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Chrysalides

Lorsque le ciel amorce Sa mue brutale Demeurent alors Que ceux qui ne détalent

A l’horizon Des sommets de cavale Siègent en tous coins Des enfants du dédale

Ils viendront fiers Ôter leur chrysalide Singer les mondes Dirigés par le vide

Combler les failles De leur combat pénible Et de leurs doigts Sauver les pensées cibles.

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Etendues

Jamais du temps Je n’espérais avoir Tant de fragments De changements illusoires

Calme et violente L’intensité de croire Calmer ses pensées Pour tenter de voir

Une lumière distincte Et foncièrement utile Des outils ancrés Une vie bien volatile

La douceur d’un cri Un opercule ouvert La violence des mots Comme un cou que l’on serre

A toi l’inconnu De vide et de chagrin J’accorde le doute Te dis prends-moi la main

Je trouverai sans doute Un jour sur mon destin Mais pour l’heure écoute Nous verrons bien demain.

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S(on)(a)ges

Attaque des cieux, fourmillement Bien des jeux Catharsis, appui Me manquent les calmants

Capituler des moments Faiblement nés Pourquoi s’assiéger Quand on cherche la paix ?

J’ai bien trop dormi Pour te voir mon amie Aux nuits de non rêves J’écrirai sous la pluie

Il n’est pas trop tard pour Retrouver la clé Au-delà du temps Je fournirai latente

Une raison d’être et D’espérer rester Un café bien chaud Pour réchauffer ton antre

Il n’est pas aisé de Voir rimer son corps Mais dans la douleur L’espoir existe encore

Il te convie sain Serein d’avoir été Pour toi en ton sein Un charmant associé

Et s’il faut courir Pour demeurer armé Je m’offrirai aux vagues Les laisserai me guider

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Mer blanche

Il n’y aura plus jamais de nuit Demain matin, et à minuit Ne seront que les jeux de mains Les collages, tes yeux, ce satin

Car il ne faut pas s’empresser Se coller trop près du plancher Rien ne prend forme en évitant La vie n’est jamais creux latent

Elle échappe le temps de paraître D’être une fenêtre sur le monde Et se dérobe après la fête Qu’importe si tu vogues sur l’onde Alors parfois, outre se cogner Lorsqu’on déambule en pensée On réalise le cœur bleuté Que l’on vécut en liberté

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Everything

It’s not the way you talk about the stars It’s not the way you aim to see the world It’s not the way you are so perfect inside It’s not the way you look

It’s not the way you dress like a sweet angel It’s not the way you dared to look at me It’s not the way you dance as on the moon It’s not the way you touched me

Cause it’s everything, and more What you bring and what you are It’s what you think and what you own What you’re not and what you know

It’s how you see and how you look How you smell and how you cook It’s what you want and what you don’t What I like and what I don’t

It’s everything

It’s not about what you think you can offer someone Or where you look and where you think this can go It’s not about the miles you have in your eyes Or the galaxies living inside of you

It’s not about weither you are right or wrong Or how you know how to make me laugh It’s not about the time I got lost in your eyes Or when you made me fall

Cause it’s everything, and more What you bring and what you are It’s what you think and what you own What you’re not and what you know

It’s how you see and how you look How you smell and how you cook It’s what you want and what you don’t What I like and what I don’t

It’s everything

And if this world can be pretty though It can also be sweet And if you think I can sit right for a bit I’ll sing you a song

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Assez

Elle était douce Comme l’ascèse Apaisante tendre Et mortifère

Le tendre espoir Tenter l’y ôter La vraie victoire Pouvoir renoncer

Demain sans doute A nouveau faim Vivre pêtre omettre Oser enfin

Atteler cette Remarquable vie Un organe rouge Duquel on peut rire

Et l’unique sens L’appui des dires L’amour qui Enfin se déduit

Honneur à ton Effusion d’essais Maintenant à toi La pleine accalmie.

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Très

Nous arrivons Dans un Délicieux rêve Une voix lactée Lorsqu’admise Est l’ardesse Espérons ce soir Un prominent Réveil Une horreur Un délice L’impression D’une trêve.