changent la perception des médias traditionnels aux yeux du public. La notion de confiance fait partie des enjeux de la numérisation des médias. Le centre d’études sur les médias a réalisé un sondage auprès de différents groupes d’âge pour connaître leur niveau de confiance auprès des médias traditionnels. Malgré que 67,2 % des gens sont en majorité « assez confiants », il reste qu’il y a une variation selon certaines caractéristiques (Langlois, Proulx et Sauvageau, 2020). En effet, le nombre de personnes âgées de 18 à 34 ans qui font confiance aux médias d’information est moindre que le nombre de personnes âgées de 55 ans et plus (Langlois, Proulx et Sauvageau, 2020). La notion de fausse nouvelle bien présente sur les médias peut peut-être expliquer ce déclin de confiance pour les médias auprès des jeunes. « Les répondants les plus jeunes partagent en plus forte proportion cette opinion alors que les personnes plus âgées sont nettement moins d’accord avec cette représentation sociale à propos des fausses nouvelles. » (Langlois, Proulx et Sauvageau, 2020). La consommation de nouvelles sur des plateformes numériques représente de nombreux avantages, mais il faut quand même être conscient de ce que ça implique. Les géants du web tels que Facebook, Twitter et YouTube enlèvent des revenus aux petites entreprises en partageant leur contenu sur leurs plateformes. Ce problème que fait face le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes représente un défi qui vise à créer une loi permettant de réglementer le contenu sur ces plateformes qui représente des avantages, mais également des inconvénients.  
Gasher, M. (2019). Convergence des médias au Canada. L’encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/convergence-des-medias-1  
Langlois, S. Proulx, S. Sauvageau, F. (2020). La confiance envers les médias d’information et les médias sociaux au Québec. Centre d’études sur les médias. https://www.cem.ulaval.ca/wp-content/uploads/2020/02/cem-confiance-langlois-proulx-sauvageau.pdf  
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