Tumgik
jujupl · 10 months
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Séance 13: Utiliser Twitter pour détruire la démocratie
Lorsque l’on pense aux impacts que les médias socionumériques peuvent avoir sur la politique, l’image de l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, nous vient rapidement à l’esprit. Au cours de sa campagne et de sa présidence, il était très actif sur les plateformes de réseaux sociaux, partageant ses idées et opinions sans filtre. Une bonne partie de sa campagne se propageait sur Twitter et Facebook, où il était plus facile de rassembler ses partisans et les gens de mêmes visions politiques. Ses publications propageant de faux propos sur le résultat des élections en 2020 à mener à l’émeute du capitole en 2021. C’est ensuite que les plateformes de réseaux sociaux utilisés par l’ancien président lui ont retiré ses comptes, l’empêchant maintenant de s’y exprimer. L’utilisation des médias sociaux par Trump a eu un tel impact sur la politique américaine et lui donne tellement de pouvoir sur la société américaine que la solution a été de le retirer des plateformes. La question qui se pose et qui est aussi relevé par Le Devoir, c’est quelles sont les répercussions à censurer un homme qui était encore à ce moment un leader d’une grande puissance mondiale. Il est aussi possible de se demander comment les plateformes de réseaux sociaux qui ont été utilisées dans le cadre de l’évènement au capitole ont laissé passer ces messages de haines et de violences se faire partager à grande échelle. Il est inquiétant de voir comment les médias sociaux et leur fonctionnement peuvent exercer une grande influence sur la politique, mais aussi d’avoir une atteinte à la démocratie. Si un dirigeant d’une puissance mondiale peut faire révolter un échantillon important de la population sur le résultat d’une élection démocratique à l’aide de quelques publications sur Twitter et Facebook, il est normal de s’inquiéter de l’influence de ces plateformes sur la politique d’aujourd’hui.
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jujupl · 10 months
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Séance 12 : Ce texte vaut une note de 100%... Cliquez ici pour lire la suite!
L’économie sur les plateformes de médias socionumériques est de plus en plus axée sur l’attention des usagers. Ainsi, les plateformes vont tout faire pour obtenir cette attention. Dans ces conditions, un phénomène intéressant s’est créé, appelé « clickbait » en anglais et traduit comme « piège à clics ». C’est un phénomène où les sites vont créer des titres volontairement accrocheurs qui n’ont souvent rien à voir avec le contenu de l’article, pour obtenir l’attention des lecteurs. Il existe une entreprise très importante au Québec qui utilise cette technique que Le Devoir présente dans l’un de ses articles. Cette dernière possède plusieurs pages sur les réseaux sociaux que de nombreuses personnes consultent, attirant les usagers à cliquer sur les liens à l’aide de titres accrocheurs. Bien que cette technique semble simple, elle fonctionne très bien pour l’entreprise qui attire des millions de visiteurs sur ses différentes plateformes chaque jour. Cela soulève toutefois plusieurs questionnements au niveau éthique. Selon d’anciens blogueurs de H&L Médias, ils étaient payés 5 $ par article et devaient se concentrer sur les titres accrocheurs plutôt que sur le contenu de l’article. Ces blogueurs ne sont presque pas rémunérés pour effectuer ce travail et ne sont pas tous qualifiés professionnellement pour rapporter la nouvelle. Pourtant, avec des titres chocs, ces articles sont plus visibles que les articles écrits par les journalistes professionnels. Il y a aussi le problème que certains usagers vont seulement lire les titres et interpréter la nouvelle à leur façon, ce qui peut nuire à l’image des gens concernés par ces derniers. Ces effets négatifs sont-ils négligeables tant que ces plateformes reçoivent l’attention des usagers ? Les directeurs de H&L Média ont compris comment attirer cette attention et générer les revenus qui coïncident, mais il faut peut-être accorder une attention supplémentaire sur la pratique du « clickbait » et à ses enjeux moraux.
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jujupl · 11 months
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Séance 10: Obtenir son baccalauréat grâce à ChatGPT
Les agents conversationnels ont évolué considérablement depuis les dernières années et prennent une place de plus en plus importante dans diverses sphères de la société. Il est principalement intéressant d’observer les effets qu’ils ont au niveau de l’enseignement supérieur. Le fonctionnement des agents conversationnels apporte plusieurs avantages pour les étudiants lors de son utilisation. La question se pose cependant sur l’utilisation que font ces derniers de cet outil. L’Université de Montréal a publié un article sur les agents conversationnels dans le milieu de l’enseignement supérieur, décrivant les avantages et inconvénients. D’une part, ils sont très utiles pour simplifier des concepts complexes, mais on peut aussi communiquer des informations trompeuses et effriter la créativité. Certains étudiants vont même faire écrire leurs travaux ou examens complets par ses agents et ce n’est pas tous les professeurs qui peuvent différencier les textes écrits par l’intelligence artificielle. Cela amène plusieurs répercussions dans le domaine de l’enseignement supérieur, mais l’outil existe et il est donc difficile d’interdire son utilisation. Il ne faut pas que les étudiants s’habituent à laisser les agents conversationnels réfléchir à leur égard, mais c’est aussi un outil qui peut les amener à réfléchir plus loin et faciliter certaines sphères de leur parcours scolaire. La solution que l’Université de Montréal propose est de faire de l’encadrement en faisant des campagnes de sensibilisation auprès des étudiants et offrir du soutien au personnel aux enseignants pour que leur charge de travail n’augmente pas considérablement. Nous devons en effet trouver et agir rapidement sur ce sujet avant que cela devienne un grand problème. Cette technologie est encore récente, il est donc essentiel de réagir le plus tôt possible pour la contrôler. Il ne faut pas que les étudiants accèdent au milieu du travail en leur manquant les outils nécessaires, car ils se sont trop fiés à l’intelligence artificielle, mais nous devons leur apprendre comment l’utiliser de manière efficace.
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jujupl · 11 months
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Séance 9 : Un nouveau Occupation Double à cause des commentaires sur Facebook
La forte convergence des médias traditionnels et numériques change la façon dont l’information est diffusée et consommée. Il y a eu plusieurs moments dans les dernières années où les médias sociaux ont eu un impact sur les contenus diffusés dans les médias traditionnels. Pour expliquer ce concept, il est intéressant d’observer ce qui s’est produit avec l’émission Occupation Double en 2022. Comme chaque année, l’émission suscite beaucoup de bruits sur les médias sociaux ou les communautés se rassemblent pour parler du contenu des émissions et faire des blagues ou créer des mèmes sur ce qui a été dit par les candidats. Lors de l’édition de 2022 en Martinique, ces communautés sur les médias sociaux se sont exprimées sur le traitement injuste que vivaient certains candidats vis-à-vis d’autres candidats. Les commentaires étaient si nombreux et critiques sur le manque d’action de la production qu’il y a eu plusieurs impacts. Les candidats qui se sont fait accuser d’intimidation ont été retirés de l’aventure et plusieurs partenaires se sont dissociés de l’émission. Ceci a eu un gros impact dans les médias traditionnels. Des articles vont même jusqu’à contester la pertinence et la formule d’une téléréalité comme Occupation Double dans notre société et conclus donc que des changements devraient être apportés. Le sujet c’est même rendu à l’émission Tout le monde en parle avec Julie Snyder comme invitée. Tous ces impacts ont suscité encore plus de réactions sur les différentes plateformes de médias sociaux, qui étaient maintenant regardés de près des médias traditionnels. D’un certain point de vue, l’avenir de l’émission allait être déterminé par les réactions des internautes. Si ces derniers continuaient d’être en désaccord avec les actions de la production et le déroulement du reste de l’aventure qui était en cours et continuaient de s’exprimer négativement sur le sujet, il aurait été difficile de voir comment l’émission aurait pu continuer en ayant de moins en moins d’admirateurs et surtout de partenaires financiers. C’est un évènement qui montre comment les médias sociaux peuvent influencer le contenu partagé des médias traditionnels, ainsi que le pouvoir que les citoyens peuvent avoir sur ce dernier.
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jujupl · 11 months
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Séance #8- Au plan de cours aujourd'hui... culture numérique!
Parler de culture numérique, c’est parler de comment le numérique créer plusieurs nouveaux enjeux sociaux dans les différents contextes sociaux du monde d’aujourd’hui. Ainsi, nous nous questionnons sur comment nous pouvons contrer à ses enjeux pour assurer une culture positive en relation avec les médias numériques, car il y en a quelques-uns. Entre autres, la culture numérique contient des problèmes comme l’accès à plusieurs « fake news » ainsi que des problèmes au niveau de la cybersécurité et de la cyberintimidation. C’est en observant cela que l’on se dit qu’il serait important d’informer sur les enjeux des médias numériques, particulièrement les médias sociaux.  C’est en lisant cet article dans le journal le monde,
que considérer d’apprendre la culture numérique, dès un jeune âge, sort comme une idée très pertinente. En effet, pouvons-nous vraiment laisser les enfants, sans aucune connaissance sur cette culture, naviguer librement sur le web? Poser la question, c’est lui répondre, la culture numérique est complexe et sans ne rien savoir, les enfants peuvent être exposés à de fausses nouvelles, ne pas bien se protéger, sans être au courant. Un autre article du journal le Monde
apporte l’idée que l’éducation sur les médias numériques devrait être enseignée comme les mathématiques et le français. Ces cours commencent à faire l’apparition dans les programmes primaires et secondaires en Europe. Il serait important que le système d’éducation québécois commence à observer les possibilités d’ajouter des cours dans le programme pour que les jeunes aient une connaissance minimale de la culture numérique. Nous sommes dans une ère ou donner une culture numérique est une obligation nationale urgente comme cela est mentionné dans l’article de Charnet. Il est donc évident de considérer l’importance d’éduquer sur ce sujet, considérant la place importante que cette culture prend dans la société d’aujourd’hui et ainsi s’assurer de la sécurité de nos jeunes.
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