Tumgik
immorcha · 7 months
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I saw you were perfect, so i loved you. Then, I saw you were not perfect, and I loved you even more.
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immorcha · 7 months
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30 MORCEAUX DE PAPA
J'ai une vie formidable. Je suis mariée à un homme gentil, séduisant et fortuné. Je vis dans une belle et grande maison avec un jardin immense. J'ai deux merveilleux enfants, une fille et un garçon. J'ai tout plein d'amis qui m'adorent, une garde robe remplie à ne savoir qu'en faire. J'ai une carrière étincelante, et des milliers de projets en cours. Je suis belle, j'ai un corps parfait et en bonne santé, une peau lisse dénuée de toute imperfection. Je mange ce que je veux sans jamais prendre de kilos disgracieux. Je me regarde dans la glace, et je mincis de plus en plus, ma peau se salit, s'écorche, mes cheveux deviennent gras et en bataille, mes yeux pleurent, mes lèvres gercent, je suis atrocement maigre.
Je me réveille.
Il fait noir et humide. Il entre, me traîne par la tignasse, jusqu'au coin de cette cave où je suis enfermé depuis bien trop longtemps. Je ne sais même plus ce qui lui sert à me nourrir. Il passe ses mains sales et froides sur mon corps couvert de crasse. Mes jambes sont tremblantes et n'arrivent plus à tenir. J'ai manqué d'écrouler mes os fragiles sur le sol un bon nombre de fois. Il sert ma poitrine de ses horribles mains, puis descend vers mon intimité qu'il a trop souvent torturée. Il me prend par le cou, me force à mettre ce bout de chair au fond de ma gorge, je m'étrangle, il me griffe, il me frappe, je ne me débats même plus. Il m'a brisé la mâchoire pour que je ne puisse plus le mordre, alors je ne fait que pleurer, le regard vide, et il aime ça. Il sort, et me laisse la, seule. Son sperme coule le long de ma joue. Je l'essuie du dos de la main et pose ma tête entre mes genoux. Comme d'habitude… Je m'endors, jusqu'au lendemain… Et je rêve…
Ça fait 6 ans maintenant. Je n'ai que 15 ans, et aujourd'hui, je vais mourir ici.
Pour prendre de l'élan, le mur se rapproche, puis s'éloigne, se rapproche, s'éloigne, et mon cou vacille en soulevant tant bien que mal ma tête lourde de larmes et de rêves. Le mur se rapproche, de plus en plus, puis s'éloigne, et encore, et encore… Boum, premier coup. Boum, deuxième coup. Je cogne mon crâne contre le mur de pierre. Mon sang coule. Un bout blanc commence à faire surface sur mon front. Boum, troisième coup. Ma tête tourne dangereusement, j'essaye de me lever alors que je n'ordonne rien à mon corps. Boum, quatrième coup. Je tombe sur le bitume froid, sur lequel ma tête cogne une dernière fois. Mon sang coule aux contours de ma tête et s'échappe sur le sol. Je me sens légère, et je flotte. Je me retourne et je me vois sur le sol. Je suis morte. Je m'observe. Il entre, me voit morte. Il pense un moment en fixant mon corps inanimé, puis se baisse vers celui-ci avant de venir écarter mes cuisses. Il baisse son pantalon et me pénètre en enfonçant ses doigts dans ma bouche.
Il s'arrête, enlève son sexe de mon intérieur, puis se lève et sort de la cave avant de revenir avec une scie. Il s'en sert pour couper la tête de mon cadavre - sans doute que celle-ci le déconcentrait - puis repart en tenant celle-ci par les cheveux. Le pantalon à peine remonté, il revient, ma tête dans un sac poubelle dégoulinant de sang.
C'est insoutenable. Je me dirige vers la scie attenante à mon corps maintenant décapité, et tente de la saisir. Je n'y croyais même pas, mais j'y suis arrivée.
Il est l'heure de se venger.
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immorcha · 10 months
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LES FLEURS
J'ai comme l'impression que mon cœur est en train de fuir, que ce qui devrait être pompé dans mes artères et envoyer dans tout mon corps s'écoule en liberté dans ma cage thoracique, me brûlant les os et la chair, me remplissant petit à petit, des pieds à la tête, de ce liquide infecte qui me ronge, jusqu'à déborder par mes lèvres.
Des pensées fleurissant en mon esprit telles les fleurs homonymes me hurlent de tout laisser se répandre au sol, par une entaille sur mes bras, sur mon cou, et sur la paume de mes mains, pour libérer mon corps, le sentir s'éteindre, le sentir léger, et ne plus avoir ce goût horrible de mort en bouche.
Elles prennent de la place, m'empêchent de respirer. Je dois jouer le sourd, mais les fleurs sont si belles.
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immorcha · 11 months
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Les larmes de mes mains
Ton sang ne circule plus dans ton corps. Ton souffle n'est plus qu'un souvenir. Jamais ta voix ne parviendra plus jusqu'à mes oreilles. Tes mains ne me caresseront plus le corps. Tes lèvres ne se poseront plus sur les miennes. Le rire de ton cœur n'égaiera plus les enfants du jardin. Ton parfum n'effleurera plus les sens passionnés des hommes. Ta souffrance n'est plus une torture. Les larmes de ton âme ne grifferont plus tes joues blanches. Tu ne t'assiéras plus dans ce fauteuil à roues. Les infirmières ne viendront plus me dire que tout va s'arranger. Ton enfant ne se demandera plus quand est-ce que tu reviens.
Ce soir, une automobile ne t'a pas vu. Tu ne l'as pas entendu. Le conducteur est saoul. Il roule trop vite. Le feu est rouge. Il ne le voit pas. Tu traverse pour me rejoindre. Je cris. Ton corps saute et se disloque. Ton corps roule dans le caniveau. L'automobile ne s'arrête pas. Je cours. Tellement de sang. Comment peut-il y en avoir autant ? Ton visage parait paisible, je l'embrasse. Je le caresse. Je le mouille de mes larmes. Quelqu'un a dû appeler les pompiers, car une sirène au loin appelle à la vie. Je sens ton pouls. Tu vis. S.A.M.U.. Pompiers. Police. Psychologue. On me questionne. Je veux rester avec toi.
Tu ne marcheras plus. Tu ne parleras plus. Tu ne verras plus. Mes caresses, mes mots, mes baisers, mes larmes. J'attends. On me dit qu'il n'y a que ça à faire. J'attends. Allongée sur un lit blanc, tu contemples le plafond blanc, les yeux clos, les bras bien alignés le long du corps, des tentacules translucides te perforent de toutes parts, ton visage est recouvert d'un masque, des tuyaux sortent de ta bouche, de tes bras, de ton sexe, d'autres entrent dans tes narines, dans tes bras, dans ton sexe. J'attends. Je te parle, je te touche, j'emmène ton enfant pleurer avec moi sur ton visage, dans tes mains, je te lis des histoires fabuleuses, et ton enfant te rejoint dans le sommeil, mais je ne parviens pas à l'imiter. J'attends. Les yeux rouges, les lèvres sèches, les mains transpirantes, je vous regarde tous les deux. Je vous aime plus que jamais, j'espère que tu te réveilleras avec l'enfant qui dort à ton côté Mais l'enfant se réveille seul. J'attends.
Les médecins m'expliquent ce que je devrais faire. Ils me disent que ce ne sera pas facile. Tu as ouvert les yeux, mais tu regardes un pays qui n'existe que dans tes songes. Les médecins me disent que tu ne peux plus bouger. Que tu ne peux plus parler. Que tu ne peux plus sentir les caresses de tes deux amours. Que ces tuyaux ne te quitteront plus jamais. L'espoir de voir ton état s'améliorer est nul. Ta colonne vertébrale n'est plus qu'un amas de miettes. Tout ce qui est certain est que tu entends. On ne sait pas si tu comprends, mais tu entends. Tu n'es plus obligé de rester dans ce lit blanc. Je t'installe dans notre chambre, là où le plafond est une fresque colorée de la voûte céleste. Tes yeux sont vides, mais ils regardent les étoiles. Je t'observe, guettant le moindre mouvement. Rien. Mes yeux inondent mes mains de larmes de douleur.
Je me souviens des discussions que l'ont avait lorsque, allongé l'un contre l'autre après l'amour, on parlait de l'avenir. Nos corps rassasiés, nos âmes apaisées, il ne restait que l'amour. Les soucis, disparus. Une fois tu me faisais promettre de te donner un enfant. Je m'appliquais à la tache de nombreuses fois jusqu'à ce que tu obtiennes l'enfant de notre amour. Tu aimais qu'il dorme avec nous, mais tu voulais aussi qu'il grandisse. Alors, la voix ferme mais l'âme en peine, tu lui disais qu'il ne pouvait plus venir dans notre lit. Je te consolais, tu me consolais. Nos corps entremêlés déchiraient le silence pour mieux lui rendre grâce une fois nos ébats terminés. Je me souviens de tout cela, lorsque tu grognes deux mots venus du plus profonds de ton cœur. J'ai peur car je t'ai compris.
Je parle à ton enfant. Il est encore jeune, mais comprends ce que je vais faire. Il pleure mais m'encourage. Il pleure et je pleure avec lui. Je m'approche de toi. Je te regarde. Je te touche. Je ne pleure plus. Je détache tous les tentacules qui t'abîme la peau. Je me couche à tes côtés. Je te caresse, te murmure des mots doux à l'oreille, t'embrasse. Ton esprit m'entend, et ton sexe me réclame. Prête à m'accueillir, pour une dernière fois. Des larmes coulent sur tes joues. Je bois cette liqueur qui vient de notre amour. Je me redresse, à cheval sur ton corps, et place mes mains autours de ton cou. Je n'ose pas le faire. Un sourire grave sur tes lèvres. Inondant nos corps de mes larmes, je sers mes mains, encore et encore. Tu ne bouges plus. Ton sang ne circule plus dans ton corps. Tu m'as dis “libères moi”. Je viens de le faire avec les larmes de mes mains.
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immorcha · 11 months
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Entraine moi dans ta déchéance et tes illusions perdues.
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