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SÉANCE #13 : Bilan du cours

S’informer à l’ère du numérique ne se fait pas uniquement par les médias traditionnels comme la télévision, les journaux ou la radio. Aujourd’hui, notre téléphone cellulaire est l’extension de notre bras. Via Facebook, Twitter et Instagram, nous sommes inondés d’articles nous résumant l’actualité de toutes les manières possibles. Étant une grande consommatrice d’Internet, le cours Médias numériques et société m’a grandement ouvert les yeux sur les facettes plus « obscures » de cet outil, que je ne constatais pas auparavant.

Ce cours a été un réel baume pour ma session, mais également pour les années à venir. J’ai grandement appris sur le monde numérique. D’ailleurs, un sujet m’a particulièrement frappé : les fausses nouvelles. Ce terme, communément appelé fake news, est un réel fléau bombardant quotidiennement nos fils d’actualité. Selon l’Office québécois de la langue française, une fausse nouvelle est une « publication qui imite la structure d'un article de presse, qui comprend à la fois des renseignements véridiques et des renseignements erronés » (2018 : En ligne). C’est pourquoi cette nouvelle paraît si vraie. Ce n’est pas toute l'information qui se retrouve dans la nouvelle qui est fausse, ce qui la rend difficile à départager. Avec la facilité et la rapidité de publication, tout le monde est en mesure de publier des informations erronées. Afin de lutter contre cette problématique, le Massachusetts Institute of Technology (Le Devoir, 2018) et le professeur au Département de communication sociale et publique de l’UQAM, Alexandre Coutant, s’entendent sur une chose : il faut éduquer les internautes (Radio-Canada, 2018). Il faut être en mesure de vérifier les sources d’informations et user de son jugement. 

Pour terminer, avant ce cours, je croyais indubitablement que les nouvelles divulguées sur les fils d’actualités étaient véridiques. Or, avec les connaissances que ce cours m’a apportées, je suis maintenant plus vigilante. Enfin, je suis ravie d’avoir suivi ce cours rempli de sujets d’actualités intimement liés à notre domaine d’étude. Merci!

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Séance #11 : Avant ou maintenant?

S’informer aujourd’hui est bien différent d'autrefois. L’information circule rapidement, et ce, sur de multiples plateformes. Journaux papiers, journaux en ligne, Facebook, Twitter, Google, Instagram; la quantité de moyens de diffusion est incomparable à avant. Les différents médias sociaux permettent aux utilisateurs de s’enrichir sur plusieurs sujets qu’ils aiment. 

Le transfert des médias traditionnels vers les médias numériques a permis de joindre un grand nombre de personnes. Par exemple, l’ajout de journaux sur des applications mobiles est une manière efficace de transformer le tout au goût du jour. Prenons l’exemple des photographies. Les photos soigneusement placées dans un album ont laissé la place aux albums numériques sur Facebook. Le monde a changé; nouveaux formats, nouvelles plateformes. Heureusement, ces changements et ces innovations numériques permettent à tous d’y trouver son compte, mais jusqu'à quel point ? 

Poussons un peu plus loin l’image numérique et son rapport au réel. Étant submergé d’applications pour modifier les images, il est difficile de ne pas tomber dans ce gouffre d’images modifiées, parfois même irréalistes. « Avant d’être postée, chaque photo est soigneusement choisie, souvent retouchée et recouverte d’un filtre qui la patinera » (Bauhain, 2019). Ces filtres sont réellement comme un « vernis posé sur notre quotidien pour n’en faire ressortir que le meilleur » (Bauhain, 2019). Dans ce cas, les photos numériques versus celles d’autrefois sont biaisées par un désir de validation d’autrui, de prestige et d’exhibition. 

Enfin, la convergence des médias traditionnels vers le numérique est un grand pas pour la communication. Facilitant la recherche d’informations, cette avancée est par contre défaillante sur certains points. Avec du recul, « internet a transformé notre rapport à l’expérience authentique » (Guillaud, 2010) puisque « le changement repose surtout sur les images et l’information visuelle » (Guillaud, 2010). Il est donc pertinent de se questionner si ces nouveaux formats numériques réduisent notre rapport au réel. 

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Séance #09 : Idées volées

L’arrivée du numérique a grandement facilité nos vies. Achat en ligne, recherche d’informations, éducations virtuelles et transmission des nouvelles, l’accessibilité et la rapidité d’internet sont un réel vent de fraicheur à notre quotidien. 

Envie d’écouter la dernière chanson du groupe The Rolling Stones ou encore le récent film des Avengers? Pas de souci. Sachez que tous ces désirs sont possibles, et ce, facilement et gratuitement. 

C’est à ce moment qu’entre en jeu l’éthique des réseaux. La distinction entre sphères « publique » et « privée » est ambiguë. En fait, il y a de multiples problèmes éthiques et les principaux sont identifiés comme « le remplacement de la vérité par la fiction, la valeur de la relation sociale plus importante que la valeur de l’information elle-même, la manipulation de la réputation sur Google à l’aide des techniques illégales, le vol de la propriété intellectuelle en ligne, la transformation des blogs dans des agences de relations publiques en ligne » (Revue Française des Sciences de l’information et de la communication, 2018).

La progression fulgurante des supports de distribution a accentué l’ampleur et la rapidité de la diffusion d’information. C’est pourquoi, « la multiplication des produits, plateformes, appareils et partenariats complique très nettement la gestion des contrats, des droits, de la propriété et des accords flux de redevance » (Médias et Divertissement, 2011). 

Reprenons l’exemple de la musique et des films. Aujourd’hui, l’accès à la musique est un réel jeu d’enfant. Apple Music, Spotify, Universal Music, YouTube Music ; toutes ces applications sont offertes à très bas prix. C’est à ce moment qu’il faut s'interroger sur la propriété intellectuelle, regroupant la propriété industrielle, la propriété littéraire et la propriété artistique. Le créateur n’a pas le droit exclusif sur la distribution de sa création.

Malheureusement, avec l’ère de la gratuité, la musique est moins rentable. La vente de disques étant pratiquement disparue, les revenus sont moindres. À l’inverse, les géants du numérique comme Spotify ou YouTube sont énormément avantagés. Enfin, malgré le manque d’éthique, les consommateurs de musique continuent d’encourager ces industries. La facilité d’accès au contenu souhaité ainsi que le bas prix des contenus illégaux sont des facteurs fortement pris en considération (Médias et Divertissement, 2011). La protection de l’éthique des réseaux est loin d’être assimilée et il faut absolument sensibiliser la population à ces gestes purement immorale. Les créateurs devraient pouvoir jouir de la popularité de leur talent.

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SÉANCE #08 : Où s’en va notre vie privée?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi lorsque vous faites une recherche sur Internet plusieurs publicités à ce sujet apparaissent soudainement dans votre écran? Étrange non?

En fait, cette technique se nomme « publicité ciblée » et fonctionne avec les données collectées sur les sites marchands. Des « cookies » sont déposés et permettent d’enregistrer les informations des internautes. Un « cookie » se définit comme « un petit fichier contenant des informations acquises lors de votre navigation, et enregistrées de façon transparente sur votre ordinateur » (Eureka, 2020). Celui-ci est utilisé par plusieurs sites afin d’y recueillir des informations relatives aux choix que vous avez effectués, comme les paramètres, le mot de passe, la sélection d'articles lors de commandes, etc. Les « cookie » sont considérés comme aidant à améliorer l’expérience d’utilisation et d’achat. Par contre, n’est-ce pas trop envahissant?

Nos appareils électroniques sont comme des micropuces. De grandes marques comme Google, Microsoft, Apple et Facebook « revendent à prix d’or nos données personnelles » (Simard, 2017). N’est-ce pas anormal que « des sites web [...] font plus d’argent en vendant leurs données qu’en vendant leur produit réel » (Simard, 2017). Étrangement, la plupart des internautes sont conscients des vols de données. Par contre, personne n’y porte trop attention puisque « nos téléphones cellulaires sont très pratiques » (Letellier, 2019). 

À mon avis, cela va trop loin. La vie privée est un droit humain fondamental et essentiel. Facebook, Instagram et Snapchat sont tous des réseaux sociaux gratuits. Cela fait le bonheur des internautes, mais la réalité est qu’il y a un énorme prix à payer derrière ces plateformes et ce prix, c’est l’invasion de notre vie privée. 

Je remets en question ma confiance aveugle face au web et considère grandement que la population doit être plus conscientisée à ce sujet. Que seront les prochaines techniques de biométrie, de géolocalisation ou de cybersurveillance compte tenu du développement d’Internet qui ne cesse de croître? Enfin, les pour et les contres sont à peser quant au respect des lois sur la protection des renseignements personnels et notre désir de liberté sur Internet. 

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SÉANCE #07 : MÉDIAS NUMÉRIQUES; ÉDUQUER OU STANDARDISER?

Les médias numériques font aujourd’hui partie du quotidien de la grande majorité de la population. Très jeunes, les enfants commencent à les utiliser et souvent, développent une grande attirance pour ceux-ci. D’ailleurs, « les trois quarts des parents canadiens s’inquiètent du temps que les enfants passent à utiliser les médias et signalent que 36 % de leurs enfants de dix à 13 ans passent au moins trois heures par jour devant leurs appareils numériques pour autre chose que le travail scolaire » (Ponti, 2019). La construction de soi débute jeune et le monde du numérique peut donc avoir un impact sur le développement de soi, notamment pour « les liens sociaux avec les camarades, le sentiment d’identité, l’indépendance par rapport à la famille, l’exploration du monde socioculturel et l’acquisition de l’autonomie » (Ponti, 2019).

La présentation de soi, tant sur les réseaux qu’en vrai, est très prônée de nos jours. Apparence soignée, vêtements à la mode et standard de beauté sont fortement mis de l’avant, autant chez les deux sexes. Les médias affluent d’images et de messages en lien avec la beauté, le bien-être et les saines habitudes de vie. Ces médiums renchérissent l’importance accordée aux standards de beauté spécifiques et irréalistes. D’ailleurs, des études ont observé l’impact des réseaux sociaux sur la perception de l’image du soi physique. Malheureusement, « les résultats cumulés à ce jour confirment que cette utilisation est associée à davantage d’insatisfaction corporelle et de distorsion face à son image corporelle, de perception négative de ses propres attributs » (Léonard et Lemire-Théberge, 2019). Les médias jouent donc, malheureusement, un rôle malsain de vouloir constamment plaire en se fondant à un moule. Se comparer à des photos, majoritairement modifiées montrant des normes sans fondement, joue énormément sur la santé mentale et physique des utilisateurs de réseaux. Dans le même ordre d’idées, une présence accrue sur les réseaux peut amener un sentiment d’exclusion sociale. Donc, je considère sans équivoque que les médias numériques jouent un rôle déterminant dans la construction et la présentation de soi.

Enfin, jusqu’où ira cette idéalisation d’un physique parfait si nous continuons d’exposer les internautes à ces faux standards? Il faut sensibiliser les internautes à l’acceptation de soi, en aimant son corps sous toutes ses facettes.

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SÉANCE #06 : LES RÉSEAUX SOCIAUX; NOCIF OU INTERACTIF?

Les technologies font partie intégrante de nos vies. Il nous est maintenant impossible d’imaginer un quotidien sans ceux-ci. Rapidement, lors de l’arrivée de Facebook et Skype, la rapidité, la facilité et la portée de l’envoi de messages à permis d’être connecté au monde entier, et ce, en tout temps. 

Cette arrivée fulgurante a modifié plusieurs aspects de la communication. D’un côté, cette aisance numérique à permis à l’éducation de faire un bond devant. L’accès à une quantité innombrable de ressources, d'outils d’apprentissage et de correction a été un pilier fondamental au début des années 2000. Dans le même ordre d’idées, le commerce en ligne a permis de développer une nouvelle sphère de l’économie.

Or, est-ce que cette communication rapide et grand public est vraiment un avantage aux relations humaines? Les réseaux sociaux prônent la vitesse et l’instantanéité. Par contre, ceux-ci favorisent la dépendance et l’impatience. Je considère donc que d’un côté, les réseaux sociaux affaiblissent l’interaction humaine. Il n’est pas rare que lors d’une conversation face à face, notre téléphone et ses multiples notifications nous distraient. D’ailleurs, certains considèrent avoir une centaine d’amis sur le web. Par contre, pouvons-nous réellement considérer ces « écrans » comme des relations profondes et authentiques? Je ne crois pas. Aussi, quoi dire des « nouveaux » problèmes créés par les réseaux ; « la pression des commentaires, le contact non désiré avec quelqu’un, le sentiment désespéré de perte, la violation de la vie privée, les utilisateurs qui crient d’antipathie à l’égard du stress et de la fatigue augmentent sur les réseaux sociaux » (Lee et al, 2016). 

À l’inverse, je ne suis pas entièrement d’avis que les réseaux sociaux interfèrent inévitablement avec nos relations interpersonnelles. Certaines personnes peuvent véritablement développer de fortes connexions amicales ou amoureuses sur internet. Par contre, il faut rester vigilant puisque « dans un entretien portant sur les usages des réseaux sociaux, 10 des 13 interviewés ont répondu qu’ils ne montrent que leurs bons côtés, quand ils soumettent des contenus sur leurs blogs » (Lee et al, 2016). Enfin, les réseaux sociaux constituent une révolution remarquable, mais il faut savoir les utiliser à bon escient. La technologie ne cessera de se développer alors, autant diminuer sa consommation dès maintenant.