Les péripéties plus au Sud de deux cocos souvent à l'Ouest.
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Karamea, le bout du monde du bout du monde...
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Woofing in Waimangaroa , chez ce vieux Woody, le fumeur de haschich...
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Résumé vite fait bien fait, enfin, bien fait, bref, on essaye de rattraper le temps , mais le temps court on dirait.
Bon, je vais essayer dans ce nouveau post de nous remettre à jour, c’est-à-dire de rattraper deux mois et des poussières de retard en quelques lignes… Je risque donc de zapper pas mal de choses, mais il faut bien qu’il nous reste des détails croustillants à raconter en rentrant. Car oui, on va rentrer un jour, désolé.
Je terminais le dernier post par cette histoire de rafting. Juste après cela nous arrivions à New-Plymouth, second lieu de WWoofing pour nous. Après un voyage en stop de 6 heures, et plus de 8 voitures différentes empruntées, on fait la connaissance de Sharon, notre nouvelle hôte.
Femme indépendante, début de soixantaine, pleine d’entrain et d’idées, Sharon vit dans une petite maison sur les hauteurs de New-Plymouth, avec une très belle vue, un jardin magnifique, et une cuisine impressionnante (elle tenait un restaurant avant, et tous les ustensiles sont toujours présents).
Nous avons réalisé des packs de bières en bois, pour offrir dans sa famille à Noël, un système d’arrosage pour tout le jardin, diverses peintures (en bâtiment et décoratives), des dessins, etc…
Les tâches étaient nombreuses et variées, mais nous en sommes arrivés à bout vaillamment. Bien sûr.
C’est aussi là que nous avons passé les fêtes de Noël et Nouvel an. Dur dur quand même , non pas d’être loin de vous tous, juste la bouffe. C’est vraiment pas terrible.
Du coup, Noël au soleil, on a cramé, bu plein de bières et c’est tout.
Pour le Nouvel An, on était invité à une fête chez une charmante demoiselle, la fille de l’oncle du frère du cousin du compagnon de la femme du fils de Sharon, que l’on avait croisée au réveillon.
Voilà, en gros , le style de soirée que l’on peut passer avec la jeunesse Néo-Zélandaise :
Arrivée vers 17.00, jeu à boire ( application qui fait jeu à boire, même), bon, très vite, bien sûr, les gens sont saouls.
Ensuite, vers 20.00 Barbec, on mange, on boit, de 22.00 à 00.00 on danse un peu, et hop, Nouvel an, Happy New Year, bisous bisous, coupe de Cava, et à 00.15, tout le monde se casse !
Avec Fredo on se dit, cool, y a une autre soirée, on demande autour de nous, mais non ! Les gens rentrent chez eux. C’est fini. C’est comme ça.
Du coup, on se retrouve très vite à 4, mais on a résisté et fait la fête jusqu’au petit matin. Ou presque.
Voilà un peu près pour New-Plymouth.
C’était bien. On a fait pas mal de promenades. On s’est mis au sport quotidiennement.
On a essayé de grimper en haut du mont Taranaki, mais on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez après quatres heures de grimpettes, on s’est déclaré vaincu.
On est reparti en stop pour Wellington sans encombre.
Réflexion générale sur la Nouvelle-Zélande :
Les villes sont incroyablement moches. La plupart ressemble à des centres commerciaux, et elles ont toutes vendus leurs âmes au diable.
New plymouth se sauve la mise avec le street art présent partout, mais c’est limite…
Et Wellington parce que c’est une capitale qui ressemble plus à une forêt qu’à une ville.
Du coup, sur l’île sud, quand on arrive dans une ville qui aligne quelques bâtiments plus anciens avec un peu d’âme on tombe vite en pamoison.
En même temps, on n’est pas là pour le béton.
Revenons à Wellington. Capitale du pays, incroyablement pluvieuse et venteuse, mais aussi surprenante. Faites de collines et de monts, ça monte et ça descend sans cesse. Les différents quartiers sont parfois cachés derrière des forêts d’arbre, les points de vue sont magnifiques, et c’est vert vert vert VERT !
Nous étions logés par un charmant américain moustachu qui nous a baladé dans toute la ville, avons bu des bières locales qui coutaient plus chères qu’une bière belge EN NOUVELLE ZELANDE,
On a gouté l’herbe locale, vu des gens recréés des scènes de Star Trek dans un parc, regardé la nouvelle saison de South Park, marché des kilomètres, etc.
Après ça, hop Ferry, direction l’île du sud. Belle traversée, c’est beau, toujours. Voir photo.
Quelques arrêts, des heures d’auto-stop et une nuit plus tard, nous arrivions dans notre première tanière de l’île sud, à Waimangaroa. Je dois dire que je me réjouissais vraiment de ce woofing, puisqu’il avait lieu chez un artiste, Woody, et que l’endroit avait l’air passionnant.
En effet, la maison était composée uniquement de l’atelier et d’une galerie, avec une mini-cuisine, un poêle à bois qui servait de cuisinière et de chauffe eau, eau qui arrivait directement du ruisseau à côté.
L’endroit était remplis d’un bric-à bric gigantesques, fait des œuvres de l’artiste ( sculpture de 3 cm à 3 m de haut) d’un reste de magasin de seconde main, d’os, de bois, de pierres, etc…
Malheureusement, l’homme n’était pas aussi intéressant qu’il semblait l’être, puisqu’il passait la majorité de ses journées à fumer des gros pétards, à dormir, et à regarder la télé le soir.
Nous avions cependant accès à son atelier, ce qui nous a permis de nous initier à la sculpture sur bois et sur os.
Nous ne sommes restés qu’une semaine là-bas, et tant mieux. Nous en avons quand même profité pour emprunter les vélos et aller voir une colonie de phoque 35 kilomètres plus loin. Une escapade qui nous coutera chère en courbature, les vélos étaient horribles, et les selles comme du bois. Mais ça valait le coup !
Nous avons ensuite quitté Woody pour rejoindre Karamea , petite bourgade tout au nord du sud, de 500 habitants, à seulement 90 km de l’endroit ou nous étions.
Notre pire journée de stop.
Il nous aura fallu plus de 8 heures pour atteindre notre point de chute.
Quelle affaire !
A Karamea nous étions chez Kay, pétulante anglaise dans la soixantaine, vivant dans son petit nid loin de tout et de tous.
Nous avions notre toute petite maison à nous, ce qui était très agréable, et pas plus mal vu le caractère lunatique de notre hôte.
Le lieu était beau, le jardin charmant, et les environs magnifiques.
Les boulots plus ou moins sympathiques, pas vraiment passionnant. Mais la région alentour était magnifique, les promenades incroyables, et les deux vélos à notre disposition superbement confortable.
Quand à Kay, elle était plutôt gentille, mais très enfant gâtée, pouvant passer d’une humeur à l’autre sans crier gare si les choses n’étaient pas comme elle devait l’être. Les soirées devaient se dérouler comme elle le voulait, et il en était de même pour presque tous nos jours off. Nous avons quand même passé de bons moments, mais c’est surtout les paysages et la quiétude des lieux que nous retiendrons.
C’est aussi là que j’ai fêté mes 30 ans. Un peu, comment dire, ennuyant. Et j’aurais passé une mauvaise journée si je n’avais pas des amis et une famille en or qui m’ont fait une belle surprise !
Après ce mois passé à travailler, nous nous sommes accordés trois jours de vacances à Punaikaiki, The Pancakes Rocks.
On a eu un peu peur au début, le lieu était rempli d’autocar et de touristes, mais la plupart faisait juste une visite éclair histoire de prendre quelques photos avant de reprendre la route pour aller prendre d’autres photos, et finalement les lieux à partir de 16/17 heures étaient presque vide et très paisible.
Nous avons fait quelques promenades assez incroyable, et une initiation au surf, plutôt réussie pour Fredo, un peu plus compliquée pour moi, d’autant plus que Fred essaya de m’assassiner à coup de planche ( c’est pas moi, c’est la vague sera sa seule défense) .
Malgré des nuits difficiles dans un dortoir plein de deux ronfleurs fous (sans compter Fredo), c’était assez agréable. Et grâce à ses ronfleurs, j’ai pu profiter d’un ciel étoilé comme je n’en avais jamais vu en sortant prendre l’air plusieurs fois dans la nuit. Comme quoi…
Après ces quelques jours de repos bien mérité, nous prenons le train entre Greymouth et Christchurch pour rejoindre Oamaru, notre prochaine destination de volontaire.
Le trajet est époustouflant, toujours entouré de montagnes, de rivières, que des paysages à couper le souffle.
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Pour ceux que ça intéresse, les grimpeurs, les poneys et les gros mollets cette ascension est pour vous.
www.altituderando.com/Mont-Taranaki-2518m
Et pour les randonneurs fous, de mi-juin à mi-juillet nous allons marcher le Kom-Emine en Bulgarie. 29 sommets à 2000m de moyenne. Avis aux amateurs qui veulent nous rejoindre pour quelques jours, une etape, à l'arrivée!
A bientôt
Fredo
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New Plymouth, Some of the Street Art
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Wouhou le rafting en mode montage photos pourri.
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We are back, Baby!
Après de long mois de silence, je me doute que vous agonisez lentement sans nouvelles de notre part… Je comprends, moi aussi à votre place je mourrais d’envie de savoir la suite de nos folles et trépidantes aventures. Nous avions égaré notre chargeur de computer, et la poste Néo-Zélandaise étant assez capricieuse, nous le récupérons seulement maintenant. Après avoir été réclamé dans un bureau de poste, m’entendre dire que s’il n’était pas encore là, c’est qu’il était perdu à jamais, essayez de déposer une requête pour colis perdu, me la faire refuser car le colis appartient encore à l’envoyeur, finalement baisser les bras, aller commander un nouveau chargeur à 10000 $ dans un magasin en ville, pour finalement rentrer à la « maison » et découvrir le colis sur la table, qui nous attend, un sourire cynique au coin des lèvres.
Nous sommes donc en Nouvelle-Zélande… La mer à la montagne, la montagne à la mer, des étendues à n’en plus finir, des forêts primaires, des rivières qui font la taille de nos fleuves, des cascades à n’ne plus finir, …Bref, pas trop dépaysant, on se croirait en Belgique. Et en plus, il pleut tout le temps, non di dju !
Après deux mois ou presque à sillonner l’île, le premier mot qui me vient à l’esprit c’est : DOLLARS !
My god, que c’est cher ! On paye en moyenne 70 $ pour une nuit (pour deux) dans un dortoir pourri pleins de pieds puants et de ronfleurs fous. Et la bouffe, c’est pire encore… Mais bon, comme ni Fred ni moi ne sommes de bons mangeurs, et qu’on s’en fout complètement de quoi notre assiette sera faite, AHAHAHAHAH.
Du coup, on ne peut pas trop se permettre de « vacances », et on passe de Wwoofing en Wwoofing , histoire de ne pas tuer notre budget).
(Pour les novices en la matière : Wwoofing= travailler bénévolement quatres à six heures par jour, 5 à 7 jours semaines en échange de la bouffe et du logement. De l’esclavagisme moderne, complètement consentant, en gros.)
Voici un petit résumé de nos exploitants jusqu’à maintenant :
Nous avons tout d’abord atterrit dans les environs de Gisborne, dans une ferme d’élevage de vaches et de moutons (ce que je voulais éviter, mais bon, j’ai lu tellement de profil, que j’ai dû zapper).
Nos hôtes sont un charmant couple d’une trentaine d’année (comme nous), qui ont repris la ferme des parents, ont deux filles, l’une de 18 mois Coco ( on lui pardonnera son prénom tellement elle est drôle) et l’autre de 4 ans, Franca, un petit démon, qui aime les expériences comme sauter sur son trampoline géant après avoir fait pipi ( et accessoirement caca) dessus.
C’était assez étrange de se retrouver chez un couple de notre âge dont la vie était déjà bien tracée (même si tout peut arriver), alors que nous on essaye encore péniblement de comprendre comment on lit une carte routière pour pouvoir avancer.
Les dix jours passés sur place furent assez sympathiques. On a fait pas mal de jardinage, on s’est promené dans des étendues vertes (on aurait dit la comté « The Shire », pour ceux qui suivent), on a couru nu dans les champs, dévaler un gigantesque toboggan fait de rocher dans une rivière à l’eau glacée, devenu super pote avec Coco et Franca,…
J’ai découvert que l’élevage d’animaux c’était vraiment vraiment pas mon truc, et j’ai baissé drastiquement ma consommation de viande ( j’aime pas l’mouton de toute façon).
Mais j’avoue que j’ai détesté participer aux activités tels que la tonte (les moutons saignent de partout, qu’on ne me disent pas qu’ils n’ont pas mal !) à l’abominable séparation des agneaux de leurs mères. Tandis que l’on fait monter ces petits bébés à la tête d’ange dans le camion qui les amènera directement à l’échafaud, les mères éplorées hurlent après leurs petiots en se précipitant contre la barrière du champ dans lequel on les retient de force. De quoi me couper l’appétit pour un bon bout de temps (au moins deux heures).
Et ça c’est de l’élevage à taille « humaine », seulement 600 à 1000 moutons, qui vivent à l’air libre.
Je ne peux même pas imaginer les autres. Je reconsidère donc vraiment la voie végétarienne, qui me semble urgente. Même si une bonne tranche de bacon, de temps en temps… ‘Fin, j’y suis pas encore, mais presque…
( Pour les photos , elles sont déjà en ligne sous le nom GREEN GREEN GISBORNE).
Dix jours, ça passe vite, et en moins de deux, on était déjà reparti sur les routes vers notre prochaine famille d’accueil, qui se trouvait pile poil à l’opposé de là où nous étions, sur la côte en face, à quelques six ou sept heures de route.
Voyageant en stop la plupart du temps (les bus coutent la peau des fesses), il était difficilement envisageable de faire la route d’un trait. Après de longues tergiversations, nous avons décidés de faire une pause à Rotorua, qui est, je crois, la ville la plus puante du monde.
Nous arrivons sur place sans trop d’encombres, et rapidement l’odeur nous prends à la gorge.
Réputée pour ses parcs géothermiques, ça pue le souffre à des kilomètres à la ronde, et cette vieille odeur d’œuf pourri m’a très vite rappelé des souvenirs pas trop réjouissants de Madagascar.
Comme quand j’ai été complètement malade durant un trajet de 20.00 en taxi brousse hyper bondé, et que durant 20.00 j’ai roté l’odeur de Rotorua.
Bref, ça pue !
Et difficile de savoir ce qui était le pire : la vieille odeur de pied et de transpiration du dortoir de l’auberge, ou l’odeur dans la rue… Dilemme dilemme… J’ouvre la fenêtre, ou Pas ? Grande question existentielle de ces deux jours passés là-bas.
Sinon, ce n’était pas mal. Rien de passionnant dans la ville en soi, comme pour la plupart des villes de Nouvelle-Zélande, mais cela sera un autre chapitre. Nous avons donc visité les curiosités géothermiques du coin, et en effet, c’est impressionnant. Quelques photos sont là pour vous montrer la chose, mais c’est assez mal représenté.
Imaginez-vous des paysages entiers qui fument, comme si des dragons tapis dans l’ombre somnolent à tous les coins de la forêt, des lacs de boue qui frémissent et explosent comme le chaudron géant d’une vieille sorcière, et des rivières de souffre et autre, aux couleurs chimiques, comme si elles servaient de toilette au ToxicAvenger (pour les fans).
Nous avons aussi fait du rafting, pour descendre (soi-disant) la plus haute chute d’eau (praticable en rafting) du monde. 7 mètres et des poussières, si je ne m’abuse…Alors, ils font tout pour te faire peur, les guides qui te conduisent là-bas, et au final, c’était plutôt tranquille, j’ai envie d’dire… Même si un jeune homme qui nous a pris en stop le lendemain nous a expliqué gaiement comment il a failli y rester dans cette même chute, quelques mois plus tôt.
Il avait été expulsé du bateau, et s’était retrouvé sous les puissants jets de la cascade, roulant sur lui-même. Son casque s’étant décroché sous le choc, sa tête heurtait sans cesse le même rocher…
Bon, il ne s’en est pas mal sortit finalement, vu qu’il a pu nous prendre en stop, tant mieux pour nous !
Tout ça pour vous dire que l’on vit vraiment dangereusement durant ce voyage, et qu’on espère que vous tremblez pour nous.
Sur ces bonnes paroles, je vous laisse méditer, et vous garde la suite de nos trépidantes, fascinantes, excitantes, surprenantes, marrantes, intelligentes, épatantes et surtout très humbles aventures.
Marie
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Notre première “famille” Néo-Zélandaise... Gisborne
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