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SÉANCE #12 | Bilan du cours

De toutes les séances proposées, la numéro 6 intitulée l’identité dans un monde d’avatar, a particulièrement retenu mon attention.
En effet, le thème abordé, en l’occurrence l’impact de l’identité numérique sur l’identité « réelle » d’un individu, a suscité chez moi un vif intérêt, accompagné d’un trouble certain. Il m’est extrêmement difficile de comprendre le fait qu’un univers numérique puisse avoir autant d’influence sur l’existence quotidienne d’un individu. J’appartiens à la génération qui a évolué en même temps que les réseaux sociaux : plus je grandissais, plus eux aussi grandissaient. Il y a quelques temps, je pensais que l’identité numérique était primordiale pour certaine personne dans la connaissance d’un individu, celle-ci avait même tendance à gommer l’identité « réelle » de la personne. Avant de rencontrer quelqu’un, on a parfois une tendance naturelle à se faire un avis sur cette personne en consultant son profil Facebook ainsi que ses différentes publications. Par la suite, je me suis retrouvée dans l’obligation de constater que la vie décrite sur les réseaux sociaux était hautement superficielle. Cette dernière est extrêmement parcellaire, elle se résume aux instants de notre existence que l’on a envie de faire connaître, c'est-à-dire essentiellement les meilleurs. Force est de constater, qu’accorder trop d’importance à une identité numérique est, selon moi, une erreur sociologique à ne pas commettre.
Crédit illustration: Olivier Bonhomme
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SÉANCE #11 | Médias numériques et démocratie

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus un espace privilégié de discussions, de débats et d’échanges divers, remplaçant les places publiques d’antan.
En période d’élections ou lors d’évènements politiques majeurs, ces plateformes médiatiques permettent aux internautes d’exprimer leurs opinions et de débattre avec une grande facilité. Ainsi, il suffit d’un clic pour publier une opinion, et pénétrer cet espace public pour interagir avec les autres. Ce gigantesque forum virtuel présente, néanmoins, certains inconvénients. Cette rapidité d’utilisation et cette facilité d’interaction ont tendance à rendre les débats difficilement gérables et maitrisables. Certaines discussions peuvent ainsi dériver et prendre un aspect réellement nauséabond. Certains utilisateurs se permettent de tenir des propos déplacés envers d’autres. Couverts par l’anonymat, ils pensent bénéficier d’une certaine impunité derrière leur écran, leurs messages étant noyés dans la masse d’informations publiées. Mais cette impunité demeure toute relative. En effet, il existe de multiples sanctions dont l’objectif avoué est de proscrire ce type de comportement. Le problème majeur réside dans la difficulté à détecter et à signaler ces abus. Un appel à la responsabilité individuelle de chacun de dénoncer ces derniers peut avoir, comme conséquence première, une surabondance des signalements, extrêmement lourde à vérifier, et à traiter juridiquement parlant. Force est de constater, que malgré l’intervention des modérateurs, les débats publics engagés sur le web demeurent, incontestablement, très difficilement contrôlables.
Crédits image: Kacper Pempel/Reuters
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SÉANCE #10 | (S')Informer à l'ère des "fake news" et des médias sociaux
Nous pouvons constater, qu’aujourd’hui, les réseaux sociaux sont trop souvent pollués par les fakes news. Il est ainsi de plus en plus compliqué d’obtenir une information fiable et vérifiée. La caractéristique principale de ces fausses informations est d'apparaître, puis d’être diffusées extrêmement rapidement. Une enquête du journal français Le Monde démontre que la diffusion de fakes news abonde de façon inquiétante sur la plateforme Facebook, « des pages Facebook à forte audience sont responsables d’une bonne partie de la circulation de contenus mensongers sur la plateforme ». (Sénécat, 2017: en ligne) En un simple clic, l’internaute partage ce type d’informations et participe ainsi, de manière implicite, à la diffusion accélérée de cette dernière. Par ailleurs, il est évident que plus une information est diffusée et partagée, plus l’internaute aura tendance à lui accorder du crédit. Il est alors particulièrement difficile de contrôler la véracité de celle-ci. Suite à la montée de ces informations, des moyens techniques et humains ont été mis en œuvre afin de limiter ce phénomène. Ainsi, est apparu un certain nombre d’applications d’analyse d’images ou de vidéos, permettant de détecter d’éventuelles manipulations de leur contenu. De nombreux sites internet, dits « anti-intox », ont vu le jour. En France, une loi visant à lutter contre la manipulation des informations a été promulguée en novembre 2018. Néanmoins, il est toujours de la responsabilité individuelle de chacun de s’assurer de la véracité et de la validité d’une information avant de la diffuser, afin de ne pas entretenir involontairement la propagation de fausses informations.
Sénécat, Adrien. 2017. « Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses. » 20 décembre. Le Monde. En ligne. URL : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/20/les-grosses-pages-facebook-premieres-sur-l-intox_5232248_4355770.html Consulté le 21 mars 2019
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SÉANCE #07 : La vie privée au temps de Facebook
L’utilisation intensive des réseaux sociaux a, aujourd’hui, pour conséquences une augmentation considérable des données personnelles exploitées, et une dispersion organisée et implicitement dissimulée de celles-ci.
Un certain nombre de techniques, mises en œuvre sur le web, permettent, à ce jour, de détecter et d’enregistrer toutes les actions effectuées par un individu consultant un site Internet. Ainsi, un historique de connexion, un clic sur une page, un like sur une photo constituent autant d’évènements à priori anodins, mais qui, néanmoins, alimentent des bases de connaissances cachées. Le réseau social Facebook utilise abondamment ce type de techniques. Au fil du temps, cette plateforme est devenue un vrai collecteur d’informations personnelles et un revendeur de celles-ci à des partenaires commerciaux. Facebook tire ici un gros bénéfice car le marché publicitaire a représenté « 98% du chiffre d’affaire » en 2017. (Réju, 2018 : en ligne) Ces derniers utilisent alors les différents fichiers de données acquis, pour déterminer avec précision les goûts et les préférences des internautes, optimisant ainsi leurs processus de ciblage. Le résultat de ces pratiques, purement mercantiles, est que nous nous voyons proposer des publicités correspondantes, comme par hasard, à nos aspirations et à nos attentes. Certaines informations, que nous sommes en droit de considérer comme strictement privées et confidentielles, sont en fait stockées, échangées et commercialisées tel n’importe quel bien de consommation courante. Force est de constater que tout cela constitue une réelle atteinte à la vie privée.
Réju, Emmanuelle. 2018. Facebook : la lucrative économique des données personnelles. 12 avril. La Croix. En ligne. URL : https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Numerique/lucrative-economie-donnees-personnelles-2018-04-11-1200930923 Consulté le 24 février 2019
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SÉANCE #06: L’identité dans un monde d’avatars

L’utilisation des médias sociaux peut être aujourd’hui un des acteurs de la construction d’une image de soi.
Grâce à Twitter, Instagram ou encore Facebook, une nouvelle catégorie de personnalités publiques a vu ainsi le jour, celle des influenceurs. Leur rôle médiatique consiste à exposer de manière permanente une vie présentée comme idyllique, illustrée par des sourires permanents et des lieux paradisiaques en toile de fond. Comme la plupart d’entre nous, ces personnes doivent traverser immanquablement des moments de tristesse et de solitude. Il est bien entendu inenvisageable de montrer sur les réseaux sociaux, ces moments difficiles à vivre. Les internautes se voient donc proposer une vie parfaite, aseptisée, extrêmement éloignée des réalités de la vie quotidienne. Mais, force est de constater que leur vie ne correspond en aucuns points à celle que leur vante en permanence les influenceurs. La plupart du temps, il en résulte un certain mal être.
En plus d’un mode de vie idyllique, ces stars du web arborent très souvent, un physique de rêve. L’internaute subit alors un dictat de la minceur, et se voit imposer une morphologie corporelle parfois très éloignée de la sienne. Inconsciemment, il va être amener à se fixer des objectifs en terme de forme physique et de beauté corporelle, très difficiles, voire impossibles à atteindre. Il n’a pas conscience qu’il est la victime d’une manipulation médiatique car, la plupart du temps, cette perfection est le résultat de régimes drastiques, et que les photos exposées ont fait parfois l’objet de retouches pertinentes.
Crédit illustration: Roca balboa
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SÉANCE #05 : Sociabilité et vie «en ligne».
De nos jours, les nombreux réseaux sociaux permettent à l’individu d’être constamment connecté. Nous sommes en effet, continuellement relié aux autres par l’intermédiaire d’un téléphone cellulaire, d’un ordinateur, d’une tablette..
À tout moment, l’individu peut communiquer par simple message avec son interlocuteur, que ce dernier soit dans son voisinage immédiat, ou à l’autre bout du monde. Ainsi, prendre des nouvelles d’un proche est devenu extrêmement simple et rapide. On considère, en toute logique, que l’une des conséquences majeures de ce phénomène de société est un renforcement naturel des liens sociaux.
Néanmoins, le fait d’être en communication quasi permanente sur les réseaux sociaux, gomme sensiblement la perception de l’instant présent. L’individu peut ainsi privilégier un échange avec un interlocuteur situé à des milliers de kilomètres, à la présence de proches ou à une conversation menée en tête à tête. Ce type de comportement induit immanquablement un sentiment de délaissement dans notre entourage. Nous oublions tous les bienfaits et le profit humain que peut procurer la présence d’une personne. Certain évoque clairement une « diminution importante des contacts humains directs ». (Axesante.ssq,s.d : en ligne) . Une utilisation excessive des réseaux sociaux peut rapidement devenir un frein aux relations humaines.
Cette avancée technologique considérée comme un facilitateur pour maintenir certains liens sociaux, se montre notamment être un réel obstacle pour les relations humaines.
Axesante.ssq. L’impact des réseaux sociaux sur les relations interpersonnelles. En ligne. URL :http://comm.cchic.ca/nj/14-02/sante.pdf . Consulté le 9 février 2019
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