kalyria1674-blog
kalyria1674-blog
Kalyria
95 posts
Je suis une étudiante française ainsi qu'une grande fan de fanfictions variées, de romans fantastiques et de manga depuis plus de dix ans. J'aime débattre avec autrui tant que cela se fait dans le respect. Je suis friande de headcanon et de construction des univers (fandom) dont je suis fan.
Don't wanna be here? Send us removal request.
kalyria1674-blog · 1 month ago
Text
Je n'ai rien vu allant en ce sens dans les médias français, en tout cas. Le mécontentement est relayé, oui, parce que c'est impossible à cacher, mais le consensus était justement que les démocrates étaient restés inactifs après les élections pour se donner le temps de trouver une meilleure stratégie.
Mais peut-être n'ai-je pas été assez attentive.
Did you know the world was protesting against Trump or was that news hidden from you?
https://www.theguardian.com/us-news/gallery/2025/jan/20/anti-trump-protests-photos
582 notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 month ago
Text
En ce qui me concerne, ça fait bien longtemps que je ne me fait plus aucune illusions sur l'hypocrisie et la dissociation cognitive dont souffre la plupart des marines, surtout les plus hauts-gradés.
La plupart d'entre eux sont des monstres.
Attention, je ne dis pas que les pirates valent mieux. Pareil pour les révolutionnaires. Les premiers parce qu'ils ont fournit assez d'exemples, et les seconds parce qu'on a encore rien vu de vraiment compromettant à leur sujet.
Je ne dis pas non plus que les marines sont des être sadiques qui se régalent de la souffrance d'autrui parce que ce n'est tout simplement pas vrai, peu importe combien on peut leur en vouloir.
En revanche, ils sont des monstres car façonnés par leur environnement pour commettre, permettre et justifier des choses qui sont objectivement monstrueuses. Peu importe combien on veut être un héros, participer à un Buster Call est impardonnable. Peu importe combien on veut faire au mieux, permettre l'utilisation du racisme, du classisme et de l'eugénisme pour déterminer l'utilisation de chacun (homme-poissons = esclaves/géants = armes de guerres) est épouvantable. Peu importe combien cela paraît nécessaire, justifier le meurtre/esclavage d'enfants (Ohara/Flevance ; CP9/Seraphins) est monstrueux.
Ce que je dis est peut-être dur, mais c'est toujours une idée importante. Jadis, elle portait le nom de "noblesse oblige" et, aujourd'hui, celle "d'obligation d'exemplarité". Ce n'est pas un hasard et ce n'est pas - seulement - pour donner une bonne image à ceux qui ont le pouvoir. Cette notion dit que, justement, ceux qui endossent le fardeau du pouvoir se doivent d'être exemplaire en toutes circonstances, précisément pour prévenir des graves dérives pouvant avoir lieu dans le cas contraire.
J'entends que Sengoku veut faire au mieux - bien que sa notion de "mieux" repose sur la justice absolue et les crimes de guerre s'il l'estime nécessaire - mais, en ce qui me concerne, il est l'une des pires personnes qui soient pour donner le point de vu de la marine. Tout comme Garp, d'ailleurs, et Tsuru aussi si elle ramène son grain de sel.
Parce que ce sont des héros de la marine. En d'autres termes, ils savent que la merde existe - et en ont définitivement commis une bonne partie eux-mêmes - mais en leur présence, tout les autres marines se tiennent à carreau, pour ainsi dire. Ainsi, quand ils entendent parler d'horreurs, c'est sous la forme de rapports - oraux ou écrits - aseptisés. Bien sûr, ils peuvent probablement deviner ce qui vient de se passer sur la base de l'expérience, mais…
Quand était la dernière fois qu'ils ont entendus les hurlements des civils qu'ils ont damnés ? Qu'ils ont vu les blessures infligés ? Qu'ils ont ressenti dans leur chair même la souffrance qu'ils ont causés ?
C'est ce que je ne supporte pas, chez eux. Qu'ils se permettent de donner des leçons de morales aux autres alors que, non seulement ils s'assoient volontiers sur l'exemplarité nécessaire à l'exercice sain du pouvoir, mais, en prime, qu'ils n'aient pas réellement et personnellement subis les conséquences de leurs atrocités depuis trop longtemps.
En ce qui me concerne, des gens comme Smoker, Tashigi, Hina, Koby et autres sont infiniment mieux placés pour nous donner leurs points de vue sur les atrocités commises que le trio d'ancien. En outre, j'aimerais aussi avoir le point de vue des vice-amiraux sur le sujet - sauf Doberman que je ne peux pas voir en peinture depuis le Buster Call d'Enies Lobby - sachant qu'ils ne bénéficient pas de l'immunité de Garp tout en étant mêlés à de la merde vraiment mauvaise du fait de leur rang.
Dans tout les cas, même si le Gouvernement Mondial est celui qui ordonne la merde, en leur qualité de bras-armés, mais également de justiciers auto-désignés, les marines sont en grandes parties des monstres.
Qu'ils veuillent l'être où qu'ils soient capable de changer cela est une tout autre question. Question à laquelle nous finirons par obtenir une réponse.
Tumblr media
The civilians you're sworn to protect.
The civilians you're sworn to bloody protect???
Like these civilians?
Tumblr media
These ones?
Tumblr media
These ones?
Tumblr media
These ones?
Tumblr media
These ones?
Tumblr media Tumblr media
These
Tumblr media
Fucking
Tumblr media
Civilians????
Tumblr media
.
2K notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 month ago
Text
Encore une claque !
Je n'y avais pas du tout penser, mais, si c'était vrai - ou, du moins, ne finis pas par être explicitement réfuté - ce serait odieux et tout à fait le genre du WG.
Passons l'idée de la soumission au WG inscrite dans les Akuma no Mi, vous imaginez censé amener la joie au monde finissait tordu par la haine et la soif de vengeance ? Plus que de se retrouver face à un dieu surpuissant contre eux, je pense que, thématiquement, ce serait effectivement le meilleur moyen de détruire Nika.
Devil Fruits & Celestial Dragons
Some manga spoilers, and this is just a hunch. Or fan theory, or whatever.
But one of the things that the Celestial Dragons are known to do is to give Devil Fruits to slaves - that they continue to target with their abuse. And why not? They have plenty of resources, and sea prism stone can be used to make the wild ones comply.
But Why, in the first place?
I think the answer might be key to understanding why it's important that the Nika Fruit has evaded their clutches for so long.
We know that Devil Fruits have lineage factor, and there seems to be something of a Will to them as well. Some, like the Nika fruit, seem to be connected directly to a person or personality of eons past. And they seem to carry, at least for a while, some record of previous users - like, for example, Ace's lingering impression on the Mera-Mera No Mi.
We also know that there's some forces in the world directly in rebellion to the world government / Celestial Dragons. Devil Fruits are regarded harshly by these, as well, though they are also obviously useful. Wasting them on a slave serves no purpose when they could be used to bolster one's forces.
Instead, I think that the Celestial Dragons give devil fruits to slaves that they subsequently abuse as a way of, potentially, abusing or torturing the lineage factor / personality within the devil fruits themselves. Subjecting those who eat them to humiliation and domination so that their fear and submission will be imprinted into the Devil Fruit, continuously over a long time, through the abuse of their wielders. This is what they tried to do with Boa Hancock and her sisters - and even if they escaped their deep feelings remained.
Feelings which, according to Vegapunk's latest research, DO get conveyed across lineage factor. Dramatically enough to shape the actions of characters whose only connection to one another is lineage factor. Revenge, and domination, are the two reasons the Celestial dragons openly torture Devil Fruit wielders, if they can.
This is why it's so important that the Nika fruit has evaded the World Government for so long.
Make no mistake: The conflict between Pirates and the Navy is a matter of Freedom vs. Order. But they conflict between good and evil will see pirates and navy both split, and, hopefully, see the darkness at the heart of the One Piece universe overthrown.
15 notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 month ago
Text
Je suis à 100% d'accord.
J'avais remarqué l'exemple de Doflamingo et Big Mom - mais plus selon le prisme de Lola et Pudding - mais le voir souligné avec une telle évidence me rend franchement malade.
On peut dire ce qu'on veut du WG - généralement des mauvaises choses amplement méritées - mais ils ne sont pas les seuls à être complètement foirés dans One Piece.
I've noticed that there are a number of antagonists who are or were enabled by the parental figures in their lives.
Doflamingo was found by Trebol, Diamante, Lao G, and a couple others I can't remember after being tortured by the mob. Doffy was a kid, a kid with serious issues but still a kid, and they were adults who knew better, especially Trebol and Lao G. Doflamingo is far from innocent, but these guys were the ones who gave him the literal and metaphorical weapons to become a danger to everyone around him. With a few exceptions (ie, Senor Pink, Baby 5), I don't like most of his crew, but I especially loathe Trebol. It isn't just that he's physically disgusting; he's the guy who fed Doflamingo's already present sense of entitlement and turned someone who was not a good person to begin with into a monster. Dude deserves a lot more hate, in my opinion.
Big Mom was encouraged in her violence and her deranged beliefs by Mother Carmel and Streusen, both of whom wanted to use her for their own ends. While her birth parents abandoned her, they honestly come across as the ones who had her best interests at heart, leaving her with the giants because they were unable to care for her due to her abnormal power. They're more sympathetic than Carmel or Streusen, in my book, because they at least tried to find people who they believed would be able to raise her properly when they couldn't. Granted, it didn't work out, but they at least tried. Carmel, on the other hand, wanted to turn Lilin into a weapon and didn't even try to convince her to calm down in her well-meaning attempts to make everyone get along. Streusen noticed her power and mentored her in becoming a truly deranged pirate. To make matters worse, this casual enabling of worst traits passed down to the next generation. I get the impression that even when Big Mom isn't being overtly abusive toward her offspring, she still encourages them to be violent and sadistic. Just look at Anana. Big Mom might be a terrible person, but I feel sorry for her. I feel even sorrier for her children.
I definitely get vibes of this off of CP9, especially Rob Lucci. Yeah, he's a sadistic nutjob who isn't particularly sympathetic, but he didn't end up like that without some guidance. The World Government trained him to become a living weapon, gave him the ideal excuse to kill people, and very likely encouraged his violent personality because it would make him a good assassin. Then they have the unmitigated gall to act disturbed by his willingness to slaughter 500 people when they were the ones who enabled that mindset and practically handed him the tools he needed to use on a silver platter. As if I needed another reason to hate them...
34 notes · View notes
kalyria1674-blog · 2 months ago
Text
Quel elfe es-tu ?
J'ai trouver ce quizz, inspiré des races de The Elder Scrolls et je n'ai pas pu résister.
Comme j'ai parfois hésité entre deux réponses, je l'ai fait deux fois, pour voir si ça changerait quelque chose, et voilà le résultat :
Tumblr media
J'ai eu le même les deux fois, donc je pense qu'on peut dire sans risque de se tromper qu'Alinor et Morrowind ne sont pas pour moi. 😂
1 note · View note
kalyria1674-blog · 2 months ago
Text
J'écris une fanfiction avec un protagoniste falmer qui a des accointances avec Mara.
Je me nourris littéralement de ce genre de post, alors un grand merci !!! 💖
Mara, the Wolfmother
Born from the final union of Auri-El and Trinimac, Mara joined her Knightfather in the Treasoners War. When Trinimac ripped out Lorkhan's heart, the Namesaken Brother wounded Trinimac in kind. Though he failed to reach the incorruptible heart of Trinimac, the black-blooded traitor wounded him irreparably.
In a howl of rage and grief, Mara became a wolf, rent the remnants of Lorkhan's spawn of mud-and-dust back into filth and fragments, and carried him away from the field. Upon their return, she swore a solemn oath before her Kingfather: she would forsake her divine birthright to remain on the battle-scarred fields of Nirn to carry the bones of Auri-El's children away, and to stand guard against the ever-present threat of the Namesaken.
Falmeri symbols of Mara include the shield, the howling horn, and, rarely, the Moons. Sometimes depicted as a woman with hair like a waterfall, alongside her aspect the Wolf.
Receiving a claw scratch from a wolf was an omen that the bearer would commit an act of great sacrifice.
64 notes · View notes
kalyria1674-blog · 2 months ago
Text
Merci pour l'avertissement. Un tel comportement de la part d'une société, de quelque nature que ce soit, est inacceptable !
PSA
Just a heads up, there are bots going around on AO3 accusing people of using AI. Considering the timing, this is likely AI bros' retaliation for AO3 users calling them out for scraping their work. Examples of what you might be sent:
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Screenshots from here.
If you get a comment like this, just report for spam and delete.
49K notes · View notes
kalyria1674-blog · 7 months ago
Text
Il n'y a pas beaucoup d'éléments mais c'est une superbe théorie ! J'adore !
The Mysterious Past (or Future?) of Niamh Fitzgerald
Many have noticed the necklace that Niamh Fitzgerald wears which looks very similar to a time-turner except that the central piece is not a hourglass but a stone shaped like a water drop (feel free to remember this detail because I have other posts planned in the future that will bring this up again 👀). So does that mean that Niamh could time-travel? I’d say it’s very likely!
Tumblr media Tumblr media
And if you’re not convinced by the necklace, did you know there is a goddess named Niamh in Irish mythology? She was described as having long blond hair and riding a white horse. She appeared one day to the great warrior Oisín and asked him to come with her to Tír na nÓg, the Land Of Eternal Youth where nobody ever ages. Oisín agreed to go with her but after having spent 3 joyful years together in Tír na nÓg, Oisín grew homesick and asked to visit Ireland again. Niamh reluctantly agreed but on the condition that he take her white horse and never touch Irish soil. When he got back to Ireland, Oisín realized that, in the mortal world, 300 years had passed since he left with Niamh as time passes by more slowly in Tír na nÓg. After accidentally touching the ground, Oisín sundenly turned into an old man, aging the 300 years that he had missed, and died soon after.
Does Oisín’s fate remind you of anyone? Of course, it’s what happened to Prof. Hecat when she traveled in time during her time in the department of mysteries. It’s also what happened to Eloise Mintumble who, in 1899, became trapped for 5 days in the year 1402. When she came back to the present, she suddenly aged 500 years and died soon after.
Of couse, in the tale, Niamh does not actually time-travel, instead she took Oisín to the celtic Otherworld. But time manipulation is still a big part of the tale and the fate of the hero and I believe them naming the character Niamh is not a coincidence. Especially when they also give this character a time-turner necklace!
Another thing that I have noticed recently is during Niamh’s trial. At the very beginning of the trial, Niamh tells the MC:
Pay attention. Things are not always what they seem.
And then, at the end of the trial, after we take the resurrection stone, she repeats:
Nothing is what it seems.
And that’s a bit strange to me because this trial, compared to the first two keeper trials by Rackham and Rockwood, is actually very straightforward. We have a very clear mission to avoid Death and a single path to follow. So what exactly in Niamh’s trial is ‘not as it seems’? Of course, this could be related to the lesson we learn during this trial ("light does not exist without shadow nor shadow without light") but what if this was about something else?
Because, if we pay attention, there is definitely something out of place during Niamh’s trial. During the last scene, when we are taken to the graveyard where mourners are mourning Niamh’s death, we see a lot of ‘modern’ elements that I don’t think belong in the late middle ages when Niamh is supposed to have lived (and died). First of all, the mourners. It’s a bit hard to see, but I don’t think they are dressed like people from the middles ages. In fact, they are dressed like other wizards and witches we encounter in 1890. (Also notice the hairstyles.)
Tumblr media Tumblr media
And, even more damning, in my opinion, are the carriages we see in the graveyard.
Tumblr media Tumblr media
These look very similar to the carriages we see in 1890. I’m no historian but I’ve tried looking into the type of carriages that existed in the middle ages and none of them looked like that. Miniature drawing of horse-drawn carriages from the middle ages looked more like wagons.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
So what does that mean? Could this simply be an oversight by the devs? They just re-used assets they had, not caring that they were not historically accurate? I don’t think so because, in an earlier part of the trial, when we cross a village trying to escape Death, we see a lot of wooden carts that look a lot more like what we would expect wooden carriages in the middle ages to look like.
Tumblr media
In that earlier part of the trial, we do not encounter any of the ‘modern’ elements we see in the graveyard scene. Even the few villagers we encounter in the beginning of the trial are not dressed at all like the mourners we later see (although their clothes are hard to see because they are very dark).
Tumblr media Tumblr media
So if we assume that the anachronistic elements are intentional and not an oversight this could indicate that Niamh Fitzgerald died much later in time than she should have.
Was Niamh Fitzgerald a time-traveller? Perhaps she also worked for the department of mysteries in the nineteenth century, and, like Dinah Hecat and Eloise Mintumble, she travelled in time and got stuck there for many, many years. She lived an entire life in the past, becoming the Headmistress of Hogwarts and part of the mysterious Keepers. And, perhaps, one day, she found a way back to her present, only to age hundreds of years in the matter of an instant and die soon after, being grieved by her loved ones devastated by her sudden death.
Or perhaps I'm getting a bit carried away here! 😅 But I'm still convinced Niamh Fitzgerald has something to do with time-travel! How would you feel if they introduced some time-travel storyline in HL2?
66 notes · View notes
kalyria1674-blog · 7 months ago
Text
C'est... incroyable. Vraiment incroyable. Je ne m'attendais pas à tomber sur cela mais j'approuve à 100%. Je pense que c'est le genre de trouvaille qui change durablement ma perspective de quelque chose.
Pourquoi n'y a t-il pas davantage de votes positifs ?
i talked to my ex professor two days ago about shock value and violence and offensive art and he did a really good job of reminding me that graphic (violence, sex, and all) is good, it's unafraid, "those most offended by your work are those it struck the hardest," it's emotionally evocative, art is nothing if it doesn't make you feel, you have to disturb the comfortable, comfort the disturbed — and shock is no lesser of an emotion than love or curiosity, and art that exists to shock is not lesser than art that exists to love
And shock is power. terrorists and paramilitaries build themselves on shock, they behead in public and send you home to your parents in pieces tucked into a small cardboard box, and they leave bodies hanging from overpasses for the town to see, and this is how they keep you quiet. and when they recruit you, the first thing they do is hand you a knife and make you kill to horrify you, to shock you (change you)
and my prof says "for those of us on the margins of society, everything about living is a shock" and "these are real things that happen to real victims, and the least you can do is read a book about it, watch a movie about it," in the comfort of your home, with a cup of hot tea, wrapped in a blanket, and watch someone get cut open, someone who really felt that blade in their gut; and you have what they don't — the pause button, and you click it if you wish but try not to look away, do not be afraid
they say the best anti war film ever made is 1985's Come and See, because it's unrelenting, it never cuts away, never turns the camera away from the horrors of war. it tells you to come and see, do not look away — and the title is a reference to Chapter 6 of the Book of Revelation: I heard the voice of the fourth beast say, "Come and see!" And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. But you can pause, and you can step away, and you can return when you are ready to be shocked. you have to be shocked. you will not understand violence unless you are shocked so deep that it reaches your soul
and there is no tasteful violence. you can't write about death or war or assault tastefully. the more tasteful you frame it, the further removed from reality it becomes. there is nothing but shock about violence. there will never be meaning to it, but there is religion and there's delusion, and you will find a meaning for violence when it is over. but some people will live in violence forever, live in shock forever, in the margins of society. displaced in warring states or in a house of abuse or standing in the most contaminated rivers in colonized nations.
victorian england loved comfort literature. the imperial cores always have, always will. they see shock and see themselves in it. we all see ourselves in shock — but do you see the violence you've suffered or the violence you've committed. are you angry because you remember the hands at your neck or are you angry because you have been the hands.
516 notes · View notes
kalyria1674-blog · 7 months ago
Text
C'est absolument terrible et tout à fait en accord avec le sous-texte de Bleach. J'approuve !
I've been openly critical of Thousand Year Blood War since its weekly manga release way back in late 2010s. It was so immemorable that I'd legitimately forgotten it, and by extension Bleach, existed until the announcement in 2022.
The revelations presented require so much backreading and contradicts earlier established facts, it make it difficult to tolerate. Interpersonal reveals reflect incredibly poorly on many characters, demonstrating in some cases outright negligent tendencies in their duty of care towards others and themselves.
(Masaki, Isshin, you don't have to tell him everything but its not hard to teach your god-child basic safety and the supernatural equivalent of 'don't run in oncoming traffic'. The fact neither did of you did, makes you damned irresponsible parents imo. Almost like your powers were retconned into existence without thinking through the rammifications, huh?).
The sum total of my issues are too numerous to mention but my biggest issue is theme of fate in Bleach; how it applies to Ichigo's desire for self-determination and how TYBW in particular gleefully pisses all over that.
While fate and destiny can be aspiring things, they are by definition traps. Confines. Set parameters that must be fulfilled. As a result two primary attitudes exist in response; one must rise to meet the occasion gloriously or defy it to forge one's own path (success varies).
Ichigo's opinion has always fallen into the latter category.
Ichigo wanted to destroy fate. Wanted to negate its unfairness. To remove its strangling shackles from his life and those he cares for. To quote:
If fate is a milestone, then we are the grist. There is nothing we can do. So I wish for strength. If I cannot protect them from the wheel, then give me a strong blade, and enough strength... to shatter fate.
In essence this is how Ichigo wants express his agency and self-determination, by protecting others. He wants to defend the downtrodden from the unfairness ugliness of reality. An agency he gains through obtaining Shinigami power from Rukia.
Or so he believes.
Problem is, every arc and especially TYBW exposes that theme as a total lie.
Whenever Ichigo believes he's expressing agency to combat whatever ill fortunate awaits those he wishes to protect, he is in fact playing into the hands of others.
He believes he's making an active choice to defend and guard and protect, but in reality Ichigo has never had a choice in anything, merely the illusion of one. Worst of all Ichigo never realizes most of his choices are illusions.
With every subsequent arc, the sad truth is that Ichigo is enslaved to fate. Shackled to its designs since the dawn of reality. Enchained by the literal gods and devils on his shoulder. At one point, fate even turns Ichigo's own body against him as his Quincy blood forces him to slay the previous Soul King.
In his drive to break fate's confines, Ichigo becomes its ultimate poster boy and enforcer.
But in a sad yet classic prophetic twist; Ichigo believes he's actively fighting an unfair destiny.
A destiny written by the Soul King's Almighty eons ago.
In a word, the Almighty is omniscience. First held by the Soul King and later Yhwach.
Conceptually, omniscience and free will cannot co-exist. The world is self-determination or pre-destination. There's no middle ground.
This in mind; the Soul King knew precisely how he would die. He knew a Shiba scion would eventually gain the power to release him from his torment eons upon eons after his sealing under the compulsion of Yhwach's Quincy blood, then slay Yhwach to replace him.
In other words, Ichigo's desire for self-determination was the greatest lie of this story. His every action and reaction were predicted and cemented since the dawn of time. Taken to its logical extreme, Ichigo arguably had no free will at all (absolutely fitting because he reads like a damn automaton in the last arc). He's a pre-programmed organic robot blindly following the path set before him by his creators, there's no error codes (ie. questions or hesitations) because his programmers told him exactly the right command prompts to set him loose.
And almost as the ultimate spit in the face for Ichigo's futile wish for agency in his own fate? Yhwach curses him in the end. Cursed Ichigo with a prophesy that at the moment of his greatest happiness, Yhwach will return to crush it to dust.
Meaning Ichigo is now destined to carry that curse for the rest of his days, his days as a human, his days as a soul, possibly even after his soul death and winding up in hell.
By the avatar of fate's own command, Ichigo is never permitted to find true happiness again.
Which actually rather neatly explains why Ichigo seemingly retired from shinigami work after the war concluded. And a rather damning indication of his marriage to Orihime and his own son.
When is Ichigo at his happiest? When he's engaged with the spirit world. What's he done in the ten year timeskip? Cut himself off from the spirit world. When does Yhwach show up again? The first time Ichigo engages with the spirit world after ten long years.
All told, its a rather tragic tale, isn't it?
Then again, I suppose that could be Kubo's intention. The more Ichigo tries to fight fate, the more fate bitch slaps him and tells him 'get back in your lane.' And Ichigo, after years of being thoroughly defanged, bows his head and obeys.
If that's so, then I congratulate him on delivering such a tragic despair-filled message.
52 notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 year ago
Text
Hantengu et Tanjiro - Le traitement de la victime et du coupable.
Bon... c'est mon premier billet sur Demon Slayer car même si je regarde de temps en temps, il ne m'inspire pas autant que d'autres oeuvres comme SnK et Claymore.
Il y a deux choses que j'apprécie particulièrement dans Kimetsu no Yaïba. Or j'ai l'impression que l'une d'entre elle a juste... disparue dans l'arc le plus récent et l'autre considérablement aseptisée.
La première chose, est l'émotion omniprésente dans le récit, bien plus que l'action pure et dure. Il y a des tragédies à chaque coin de rue mais toutes sont traitées comme quelque chose de spécial. Elles sont à la fois profondément formatrices et bouleversantes. Je n'ai pas honte de dire que cet anime est sans doute l'un de ceux qui m'a le plus fait pleurer.
La deuxième chose est que nous avons un protagoniste ''héroïque'' qui est toujours profondément gentil et compatissant, même envers ses ennemis. Tanjiro est quelqu'un de vraiment empathique qui, s'il ne pardonne pas, essaie toujours de comprendre qui il a en face de lui, exactement.
C'est peut-être pour ça que la confrontation entre Tanjiro et Hantengu m'a beaucoup déçue.
Je veux dire, Hantengu jouant les victimes est pas mal mais ça a un goût… d'inachevé, j'ai l'impression. Presque comme si l'auteur aurait pu aller plus loin en opposant les deux notions. Peut-être même aurait-il pu aller jusqu'à démontrer qu'on peut être victime et coupable à la fois et que c'est l'un des concepts capable de réunir ses deux opposés chez une seule et même personne.
Je veux dire, Hantengu a tuer beaucoup de gens en tant que Lune Supérieure, c'est un fait. Qu'il ait été un criminel, c'est aussi un fait. Mais je n'ai pas non plus l'impression que la vie lui a laisser beaucoup de choix, même si ce n'est pas aussi flagrant qu'avec Ume et Gyotarô. Parce que même si le meurtre n'est jamais une option acceptable, Hantengu me fait penser à un kleptomane, au sens maladif du terme. Ce qui me fait dire ça, c'est quand il répète que ''ses mains bougent toutes seules'' et qu'il semble toujours plus apeuré que réellement malveillant ou avide. Or, si le Japon actuel n'est déjà pas tendre avec les personnes atteintes de troubles mentaux, je n'ose imaginer le sort qui lui était réservé dans le Japon du passé.
A l'inverse, bien que Tanjiro n'a, de prime abord, rien à se reprocher, je le trouve bien plus… impitoyable et moralisateur, voir pharisaïque, dans cet arc que dans tout les autres. Contrairement à ses adversaires précédents, il ne cherche pas à comprendre et son empathie s'est évaporée alors qu'il ne fait que hurler en boucle que parce qu'Hantengu est un démon, il a tué beaucoup de gens et mérite de mourir pour ça. Et ce n'est pas faux en soi mais… comment dire ?
Pourquoi Hantengu est-il enfoncé par le récit pour avoir voulu vivre et pourquoi Tanjiro est-il excusé et même justifié dans sa ''solution'' de répondre au meurtre par le meurtre ?
Pourquoi, dans nos conceptions comme spectateur, ne nous posons-nous pas la question, en voyant Tanjiro s'acharner et justifier son agression sur s'il est vraiment en position de faire ses remarques ? Sur ce point Hantengu a raison de dire qu'il a tout les aspects du coupable violent.
Pourquoi, avant même qu'il ne soit révéler qu'Hantengu est vraiment un criminel, ne nous arrêtons-nous pas pour nous interroger sur pourquoi celui qui subit l'acharnement en ne ripostant presque jamais ? N'a-t-il pas tout les attributs d'une victime ?
[A noter que par "victime" j'entend l'aspect fantasmé de celle-ci, c'est-à-dire un "innocent" vulnérable qui subit sans pouvoir se défendre et montre sa vulnérabilité sans chercher à la dissimuler. Il va de soi que, dans le monde réel, il existe de très nombreuses victimes qui ne fonctionnent pas ainsi sans que leur douleur en deviennent moins valable.
En bref, Hantengu représente, ici, la victime vulnérable tel que généralement représenté dans l'inconscient collectif. Or, à partir du moment où le récit fait en sorte que le héros prônant la gentillesse par dessus tout s'acharne personnellement sur cette représentation en répondant à la violence par le sang et le meurtre, nous sommes en droit de remettre en perspective à la fois la vision de Tanjiro mais aussi celle du récit lui-même sur les victimes en générale. Qu'il s'agisse de leurs actes, leurs passifs où l'attitude qu'elles devraient revêtir.
C'est profondément troublant, honnêtement.]
Pourquoi cherchons-nous, ici, à justifier cette violence à son encontre ?
Quand j'ai vu cette scène, j'ai commencer à me demander si le problème était que, parce qu'il était déterminé qu'Hantengu était un démon (à la fois tueur et ''autre''), un coupable d'une chose précise, cela justifiait de facto toutes les violences possibles à son encontre.
Sauf que, si c'est bien ça, alors il faut aussi se rendre compte que la même chose s'applique à Tanjiro. Il est peut-être humain, mais c'est aussi un tueur qui a le sang de beaucoup sur les mains, peu importe combien il se comporte gracieusement au quotidien.
Si le récit avait poser cette question avant de nous fournir un autre retournement, ça aurait vraiment pu être incroyable.
J'irais même jusqu'à dire que si les doubles d'émotions primaires avaient été utilisés pour ça, représenter les différentes perspectives possibles selon les émotions sans vouloir tomber dans la justification permanente, ça aurait été presque parfait. Ou alors, la tentative de justification seulement pour Hantengu, puisque ça fait parti de son thème et sa déconstruction aurait été un précurseur de sa défaite à venir comme personnage.
A la place, nous avons Hantengu qui court pendant tout l'arc en couinant ''c'est pas ma faute, c'est pas ma faute !!!'', Tanjiro qui le poursuit en gueulant comme une bête sauvage ''je vais te tuer, meurs !!!'' et aucun d'eux ne s'arrête dans sa moralisation constante de l'autre pour écouter ce qu'ils ont mutuellement à dire, trop occuper à justifier les horreurs qu'ils commettent tout les deux.
Autant ça peut convenir à Hantengu en tant qu'antagoniste mineur destiné à perdre pour représenter la progression de Tanjiro, autant j'ai l'impression qu'ici, ce dernier chute en tant que protagoniste, passant d'une ligne de développement positive, voir peut-être vaguement grise de part son optimisme constant, à négative presque sans avertissement ou rien pour le justifier.
[Si après il redevient comme avant cet arc sans signe avant-coureur, je vais être fâchée - et un peu triste et soulagée - car ce sera comme si l'auteur avait un peu improvisé ça et ce serait extrêmement dommage pour ce que j'ai considéré comme un quasi sans-faute jusqu'ici.]
Si ça avait eu lieu après le Train de l'Infini et la mort de Rengoku, ça aurait pu s'expliquer puisqu'il venait de voir un mentor être brutalement assassiné par un démon qui s'est ensuite enfui. Son obsession de ne laisser Hangetsu s'échapper à aucun prix aurait alors du sens, pareil pour son acharnement qui serait un exutoire à la colère et l'impuissance qu'il avait ressenti.
De même, dans sa fureur face à ce qu'il venait de subir, son durcissement envers les démons aurait eu du sens, quitte à faire des compromis sur ses idéaux. Les retrouver tout en vivant avec ses expériences récentes aurait pu être son ''challenge héroïque'' comme personnage, le moment où il trébuche émotionnellement tout en se renforçant physiquement.
Mais, dans l'euphorie de la victoire précédente face à Gyôtaro et sans véritable remise en question de ''l'héroïsme'' de Tanjiro, c'est juste bizarre. Parce que, là, ça semble vraiment sortir de nulle part.
0 notes
kalyria1674-blog · 1 year ago
Note
J'adore cette analyse de Farkas ! Bravo à l'auteur et je pense que je reprendrais volontiers certains de ces headcanons pour ma fic.
You already know...gimme my boy Barkas HCs LMAO🥴
MY BOY BARKAS GRRRR AAA
most of these will probably be the ones we talked about but ill throw in some new ones too heuheuwbd
- When Farkas was first given the beast blood, the transformation was initially entirely unnoticeable in his human form. As the years passed however, and his beast form grew stronger, things about his human body started changing. Suddenly, he could run so much faster and farther than normal men, not even noticing that his non-wolf shield-siblings now trailed hundreds of feet behind him and the rest of the circle when they went out as a group. Opening doors turned from a regular every-day action to a nuisance when he’d accidentally rip them straight off their hinges because his beast strength started melting into his human body. His teeth suddenly looked much sharper than normal, and “by the nine Farkas, how are you so fucking hAIRY?” was a normal greeting when he walked around shirtless after training. Such is life as a werewolf himbo in Jorrvaskr.
- Farkas really likes using his hands. Him and Vilkas are complete opposites in that matter. While Vilkas likes spending his free days reading or having a chat with the others, Farkas would much rather be out in the forge hammering away at a new weapon, or carving something pretty out of bone or wood, or patching up the leak in someone’s roof. Farkas would totally carve little trinkets and figurines for his S/O, or sharpen their blade for them when it gets dull and chipped. 
- Not. An. Idiot. He may be a man of few words, but he’s not an idiot. He’d much rather swing a sword and bash a crook over the head than sit down and read a book, but every moment he spends sitting in the corner silently, he’s watching. He notices little things, details that would fly over the others’ heads, even with their beast blood senses, and he remembers them. Yes, he saw you send that two second glare at Vilkas from across the room when he said something that made you mad, and yes he will ask you if you want bash his shield a few times to get it off your chest. He’s very keenly aware of his surroundings, he knows the ins and outs of every cave and fort in Whiterun hold, and not even the Thieves Guildmaster could pick a pocket if he was within sight-range. You can’t sneak up on this man. He sees and knows everything. He just keeps his mouth shut.
- Since he’s a werewolf, it’s in his nature to be quite territorial of his belongings and loved ones. It’s not something he’s proud of, as it’s out of his control and he sometimes snaps at strange men that get a little too touchy with his shield-sisters, or argues with someone over borrowing something of his without asking. He doesn’t mean to, and he always feels guilty afterwards because he knows the strength and power he has over most people, whether it’s physically or by his status as a member of the Circle. He like feeling like he’s abusing his power.
- Collects rocks for whatever reason. He just thinks they’re neat. He has an entire chest in his room sorted out with little wooden dividers for him to store a bunch of different rocks in. His favorite is a bland, rough, grey one that Vilkas picked up off the ground and threw at him during an argument on a job. Probably sleeps with it under his pillow.
96 notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 year ago
Text
Claymore : Quelques Réflexions 2
Je remarque que Teresa est la première dans l'oeuvre a avoir sous-entendu que l'Organisation était derrière la création des Yôma... je me demande si, elle aussi, enquêtait sur eux avant Miria ?
C'est assez étrange car je ne la vois pas vraiment faire ça. Teresa avant de rencontrer Claire, semblait plutôt apathique par rapport à son destin - sans doute comme mesure de protection - et n'a jamais montrer une énergie et/ou une volonté de changer les choses à grande échelle comme Miria.
Changer son destin, oui. Celui des autres... pas vraiment.
Quand on y pense, il était évident dès le départ que Pieta était une mission suicide pour purger les rangs. Et par-là, je veux dire que, lors de leur première chasse à l'éveillé, Hélène nous explique que les équipes sont toujours constituée de guerrière avec des chiffres entre 10 et 30 qui sont guidées par un numéro unique. Des chiffres plus élevés sont considérés comme rarissimes.
Or, lorsque Miria fait l'appel pour les équipes, on apprend que sur les 24 guerrières envoyées, 10 ont des chiffres plus élevés que la limite - soit près de la moitié des forces ! - et seulement 7 - capitaines inclues - avaient des chiffres entre 10 et 20, soit la procédure normale.
Rien qu'avec cette scène, il est donc possible de comprendre que l'Organisation a rompue avec ses propres codes et a envoyée une majorité de guerrières de faible niveau contre un Abyssal et son armée... avec le résultat qu'on connaît.
C'est la première fois que je lis le manga de A à Z en lecture approfondie, jusqu'ici, je reprenais uniquement après Pieta. Du coup, je ne remarque que maintenant que cette oeuvre est pleine de scène qui sous-entendent des moments sexuels assez trash... tout en parvenant à garder une certaine dimension féministe vis-à-vis de son traitement des protagonistes féminines. Par contre, le traitement des hommes est encore pire que je ne le pensais.
J'avais déjà souligné la façon sexiste dont Isley était dépeint et la façon dont cela avait déteint sur Raki dans un précédent post. Mais, dès le premier combat contre un éveillé masculin, Hélène les compare immédiatement à des assoiffés de sexe sur la seule base de leur sexe. Et ça recommence ensuite avec Dauf, le prochain rencontré, qui est écrit avec une obsession pour le déshabillage de ses adversaires et dont les larmes de douleur sont décrites comme pathétiques. J'adore Claymore mais je pense que c'est l'une des choses qui me dérangent le plus à son sujet.
Je viens de m'en rendre compte mais l'Organisation a toujours si gravement sous-estimée la force de Teresa que s'en est risible ! Je veux dire, penser qu'Irène, Sophia, Noëlle et Priscilla suffirait est une bonne démonstration, bien qu'au vu de la façon dont la dernière s'est avéré, cela peut être excusé. Mais croire Teresa sur parole au sujet de Rosemarie et sa soi-disante incapacité à survivre face à un Abyssal ? Considérer que Priscilla, qui a vaincu Teresa, est tout au plus du niveau d'un Abyssal ? Déclarer Alicia comme étant de facto la ''plus puissante numéro 1 à avoir jamais exister'' sur la seule base d'un éveil maîtrisé ?
A n'en pas douter, l'Organisation n'a jamais vraiment su à qui ils avaient à faire. Et c'est hilarant car on ne peut pas dire que Teresa se cachait ou autre... elle était juste si puissante que l'Organisation ne pouvait pas lui opposer de défi suffisamment valable pour la forcer à libérer son véritable pouvoir et le mesurer en conséquence.
Hm... je viens de revisionner ''l'antre de la sorcière'' (oui, encore !) et j'ai été interpeller par une chose qu'à dite Riful. Elle semblait surprise de constater qu'en dépassant sa limite volontairement, le gain de puissance et de vitesse était plus grand.
Et, vous savez ce que ça me rappelle, sans doute à cause de la conversation récente entre l'Abyssal et Claire ? Isley.
On dit de lui qu'il est le plus puissant des trois Abyssaux - il est au moins confirmé qu'il surpasse Luciela - mais aucune explication n'est jamais fournie sur la raison malgré qu'il soit explicitement déclaré que les générations suivantes de guerrières sont devenues de plus en plus forte. Ce qui aurait donc dû créer des éveillés plus puissants sauf rares exceptions.
C'est pourquoi je pense que la particularité d'Isley, c'est que son éveil était volontaire et non contraint. Même si ce n'est que l'hypothèse de Chronos, ce serait du jamais vu jusqu'ici et pourrait expliquer l'écart de puissance entre lui et les autres Abyssaux.
Parce que, ce que le manga nous a montrer assez tôt, c'est qu'il semble y avoir une différence dans le Yôki lorsque l'éveil est volontaire. Plus précisément, le genre de différence que Galatea pourrait relever chez Deneve après la chasse à l'éveillé masculin.
Comme c'est Galatea et qu'elle est exceptionnelle, je ne sais pas à quel point cette différence est visible mais il semblerait que cette différence entre un éveil volontaire et contraint ait été présente assez tôt dans l'oeuvre bien que jamais réellement exploitée.
Dans mon dernier post, je disais que Claire ne correspondait pas à l'héroïne de shonen typique.
Parce qu'elle n'a pas de but autour duquel organiser durablement sa vie. Elle ne recherche pas la compagnie des autres - même si elle l'apprécie - ou a trouver un sens à sa vie. Elle veut se venger et fera tout pour y parvenir. Et si elle meurt en court de route, après s'être prouvé à elle-même qu'elle n'était plus aussi impuissante qu'à l'époque, c'est peut-être pour le mieux. Claire est tourner vers son passé - plutôt qu'un avenir hypothétique - mais celui-ci ne lui donne pas vraiment de force autre qu'un mépris drastique d'elle-même et de la valeur de sa vie.
Bien sûr, elle est forte d'une façon que peu de gens peuvent imiter... mais ce n'est pas la force - mental - qui correspond à son projet de vengeance et de mort. Ce qui est la raison pour laquelle elle doit compter sur les autres pour progresser. Une protagoniste qui se veut solitaire mais qui finit par se battre en usant du bras d'Irène, de la technique de Flora et du style de Rafaela... intéressant.
En fait, ironiquement, celle qui correspond le mieux à l'archétype de l'héroïne serait Priscilla avant son éveil. Une jeune fille voulant faire ''le bien'', ''protéger tout le monde'' et ''se battre à la loyale''. Une guerrière inexpérimentée avec un immense pouvoir caché. Une fille dont le passé tragique s'avère en fait tout aussi central - si ce n'est plus - que celui de Claire.
... C'est presque comme si Priscilla était une sorte de reflet miroir de ce que Claire aurait dû être dans le parfait petit manga shonen aux codes typiques. Et que Teresa se soit ouvertement moquée d'elle pour cela est très amusant, comme si l'auteur en profitait pour s'exprimer à ce sujet.
0 notes
kalyria1674-blog · 1 year ago
Text
Bonjour !
Je suis désolée, je n'avais pas vu ce reblog avant, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas reçu l'alerte ?
Française, donc ? Oups ! Enfin, personnellement, je suis plus amusée que gênée mais je pense que ma présomption dit quelque chose de mon habitude à traîner sur des sites anglophones et finir par créer la confusion. C'est plutôt drôle, non ?
Dans ce cas, sans nous criez dessus - et, oui, je comprends que je n'aurais probablement pas de réponse - je pense que nous pouvons nous mettre d'accord sur le fait de ne pas être d'accord. Surtout que, oui, je comprends à quel point ça peut être terrible pour la tension artérielle puisque j'ai mon propre exemple précis qui me vient à l'esprit.
Pour moi, les Uchiha se sentaient insultés par la méfiance villageoise et considérait cela comme le résultat d'un complot contre eux. Et, pour moi, le fait qu'il y ait eu des élections pour le pouvoir qui occuperait le poste le plus important entre les deux clans rivaux et que ladite démocratie ait mystérieusement disparue sous Tobirama voir Hashirama lui-même - on ne sait pas si le Nidaime a succéder à son frère à la suite d'élections mais nous savons qu'il ne l'a pas respecter face à Hiruzen - est un signe inquiétant que le problème ne vient pas uniquement - je l'ai dit, pour moi, les Uchiha ne sont pas d'innocentes victimes - du clan.
Pour l'attaque de Kyubi, il y a aussi l'idée de cette méfiance immédiate envers le clan qui a dû piquer. Oui, le sharingan et des Uchiha étaient impliqués. Mais, le truc, c'est que le village ne le savait pas. Ils ne savaient que deux choses : Kurama était contrôlé et l'assaut était intentionnel.
Parce que... eh bien, personne n'avait survécu pour témoigner. Il a fallu attendre que Naruto rencontre Minato pour pouvoir amener la confirmation à Kakashi et Yamato, soit seize ans après l'attaque. Ce qui signifie que les Uchiha ont été persécutés pendant des années après l'attaque sur un soupçon. Qui plus est, un soupçon qui est le suivant : il y a un siècle, un Uchiha a contrôlé le Kyubi. Donc, un siècle plus tard, c'est probablement le même clan qui recommence... non ?
Ce même clan qui, Obito étant considéré comme mort, avait à ce moment-là pour statistique un seul et unique nukenin dans toute son histoire. Que le clan lui-même avait désavoué et que, depuis, ils avaient participé à la vie du village comme n'importe quel clan. Alors, la facilité avec laquelle celui-ci s'est retourné contre eux, sans preuves et en se basant sur quelque chose datant de près d'un siècle... oui, il y a de quoi être amer.
Et je pense que ça dit quelque chose de la façon dont Madara en particulier a traumatiser Konoha plus que quelque chose sur les Uchiha en général.
Oui, ils planifiant un Coup d'Etat et ce, en réponse à la persécution dont ils étaient victimes. Mais nous avons déjà parler de la façon dont, dans cette configuration, il s'agissait d'un cas de lutte entre deux factions politiques distinctes.
Mon problème n'est donc pas celui-là. Mon problème est qu'ils ont été tués sur la base de leur affiliation clanique. Parce que, vous savez, tout les Uchiha n'étaient pas impliqués dans le Coup d'Etat. Vous dites qu'une grande partie l'était mais le manga ne dit même pas cela. Il dit que le clan préparait un coup d'état... et ne donne pas davantage de détails. Ce qui signifie que nous ignorons dans quelle proportion les Uchiha étaient impliqués. En conséquence, les tuer sur la base de leur affiliation clanique ne correspond guère à autre chose qu'un génocide - nous avons aussi abordés la question des motifs - à mes yeux.
Et puis, c'est plutôt parlant, non ? Que le village ait choisi de tous les faire tuer. Ils avaient la connaissance des plans du clan ainsi que les témoignages de Shisui et, surtout, celui d'Itachi qui était l'héritier. S'ils l'avaient voulus, ils auraient pu procéder à une arrestation massive puis à une exécution dans le cadre de la loi. Les autres clans l'auraient probablement acceptée et ils auraient conservés quelques Uchiha - les civils - plus vulnérables que jamais.
Mais non, plutôt que de faire valoir ce droit, ils ont préférer manipuler un gamin pour qu'il tue sa propre famille sur le seul critère de leur appartenance clanique avant de le dissimuler sous le tapis. Et ça ? Je pense que ça dit aussi quelque chose du commandement de Konoha.
Sur ce point, nous sommes d'accord. Il n'est pas nécessaire de tomber dans la surenchère pour faire de ce qui est arrivé au clan une tragédie. Et ce n'est pas non plus ce que j'essaie de faire, d'où la précision, dans mon reblog original, sur la distinction entre meurtre de masse et génocide ainsi que le fait que les deux étaient atroces.
Je n'utilise pas ce terme pour rendre la mort des Uchiha plus tragique qu'elle ne l'est - Sasuke se débrouille très bien sans moi pour porter la mémoire de son clan - mais parce qu'au vu des critères exigés et preuves rassemblées, les deux correspondent.
Oh, je sais que Naruto est une oeuvre fictive et qu'en conséquence, le génocide des Uchiha l'est aussi. Mon problème étant que je suis aussi très consciente d'a quel point la fiction reflète la réalité, comme toute les formes d'art, et ce, depuis l'aube de l'humanité.
En ce qui me concerne, je ne vois pas en quoi nous sautons des étapes pour le qualifier mais, si c'est comme ça que vous le ressentez alors, oui, je conçois tout à fait que cela vous mettes mal à l'aise.
Après Konoha n'est pas un état. C'est un village militaire qui exporte le meurtre pour renflouer ses caisses et qui créer le conflit pour maintenir son utilité et donc, par extension, son existence. C'est l'endroit qui accepte l'esclavage, l'exploitation des orphelins, l'expérimentation humaine, le lavage de cerveau, la transformation en armes gouvernementales, la torture, le vol de ressources et... encore plein d'autres choses.
Donc, je suppose que ce que j'essaie de dire, c'est qu'à mes yeux, un village qui exporte déjà le meurtre de masse par-delà ses frontières ne me surprendrait pas d'avoir recours au génocide comme ''mesure spéciale''.
J'espère que mon désaccord ne sera pas prit comme une agression et je vous souhaite une bonne continuation.
Ok, I need to get this off my chest because it's a double standard in terms of character analysis that has been bugging me.
The general zeitgeist in the Naruto fandom (afaik) is:
Obito was a misunderstood and wounded tragic figure who caused mass destruction out of understandable trauma
Hiruzen was a despicable neglectful ruler who let Konoha's orphans fend for themselves and ordered the gratuitous slaughter of a whole clan
One caused the definitive death of hundreds of thousands of people in the search of an ideal
The other caused an unspecified but lesser amount of deaths in hope of a greater good
Both are definitely questionable.
Hiruzen is a former teen soldier burnt out by war, which made him weak-willed and unwilling to take moral stances out of fear of the risks incurred. His compromising lead to Hyuga Hizashi's sacrifice, and there were probably better ways of dealing with the coup the Uchiha were planning than killing them all (but make no mistake there definitely was a coup, the Uchiha massacre wasn't undertaken for the lolz). He's also left Danzo and Orochimaru running around doing their nonsense, which, really my dude? Really? Come on.
So yeah, not your garden variety nice old grandpa after all.
For his part, Obito was a child in great pain groomed by a completely unhinged demigod of a man into an adult of great resentment. Between the Kyubi attack, the Uchiha massacre, the Akatsuki's actions and the Ninja War, he caused numerous deaths and destruction. And I mean numerous. The death toll of the shinobi war is something I really don't see discussed enough, which is probably why it gets so easily swept aside in the face of his own personal tragedy.
And it baffles me, the hostility with which people will talk about Hiruzen in their very serious metas and his place in the Uchiha massacre like it's some form of hate-prompted slaughter he orchestrated and not a (bloody and questionable) reaction to an opposing political force trying to take over Konoha. While comparatively being so apologetic of Obito's actions who very much participated to that same massacre.
It's a strange thing, to criticize the shinobi system and yet refuse to acknowledge that this very system has a hold on everyone, not just singled out faves.
I don't particularly like Hiruzen. As a fanfic writer, he has his place and uses to me because of his own ties to the characters I'm interested in writing about. But he's not likeable to me.
I don't really like Obito either, but I'll also admit part of that dislike would be more neutral if he wasn't key player in my most hated arc of Naruto, and if fandom was more normal about him, so that's on me.
I just think it's kind of a shame to make one character some sort of scapegoat, and another a tragic antihero failed by the system, and deny the connections between them all, and the fact they were all, ultimately, failed by that system. We lose nuance there, which is sad because nuance is where analysis flourishes.
(And also this is how you get people calling the Uchiha massacre a genocide and my dudes I am trying very hard not to fandom wank, but you guys are terrible for my blood pressure)
35 notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 year ago
Text
Hello !
I'm actually very happy to get a response - especially so quickly! - because I agree with most of what you had to say, as you've probably noticed. And I'm glad you agree to discuss and develop your opinion.
Your arguments are very valid, although I'd like to point out that genocide is not limited to mass murders of individuals from an ethnic group intentionally based on their membership of that group - how long is that? - as part of a desire to appropriate property. Then again, since Danzô took the opportunity to appropriate the sharingan, I think his motives are pretty questionable.
The one about cultural elimination is also an important reminder and, generally speaking, a possible criterion for this type of maneuver. But there's a problem for me. Yes, the massacre of the Uchiha Clan was not carried out for that purpose… but cultural elimination is one of its final consequences. Unless we assume that Sasuke knew all the cultural practices of his people, but since he was seven at the time, I doubt it.
I don't know what country you're from, except that it seems to be English-speaking, but I'm French and, by way of example, my country recognizes three separate genocides - which is a bit of a shame, since the alarm has been raised about many others in the world… - which are the Armenian, Holocaust and Rwandan genocides.
But what we notice is that, while the Armenian genocide corresponds to your reminder of cultural elimination, the Shoah genocide was primarily a response to racial criteria, an ideology that they should “save the world from the Jewish plot” and the clearing of a “vital space” in the eyes of the Nazis. As for Rwanda, it resulted from a desire for revenge against the formerly dominant class after a schism previously considered insignificant had been instrumentalized and deepened by the colonial powers to facilitate their implementation and subsequent exploitation.
Of these three examples, cultural elimination is, in two cases out of three, a consequence but not one of the motives. Yet they are still genocides.
The case of Sasuke is also different. Because the plans and motives behind the massacre were not made public, the general public had no reason to condemn a seven-year-old boy, despite previous mistrust. Especially if, for some families, this opened up the opportunity to take advantage of him in several different ways.
Respect for the Uchiha is also something we can discuss, as the two occurrences I remember are when Kakashi used to mock Sasuke's inability to climb his tree at Land of Wave and when Konoha used the fact that he would be participating to attract their patrons excited at the idea of seeing a thirteen-year-old teenager being embroiled in violent combat for the public's enjoyment.
I'm not saying that they - or, at the very least, their strength - wasn't respected. But what I am saying is that this “respect” was instrumentalized and turned against Sasuke in various situations.
Do you have any thoughts on this?
Have a good evening!
Ps: Thank you for replying in my language. Attention is noted and appreciated. :D
Ok, I need to get this off my chest because it's a double standard in terms of character analysis that has been bugging me.
The general zeitgeist in the Naruto fandom (afaik) is:
Obito was a misunderstood and wounded tragic figure who caused mass destruction out of understandable trauma
Hiruzen was a despicable neglectful ruler who let Konoha's orphans fend for themselves and ordered the gratuitous slaughter of a whole clan
One caused the definitive death of hundreds of thousands of people in the search of an ideal
The other caused an unspecified but lesser amount of deaths in hope of a greater good
Both are definitely questionable.
Hiruzen is a former teen soldier burnt out by war, which made him weak-willed and unwilling to take moral stances out of fear of the risks incurred. His compromising lead to Hyuga Hizashi's sacrifice, and there were probably better ways of dealing with the coup the Uchiha were planning than killing them all (but make no mistake there definitely was a coup, the Uchiha massacre wasn't undertaken for the lolz). He's also left Danzo and Orochimaru running around doing their nonsense, which, really my dude? Really? Come on.
So yeah, not your garden variety nice old grandpa after all.
For his part, Obito was a child in great pain groomed by a completely unhinged demigod of a man into an adult of great resentment. Between the Kyubi attack, the Uchiha massacre, the Akatsuki's actions and the Ninja War, he caused numerous deaths and destruction. And I mean numerous. The death toll of the shinobi war is something I really don't see discussed enough, which is probably why it gets so easily swept aside in the face of his own personal tragedy.
And it baffles me, the hostility with which people will talk about Hiruzen in their very serious metas and his place in the Uchiha massacre like it's some form of hate-prompted slaughter he orchestrated and not a (bloody and questionable) reaction to an opposing political force trying to take over Konoha. While comparatively being so apologetic of Obito's actions who very much participated to that same massacre.
It's a strange thing, to criticize the shinobi system and yet refuse to acknowledge that this very system has a hold on everyone, not just singled out faves.
I don't particularly like Hiruzen. As a fanfic writer, he has his place and uses to me because of his own ties to the characters I'm interested in writing about. But he's not likeable to me.
I don't really like Obito either, but I'll also admit part of that dislike would be more neutral if he wasn't key player in my most hated arc of Naruto, and if fandom was more normal about him, so that's on me.
I just think it's kind of a shame to make one character some sort of scapegoat, and another a tragic antihero failed by the system, and deny the connections between them all, and the fact they were all, ultimately, failed by that system. We lose nuance there, which is sad because nuance is where analysis flourishes.
(And also this is how you get people calling the Uchiha massacre a genocide and my dudes I am trying very hard not to fandom wank, but you guys are terrible for my blood pressure)
35 notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 year ago
Text
Encore un billet auquel j'aimerais répondre mais, cette fois-ci, je suis presque entièrement d'accord avec l'auteur. Surtout son point de vu sur Obito.
[Comme les autres fois, les paragraphes sont passer par mon traducteur donc ce n'est pas une version 100% fidèle.]
Ok, j’ai besoin de me débarrasser de ça parce que c’est un double standard en termes d’analyse de personnage qui m’a dérangé.
L’esprit du temps général dans le fandom Naruto (afaik) est le suivant :
Obito était une figure tragique incomprise et blessée qui a causé des destructions massives à cause d’un traumatisme compréhensible
Oui, Obito a subit une tragédie mais, si cela rend ses actes compréhensible, cela ne devrait en aucun cas en diminuer l'impact ou, pire, les rendre pardonnables.
En fait, ce serait même un gros problème car cela sous-entendrait qu'être blessé par le système n'est pas juste une raison valable de s'insurger mais la meilleure raison possible. Ce qui amenuise toutes les autres.
Ainsi, dans ce genre de cas, parce qu'Obito a subit des tragédies, c'est au travers de leur prisme que la compréhension de ses actes devrait être effectuée, voir priorisée. Ce qui annihile une grande partie de ses autres conclusions, c'est-à-dire les tragédies subies par d'autres qui l'ont confortées dans son idéologie.
Hiruzen était un souverain méprisable et négligent qui laissa les orphelins de Konoha se débrouiller seuls et ordonna le massacre gratuit de tout un clan
Oui, Hiruzen était assez méprisable. Moins que plusieurs autres - Onoki, A, Raza... - mais cela ne le disculpe pas. Il était aussi négligent ce qui, pour quelqu'un dans la plus haute position d'autorité, signifie qu'il a manqué à son devoir de diligence. De façon récurrente.
Mais, là encore, il était épuisé. Il a vécu les quatre guerres mondiales - l'une après sa mort et deux sur son initiative, certes - et voulait juste s'en laver les mains. Et, peu après avoir trouver un jeune espoir capable d'assumer le fardeau du poste, celui-ci décède, le poussant à reprendre la tête d'un village brisé, en danger et sans réponse à fournir sur comment la catastrophe à pu arriver.
Dans une telle situation, je peux comprendre qu'il ait été prêt à se raccrocher à outrance à ce qui était littéralement sa seule et unique piste pour résoudre une crise militaire et nationale mais aussi personnelle. Très personnelle.
Après tout, ce que beaucoup de gens qui l'accable omettent, c'est que l'Uchiha possiblement responsable est aussi celui qui l'a priver de son épouse et ses enfants de leurs mères.
Couplé à ses propres préjugés inhérents à son éducation sous Tobirama, cela ne pouvait que très mal se terminer pour les Uchiha.
Les deux sont donc, selon moi, des interprétations correctes. Mais ça ne veut pas dire qu'Obito n'est pas un salopard fou ou qu'Hiruzen était dénué de toute compassion.
L’un d’eux a causé la mort définitive de centaines de milliers de personnes à la recherche d’un idéal
L’autre a causé un nombre non spécifié mais moins de morts dans l’espoir d’un plus grand bien
Les deux sont définitivement discutables.
... Hm. Plus ou moins.
Qu'on ne s'y trompe pas, je suis d'accord avec l'évaluation d'Obito mais celle d'Hiruzen me laisse doublement dubitative.
[Avant de me lancer dessus, je fais un court aparté parce que c'est vraiment une remarque intéressante, la façon dont le nombre abominable de victime d'Obito est balayé sous le tapis. C'est facilement explicable par le fait que ce sont des inconnus chez lesquels les lecteurs n'ont pas d'investissement émotionnel et devient ainsi une excellente illustration de la maxime ''une mort est une tragédie, cent morts est une statistique''.]
Premièrement, dire qu'Hiruzen, qui était à la tête du village pendant deux guerres mondiales a sacrifié moins de vies qu'Obito me laisse perplexe pour, à encore deux raisons. La première est qu'il est dit qu'au moins - peut-être aussi la première mais, là, c'est la faute d'Hashirama pour avoir distribué l'équivalent d'armes nucléaires comme des bonbons sans réelle garantie - dans le cas des secondes et troisième guerre shinobi, Konoha fut l'un des principaux instigateurs.
La seconde pour relancer son économie toujours précaire vingt ans après la première guerre et la troisième par convoitise envers Kusa ainsi que pour réaffirmer leur puissance militaire et être considéré par leurs pays - principaux mécènes - comme vitaux et non des fardeaux.
Ma seconde raison est que la troisième grande guerre, déclenché surtout par Konoha et Iwa pour des raisons financières était aussi connue comme ''la grande guerre la plus meurtrière''. Bien sûr, ce n'est rien d'aussi fou que le retour de Juubi et les multiples batailles contre des shinobis aux pouvoirs divins de la quatrième grande guerre... mais celle-ci n'a duré que quelques jours, une ou deux semaines maximum.
Donc... à quel point est-ce comparables, en terme de victimes, à deux guerres mondiales qui ont suivit un réarmement massif et ce sont étendue sur des années et des années ?
Sommes-nous vraiment sûr que le nombre de morts attribuables à Hiruzen est moins élevé que celui d'Obito ?
Enfin, ma seconde opposition - à ne pas confondre avec la deuxième raison de ma première opposition ^^' -, c'est qu'Hiruzen l'a fait pour un plus grand bien.
Nous savons que les deux guerres déclenchées sous son règne ont été menée sous des prétextes territoriaux et économiques. Le but a toujours été le bien-être de Konoha, y compris au détriment de celui d'Hi no Kuni dans son ensemble comme le montre à la fois l'invasion de Suna contre la volonté de son daimyô et les explication d'Ônoki sur cette guerre lors du Sommet des Kage.
Personnellement, je n'appellerais pas privilégier son village sur l'ensemble des autres nations la recherche du ''plus grand bien'' et je pense que Nagato serait d'accord sur ce point. Prétendre le contraire n'est que l'égocentrisme typique de Konoha et des villages cachés en général. Quand on suit cette idée, alors le plan d'Obito est celui qui s'en rapproche le plus puisqu'il ne fait absolument aucunes discriminations.
[Et quand tu te rends compte que Tsuki no Me, qui consiste, en théorie, a forcer un lavage de cerveau massif sur le monde entier correspond davantage à cette définition, c'est vraiment très dérangeant même si ça pose aussi des questions d'éthique, de morale, d'égalité et d'équité plutôt intéressantes.]
Enfin, il y a également l'idée que commettre des atrocités au nom du ''plus grand bien'' rend les choses un peu plus acceptables. Pourquoi ? Tout comme pour Obito et Tsuki no Me, à la fin, c'est toujours un idéal. Cet idéal n'est d'ailleurs même pas celui de mettre fin aux souffrances mais juste de protéger la majorité autant que possible au nom des minorités, que celles-ci soient celles du nombre ou d'une conviction idéologique particulière.
C'est ainsi comme ça qu'on peut justifier l'esclavage, les expérimentations, les guerres, les exploitations d'enfants, les persécutions et tellement d'autres horreurs...
Donc, non seulement l'idéal d'Hiruzen n'est pas ''le plus grand bien'' mais plutôt ''le plus grand bien de Konoha'' - très réducteur - mais, en plus, est-ce qu'au final, ça en vaut vraiment la peine ?
Hiruzen est un ancien soldat adolescent épuisé par la guerre, ce qui l’a rendu faible et peu disposé à prendre des positions morales par peur des risques encourus. Ses compromis ont conduit au sacrifice de Hyuga Hizashi, et il y avait probablement de meilleures façons de faire face au coup d’État que les Uchiwa planifiaient que de les tuer tous (mais ne vous y trompez pas, il y a certainement eu un coup d’État, le massacre des Uchiwa n’a pas été entrepris pour les lolz). Il a également laissé Danzo et Orochimaru courir partout en faisant leurs bêtises, ce qui, vraiment mon mec ? Vraiment? Allez.
Il y avait certainement de bien meilleure façon de prendre en charge les Uchiha et le Coup d'Etat planifié. En tout cas, je peux facilement penser à plusieurs, allant de l'usage d'Itachi (héritier) ou Shisui (réputation) pour mettre en place un cirque politique public ou encore de mener une milice au sanctuaire Naka quand les coupables étaient rassemblés avec leurs plans.
[Oui, dans ce dernier cas, Itachi aurait été grillé et son clan ne l'aurait jamais pardonner. Mais ce n'est pas comme si le Massacre n'était pas pire de plusieurs échelles et ce, sur tout les plans...]
Mais, là encore, je peux le voir essayer de garder privée une affaire dans laquelle il a une claire implication personnelle. Parce que ce n'était pas seulement du Coup d'Etat dont il s'agissait. C'était le conseil qui se prenait le retour de la persécution mise en place suite à l'attaque de Kurama et ses circonstances inconnues.
Des circonstances qu'ils essayaient toujours d'élucider des années plus tard parce que, bien sûr qu'Hiruzen n'allait jamais laisser passer ça !
Et, oui, les Uchiha sont des victimes. Non, leur génocide n'aurait jamais dû avoir lieu. Mais, oui, l'auteur a raison sur un point et c'est qu'ils n'étaient pas innocents. Je soutiens le Coup d'Etat alors je ne prétendrais pas être entièrement objective mais, même si l'acte est en accord avec mes valeurs, sa seule existence fait que les Uchiha n'étaient pas de pauvres victimes innocentes massacrées sans raison. Comme le dit l'auteur, c'était une faction politique opposée qui essayait de prendre le pouvoir.
Alors oui, ce n’est pas votre variété de jardin, un bon vieux grand-père après tout.
Bien sûr que non, en effet.
Hiruzen est un Hokage. Il est donc à la fois un shinobi - tueur à gage - et chef militaire. Peu importe les airs qu'il se donne, c'est un homme dangereux qui ne craint pas de recourir à tout type de violence pour obtenir ce qu'il estime nécessaire à Konoha.
Je veux dire, grandes guerres shinobis mises à part, si Tobirama est celui qui a lancer l'expérimentation humaine à Konoha et que Danzô ainsi qu'Orochimaru l'ont volontiers poursuivit, Hiruzen n'est pas innocent là-dedans. Par exemple, c'est de son règne que date les expérimentation semi-publique pour permettre à d'autres shinobi de développer Mokuton. Parce que, si elles n'avaient pas d'abord été lancer avec le consentement de l'Hokage, elles ne seraient pas ensuite passer dans la clandestinité. Elles l'auraient été dès le départ.
Pour sa part, Obito était un enfant en grande souffrance préparé par un demi-dieu complètement déséquilibré d’un homme en un adulte de grand ressentiment. Entre l’attaque de Kyubi, le massacre des Uchiwa, les actions de l’Akatsuki et la guerre ninja, il a causé de nombreux morts et destructions. Et je veux dire nombreux. Le nombre de morts de la guerre shinobi est quelque chose dont je ne vois vraiment pas assez discuté, ce qui est probablement la raison pour laquelle il est si facilement balayé face à sa propre tragédie personnelle.
C'est vrai. Très vrai, même.
Ne pas le voir plus souvent discuter est un véritable gâchis soit-dit en passant.
Encore une fois, la maxime sur le nombre de morts et leur perception prend tout son sens. Obito est quelqu'un en qui le lecteur peut s'investir émotionnellement, voir se projeter. Ses victimes, non. Et ça fait toute la différence.
Et, oui, Obito avait beaucoup de ressentiment envers le système et a toujours été un personnage allant dans les extrêmes. Mais, ça, ça remonte à avant même Madara puisqu'il dit carrément à Kakashi que l'idée d'un shinobi qui ne montre pas ses émotions entre en contradiction avec sa vision des choses et que, dans ce cas, elle devrait être détruite.
Détruite.
Pas changée, pas améliorée et encore moins acceptée comme point de vue divergent. Détruite. C'est... très éloquent et je trouve dommage quand d'autres fans pensent qu'Obito enfant et Obito adulte ne partage presque aucune similitude. Parce que, non. Les signes étaient là. Ils ont toujours été là.
Obito n'a jamais été le genre de personne qui s'arrêterait pour se soucier des opinions des autres quand on en arrive à son idéologie. Que ce soit lors de ses désaccords avec Kakashi, leur discussion à Kannabi, son refus d'écouter Madara avant d'être brisé et ses moqueries constantes de Nagato et Naruto, il a prouvé ce positionnement maintes et maintes fois.
Sa folie, son désespoir, sa mesquinerie et son obstination n'ont rien arrangé.
Et cela me déconcerte, l’hostilité avec laquelle les gens parleront de Hiruzen dans leurs métas très sérieuses et de sa place dans le massacre des Uchiwa comme s’il s’agissait d’une forme de massacre motivé par la haine qu’il a orchestré et non d’une réaction (sanglante et douteuse) à une force politique opposée essayant de prendre le contrôle de Konoha. Tout en s’excusant des actions d’Obito qui a beaucoup participé à ce même massacre.
Oui, c'est très dérangeant.
Qu'on ne s'y trompe pas, la haine et la méfiance étaient certainement présente, quoique d'autres prétendent à ce sujet. Non seulement parce qu'il est engagé comme chef mais aussi car c'est doublement personnel - l'assassinat de sa femme et son éducation sous Tobirama - pour lui.
Mais dire que c'est la seule raison est quelque peu délirant. J'essaie vraiment de rester calme mais c'est comme ça que je le vois. Je veux dire, depuis quand Sarutobi est-il connu pour prendre des décisions - tout court ^^' - sous le coup de l'émotion pure ?
Hormis avec Orochimaru qui est son disciple qu'il a vu grandir et Danzô qui est son plus vieil ami qui peut ou non lui avoir laver le cerveau avec l'oeil de Shisui, bien sûr.
Parce que, sinon, était-il dangereusement émotionnel durant les guerres ? Lors de ''l'Incident'' des Hyugas ? En ce qui concerne Naruto, son statut et sa filiation ?
Littéralement, les seuls moment où ça arrive sont ceux où il est personnellement impliqué de près ou de loin. C'est donc là que réside sa faiblesse. Pas ses émotions en elles-mêmes mais leur gestion quand il est personnellement touché d'une façon ou d'une autre.
Pour ce qui est d'Obito... non. Juste, non !
Ce qu'il a fait a son clan est odieux et inexcusable à tout point de vue et, comme je le disais plus haut, le voir négligé ou, pire, tourné en ridicule par d'autres de ses fans est tellement, tellement, dérangeant !
[Quand j'appelle Obito un salopard fou, c'est généralement cet exemple qui me vient à l'esprit en premier, contrairement à Kiri et la Brume Sanglante qui est... un sujet chronologiquement compliqué comme beaucoup de choses dans Naruto.]
Oui, c'était le choix d'Itachi. Et, oui, il a été entraîné dans ce merdier plutôt que de l'avoir initié. Mais, d'une part, il s'agit des conséquences de ses propres actes et, d'autres part, si Itachi a choisit de tuer son clan, Obito a choisit de l'aider. Il n'était aucunement contraint.
Sans parler de la partie où il leur arrache les yeux en masse et se constitue sa propre collection qu'il montre ensuite à... Sasuke.
De toutes les choses foutues qu'il ait jamais faite, c'est définitivement l'une des pires. J'entends qu'il est un bâtard fou - je le dis moi-même ! - mais si vous aviez besoin d'un exemple pour prouver qu'Obito n'était pas une pauvre victime des circonstances, rappelez-vous de ça.
En l'occurrence, il n'avait aucune raison de faire ça. L'Attaque de Kyubi ? Il avait besoin du bijuu, de couper ses liens précédents et, peut-être de prouver sa force. Kiri et la Brume Sanglante ? Il ne l'a pas initié mais l'a certainement continué, à la fois pour se venger mais aussi pour déstabiliser l'une des cinq grandes nations. Akatsuki ? Là encore, il avait besoin des bijuu et de façonner la géopolitique mondial comme il en avait besoin.
... Le Massacre de son Clan ? Qu'est-ce que ça lui a apporté qui était si indispensable à ses projets ? Des yeux ? Il en avait déjà un, celui de Madara. S'il l'a laisser pourrir sur son cadavre, c'est son propre gaspillage. La vengeance ? Ce n'est que l'hypothèse d'Itachi basé sur l'idée erronée qu'Obito était vraiment Madara et il n'avait aucune raison traumatique expliquant un retour aussi grave et odieux. Le concours d'Itachi ? Rien ne l'aurait empêché de le recruter après un temps d'errance comme il l'a fait avec tout les autres nukenins de son organisation minus Konan et Nagato.
Non, le sceau de malédiction n'est en aucun cas une excuse !
L'utiliser sans arrêt pour justifier ses actes est facile et, à la longue, écoeurant. Tout ce que nous savons du sceau, c'est qu'Obito ne pouvait pas l'enlever par lui-même et qu'il le poussait à continuer le plan. Mais le degré d'influence n'est jamais définit et son comportement ne change pas radicalement après son retrait.
Il a certes subit beaucoup de tragédies mais a aussi été proactif dans un grand nombre d'autres.
C’est une chose étrange de critiquer le système shinobi et pourtant de refuser de reconnaître que ce système a une emprise sur tout le monde, et pas seulement sur les favoris.
Merci !
Une autre de mes grandes critiques sur Obito, c'est que son idéal est de changer le système shinobi - enfin, de le détruire - et que, pour cela... il utilise exactement les mêmes méthodes qui l'ont instauré pour commencer.
Hypocrisie, bonjour !
Je n’aime pas particulièrement Hiruzen. En tant qu’auteur de fanfics, il a sa place et son utilité pour moi en raison de ses propres liens avec les personnages sur lesquels je suis intéressé à écrire. Mais il n’est pas sympathique pour moi.
Pareil.
Je ne le déteste pas mais il me frustre sans fin. Je suppose que c'est toujours mieux que la stupidité et l'hypocrisie d'Hashirama, le dégoût que j'ai pour Tobirama ou encore le total désintérêt que je porte envers Minato mais... bof.
Je n’aime pas vraiment Obito non plus, mais j’admets aussi qu’une partie de cette aversion serait plus neutre s’il n’était pas un acteur clé dans mon arc le plus détesté de Naruto, et si le fandom était plus normal à son sujet, donc c’est à moi de le faire.
C'est ici que nous nous séparons parce qu'Obito est mon personnage préféré. Même si je peux être très critique avec lui de façon assez régulière. Là encore, j'ai un faible pour les dérangés mentaux - dans Kuroshitsuji, je suis fan d'Undertaker avant la ''grande révélation'' et ce n'est pas à grâce à son joli visage - car je trouve que, quand c'est bien introduit, ils peuvent offrir des perspectives radicalement différentes sur un même récit. Parce qu'il ne réfléchisse pas comme la majorité des gens.
Moralement, c'est dérangeant. Mais, narrativement ? Ils peuvent me faire réfléchir d'une façon que je n'avais pas envisagé jusqu'ici et c'est ce qui leur donne une certaine saveur pour moi.
Plus haut, entre parenthèses, je donnais l'exemple de Tsuki no Me en comparaison de l'idéal de ''plus grand bien'' qui était prétendument celui d'Hiruzen. Je trouve que cela s'adapte plutôt bien. Le plan en lui-même est complètement taré mais l'intention derrière ? La réaction à la souffrance ? L'échec de la coopération forcée qui est l'idéal de Naruto ? La mise en valeur de l'hypocrisie désolante de tout les Kage ? Oui, c'était plutôt cool.
Et qu'en est-il des considérations plus abstraite ? Le désespoir né de la confrontation entre idéal et réalité ? La frontière entre le rêve et la réalité ? La folie des idéaux contre la pourriture entraîné par une trop grande rationalité ?
J'aime les personnages qui me font réfléchir et Obito est l'un d'entre eux. Je n'ai donc aucune raison de ne pas l'aimer.
En tant que personne en revanche... disons que moins je le vois, mieux je me porte.
Oui, je peux m'identifier. Il m'arrive de temps à autres d'avoir des désaccord assez grand avec d'autres fans du personnage. Mais, surtout, cet idée de ''fandom répulsif'' est exactement ce que je ressens vis-à-vis d'Itachi.
Je peux comprendre qu'il était un enfant traumatisé et émotionnellement compromis qui a prit des décisions merdiques et cruels parce que c'est ce que tout le monde lui a apprit. Je suis tout à fait d'accord avec l'idée qu'il a été utilisé et manipulé par le conseil qui voulait conserver sa supériorité morale. Et, oui, c'est répugnant.
Mais, en fin de compte, il a choisit et je ne supporte pas ses fans qui le vénère, l'excuse ou l'admire pour cela. Je trouve cela profondément dérangeant.
Je pense juste que c’est un peu dommage de faire d’un personnage une sorte de bouc émissaire, et un autre un anti-héros tragique abandonné par le système, et de nier les liens entre eux tous, et le fait qu’ils ont tous, en fin de compte, échoué par ce système. Nous perdons de la nuance là-bas, ce qui est triste parce que c’est dans la nuance que l’analyse s’épanouit.
Eh bien, Obito correspond à cette définition. Tout comme beaucoup d'antagonistes de Naruto Shippuden à l'exception de Kabuto qui, lui, est un agent du chaos.
Mais, il n'est pas que ça. C'est aussi un homme très cruel, impitoyable et dérangeant. Par certains égards, il est en fait pire que Madara même si ce point particulier est sujet à interprétation.
[J'ai eu cet avis en remarquant qu'il ciblait volontairement les camarades de Naruto pour prouver son point de vue à celui-ci. En comparaison, Madara ne le fait pas et ça le fait paraître plus soft. Mais, en y réfléchissant davantage, je me rends compte que cette cruauté est le résultat de la confrontation idéologique entre Naruto et Obito. Une telle chose n'existe pas entre Naruto et Madara. Ce dernier et un fantôme d'une autre époque qui n'a même pas l'intention de discuter ou s'expliquer. Il n'a donc rien à prouver, que ce soit par des mots ou des actes cruels.]
De façon générale, les boucs émissaires sont nuls. C'est comme l'inverse de la Mary-Su/Gary-Su et la racine du bashing. C'est juste nul à tout point de vu.
Plus que la nuance, je parlerais plutôt de contradiction. Les personnages n'ont pas besoin de toujours être fidèle à eux-mêmes pour être réalistes. Surtout lorsqu'ils sont plongés dans des situations très variées.
(Et c’est aussi comme ça que vous avez des gens qui appellent le massacre des Uchiwa un génocide et mes gars, j’essaie très fort de ne pas me branler en fandom, mais vous êtes terribles pour ma tension artérielle)
Là, par contre - et c'est dommage - c'est le seul point où je suis en total désaccord avec l'auteur. Pour moi, le Massacre du Clan était bel et bien un génocide et j'aurais aimer qu'il développe à ce sujet parce que je me demande comment pourrait-on nier une telle chose.
Pour rappel voilà la définition d'un génocide :
Un génocide, dans son acception la plus répandue aujourd'hui dans la communauté académique, est un crime consistant en l'élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement et physiquement, ou rendus incapables de procréer, en vue de rendre difficile ou impossible la vie du groupe ainsi réduit. - Wikipédia
Un génocide est un crime qui consiste en l'élimination physique intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, ethnique ou religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que ses membres sont détruits ou rendus incapables de procréer en raison de leur appartenance au groupe. Le génocide peut être perpétré par divers moyens, dont le meurtre collectif, direct ou indirect. - Crif Conseil Représentatif des Instutitions Juives en France
II :
Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.
III :
Seront punis les actes suivants :
a) Le génocide
b) L'entente en vue de commettre le génocide
c) L'incitation directe et publique à commettre le génocide
d) La tentative de génocide
e) La complicité dans le génocide.
- Article II et III de la Convention de Répression du Génocide ; Nations-Unies.
Je pense que, la plupart du temps, quand les gens utilisent le mot génocide, ils ne prennent pas en compte la difficulté de le prouver. Ou l'utilisent - intentionnellement ou non - à tort et a travers pour parler de divers meurtres de masses. Car la politisation derrière l'usage du mot n'est malheureusement plus à prouver.
La grande difficulté pour prouver le génocide n'est pas la même que de prouver qu'il y a eu un meurtre de masse. Le génocide est un cas de meurtre de masse spécifique et tout les meurtres de masse, si odieux soient-ils, ne sont pas des génocides.
Pour pouvoir utiliser la qualification de meurtre de masse il faut donc prouver :
Qu'une tentative de destruction d'un groupe national, ethnique ou religieux a eu lieu.
Que la tentative était intentionnelle.
Que les membres ont été ciblés sur la base de leur appartenance au groupe en dehors de tout autres qualificatifs.
Voilà ce que nous savons de façon absolue :
Les Uchiha sont visés sans distinction, à la fois pour punir le Coup d'Etat mais aussi suite à l'Attaque du Kyubi sur la seule base de leur appartenance au clan. D'où le nom ''Massacre du Clan Uchiha''.
Les témoignages de Tobito, Danzô, Itachi et Hiruzen confirment sans l'ombre d'un doute que c'était définitivement intentionnel.
Ainsi, nous avons déjà deux conditions requises sur trois qui sont facilement réunies. Cependant, ça ne suffit pas. Pour pouvoir appeler ça un génocide - néologisme créer à partie de ''genos'' la race ou la tribu et ''cide'' qui se rapporte au meurtre - dans son usage le plus restreint, il faut pouvoir prouver qu'il est programmé, systématique et radical dans ses intentions.
En d'autres termes, il faut démontrer que le Clan Uchiha était un groupe ethnique. Alors... qu'est-ce qu'un groupe ethnique ?
Une ethnie ou un groupe ethnique est une population humaine ayant en commun tout ou partie d'une origine ou d'une ascendance, d'une histoire, d'une mythologie, d'une culture, d'une langue ou d'un dialecte, d'un mode de vie… L'appartenance à une ethnie ou ethnicité est ainsi liée à un patrimoine culturel commun, que ce soit la tradition, les coutumes, le rôle social, l'origine géographique, l'idéologie, la philosophie, la religion, la cuisine, l'habillement, la musique… - Wikipédia
Pour appartenir à une ethnie, il est nécessaire de posséder plusieurs de ces parties. Dans le cas du Clan Uchiha nous ne pouvons pas parler de tous mais le manga nous donne suffisamment d'éléments pour en confirmer plusieurs.
Ainsi, le clan Uchiha était lié : par son ascendance (Indra), son histoire (guerres incessantes), sa mythologie (tablette de pierre, lutte des frères), son mode de vie (enceinte Uchiha), son patrimoine culturel (Temple de Naka), ses traditions (connaissances transmises au travers des générations tel que les secrets de clan), son rôle social (Forces de Polices réservées), son origine géographique (un territoire d'Hi no Kuni avec une frontière délimité par la rivière Naka), l'idéologie (''Malédiction de la Haine'' vs ''Volonté du Feu''), la religion (ils avaient un temple et les techniques du Mangekyô usent de noms de divinités japonaises IRL), l'habillement (les fameux vêtements à col-haut)... oui ça en fait un sacré paquet de confirmés et aucun autres n'est mentionnés ou réfutés.
Puisque les Uchiha réunissent jusqu'à onze des qualifications existantes pour identifier une ethnie comme groupe social sur les dix-sept identifiés (11/17), il est possible de dire que les Uchiha étaient à la fois un groupe ethnique endogène et exogène. C'est-à-dire que les Uchiha eux-mêmes se reconnaissaient comme un groupe distinct et les étrangers faisaient de même.
Et, si les Uchiha étaient un groupe ethnique et furent massacrés intentionnellement sur leur base d'appartenance à ce groupe, alors on peut parler de génocide.
Ok, I need to get this off my chest because it's a double standard in terms of character analysis that has been bugging me.
The general zeitgeist in the Naruto fandom (afaik) is:
Obito was a misunderstood and wounded tragic figure who caused mass destruction out of understandable trauma
Hiruzen was a despicable neglectful ruler who let Konoha's orphans fend for themselves and ordered the gratuitous slaughter of a whole clan
One caused the definitive death of hundreds of thousands of people in the search of an ideal
The other caused an unspecified but lesser amount of deaths in hope of a greater good
Both are definitely questionable.
Hiruzen is a former teen soldier burnt out by war, which made him weak-willed and unwilling to take moral stances out of fear of the risks incurred. His compromising lead to Hyuga Hizashi's sacrifice, and there were probably better ways of dealing with the coup the Uchiha were planning than killing them all (but make no mistake there definitely was a coup, the Uchiha massacre wasn't undertaken for the lolz). He's also left Danzo and Orochimaru running around doing their nonsense, which, really my dude? Really? Come on.
So yeah, not your garden variety nice old grandpa after all.
For his part, Obito was a child in great pain groomed by a completely unhinged demigod of a man into an adult of great resentment. Between the Kyubi attack, the Uchiha massacre, the Akatsuki's actions and the Ninja War, he caused numerous deaths and destruction. And I mean numerous. The death toll of the shinobi war is something I really don't see discussed enough, which is probably why it gets so easily swept aside in the face of his own personal tragedy.
And it baffles me, the hostility with which people will talk about Hiruzen in their very serious metas and his place in the Uchiha massacre like it's some form of hate-prompted slaughter he orchestrated and not a (bloody and questionable) reaction to an opposing political force trying to take over Konoha. While comparatively being so apologetic of Obito's actions who very much participated to that same massacre.
It's a strange thing, to criticize the shinobi system and yet refuse to acknowledge that this very system has a hold on everyone, not just singled out faves.
I don't particularly like Hiruzen. As a fanfic writer, he has his place and uses to me because of his own ties to the characters I'm interested in writing about. But he's not likeable to me.
I don't really like Obito either, but I'll also admit part of that dislike would be more neutral if he wasn't key player in my most hated arc of Naruto, and if fandom was more normal about him, so that's on me.
I just think it's kind of a shame to make one character some sort of scapegoat, and another a tragic antihero failed by the system, and deny the connections between them all, and the fact they were all, ultimately, failed by that system. We lose nuance there, which is sad because nuance is where analysis flourishes.
(And also this is how you get people calling the Uchiha massacre a genocide and my dudes I am trying very hard not to fandom wank, but you guys are terrible for my blood pressure)
35 notes · View notes
kalyria1674-blog · 1 year ago
Text
Ok, j'adore ce billet !
Tout les Uchiha sont plus ou moins des gâchis et celui-ci le montre très bien.
Mais, du coup, Shisui n'est-il pas le grand perdant ? Qu'il s'agisse de son oeil, de sa vie ou de sa tranquillité d'esprit, il n'a rien récupéré... ^^'
Happy Uchiha November 2018! Uchiha meeting #3
Shisui: Imagine if someone handed you a box of all the things you’ve ever lost.
Itachi: My childhood innocence! Thank you so much for finding it!
Fugaku: My will to live! I haven’t seen that in five years!
Mikoto: I sure missed my ability to think rationally.
Kagami: I knew I lost that potential of mine somewhere!
Izumi: Oh! My sense of purpose!
Obito: Who’d guess I’ll see my heart again?
Madara: Ah, mental stability, my old friend.
Izuna: My screentime! Finally!
Tajima: I wondered where I lost my youth…
Sasuke: Boy, I never thought I’d get my freedom again.
Shisui: …Lighten up, guys.
1K notes · View notes