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Frida Kahlo, Les deux Fridas, 1939

Diego Rivera, Rêve d’un dimanche après-midi dans le parc Alameda, 1948

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La femme qui bronze

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Trouble dissociatif de l’identité

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Rendu sérigraphie 1

Titre : Couleurs et temps

Ce projet a pour inspiration les estampes japonaises dans lesquelles on peut souvent retrouver le motif de la branche de feuille tombante. Il s’agit d’un travail basé sur les couleurs et le ressenti propre à chacun. Nous avons tous une relation particulière avec certaines couleurs et, ici, c’est justement ce que j’ai souhaité démontrer. C’est en créant une palette de couleur qui reprenait celles que l’on voit souvent dans les estampes, que l’on peut remarquer que certaines d’entre elles ne réagissent pas de la même manière lorsqu’elles sont associées au noir. Celui-ci ressortira mieux ou alors plus fade, ou presque pas. De plus, j’ai souhaité représenter un motif identique sur chaque page à l’aide d’un pochoir et d’encre de Chine. On peut aussi remarquer, en avançant dans le livre, que le motif s’estompe, qu’il est moins clair, moins précis ; c’est pour montrer le côté éphémère de la nature ainsi que de l’art. Tout se dégrade et rien est éternel. Le livret a été relié à la main à l’aide d’un fil de laine jaune.

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Rendu sérigraphie 3

Titre : Spaces

Ce livre de 20 pages traite du thème : s’évader dans l’espace. Chaque page est intéressante car elle raconte quelque chose. C’est un mélange de dessin et de texte, ainsi qu’une légère touche de musique. Tout comme mon second fanzine, celui-ci aussi est un moyen d’échapper à son quotidien rythmé par un virus. Les cercles sont une forme très libre sur la première page, pourtant ils sont tous enlacés, tandis qu’à la fin, ils sont tous séparés, comme s’il y avait une distanciation à respecter. Pourtant, j’ai tout de même tenté de garder plusieurs références au ciel et à l’espace, là où personne ne se sent concerné. Là où on est libre d’être nous même et de vivre comme dans nos pensée. De plus, la musique, qui a été indispensable notamment durant les deux confinements, est très importante et on le retrouve au niveau des paroles. C’est un moyen de s’échapper, de se retrouver seul avec soi-même. Le livre raconte un long cheminement dans lequel il y a d’abord, un déni de la situation, puis, une sorte de renfermement sur soi-même, enfin, une libération presque interrompue à cause des obligations.

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Rendu sérigraphie 2

Titre : Voyage Créatif

Ce livre comporte une dizaine de pages. J’ai utilisé du papier calque afin de donner un effet de superposition. Le thème du ciel me semble d’actualité car il s’agit, pour moi, d’un moyen d’échapper à la situation sanitaire à laquelle nous faisons face. Cet élément n’a aucun contact direct avec nous, il est distant et libre tandis nous sommes impacté malgré notre volonté. De plus, ce projet permet d’entraîner sa créativité. Le fait que le papier soit transparent conscent à changer à volonté de fond. Si le fond est noir, le ciel sera noir, si celui-ci comporte un motif, le ciel sera original et muni du motif. Le carnet et relier par une ficelle. Il forme un ensemble, chaque page est importante.

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Tatouages berbères : série de portraits

Les tatouages berbères, symbole de l’appartenance à une tribut, un peuple, une religion, étaient autrefois presque indispensables sur les corps des femmes amazighs. Ils étaient aussi signe de féminité et de beauté lorsqu’ils étaient présents sur le visage. Une femme qui n’était pas tatouée était alors considérée comme trop masculine. Aujourd’hui ces tatouages deviennent très rare, on les retrouve seulement sur des personnes âgées.

Le projet que j’ai souhaité entreprendre avait pour thème l’identité. Je me suis rapidement tournée vers des portraits inspirés de femmes existantes qui portaient réellement ces tatouages. J’ai notamment eu, à plusieurs reprises, l’occasion d’utiliser des photographies prises par Zohra Bensemra, accompagnées de témoignages sur leur vie après leurs tatouages ; comment ils leur ont presque été imposés et quels sont leurs sentiments aujourd’hui face à ceux-ci. C’est grâce à des feutres à alcool que j’ai pu reproduire leurs visages et les mettre en lumière. De plus, j’ai souhaité représenter l’encre usée et vieillie des tatouages en superposant cinq encres différentes et toujours humides afin qu’elles se mélangent et qu’elles se dispersent. Enfin, les fonds sont une continuité de leurs couvre-chefs, tous uniques malgré leur point commun qui les lie à vie. Elles représentent une unité, les unes à côté des autres sur un mur vide. Les couleurs répétitives forment une harmonie qui les rassemblent. Ce sont elles et leurs marques face au monde qui ne peut que les voir. Ce projet est un hommage à ces femmes.

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Musée de la Vie Romantique

(Photographie provenant du site du musée du Louvre)

Jean-Jacques Feuchère, Satan, 1933

Feuchère représente un Satan bien mélancolique, replié à l’abri de ses ailes, le menton négligemment appuyé sur la main. La statuette illustre avec virtuosité la prédilection des artistes romantiques pour la figure de l’ange déchu, si proche de l’homme par sa faillibilité. Il en vient à symboliser l’artiste lui-même qui, par ses œuvres, défie lui aussi le Créateur. ( Louvre.fr )

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Collections permanentes (contemporaines) - Centre Pompidou

Pour le dixième anniversaire du Centre Pompidou en 1987, le Musée national d’art moderne propose à Jean-Pierre Raynaud de réaliser une oeuvre in situ. Il conçoit une architecture mobile et indépendante, Container zéro. Dans cet espace l’artiste dispose ses oeuvres personnelles ou celles empruntées au Musée. Ce container, musée dans le Musée, est en constante évolution et matérialise l’éternel recommencement, entre destruction et reconstruction. Selon la volonté de l’artiste, un tableau de carreaux de céramique sera placé, à sa mort, comme image de l’achèvement, en écho au titre de l’oeuvre, le numéro zéro signifiant l’espace avant l’oeuvre, instant précis de son émergence.

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Collections permanentes (contemporaines) - Centre Pompidou

(Photographie provenant du site du Hunt Kastner, centre d’art à Prague)

Anna Hulacova produit un monde sculptural ambivalent, surréaliste et futuriste, archaïque et brutaliste, souvent empreint du folklore d’Europe centrale. Dans Ascencion Mark 1, deux figures “hybrides” surgissent d’un monde robotique mais aussi organique où se mêlent céramique et technologie 3D. L’artiste aborde ici la perte des identités et leur mutalibilité résultant des transformations que l’évolution de la technologie provoque dans la communauté humaine et l’écosystème planétaire. Elle interroge la subsistance de la culture nationale comme des traditions vernaculaires dans une société mondialisée.