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Séance #11 : médias numériques et démocratie (correction phrase manquante)
La démocratie et la participation citoyenne connaissent décidément un renouveau avec les plateformes numériques. En effet, les partis politiques utilisent de plus en plus les médias sociaux pour rejoindre leurs électeurs, mais aussi pour participer à la construction de politiques publiques. Internet permet notamment aux autorités gouvernementales de communiquer avec un large public à un coût moindre et de le consulter pour donner de la légitimité à leurs différentes mesures (Boudreau et j. Caron, 2016 : 155). Aujourd’hui, on peut constater que ce rapprochement entre la démocratie et le numérique ne porte plus l’attention vers les représentants, mais plutôt vers le public (Aiquel, 2017 : 3e par.). Ainsi, ces nouveaux outils de communication se présentent comme un élément de réponse à l’essoufflement des partis politiques, à la méfiance générale des citoyens à l’égard des élus et au manque de motivation des jeunes à participer à la vie politique (Aiquel, 2017 : 1er par.). En effet, avec l’avènement du web 2.0, divers outils s’offrent au citoyen pour exprimer ses opinions, commenter celles des autres ou l’actualité et pour échanger sur des thèmes importants pour lui (Boudreau et j. Caron, 2016 : 155). Par ailleurs, lorsqu’il y a appel à la mobilisation pour une cause politique, les réseaux sociaux sont très attrayants, car ils permettent d’atteindre des populations auxquelles il serait impossible d’avoir accès de manière personnelle et directe. De plus, l’information se partage à une vitesse éclair et suscite une réactivité chez les membres d’une communauté. Par exemple, cette réactivité a pu s’observer avec les manifestations au Brésil, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes contre la facture du Mondial de football en 2014. Les manifestations se sont alors propagé rapidement à travers le pays grâce à l’activité sur les plateformes numériques Guerez, 2017 : 3e par.). Bien qu’ils favorisent la participation citoyenne en raison de leur facilité d’accès, des recherches en sociologie prouvent que les réseaux sociaux « contribueraient plus à la fragmentation de l’opinion publique et au narcissisme ambiant qu’au développement d’un capital social fondé sur le respect mutuel et la réciprocité des échanges » (Boudreau et J. Caron, 2016 : 156). Ainsi, les citoyens ont plus tendance à lire les opinions des autres et à exprimer les leurs, qu’à faire un effort pour comprendre les points de vue extérieurs et échanger.
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Séance #12 : bilan du cours
Le cours de médias numériques et société a certainement porté à réflexion, même si je ne peux pas affirmer que les différents éléments m’ont surpris. En effet, le cours m’a plutôt permis de me pencher sur mon utilisation personnelle des réseaux sociaux, allant jusqu’à remettre en question mon activité en ligne. 
D’abord, je trouve déplorable de constater la place importante que les technologies numériques occupent dans nos vies. Oui, je consens les avantages et les opportunités qu’ils peuvent offrir, mais s’il n’y a pas présence d’un équilibre, les réseaux sociaux sont ironiquement nuisibles, notamment pour notre sociabilité. Comme nous l’avons vu lors de la séance 5, avoir la tête penchée sur nos écrans en permanence mène à une rupture de la communication. J’ai retenu cet aspect immédiatement, car je pouvais m’imaginer diverses situations sociales où cela se produisait. Il est malheureux de réaliser à quel point plusieurs accordent d’avantage de temps à entretenir leurs relations virtuelles, au détriment des vrais contacts humains. Je me suis donc mise à insister, avec mes amis, pour mettre nos téléphones intelligents de côté lors de nos soirées. La différence sautait aux yeux : au lieu de perdre du temps à juger les autres sur Instagram, nous vivions un plus grand nombre de moments authentiques à simplement rire et avoir de belles conversations. La satisfaction après une soirée comme cela est nettement mieux, car nous renforçons nos liens amicaux. Parfois, nous sommes tellement préoccupés à capter le moment que nous vivons avec notre téléphone, que nous oublions de le vivre réellement. 
Finalement, le paradoxe de la « solitude collective » m’a marqué. J’en étais consciente, puisqu’il m’arrive de me sentir seule lorsque je suis sur les réseaux sociaux. Je suis inquiète de l’impact que ce sentiment peut avoir sur les générations futures et sur la santé mentale des individus. Je souhaite sincèrement la mise en place d’une éducation chez les jeunes concernant l’utilisation saine des réseaux sociaux. Je crois qu’il est essentiel de sensibiliser les individus à l’importance qu’ils doivent accorder à leur réalité réelle, plutôt que virtuelle. 
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« Séance #11 : Médias numériques et démocratie »
La démocratie et la participation citoyenne connaissent décidément un renouveau avec les plateformes numériques. En effet, les partis politiques utilisent de plus en plus les médias sociaux pour rejoindre leurs électeurs, mais aussi pour participer à la construction de politiques publiques. Internet permet notamment aux autorités gouvernementales de communiquer avec un large public à un coût moindre et de le consulter pour donner de la légitimité à leurs différentes mesures (Boudreau et J. Caron, 2016 : 155). Aujourd’hui, on peut constater que ce rapprochement entre la démocratie et le numérique fait que l’attention est portée davantage vers le public que vers les représentants (Aiquel, 2017 : 3e par.). Ainsi, ces nouveaux outils de communication se présentent comme un élément de réponse à l’essoufflement des partis politiques, à la méfiance générale des citoyens à l’égard des élus et au manque de motivation des jeunes à participer à la vie politique (Aiquel, 2017 : 1er par.). En effet, avec l’avènement du web 2.0, divers outils s’offrent au citoyen pour exprimer ses opinions, commenter celles des autres ou l’actualité et pour échanger sur des thèmes importants pour lui (Boudreau et J. Caron, 2016 : 155).
Par ailleurs, lorsqu’il y a un appel à la mobilisation pour une cause politique, les réseaux sociaux sont très attrayants car ils permettent d’atteindre des populations auxquelles il serait impossible d’avoir accès de manière personnelle et directe. De plus, l’information se partage à une vitesse éclair et suscite une réactivité chez les membres d’une communauté. Par exemple, cette réactivité a pu s’observer avec les manifestations au Brésil, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes contre la facture du Mondial de football en 2014. Les manifestations se sont alors propagé rapidement à travers le pays grâce à l’activité sur les plateformes numériques (Guerez, 2017 : 3e par.). Bien qu’ils favorisent la participation citoyenne en raison de leur facilité d’accès, des recherches en sociologie prouvent que les réseaux sociaux « contribueraient plus à la fragmentation de l’opinion publique et au narcissisme ambiant qu’au développement d’un capital social fondé sur le respect mutuel et la réciprocité des échanges » (Boudreau et J. Caron, 2016 : 156). Ainsi, les citoyens ont plus tendance à lire les opinions des autres et à
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Séance #8 : l'éthique hacker et l'esprit du logiciel libre
L’informatique est un domaine très complexe et généralement peu connu des individus. À l’opposé, il existe les hackers, qui eux sont considérés comme des génies de l’informatique souvent associés à des activités criminelles. Même si l’on fait naturellement ce lien, ce ne sont pas tous les hackers qui exploitent les faiblesses d’un système informatique afin d’avoir accès à d’autres appareils ou qui le font en ayant une mauvaise intention. Par exemple, ce sont les hackers qui travaillent à sécuriser les systèmes informatiques de diverses organisations et ce sont aussi des hackers qui ont travaillé à créer les premiers ordinateurs, Internet, les interfaces graphiques de même que les systèmes d’exploitation Unix/Linux  (Stamboliyska, 2017 : en ligne, 2e par.). Cette nuance mène au concept général de « l’éthique hacker », reposant sur des principes suivis par ce profil de hacker. Plus précisément, « l’éthique hacker »  est une nouvelle déontologie qui « se caractériserait par une relation au travail fondée sur la passion et l'intérêt personnel, et non sur le devoir moral et l'intérêt financier. » (Stamboliyska, 2017 : en ligne, 2e par.). En effet, pour ces hackers éthiques, l’important est avant tout la satisfaction personnelle ressentie dans la concrétisation d’une tâche ainsi que le caractère gratifiant et intéressant de cette réalisation.  
  Parmi les éléments de ce guide éthique, l’esprit du logiciel libre est mis de l’avant, comme ces hackers croient pertinemment en l’information libre (Stamboliyska, 2017 : en ligne, 1er par.). Ainsi, la règle de base de l’esprit du logiciel libre consiste à être en mesure d’apporter toute modification à un logiciel pour en faire un nouveau. Cet esprit vise ainsi à protéger la propriété et les libertés civiles, à promouvoir la tolérance ainsi que l’autonomie individuelle, puis à sécuriser une presse libre. Ce mouvement du libre milite vraisemblablement en faveur d’un gouvernement aux pouvoirs limités et ce, dans le cadre de lois universelles (Stamboliyska, 2017 : en ligne, 1er par.). Bien sûr, beaucoup d’enjeux s’imposent à l’éthique hacker et à ce mouvement. Bien qu’elle ne soit pas parfaitement cohérente selon des experts, notamment en raison de la controverse entre free software et open source, je suis en accord avec les valeurs qui motivent cette idéologie. J’y crois, dans la mesure où la propriété intellectuelle est respectée et que le mode d’organisation des communautés du libre, soit la collaboration, laisse entièrement place au «  plein épanouissement de l’individu et de la collectivité » (Broca, 2008 : 88-89).  
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Séance #7 La vie privée au temps de Facebook
À l’ère du web 2.0., les données personnelles des utilisateurs sont régulièrement collectées par les différentes plateformes collaboratives. En utilisant un réseau social comme Facebook, nous fournissons nos données d’emblée en se connectant sur notre compte, mais aussi activement lorsque nous fournissons, parfois inconsciemment, notre localisation, nos préférences culturelles, notre situation financière, notre état de santé etc. Ces données recueillies permettent notamment aux plateformes de dresser un profil virtuel complet (Hatzopoulos, 2018 : en ligne, 2e par.). Suite à l’analyse de ces informations, elles sont utilisées « pour assurer la mise en relation entre un fournisseur et consommateur et, d’autre part, pour personnaliser la publicité et promouvoir des contenus sponsorisés » (Hatzopoulos, 2018 : en ligne, 4e par.). Cela explique vraisemblablement pourquoi Facebook ou Instagram me présente des aubaines de billets d’avion ou des promotions de magasin en ligne, alors que j’ai fait, ne serait-ce, qu’une petite recherche concernant ce contenu.
L’utilisation qui en est fait de cette collecte n’est pas toujours éthique. C’est pourquoi des mesures ont été prises pour inciter les entreprises technologiques à se resserrer en matière de protection de la vie privée. Cette décision est pour donner suite au scandale qui a touché la firme Cambridge Analytica et Facebook au printemps dernier. Brièvement, celle-ci a collectée illégalement les données plus de 50 millions d’utilisateurs Facebook à leur insu, afin de cibler les publicités et les médias sociaux durant la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016 (Arnould, 2018 : en ligne, 2e et 7e par.). Malgré les indignations vis-à-vis de ce scandale, une étude menée par Barry Brown montre que peu de gens se préoccupent véritablement de la protection de leur vie privée. Cela s’explique par « le paradoxe de la vie privée ». C’est un phénomène commun où nous disons nous soucier davantage de notre vie privée, mais que la confusion autour de ce concept fait en sorte que cette préoccupation tombe quelque peu dans l’oubli. En effet, nous avons généralement de la difficulté à exprimer et caractériser ce sentiment, comme « il est difficile de donner une valeur absolue à la vie privée ni [d’] évaluer en termes réels les préjudices potentiels qui pourraient être infligés si cette vie privée est violée » (The conversation, 2018 : en ligne, 8e par.).
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Séance #5 : sociabilité et vie « en ligne »
Bien qu’aujourd’hui les nouveaux médias soient utilisés principalement à des fins de communication, les études empiriques suggèrent qu’ils sont d’abord de « nouvelles modalités techniques [pour] entretenir les liens, qui prolongent la sociabilité […] Internet, tout particulièrement les messageries instantanées, offrent de nouveaux lieux virtuels pour l’intimité amicale » (Petiau, 2011 : 118). De ce fait, notre génération et celle en dessous utilisons les réseaux sociaux partout et en tout temps, afin d’alimenter notre vie « en ligne », pour entretenir nos relations sociales et parfois pour contempler la vie des autres. Par vie en « ligne », on peut se référer à l’identité numérique, qui se construit par les traces « profilaires » et « navigationnelles » laissées sur le web. Plus précisément, ces traces sont relatives à ce que nous sommes, aux différentes publications reflétant nos idées et nos opinions, aux publications reflétant notre comportement et aux différents sites web consultés (Ertzcheid, 2013 : en ligne, 5e par.).  
En 2018, il est toutefois difficile de nier que beaucoup d’entre nous accorde une grande importance à ces nouveaux médias. Effectivement, dans une société où l’instantanéité prévaut, ils sont devenus ancrés dans nos habitudes quotidiennes. Ayant souvent mon téléphone en main, j’ai certainement développé un réflexe à vérifier constamment l’arrivée de notifications, que ce soit un texto, Facebook, Instagram ou Snapchat. J’ai peine à les ignorer et ce, sans m’en rendre compte. Regarder les fils d’actualité d’Instagram et Facebook est devenu aussi une habitude. Je ne crois pas être seule dans cette situation. Ainsi, ces réflexes me poussent parfois à devoir me recentrer sur ce qui est essentiel et important pour moi, c’est-à-dire sur les relations authentiques et sur ce qui se passe sous mes yeux, en temps réel. La sociabilité d’aujourd’hui implique clairement trop de temps sur nos téléphones, ce qui peut avoir pour effet de limiter les contacts humains. Remarquons tout de même qu’il ne faut pas se mettre tous dans le même bateau concernant les réseaux sociaux, car nous sommes uniques dans notre utilisation. Ces derniers ont aussi leurs avantages dans la mesure où chacun se sent bien dans son propre usage.
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