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SÉANCE 10 | L’ère désinformationnelle

De tous les concepts abordés en classe tournant autour de l’information, de la manipulation de données, du retraçage en ligne, celui qui m’a le plus intéressé est celui de bulle informationnelle.

En fouillant sur le net, il en ressort que le terme “bulle informatique” est une déclinaison informelle de “Filter Bubble”, une idée amenée par Eli Pariser en 2011. Le concept est simple, mais pourtant effrayant :

Les moteurs de recherches, sites d’actualité, feeds Facebook, etc. nous étudient et nous proposent du contenu que nous sommes plus à risque d’apprécier. Ils filtrent le contenu. Ceci signifie que nous sommes exposés à du contenu s’allignant à nos valeurs, opinions et intérêts pré-existants, coupant notre accès à leurs contraires au quotidien. (site)

Ce qui m’accroche le plus dans cette idée est son rattachement à un autre concept bien connu en psychologie : la chambre d’écho. Celle-ci s’apparente en surface à la bulle informationnelle, mais elle en est la résultante plutôt qu’un synonyme : 

Une chambre d’écho est une situation dans laquelle l'information, les idées, ou les croyances sont amplifiées ou renforcées par la communication et la répétition dans un système défini. (wikipedia)

On peut donc réaliser que les chambres d’écho existent depuis longtemps, et que, techniquement, les bulles informationnelles également. Des gens se tenant auprès de personnes aux opinions semblables et le manque de contact avec les partisans de valeurs inverses mènent à ces problèmes. 

Cependant, à l’ère numérique, c’est dû à l’approche invisible des moteurs de recherches et autres que nous avons un problème pernicieux. Google décide pour nous ce que nous devrions voir. Facebook organise notre feed selon ce que nous aimions auparavant. Le pouvoir de former l’opinion en vient donc à se loger dans les mains de corporations qui sont, évidemment, à la recherche de profit. (TED)

Ceci est en soi alarmant, mais, par-dessus tout, la majorité des gens ne le sait pas. Ceux qui ignorent que le monde leur est présenté à leur goût n’auront pas le réflexe de vérifier si l’opinion inverse existe. Polarisation, radicalisation, isolation.

À la semaine prochaine.

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SÉANCE #09 | Les barrières à l’accès

Les barrières à l’entrée. Ces barrières qui rendent difficile l’accès à un domaine, un marché, etc. Et bien ces barrières, en ce qui trait à la production de contenu en ligne sont à présent devenues si basses que n’importe qui peut se joindre à la cacophonie en ligne.

Là où quelqu’un avait besoin d’équipement extrêmement avancé pour enregistrer de la musique, nécessitant un studio, il est maintenant possible de tout faire soi-même. Je pense ici à des artistes comme Tash Sultana ou encore Dennis Lloyd, tous deux ayant produit leur propre musique et, par la bande, leur propre audience.

Ce récit est répété de nombreuses fois par des centaines de créateurs sur Youtube, par des artistes sur Reddit, par des blogueurs sur Tumblr. De nos jours c’est d’une facilité incroyable que de créer quelque chose et de le distribuer au monde entier.

Aujourd’hui je pense à un récit davantage personnel; j’écris et je dessine depuis des années, mais je ne publie que rarement mes projets en ligne. Pourtant, chaque fois qu’une de mes illustrations, digitales ou pas, ou qu’une de mes nouvelles se retrouvent sur Reddit, il n’y a que du support de la communauté. Tous encouragent, donnent des conseils et offrent du positivisme. 

On se demande alors, pourquoi n’est-ce pas tout le monde qui présente ses créations en ligne? J’ai envie de soulever que, parfois, même si c’est la culture de l’amateur, certains sont plus amateurs que d’autre. Il peut être facile de se sentir intimidé par ces utilisateurs qui, en surface, sont comme tout autre, mais qui sont en réalité des professionnels publiant leurs petits projets.

https://www.reddit.com/r/DnD/comments/ayd6og/hello_fellow_dndrs_im_one_of_the_artists_who_made/

Ainsi, le point de ma réflexion de cette semaine est probablement le suivant : 

La culture de l’amateur permet à tous de se lancer dans la production de contenu, mais cela mène justement à une saturation des domaines et sphères d’intérêt telle que seul les plus doués réussissent à attirer l’attention, désillusionnant ainsi les gens plus normaux, plus moyens… plus amateurs.

À la semaine prochaine!

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SÉANCE #7: Dystopie de l’information

“Un ordinateur qui se base sur 250 likes est meilleur pour évaluer votre personnalité que votre mari ou votre femme.” 

QUOI

PARDON

Mon expérience avec Traque Interdite a été, pour le moins dire, perturbante. Cependant, en même temps, elle m’a aussi prouvé que j’ai bien fait de bidouiller dans mes comptes en ligne et d’avoir une bonne hygiène digitale

Mon compte Facebook arbore un grand total de 66 amis, dont plusieurs que je me garde d’effacer par nostalgie. Mes photos sont toutes privées, mis à part les quelques plus récentes. Je n’ai aucune information concernant ma vie; pas de lieu de résidence, pas de coordonnées, pas de liens familiaux. Surtout, je n’ai pas de mentions “like” sur des intérêts. J’essaie du moins, mais Facebook rend la tâche difficile. 

/sarcasm

Pourtant, une chose me terrifie plus que tout sur internet. Le futur. 

Dans le futur, si des groupes réussissent à collecter nos données, nos historiques de navigation, etc. et de les publier, c’est moche. Mais si le monde change. Si nous nous retrouvons dans un univers où certains intérêt sont dénigrés, ou si ils deviennent illégaux, interdits, criminels, que faire des gens qui ont déjà affectionné cet intérêt?

Exemple simplet, mais imaginons l’escalade. Le régime en place détermine que l’escalade est un crime, parce que les gens pourraient apprendre à s’échapper de leurs prisons dans le futur (ou autre manigances dystopique). Avec tous mes anciens abonnements, mes recherches en ligne, mes heures de vidéos regardées, mes tutoriels lus, ma présence en salle d’escalade filmée sur caméra, qu’advient-il de moi? Tout peut se savoir et après je n’ai aucun moyen de nier que j’ai déjà fait un acte rétro-activement illégal.

Moi c’est ça qui me fait peur. Toute notre information est enregistrée et stockée pour un usage futur. Que faire si cet usage devient “maléfique”?

À dans deux semaines!

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SÉANCE #06 : Le baseline

Pour autant que je cherche, je suis incapable de retrouver la citation qui, je trouve, résume fantastiquement la situation entourant la construction et la présentation du soi à l’ère de l’internet. La citation ressemblait à ceci : 

« Seeing only the good moments of other people’s lives on social media distorts your view of the baseline of life. »

Expliqué concrètement, on a tendance à s’imaginer que la vie des autres est toujours incroyable et que seule notre vie est parfois incroyable. La moyenne de la bonté de la vie, ce « baseline », nous entraîne donce dans une dynamique de « compare and despair ».

Parallèlement au sentiment d'infériorité que peut développer l’individu face aux vies immaculées d’autrui en ligne, les médias sociaux tendent à également causer la jalousie. Comme l’explique Rachel Andrew, psychologue, « We all know that images can be filtered, that people are presenting the very best take on their lives… but on an emotional level, it’s still pushing buttons ».

Il est donc possible de remarque combien ces comparaisons faites en volume obscène affecte les utilisateurs. Cependant, comme renchéri la fameuse Sherry Turkle, nous nous laissons prendre dans ces jeux! Les utilisateurs créent également une façade positive de leur vie.

C’est avec cette façade que survient une grande dissonance, car « we don’t measure up to the lives we tell others we are living, and we look at the self as though it were an other, and feel envious of it ». Pour se rendre au point où nous nous sentons jaloux de notre propre personnalité en ligne, car elle, comme toutes les autres personnalités en ligne, vit une vie parfaite sans mauvaise météo, sans trafic, sans repas mornes, il faut en être rendu à un quasi-culte de la façade. 

Cette façade, c’est l’identité numérique. C’est qui nous prétendons être sur internet et, parfois, ça peut sembler plus intéressant que qui nous sommes réellement.

À la semaine prochaine.

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SÉANCE #5 : Solitude ou solidarité

Cette semaine, encore un livre que je recommande allègrement.

Dans l’ouvrage Lost Connections: Uncovering the real causes of depression - and the unexpected solutions, Johann Hari soulève une panoplie de points intéressants concernant la déconnexion dont souffre notre société actuelle.

Repéré à thelostconnections.com

Ce livre est évidemment axé sur l’explication de la dépression par ces différentes déconnexions, mais un passage nous intéresse tout particulièrement aujourd’hui : l’utilisation de médias sociaux elle-même fait varier leurs effets sur l’humain. En effet, la façon dont l’usager se comporte sur un média social influence les conséquences de l’expérience.

Plus particulièrement, il a été prouvé que les utilisations passives et actives de médias sociaux rendent les gens plus malheureux et plus heureux, respectivement!

Le concept se déroule comme suit : 

Un utilisateur passif d’une application comme Facebook, Instagram, Snapchat, etc. consomme les publications d’autrui et tombe dans une perspective de comparaison. Puisque le contenu publié sur ces réseaux est toujours composé des meilleurs moments de la vie, l’usager peut donc, à tort, s’imaginer que les vies de tous les autres gens sont bien plus intéressantes.

L’usager actif quant à lui, est celui laissant des commentaires, faisant des statuts, créant des stories et produisant en général un roulement dans la sphère du média social. Ce comportement offrirait prétendument un sentiment de rapprochement et d’interaction, amenant un plus grand bonheur.

Ainsi, pour en revenir au livre, lorsque l’on utilise un média social pour connecter avec son entourage, donc comme un extension de sa vie réelle, on en ressort plus heureux. Cependant, lorsque l’usage s’oriente vers une obsession perverse du succès des autres et un rabaissement de soi, la solitude occasionnée malgré la “connection” amène du négatif.

Simple et court cette semaine! À la prochaine!

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SÉANCE #4 : Branchement abusif

Si l’on se doit d’aborder les peurs et inquiétudes que soulève le numérique, alors il m’est absolument nécessaire (même vital) de présenter un livre bien spécifique qui m’a plus que marqué ainsi que la cause derrière cet impact.

Repéré à https://observeandrapport.com/2019/04/01/digital-minimalism-how-to-beat-your-cell-phone-addiction/

La technologie s’est enracinée dans notre monde et s’en sortir relève d’un exploit plus que d’une option. Son empreinte dans la vie de tous les jours, la facilité effroyable du cerveau à s’y enliser, la demande grandissante de s’y tourner pour n’importe quelle tâche.

Là est le croustillant du billet d’aujourd’hui; notre relation avec la technologie est franchement obscène (ɪɴғᴇᴄᴛᴇ, sᴏʀᴅɪᴅᴇ, ᴀʙᴊᴇᴄᴛᴇ, ᴇᴛᴄ.). Mais pourquoi?

Si l’évolution de la présence du téléphone auprès de l’humain est un indicateur de la tendance future, nous sommes dans le pétrin. Les téléphones sont tellement addictifs, agressifs et tenaces que ne pas utiliser le sien au quotidien relève davantage de l’exploit que du choix. Il faut s’y atteler, changer ses comportements consciemment. Le problème : on ne s’en rend pas compte.

L’utilisation de la majorité des technologies modernes est devenu un automatisme. Reprendre le contrôle sur sa propre utilisation dans le but de faire de la technologie, non pas un maître invisible, mais plutôt un simple outil comme un autre, est le thème central du livre Digital Minimalism.

Sans tenter de le vendre (trop ardemment), ce livre soulève une panoplie d’abus que nous subissons au mains de la technologie; nous sommes privés de réflexion; nous ne savons nous ennuyer; notre concentration s'effrite; nous voulons tout dans l’immédiat. Ces problèmes sont stupéfiants! Pour l’humain moyen qui se sent en contrôle de soi, c’est horrifiant de se rendre compte du contraire. 

Comme le martèle Newport, ce n’est pas entièrement notre seule faute. Des équipes composées de génies et des plus grands noms de Silicone Valley se battent pour notre attention. Et c’est là le deuxième croustillant du billet : toute cette recherche et cette documentation pointe vers une seule et unique chose. Le pillage de l’attention. Tous la veulent et nous n’en avons qu’un peu à donner chaque jour.

(Commencez à 1:26)

Le futur ne sera que plus rapide, plus efficace et plus vorace de notre attention. La seule façon de la garder pour ce que nous trouvons compte vraiment, c’est d’être conscient de ce danger. Faire ses choix en connaissance de cause.

À la semaine prochaine.

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SÉANCE #3 : Avez-vous un moment pour parler de notre sauveteur et seigneur?

Ce billet est en fait un autel dédié au sauveur de l’humanité, Monsieur Elongated Muskrat (ou Elon Musk, pour les intimes). Il semblerait que l’approche de Musk le qualifie comme un grand optimiste technologique (CNB, 2019).

ebaumsworld/Facebook

Selon moi, Musk représente plus qu’un simple techno-optimiste, mais plutôt l’incarnation d’un potentiel technologique. Grâce à ses nombreux projets, il démontre une application concrète d’une vision futuriste. 

SpaceX devrait servir à établir les humains sur une autre planète! Si ça ce n’est pas une promesse de la technologie, alors je ne sais réellement pas ce qui pourrait l’être. Ne pas mentionner Tesla qui cherche à réduire la subordination humaine au jus explosif de dinosaures et de plantes serait une lourde injustice.

Évidemment, pour en revenir à une sphère plus numérique, je pense qu’il est clair que Neuralink serait l’exemple parfait à tirer du portfolio de Musk. Cette promesse de réussir à offrir le contrôle d’un ordinateur par une connection physique directe avec le cerveau est un rêve de la science-fiction depuis ₍ₐᵤ ₘₒᵢₙₛ₎ Neuromancer! 

Sans me lancer dans un débat philosophique, il est plutôt clair de nos jours que le téléphone cellulaire est plus qu’un bloc note avancé. C’est un extension de soi (CGP Grey à l’appui).  Passer de l’habitude quasi-obsessive (ou tout simplement obsessive pour certain) d’avoir son téléphone sur soi au simple fait d’avoir accès à son téléphone à travers une connexion neuronale ne semble pas particulièrement repoussant de nos jours.

Évidemment, les questions de vie privée et d’emprise technologique sur nos vies sont à considérer, mais ce sera à l’occasion de la semaine prochaine ;)

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Sans pour autant vouloir sembler un peu trop investi dans un cours dont seul 1h30 a été donnée, je suis EXTRÊMEMENT enthousiaste à propos de Médias numériques et sociétés. (J’essaie aussi de ne pas avoir l’air lèche-botte, tbh)

Peut-être ne parlerons-nous pas de l’automatisation des emplois comme dans le vidéo de M. Grey ci-dessus. Peut-être éviterons-nous les débats philosophiques soulevés par M. Harari (site web). Peut-être devrons-nous nous concentrer sur le concret des médias numériques, comme sur des études sur la concentration, la mémoire ou les relations humaines.

Dans tous les cas, je suis excité (version québecoise, pas française) à l’idée de voir tout ce que ce cours me réserve!!!

(GIMME)

(ᴊ'ᴀᴠᴀɪs ᴅéᴊà ᴛᴏᴜs ᴄᴇs ʟɪᴇɴs ᴅᴀɴs ʟᴇs ɴᴏᴛᴇs ᴅᴇ ᴍᴏɴ ᴄᴇʟʟ) (ɪᴍ ᴀ sᴜᴄᴋᴇʀ ғᴏʀ ɢᴏᴏᴅ ᴛᴇᴄʜɴᴏʟᴏɢʏ ᴜsᴇ) (ᴀɴᴅ ᴀᴍ ᴘʀᴇᴛᴛʏ ʜʏᴘᴇᴅ ғᴏʀ DOOM ᴇᴛᴇʀɴᴀʟ)

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What is this place you ask? Well, have you not read my previous schedule last week?

This is Heidelberg. This little breathtaking city adjacent to Mannheim just blew me away.

This town is simply beautiful. The streets wind and slither around the main squares dotted around the city until they suddenly don’t; you find yourself standing on the edge of the river or of a large café covering the entirety of a square with tables.

Most of the old town is still looking amazing and truly has a German atmosphere to it. The city is split into two, with the Neckar river giving rise to two large riverbanks. The city expands from there and crawls up the hills surrounding it.

Starting at the top, you can see pictures of some of these whimsical streets. Then, next to my two partners in crime for the day, Jacob and Janie, there is a shot of the smaller riverbank taken from the walls of the castle that remains in the mountains behind the Altstadt (old town). The other picture is a view up the river where the Old Bridge (aka Karl Theodor Bridge) is visible.

Finally, a vista as can be seen from a neverending footpath on the other bank -- the Philosopher’s Way -- concludes our day spent in the tiny city that is Heidelberg.

With the golden hour seemingly lasting the entire afternoon and the last warm day of September, this first experience of the German culture was phenomenal.

I couldn’t have asked for better. 12/10 city.

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Hello, hello

Je suis en ce moment même à Mannheim, une ville de la province de Baden-Württemberg, le sud-est de l’Allemagne.

Après un vol d’avion avec quelques retards et des courses effrénées à travers des aéroports pour ensuite poireauter 45 minute sur le tarmac, j’ai enfin pu récupérer mes valises grâce à ma chère Janie, chez qui je dormirai pendant les 3 prochaines semaines.

What to say? The trains are late. Verspätung EVERYWHERE, all the time. I haven’t had a single train, tramway or bus arrive on time yet! So much for my conception of German efficiency. Our little house is in somewhat of a suburb, or at least as much of a suburb as you can get in Europe.

The city has its charm. The architecture looks fairly modern, but the Quadrat, a sort of very central downtown, is the most modern. Apparently most of the city, along with its neighbour Heidelberg, was razed to the ground during WWII. Being much less culturally important than Heidelburg, Mannheim basically got a whole new set of buildings instead of being restored like its neighbour.

At this point, I haven’t seen much of the city, mostly just the university. Said university is one of the only older points of interest of the city, as it’s literally named Mannheim Schloss. Castle Mannheim. It’s quite simply a sort of cross between a medieval castle, with many spiral staircases and arrow slits on the inside, and a Victorian or Renaissance palace, with its frescos and immaculate and intricate plaster work. It IS pretty!

I’ll be going to Heidelburg tomorrow, actually, to have a first real German sightseeing session. I can’t wait! Afterwards, it’s off to Nuremberg for me and Janie, as I got some apartments to visit and I have to get a feel for the terrain around where I’ll be staying in a couple weeks.

Tschüss!

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F E Q

With the late progressions and developments in weather around my house -- aka rain -- I finally feel the mood to write up a thing on tumblr.

So the Festival d’Été de Québec, or FEQ, is coming to a close tomorrow. It’s been a hell of a ride this year, I have to admit. Where last year I was working a kitchen job in a restaurant, this year it was a kitchen job in what is basically a hospital. Last year, I had to plan which concerts to go to up to three days in advance and coordonate everything to the damned minute to make sure i got to concerts on time.

This year though, since I was working at basically less than part time, I’d just wake up (around 11 if I went out the previous night) and look up our group conversation to figure out who was going up to town and how. That’s it. Much more flexible and, to be honest, proved to be hilariously improvised. I loved every single day of it.

* Go to bus * Go to city * Hope someone has their car up in the city centre so that I may sleep home tonight

That’s about how it went.

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Being a teacher

So, now that we’ve all figured out what language we’re sticking to -- it’s also much easier to type in English, what with the lack of apostrophes -- let’s write.

In my Oral Communication class, we’ve been learning how to provide a good presentation to a public. Be it breathing, hand gestures, moving around, controlling speech speed, pronunciation, etc. it was definitely one of the more “hands-on” classes I’ve had up to now.

Now, last class, the teacher took me to the side during the break, unbeknownst to all classmates, and asked me if I wanted to take the lead for 20 to 25 minutes. Well, my initial reaction, as someone who has to actively fight to express myself correctly, was to ardently say “Awe hell nah!” My conscience got the best of me, however, and I agreed, considering the field I’m aiming for.

So there I stood, after the break, in front of the class as the teacher took my then unoccupied seat and flashed me a smile. I was tasked with asking my fellows who they believed is charismatic and then with defining what charisma actually is.

It was honestly fantastic. I came off of those 25 minutes feeling positively high. The class was super responsive, especially considering it’s as if I was a new teacher getting to know them. I got over the stress of being at the front within 30 seconds and then felt like I was having a dialogue instead of a one-way presentation.

It made me a little scared at first, but, as soon as I was in the groove, I loved it, and when I was done, I wanted more. Hit me up teaching world.

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Language issues

So, considering I’m writing a blog with the intent of using it to keep my people  --aka. Family and Friends --informed on how it is that I’m doing or on what I’m seeing.  So then comes the Q: what language do I write in?

Je me sens généralement plus confortable en écrivant en anglais, parce que c’est beaucoup plus simple. La grammaire se régie par elle-même et c’est étrangement plus naturel pour moi de m’exprimer purement en anglais que purement en français (damn you, St-Lawrence!)

I’m thinking, my family does not speak French, for the most part, and if any international amigos end up following the page, it’s better to write in English. Still, the chance of having International Amigos™ following is slim, and friends from home have a little difficulty with English.

I’m torn, really. Maybe... Peut-être devrais-je simplement traduire chaque publication en son entièreté? L’effort de traduire de l’anglais au français demeure tout de même substantiel, et pour peu de gens en plus....

I guess English it will have to be. 

(Writing this post to get that huge eyeball to stop staring at me from the previous post)

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So I’ve just been the busiest fool far as DnD material making goes. And although these pics seem to have nothing to do with it, they are what I am doing to train in graphic design with inkscape! Yes! I made these mah’self! Woot :D

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Pan Pan

I’ve begun telling people I’ll be posting all my progress and trips onto here. We’ll see just how it goes. Most probably, I’ll be quiet until summer rolls in and I start actually doing stuff instead of just sitting around.

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Follow up on that Frenzied post

When you get happy you finished dashing out your thoughts and end up forgetting to talk about the THIRD CHRISTMAS SHOPPING DAY, you know you were tired. Basically, Thursday was work work work. I worked from morning to night and felt pretty darned dead! But the advantage of those kinds of days is it makes me want to disconnect. Thus, I like to tune out, music or not, and draw draw draw. I've noticed drawing has taken over writing in these last couple months. In and of itself, it isn't so bad, but I feel strange, as doodling was always a boredom deceiver in class, and writing was something I worked towards! Now... well, there's a lot to say, but I just may write up a post about that eventually.

Today, tho, I woke up and... nothing! I had no peculiar goal! Didn't really expect to share about this online, but I have a feeling this is becoming the intimate journal I never had nor wish I had to be honest!

So I played Darksiders II for an hour, it was pretty fun. Ich mag die Konzepte! The Zelda-like dungeon structure of "hey, you definitely haven't gotten the thing for this yet, but just watch!" is definitely nice. It has been a long while since I've enjoyed anything resembling a puzzle game. I've looked up a couple more info about gifts and visited a place or two. Now I'm sitting in a café typing this up in the middle of the day just because I felt like hanging about with my girlfriend who works there.

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Post-Exam Spree

I have officially finished my exams this Monday, the 18th.

I have to say, since then (today being Friday) it’s been running around frenzied, or so it feels, all the while feeling really good inside!

Tuesday was a “Ich muss aufräumen” day. I woke up early, felt good, cleaned out my entire room. Went as far as ripping out pages from little-used notebooks from FOUR years ago! I truly dug into those piles of papers and books.

Basically, filled up our blue bin with scrap paper, emptied a complete shelf of old, gross, school books (heh) and stuck em in a box. Rearranged a couple things and updated the disposition of my large reference books now that I’ve bought 5 in the course of a single semester. Then, I kept on cleaning both my room and the house and eventually settled into a quiet afternoon of reading. Hadn’t done that in a long time. Evening was calm and chit-chatting with my friend online for the first time in quite literally MONTHS definitely pulled the plug on the semester life (not to say disconnect).

Wednesday was my Einkaufentag. I got up, opened my flaptop and began searching for places to dispose of my old books. Recycling was not an option, so a donation to a place fittingly named “new chance bookshop” was deemed appropriate. Had a rendez-vous, too, so from 9 to 16:30, I went and

dropped off my books

went to my RDV

Went to Uni

went to the mall

gathered information and prices

decided on information and prices

figured out gift lists

bought most gifts

spent 1,25 hours in traffic to get back home.

When you put it this way, it doesn’t look that bad, but when you’re doing it, it gets pretty lengthy. (It’s like when professionals say “yeah, I went to uni, got a degree and found a job. Like, Uni is such a magnanimous mountain when you're doing it!) Fortunately, I listened to Cortex, from RelayFM all along, and it was great :D