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SÉANCE #13 - Aux prochaines élections, votons contre l'enfermement idéologique sur Internet

Dimanche soir, 22h06. Justine navigue sur TikTok, une plateforme ayant réinventé le partage en ligne. Réelle mine d’opportunités pour les créateurs, Justine y voit apparaître une vidéo de François Legault : « J’ai le plaisir de vous annoncer que la campagne électorale sera officiellement déclenchée le 28 août prochain » (Legault, 2022). Justine lit ensuite les commentaires : « On a le plaisir de te mettre à la porte le 3 octobre prochain! », « Votez Éric Duhaime!!! », « Québec solidaire c’est pas mieux, pro-vaccin… ».

Justine tombe ensuite sur la story Instagram de Safia Nolin : « Vous m’aurez pas tabarnack. J’arrêterai jamais de parler » (Nolin, 2022-a). Sans comprendre pourquoi cette chanteuse émet brutalement et vulgairement de tels propos, Justine consulte ses publications antérieures : « J’ai pris la décision de retirer mes chansons de QUB musique » (Nolin, 2022-b). Les commentaires malveillants sont nombreux : « Achète-toé une vie calvaire », « Elle a juste besoin d’attention », « On s’en caliss de toi ».  

Du haut de ses 18 ans, Justine n’a pas conscience qu’elle a été victime de la sociopolitisation du numérique. Sachant que les 16 à 24 ans sont énormément actifs sur TikTok, les politiciens en tirent profit durant les campagnes électorales (ULaval, 2021). Effectivement, François Legault a su s’adapter à la consommation numérique de ses plus jeunes électeurs, ces derniers étant de plus en plus difficiles à rejoindre par les médias traditionnels (Leung, 2021).

Mais, cet espace ouvert à la discussion que sont les médias sociaux met en œuvre l’action collective et provoque la violence virtuelle : « Les gens sont de plus en plus polarisés » (Nadeau, 2020, paragr. 8). Les opinions qui circulent au sujet de problématiques jamais explorées sur le web auparavant peuvent mettre en péril la démocratie, chaque internaute prenant activement part à ces mobilisations et à cette construction de l’opinion publique (George, 2018, p. 9). Les journalistes ne sont plus les seuls à filtrer l’information et à légitimiser la parole des acteurs : « L’autorité d’un argument ne dépend pas du statut de celui qui le porte. […] En ligne, ce principe d’équivalence entre le statut d’une personne et la pertinence de ses propos n’a pas cours » (Badouard, 2019, paragr. 6).

Outil de communication au service de l’émancipation des citoyens ou écosystème créateur de bulles informationnelles? Le rôle d’Internet reste lui-même un débat en soi.

Sources :

Badouard, R. (2019). Les mutations du débat public en ligne. Documentaires et bibliothèques, 64(4), 26-32. https://doi.org/10.7202/1061790ar

George, É. (2018). À propos de la numérisation de la société. Dans Numérisation de la société et enjeux sociopolitiques (Tome 2). Éditions ISTE. https://www.cricis.uqam.ca/wp-content/uploads/2019/08/Intro_tome2.pdf

Legault, F. [@francoislegault]. (2022, 23 août). Le 28 août, ça commence officiellement [vidéo]. TikTok. Repéré le 31 octobre 2022 à https://www.tiktok.com/@francoislegault/video/7135181392723348742?is_from_webapp=1&sender_device=pc&web_id=7158185047056680453   

Leung, E. (2021, 30 août). TikTok au Canada : Stratégie politique efficace ou stratégie à long terme? Hill Knowlton Strategies. https://hkstrategies.ca/fr/tiktok-in-canada-effective-political-strategy-or-long-term-play/

Nadeau, J-F. (2020, 21 octobre). Explosion des menaces en ligne contre les politiciens. Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1742889/menaces-en-ligne-cyberintimidation-web-coronavirus-legault-quebec-pandemie

Nolin, S. [@safianolin]. (2022-a, 25 février). Quebecor [story]. Instagram. Repéré le 31 octobre à https://www.instagram.com/stories/highlights/18215132896142084/

Nolin, S. [@safianolin]. (2022-b, 3 mars). Je retire mes chansons de QUB [publication]. Instagram. Repéré le 31 octobre à https://www.instagram.com/p/CaqRbOqJneQ/

ULaval. (2021, 17 mai). L’usage des appareils mobiles au Québec. ULaval Nouvelles. https://nouvelles.ulaval.ca/2021/05/17/lusage-des-appareils-mobiles-au-quebec-7ccc615e60b0cf70f6fdb960d99ad4ed

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SÉANCE #11 - Le hasard n'existe pas, et une vie privée sur Internet non plus

Même si l’on dit que tout est une question de hasard, Internet a su prouver que tout ne relève pas de simples circonstances. Ne vous est-il jamais arrivé d’effectuer une recherche Safari sur votre iPhone d’un item que vous souhaitez acheter prochainement, d’un lieu que vous aimeriez visiter éventuellement ou d’une activité que vous pensez réaliser ultérieurement, et de retrouver une publicité de ces derniers dans votre fil d’actualité Facebook? Alors, n’êtes-vous pas d’accord avec moi que le hasard n’existe pas? Du moins, il n’existe plus.

Avec l’avènement des nouvelles technologies, on a assisté à la création d’une nouvelle condition numérique : « Internet n’est plus seulement un média mais un espace social déterminant pour la vie privée, professionnelle et publique de chacun » (Fogel et Patino, 2013). Dans une époque d’hyper-connectivité où presque chaque être humain utilise Internet, les grandes entreprises ont vite compris que ce nouvel espace permettait « d’extraire les données personnelles et [de les] vendre aux annonceurs » afin de mieux prédire les comportements des utilisateurs (Zuboff, 2019). Et c’est ainsi que chaque interaction est devenue source de profits, un capitalisme de surveillance rendu possible grâce aux algorithmes d’intelligence artificielle (Dupuis, 2022).

Le pouvoir de l’intelligence artificielle correspond indéniablement à sa capacité de faire usage de nos données personnelles dans l’optique de nous analyser et de nous profiler, pour ensuite nous proposer du contenu sur mesure (Foltz, 2021). Capables de prévoir nos habitudes de consommation, ces puissants algorithmes élaborent des techniques de publicité ciblée, en faisant correspondre nos intérêts aux publicités auxquelles nous serons exposés (Foltz, 2021).

Confidentialité menacée, intimité monétisée, individus traqués, pistés, piégés… L’ère de la surveillance semble brimer la liberté de choix des individus et mettre en péril leur droit à l’anonymat. Mais, cette mise en données n’est-elle pas le prix à payer pour avoir accès à des services gratuits en ligne, telle une sorte de monnaie d’échange? Ne rend-t-elle pas notre navigation plus personnalisée, plus agréable? N’améliore-t-elle pas notre expérience sur le web, en l’adaptant à nos envies et nos besoins? Si je défile sur TikTok, ne serai-je pas pleinement satisfaite de constater que la majorité des vidéos que me propose l’application correspond à mes préférences?

Chose certaine, Internet et son oreille attentive semblent mieux me connaître que bien des gens de mon entourage.  

Sources :

Dupuis, É. (2022). Le capitalisme de surveillance : menaces à la démocratie et aux droits. Droits et libertés, 41(1), p. 14. https://liguedesdroits.ca/revue-le-capitalisme-de-surveillance/

Fogel, J-F. et Patino, B. (2013). La condition numérique. Grasset. https://catalogue.bpi.fr/fr/document/ark:/34201/nptfl0001152572?searchToken=6998245f2e220f384cbe16747c3657b23b70a690

Foltz, H. (2021, 6 décembre). L’intelligence artificielle au service de la surconsommation? Les Affaires. https://www.lesaffaires.com/blogues/hugues-foltz/lintelligence-artificielle-au-service-de-la-surconsommation/629454

Zuboff, S. (2019). Un capitalisme de surveillance. Le Monde diplomatique. https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/ZUBOFF/59443

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SÉANCE #9 – Entre l’agression de Pelosi ou l’acquisition de Twitter par Musk, quelle est la vraie histoire d’horreur?

Octobre, le mois de l’horreur. On appréhende ce moment avec excitation à l’idée d’entendre des histoires de peur qui glacent le sang et qui donnent des sueurs froides… sauf quand elles deviennent réelles.

Ce 28 octobre, Paul Pelosi, mari de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, se faisait violemment attaquer à son domicile à San Francisco (The Associated Press, 2022). Quelques heures plus tard, les spéculations quant au suspect faisaient déjà le tour des réseaux sociaux.

Santa Monica Observer, un journal hebdomadaire connu depuis longtemps pour divulguer de fausses nouvelles en affirmant ne pas craindre la controverse, a publié un article avançant une rumeur homosexuelle concernant l’attaque de Pelosi, information qui s’avérait non vérifiée (Martinez, 2022). Ne pas redouter la polémique, c’est une chose, mais diffuser des chroniques dont les propos sont faux afin de camoufler les vraies raisons à l’origine du crime, c’en est une autre.

Hilary Clinton a réagi à cette nouvelle sur son Twitter : « Le parti républicain et ses porte-parole propagent désormais régulièrement des discours haineux et des théories conspirationnistes complètement folles » (AFP, 2022). En réponse à l’ancienne secrétaire d’État américaine, Elon Musk disait : « Il y a une petite possibilité que les apparences soient trompeuses », en y insérant ensuite un lien vers l’article de Santa Monica Observer (AFP, 2022).

Propriétaire de Tesla et maintenant de Twitter depuis le 27 octobre dernier, Elon Musk suscite déjà plusieurs inquiétudes quant au type de contenu qui sera désormais autorisé sur l’application : « Already, the billionaire businessman is using the platform to spread misinformation to his 112 million followers » (Fischer, 2022). Fervent défendeur de la liberté d’expression, il souhaite faire de Twitter un espace où toutes les opinions pourront être débattues (Jammot, 2022). Sachant qu’environ 217 millions d’utilisateurs sont actifs quotidiennement sur l’application, ce public connecté devra faire preuve de prudence quant au contenu consommé, à savoir distinguer adéquatement le vrai du faux (Coëffé, 2022).

À mon avis, Twitter constitue la plateforme la plus à craindre en matière de complotisme : « Pour tweeter, il faut être motivé par quelque chose […] et on a généralement plus envie d’exprimer sa mauvaise humeur et sa frustration que sa bonne humeur » (Codère, 2013). Les discours qui y sont émis, la plupart du temps par quiconque s’inventant journaliste et affirmant détenir l’expertise et le savoir nécessaire pour l’être, sont radicaux et propagandistes.

Sources :

Agence France-Presse. (2022, 30 octobre). Une rumeur partagée par Elon Musk fait craindre un regain de désinformation. La Presse. https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2022-10-30/twitter/une-rumeur-partagee-par-elon-musk-fait-craindre-un-regain-de-desinformation.php

Coëffé, T. (2022, 1 mars). Chiffres Twitter : 2022. Blog du Modérateur. https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-twitter/

Codère, J-F. (2013, 6 mars). Twitter, un outil de propagande? La Presse. https://www.lapresse.ca/techno/internet/201303/06/01-4628236-twitter-un-outil-de-propagande.php

Fischer, S. (2022, 30 octobre). Elon Musk tweets misinformation about Paul Pelosi. Axios. https://www.axios.com/2022/10/30/elon-musk-paul-pelosi-tweet-rumor

Jammot, J. (2022, 28 octobre). Avec Elon Musk aux manettes de Twitter, une nouvelle ère incertaine s’ouvre. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/economie/768455/la-bourse-de-new-york-prend-acte-de-l-achat-de-twitter-par-elon-musk   

Martinez, G. (2022, 31 octobre). Elon Musk tweets and deletes link to article pushing unfounded conspiracy theory about Paul Pelosi attack. CBS News. https://www.cbsnews.com/news/elon-musk-paul-pelosi-tweets-link-to-conspiracy-theory-santa-monica-observer/

The Associated Press. (2022, 28 octobre). Nancy Pelosi’s husband violently assaulted by intruder at California home, police say. CBC News. https://www.cbc.ca/news/world/paul-pelosi-home-attack-1.6632866

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SÉANCE #8 - Spotify, allié ou ennemi de la culture numérique?

« Je vous entends demain, parler de liberté » disait Gilles Vigneault, dans sa chanson Les gens de mon pays. Le 31 janvier 2022, c’est lui-même qui parlait de liberté en retirant de Spotify l’intégralité de ses œuvres, laissant dans le chagrin une bonne partie des gens de son pays (Saint-Arnaud, 2022).  

Pourquoi ce geste? Pour appuyer l’initiative de Neil Young et Joni Mitchell, auteurs-compositeurs-interprètes canadiens ayant fait le choix de boycotter ce géant suédois afin de contester la diffusion du balado de Joe Rogan, où l’animateur y exprime ouvertement son scepticisme face aux mesures sanitaires (Agence France-Presse, 2022-a).

Simple protestation contre la désinformation? Assurément pas. Homme de principes, Gilles Vigneault défend sa culture et fait partie de ceux qui perçoivent Spotify comme une menace à l’industrie musicale (Saint-Arnaud, 2020). Alors que le streaming représente actuellement la manière la plus populaire de consommer de la musique, il est pourtant difficile pour les artistes d’en tirer des bénéfices. Pouvant facilement et instantanément passer d’une chanson à une autre, les artistes ont effectivement de la difficulté à fidéliser leur clientèle, d’autant plus que l’argent générée par Spotify est moindre : « Spotify verse, en moyenne, entre […] 3,8 et 6,4 dollars canadiens pour un millier d’écoutes » (Agence France-Presse, 2022-b).

Mais, la numérisation de la musique possède aussi ses avantages. Avec une telle souplesse quant aux contraintes matérielles, l’utilisateur peut écouter ce qu’il veut, quand il veut et d’où il veut, tout en échangeant ses découvertes avec qui il veut. Ainsi, on ne peut s’empêcher de penser à la diversification des auditeurs qu’engendre l’écoute sur cette plateforme (Tremblay, 2020). Notamment grâce aux algorithmes, la visibilité accordée à certains permet leur percée dans le domaine. C’est d’ailleurs le cas de Charlotte Cardin et Alessia Cara, chanteuses canadiennes désormais connues à l’international (Côté, 2018).  

Chose certaine, l’émergence d’une culture numérique a transformé les façons de produire, de diffuser et de consommer la musique, en faisant de celle-ci la forme d’art qui a le plus évolué sur le plan technique au cours des dernières années. Afin de s’adapter à ce nouveau modèle d’affaire, les artistes québécois se voient obligés de repenser leurs modes de financement, considérant que le public n’achète plus leurs disques. Il faut alors mettre l’emphase sur les spectacles et considérer les services de streaming comme une source secondaire de revenus.

À votre avis, en viendrons-nous à établir une taxe sur le numérique?

Sources :

Agence France-Presse. (2022-a, 26 janvier). Neil Young retire sa musique de Spotify pour protester contre la désinformation. Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1857542/neil-young-spotify-covid-joe-rogan-experience

Agence France-Presse. (2022-b, 2 février). Spotify, un « mal nécessaire » pour des artistes qui veulent se faire découvrir. Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1859152/spotify-mal-necessaire-artistes-releve-analyse

Côté, É. (2018, 19 mars). Spotify, allié de la musique d’ici? La Presse. https://www.lapresse.ca/arts/musique/201803/19/01-5157874-spotify-allie-de-la-musique-dici.php

Saint-Arnaud, P. (2022, 31 janvier). Gilles Vigneault quitte aussi Spotify en soutien à Neil Young et Joni Mitchell. Le Soleil. https://www.lesoleil.com/2022/01/31/gilles-vigneault-quitte-aussi-spotify-en-soutien-a-neil-young-et-joni-mitchell-6122be96daa94cbf67b0f35fa93cc6cc

Tremblay, A-F. (2020, 20 janvier). Industrie musicale : s’adapter à l’arrivée du streaming. L’exemplaire. https://www.exemplaire.com.ulaval.ca/non-classe/industrie-musicale-sadapter-a-larrivee-du-streaming/

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SÉANCE #7 – Ne jamais se fier aux apparences… et encore moins à Internet.

13 mars 2020. Urgence sanitaire déclarée. La neige n’a même pas commencé à fondre que nos corps et esprits se gèlent déjà. Qu’est-ce que cette crise, cet état d’alerte? Pourquoi nous isoler? Les cas augmentent, allant de pair avec nos questionnements. Suspension, interdiction, distanciation… On veut comprendre ce qu’il se passe, mais comment distinguer le vrai du faux?

Dans le contexte de la COVID-19, où incompréhension rimait avec dramatisation, on a tous cherché à s’informer sur le danger qui nous guettait. Malheureusement, on ne l’a pas toujours fait de la bonne manière, en se tournant la plupart du temps vers les ressources en ligne : « Neuf Canadiens sur dix ont eu recours à différentes sources d’information en ligne » (Statistique Canada, 2021). La surabondance d’informations présente sur le web ne provenait malencontreusement pas toujours de sources fiables et exactes, bon nombre de ces affirmations ayant été émises par des amateurs.

On ne peut le nier, l’arrivée d’Internet dans nos vies a engendré la création d’un espace virtuel de production et de libre circulation de l’information. Ce nouvel environnement médiatique déborde de contenus pseudo-scientifiques et de théories complotistes qui protestent l’expertise des experts.

Devant cette urgence sanitaire mondiale, l’apport des scientifiques, des virologues, des épidémiologistes ou de tout autre professionnel capable de maîtriser la contagion était pourtant primordial, leurs savoirs permettant de prescrire la manière dont les sociétés devaient se comporter afin de freiner la propagation du virus.

Peur, méfiance, scepticisme… La science n’a jamais été autant remise en question. Les mensonges qui déferlaient dans les médias sociaux ont contribué à un rejet des indications des autorités sanitaires. On a remis en doute chaque mot que prononçaient les professionnels, en préférant s’informer auprès des influenceurs, des blogueurs et même des journalistes d’opinion : « Les bénéfices pour le mental de voyager en temps de pandémie » (Bee, 2020), « Les répercussions du vaccin sur le corps humain » (Cavaler, s.d.), « Les impacts néfastes du couvre-feu » (Bettache, 2022)…

Se répandant aussi vite que le virus, on tenta de combattre cette mésinformation par divers moyens. Facebook, Instagram et Google ont adopté de nouvelles politiques servant à contrôler les sources d’information sur leurs plateformes. Lorsqu’employés, les mots reliés à la COVID-19 engendraient un message d’alerte recommandant de s’informer auprès des sites du gouvernement (Dornan, 2020).

Comme quoi la culture participative nuit à la démocratie et que plusieurs l’ont déjà compris.

Sources :

Bee, I. (2020). 12 personnalités publiques et influenceurs qui passent le temps des Fêtes dans le Sud. Narcity. https://www.narcity.com/fr/les-personnalits-publiques-et-influenceurs-voyagent-pendant-les-ftes-et-a-fait-ragir

Bettache, N. (2022, 5 janvier). Leçons de pandémie, un an plus tard. La Presse. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2022-01-05/covid-19/lecons-de-pandemie-un-an-plus-tard.php

Cavaler, F. [s.d.]. Non au pass vaccinal! Non à la vaccination obligatoire! Les Lignes Bougent. https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-au-vaccin-obligatoire-coronavirus/

Dornan, C. (2020). La désinformation en science dans le contexte de la COVID-19. Forum des Politiques Publiques. https://ppforum.ca/wp-content/uploads/2020/06/LaD%C3%A9sinformationEnScience-FPP-Juin2020-FR-1.pdf

Garneau, K. et Zossou, C. (2021). StatCan et la COVID-19 : La désinformation pendant la pandémie de COVID-19. Statistique Canada. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/45-28-0001/2021001/article/00003-fra.htm