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Réduire son empreinte numérique, oui c’est possible !
En 2018, une vaste étude parue dans la revue scientifique Sustainability concluait que l’écosystème des télécommunications est responsable d’un peu plus de 2 % des GES.[1] La pollution numérique et son impact sur le climat sont bien réels et cet enjeu environnemental devrait mobiliser chaque individu. La bonne nouvelle, c’est qu’en modifiant certaines de nos habitudes de consommation et de navigation sur le Web, chacun d’entre nous peut préserver notre belle planète.

Consommer moins et mieux
Parce que le plus grand impact sur l’environnement a lieu pendant la fabrication des équipements électroniques et à la fin de leur vie, il est important de bien en gérer notre consommation. En allongeant au maximum la durée de vie de nos appareils, nous pouvons limiter l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables et des métaux rares qui servent à leur fabrication. Du même coup, nous contribuons à diminuer la pollution associée à leur production et à leur fin de vie.
Adapter son comportement en ligne
La quantité de données échangées sur le net double tous les 18 mois. Du point de vue de l’environnement, ce n’est pas anodin. Mais pourquoi ? L’énergie utilisée pour traiter ce flux d’informations n’est pas toujours propre — certaines entreprises comme Amazon, Netflix, Pinterest et Twitter vivent malheureusement encore à l’ère du gaz et du charbon. Les centres de données, ces bâtiments qui hébergent des dizaines de milliers de serveurs, sont extrêmement énergivores, et qui dit énergie dit GES.
Ainsi, chaque courriel envoyé, chaque recherche faite sur Google, chaque film ou disque lu en continu (streaming) a une empreinte carbone. Championne poids lourd des fichiers, la vidéo diffusée en flux émet à elle seule 1 % des GES alors que le trafic aérien en génère un peu plus de 2 % à l’échelle mondiale. C’est dire que si nous passons trop de temps devant des vidéos de chats, nous nous adonnons à une activité divertissante, et polluante.
Être un internaute responsable tout en s’attendrissant devant des clips de chats, est-ce possible ? Bien sûr ! Il faut tout simplement attendre d’avoir accès au wifi ou au réseau filaire. Dans le même objectif d’économie d’énergie, nous devrions toujours adapter la résolution de l’image à l’écran sur lequel nous visionnons nos séries favorites. Finalement, pourquoi ne pas bloquer la lecture automatique des vidéos sur nos réseaux sociaux comme Facebook et YouTube ? Une autre recommandation de Greenpeace facile à mettre en pratique.
Être plus vert, un clic à la fois, c’est donc envisageable. Abstrait oui. Mais possible, et important. Voyez la semaine prochaine notre billet sur les dix façons de réduire votre empreinte numérique au bureau.
[1] Jean-François Cliche, « Vérification faite : le streaming, aussi polluant que tous les avions du monde », Journal Le Soleil, 7 janvier 2020, consulté le 14 avril 2021, Le Soleil.
Bibliographie :
Cliche, Jean-François. « Vérification faite : le streaming, aussi polluant que tous les avions du monde », Journal Le Soleil, 7 janvier 2020, consulté le 14 avril 2021, Le Soleil.
« La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ? » Greenpeace, consulté le 14 avril 2021, Greenpeace.
MAJ, L’actualité pour les jeunes, Radio-Canada. « La pollution numérique », consulté le 13 avril 2021, Radio-Canada.
TURRI, Sophie. « Pourquoi et comment diminuer sa pollution numérique au bureau ? », Blogue et nouvelles, Efficacité énergétique, Jour de la Terre (Earth Day Canada), consulté le 14 avril 2021, Jour de la Terre.
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