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la-bucolie · 11 months
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ça c’était mardi
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la-bucolie · 1 year
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je l’aime
je l’aime tellement
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la-bucolie · 2 years
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(3-4 déc. 2022)
personne n'a fêté ses quinze ans ce soir-là
il était quatre heures du mat', le carrelage était froid sous nos pieds, on a fixé le plus d'images possible en nous
j'ai parlé en dormant, je croyais qu'on tournait encore
dans les vapes, j'ai voulu enlever mon pull
gestes agacés, gourds
il m'a aidée comme une enfant qui se débat avec son manteau
nuit courte, la tête contre le vide et le corps dans le blanc
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la-bucolie · 2 years
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la nuit dernière j’ai fait un rêve où le garçon fraise proposait de m’emmener faire un tour en dirigeable
et moi j’élaborais un plan pour le fuir
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la-bucolie · 2 years
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sisyphe / cueillette
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la-bucolie · 2 years
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la-bucolie · 2 years
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traverser la France
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la-bucolie · 2 years
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une histoire en quatre actes
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la-bucolie · 2 years
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des garçons
juillet 2022
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la-bucolie · 2 years
Note
Tu es trop jolie, dommage que tu ne répondes pas aux messages privés
je suis pas là pour draguer dommage 🤷‍♀️
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la-bucolie · 2 years
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les ruines - p. b.
tournage du 13 mai 2022
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la-bucolie · 2 years
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hier j’ai tatoué Pierre
je lui ai fait ses petits feux d’artifice qu’il avait dessinés dans son dossier d’enquête
en plein milieu, il a découvert qu’il était pris au 3ème tour de la Fémis
petite interruption de bonheur avant de se remettre au travail
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la-bucolie · 2 years
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l’autre jour
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la-bucolie · 2 years
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Un vendredi 13 à Osny (version complète)
Je marche depuis chez papa avec mon trépied et mon gros sac sur le dos. Je porte une robe, un haut résille déchiré et de l’eye-liner noir. Look emo pour mon personnage. Sourcils froncés, je fais le chemin habituel : passer devant le lycée à moitié détruit, traverser les rails, arriver à la gare. Je vois Pierre arriver au loin, tout en rouge. Il entre dans une boulangerie, je cours l’attendre devant la vitrine comme un chien impatient. En passant, je me fais siffler.
Pierre me propose un croissant. Il est trop tôt pour avoir faim, alors je le regarde manger et se mettre des miettes partout. Train jusqu’à La Défense, RER puis bus. A Oseraie, on prend un caddie et on déverse toutes nos affaires dedans. Les premiers plans sont des travellings. Test 1,2,3,4… trop de tremblements, il faut acheter du gaffer chez Leroy Merlin (« Leroim », dit Pierre).
Au rayon quincaillerie, on nous indique le rayon peinture. A la peinture, on nous oriente vers les « accessoires de l’électricité ». Là-bas, on nous renvoie, comme une évidence, au rayon peinture. Le gros adhésif gris nous sert à attacher le trépied au caddie. Le soleil est à son zénith, et nous courons sur la route, à l’endroit, à l’envers, jusqu’à n’en plus pouvoir. Un chien nous aboie dessus, depuis le camp de gitans qui nous surplombe. Coupé, la prise est bonne : nuages plats et blancs, champs verts.
On a faim. Je sens que le soleil m’a tapé sur le crâne. Le KFC nous offre une place à l’ombre. Ils se trompent sur mon menu — la commande 7 — j’ai des frites en bonus. Pierre mange son repas, un sachet de poulet épicé, puis une formule enfant. On chante la chanson « Danonino » en même temps, on rit. A la fin du repas, on remplit un formulaire bidon sur internet pour gagner des sundae gratuits.
Après déjeuner, c’est au tour des plans où j’apparais. Endormie dans un caddie, je me laisse bercer, cette fois concentrée pour ouvrir les yeux pile au moment où j’entre dans la lumière. A un moment, Pierre manque de me faire dévaler une pente et m’écraser sur le parking en contrebas. La caméra enregistre tout, ma voix, mon regard paniqué — « Pierre, Pierre ! Retiens-moi ! »
Petite pause où l’on se prend en photo sur une vieille banquette rouge en skaï devant une benne à ordures. Il me filme aussi en train de boire de l’eau.
Je dois poser mes mains sur la vitre brûlante d’une voiture qui n’est pas à nous. Je dois faire semblant de regarder à l’intérieur. C’est une Clio gris foncé. J’ai mal, mais je reste immobile. C’est ça, le cinéma.
Quand la batterie meurt, on retourne au KFC pour la recharger. Installés dans un coin à l’abri du regard des vendeurs, on n’a même pas besoin de consommer. Je vais aux toilettes. En passant devant le miroir, je découvre que j’ai pris d’énormes coups de soleil sur le visage. Je me trouve assez jolie.
Je transvase du Water & Juice goût pêche dans la bouteille de Pierre pour qu’il goûte. Je n’aime pas partager un goulot. Mais fumer le même joint ne m’embête pas. On discute de notre bucket list de choses banales, par exemple être aimé ou jouir. Pas de grand voyage, d’expérience extrême, il y a déjà tant à désirer dans les petites choses. Lui aussi est tout brûlé par le soleil. Il est assorti à son t-shirt de grand-mère et à son jogging.
On traîne un peu trop. Du côté du Lidl et du marchand de piscines, on croise un camion de pizza. Le soleil se couche sur les champs et la route. Les voitures fendent l’air chaud. Des riverains en tongs viennent chercher le dîner. Leurs discussions font une rumeur douce. On commande une pizza à partager : une végétarienne avec une moitié sans poivrons ni champignons pour Pierre. Il faut faire tout le chemin jusqu'à Auchan pour tirer de l’argent. On écoute Suge de Koba la D. Pierre va aux toilettes, je l’attends, les yeux perdus dans une vitrine, sur un banc de la galerie marchande presque vide. J’ai comme une vibration de bonheur dans le corps et le crâne qui me donne envie de déborder, de tout raconter.
Plan où je marche dans un champ. Notre caddie nous suit partout, il nous attend dans les hautes herbes. Je retiens mon souffle pour avancer. Les tiges se plient, je prie pour ne pas tomber dans un terrier de lapin.
On mange notre pizza sur un muret devant une churrasqueira fermée. Toujours les voitures, devant le ciel rose ou mauve. Un chat nous croise, nous échappe. Je n’arrive pas à me retenir de dire à quel point ce moment est parfait. Pierre me parle de deuxième lune et de station spatiale. Il aime les objets célestes. Je lui dis d’imaginer que c’est nous qui surplombons la lune, puisque l’espace n’a pas de sens ; il est bluffé par la perspective.
Dernier plan. Je cours le ventre plein sur le parking en faisant danser mon caddie. Le soleil s’est couché, quelque chose brûle, quelque part. Incendie du soir. Dans la fumée, quelques personnes font encore nettoyer leur voiture à l'Éléphant Bleu.
La musique, c’est Snakes de James Ivy. Un peu rock, voix modifiée, adolescente. Je cours à toute allure, je me propulse, j’halète, je perds le souffle, je fonce sur Pierre, je tourne, je donne tout, à deux doigts de rendre mon dîner. La musique sort de ma poche de veste, elle tourne en boucle. A la fin, je m’écroule dans le caddie et Pierre me pousse. Il prend quelques photos de moi ; je plonge mes yeux dans son projecteur jusqu’à ne plus rien voir.
Il est tard, il n’y a plus de bus.
Sur les routes au milieu des champs, on parle de son père. Les voitures passent, pleins phares, on manque de se faire faucher. Deux animaux de nuit. Parking aux colonnes rouges, au sol presque bleu, je crois voir une piscine. Pierre met Silent Love (Forever), une musique de son film préféré. Les tintements nous accompagnent jusqu’à l’orée de Cergy. Changement de demi-ton ; Pierre exulte. L’entrée des immeubles est toujours illuminée, les boîtes aux lettres ne connaissent pas la nuit. J’appelle Papa pour lui dire que tout va bien, tout va bien, vraiment, ça ne pourrait pas être mieux.
Pierre me montre un clip de rap italien où tout le monde est habillé en bleu et crie sur une instru orchestrale. On se fait écouter mutuellement les chansons qui nous donnent envie de courir – on court. (A Sky Full of Stars de Coldplay…) Les rues sont en pente, l’urbanisme change, on passe des tours beiges aux maisons basses en pierre, fraîches, biscornues. J’ai si mal aux pieds, si mal aux joues. A une fenêtre, on entrevoit une peluche Mario qui nous terrifie. “Mais c’est génial comme super-pouvoir, ça ! Se poster à la fenêtre, la nuit, et faire peur aux gens.” Je trouve l’idée bancale. On parle de manipuler le temps. Je lui dis que je préfèrerais pouvoir me changer en garçon quand j’en ai envie. Il me comprend, il voudrait la même chose, dans l’autre sens. J’aimerais sa taille et ses grandes mains, il aimerait mes épaules pour porter des robes.
On ne peut pas empêcher la nuit de se passer. Quelque part sur le chemin, Pierre compare le prix d’un Uber à celui d’une nuit au Campanile. “Il y a des puces de lit là-bas tu crois ?”. Je me dis que ça serait une façon tout à fait cohérente de continuer cette aventure, ne pas rentrer, être des clandestins, des orphelins, des passagers de la nuit. A ce moment-là, j’oublie un peu ma peur de la saleté, je préfère la possibilité du chaos.
La gare de Cergy-Préfecture est investie de fêtards. Carrelage et poubelle d’un autre monde, New-York ou autre. Une vague odeur de pisse. Des voitures roulent au pas, musique à fond, sur le parking d’un club. Sous un abribus, d’autres retardataires attendent la navette. J’aime ce mot. C’est un vaisseau, c’est un bateau. La nuit, la mer et le ciel sont la même chose. On s’assied à deux sur une place et demie. Pierre range ses jambes comme il peut, il a la nausée. Il me dit que petit, il imaginait des monstres surgir de l’obscurité depuis la voiture de ses parents. Créer un danger de toutes pièces et le fuir, accro à ce sentiment de sécurité. Poursuivi par une ombre, se précipiter sous la couette.
J’essaye de dormir mais mes yeux restent ouverts, encore trop avides de ces images. Je nous vois, deux loques, la fille maquillée et le garçon qui veut vomir, serrés sur un siège. Le ventre de Pierre se gonfle comme le ventre d’un chien, ou d’un autre animal. Le trajet est long, séquencé comme une insomnie. Tantôt je somnole, tantôt je bataille pour trouver une position confortable. A un arrêt, peut-être vers Sartrouville, on émerge en même temps. Pierre dit "Ça va ?” presque à voix basse. Un sentiment très corporel m’enveloppe. La sueur, la fatigue, la digestion, la bouche pâteuse. La navette nous recrache à Nanterre. Il fait frais, je prête à Pierre ma chemise en jean, parfaitement à sa taille. Il est deux heures. On pourrait marcher trente-huit minutes de plus, mais on ne tient plus sur nos pieds. Le Uber coûte 13 euros, comme notre pizza, comme le vendredi 13. Sur la banquette arrière, on ne dit presque rien. J’aime la sensation du cuir. Ça sent un peu le produit WC. Je donne à Pierre la pochette avec des chats brodés que je lui ai achetée chez Guerrisol. La voiture me laisse devant chez Papa, l’au-revoir est rapide.
Juste avant la douche, je me regarde. Je ressemble à une rock-star
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la-bucolie · 2 years
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résumé d’une des dernières journées les plus éclatantes
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la-bucolie · 2 years
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j’écris peu ces derniers temps
pourtant il se passe tout un tas de choses
le jour des résultats du premier tour de la fémis, Pierre est venu chez moi et on a repoussé l’échéance pendant des heures en marchant dans la ville
on s’est assis pour fumer sur mon socle de statue préféré, on a pris des photos l’un de l’autre au hasard pour finir ma pellicule, et puis on a échoué sur les bords du canal Saint Martin
il l’avait eu, pas moi
on a écouté de la musique de cirque pour que la situation soit plus drôle
dimanche à 9h j’ai marché jusque chez sa grand-mère, on a peint dans sa petite cour et préparé les accessoires pour son court-métrage
je jouais une peintre de trompe-l’oeil
ce jour-là j’ai mangé 4 sandwiches, des gaufres, un roulé à la fraise et du coleslaw
et j’ai attrapé un coup de soleil sur la bouche
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la-bucolie · 3 years
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vendredi était un jour parfait
j’ai marché dans la ville orageuse ; si j’avais eu des moustaches, elles auraient frétillé
j’ai acheté des mikado
l’après-midi on a tourné un bout de mon court métrage
j’étais heureuse heureuse heureuse
le soir je suis allée chez Pierre pour composer de la musique à base de bruits de machine à laver
j’ai hâte de recommencer
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