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ladresseimmobilier · 3 years
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Tout nouveau, tout beau : la slow déco
Confinements et couvre-feu ont encore accentué la passion des Français pour l’aménagement et la décoration intérieure. Cette année, la tendance est plus que jamais à l’authenticité : décoration épurée, objets artisanaux et/ou de seconde main, meubles détournés de leur usage initial : c’est la slow déco.
Après une année 2020 qui a vu les Français passer, à leur corps défendant, plus de temps que prévu chez eux, le mot d’ordre en matière de décoration et d’aménagement intérieur tient désormais en sept lettres : confort ! Place à la douceur Premières victimes de cette priorité absolue : les angles droits des tables, canapés ou luminaires cèdent la place à des formes arrondies, plus douces. Dans le même esprit, vieux bois, rotin, osier ou jonc retrouvent une place de choix dans nos intérieurs. Côté tissus, le velours, lisse ou côtelé, le lin ou la laine bouclée apportent leur chaleur à nos cocons. Et pour ce qui est des revêtements, la noblesse du travertin, l’exotisme du zellige ou l’authenticité de la céramique illustrent également le retour en grâce du naturel et de l’artisanal, dont bénéficient aussi les matériaux bruts : chaux, béton ou ciment. Déco responsable Car la slow déco, c’est d’abord un état d’esprit. Finis la consommation à outrance et les meubles industriels, oubliées les accumulations d’objets inutiles, terminée l’exubérance ! L’heure est au recyclage et à la simplicité, voire au minimalisme. Désormais, on chine, on recycle, on détourne… On fabrique même, du mobilier en palettes ou en bois flotté. Le principe, c’est de respecter l’environnement, d’offrir une seconde vie aux objets. Brocantes et vide-greniers sont en passe de supplanter les grandes surfaces d’ameublement. C’est bon pour le porte-monnaie et pour la santé puisque cela limite l’exposition aux composés organiques volatiles. Des couleurs en harmonie
Faut-il préciser que les teintes criardes ou simplement trop vives sont désormais bannies ? Beige, blanc crème, vert d’eau ou vert olive… les tons doux renforcent encore la sensation d’apaisement que provoque notre nid douillet. Encore faut-il ne pas les multiplier. Une déco trop riche en couleurs différentes, même pastels, pourrait vite lasser. Et, pour ajouter malgré tout des touches plus lumineuses, quoi de mieux que quelques plantes vertes ou petites fleurs en pot ? Faire le vide Ultime étape de ce retour à une sobriété joyeuse : se débarrasser du superflu, de l’encombrant, préférer la qualité à la quantité. Faire le tri, ranger, donner ce dont on n’a plus besoin, contribue à créer un espace aux lignes épurées, mieux organisé. Il y a d’ailleurs fort à parier que, lorsque vous aurez adopté cette philosophie, ses principes déborderont du champ de la seule décoration. Ce mode de vie plus simple et plus écolo vous amènera sans doute à changer d’autres habitudes, qu’il s’agisse de vous nourrir ou de vous vêtir…
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ladresseimmobilier · 3 years
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Actualités de l'immobilier
Pacte. Les professionnels de la construction et de la promotion de logements neufs, l’Etat, les associations d’élus locaux, l’Union Sociale pour l’Habitat et l’Ordre des Architectes ont signé un « pacte national pour la relance de la construction durable ». Le texte s’articule autour de deux axes principaux : la simplification des procédures d’urbanisme et le développement de projets durables et économes en foncier. Il doit maintenant faire l’objet de déclinaisons locales en collaboration avec les préfectures et les collectivités.
Prolongés. La prolongation du dispositif Pinel d’incitation à l’investissement locatif a été adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale. Le dispositif est prolongé sans modification jusqu’en 2022, avant de voir ses avantages progressivement réduits en 2023 et 2024 « pour organiser la transition vers un dispositif plus efficient ». Les députés ont également voté le prolongement jusqu’en 2022 du Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour les primo-accédants.
Aides aux travaux. Selon son dernier rapport annuel publié fin juin, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah) a distribué plus de 970 millions d’euros d’aides en 2019. Dans le détail, plus de 880 millions d'euros ont été alloués aux propriétaires, dont 715,5 millions aux propriétaires occupants. Les sommes distribuées par l’Anah ont ainsi augmenté de 50 % pendant que le nombre de bénéficiaires était pratiquement multiplié par deux (128 000 en 2019 contre 68 000 en 2018). L'aide moyenne attribuée par logement a, en revanche, baissé de 20 %.
Objectif atteint. Et avant même la publication des chiffres définitifs, Anah a annoncé que l’objectif fixé pour 2020 serait atteint, puisqu’elle aura distribué plus de 200 000 primes l’an dernier, conformément à ce qu’avait demandé le Ministère du Logement. Avec un budget pratiquement doublé (2,7 milliards d’euros contre 1,4 milliard), l’Anah espère contribuer à la rénovation de 600 000 logements cette année.
Renouvelables. A en croire le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), les énergies renouvelables devraient être la première source de production d’électricité dans le monde en 2025, devant le charbon. Malgré les crises sanitaire et économique, la production d’électricité « verte » devrait ainsi augmenter de 7 % en 2020 alors que, parallèlement, la demande mondiale d’énergie devrait baisser de 5 %.
Rénovation urbaine. Plus de la moitié des quartiers concernés (230 sur 450) par le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) étaient en chantier à la fin du mois d’octobre 2020. C’est ce que révèle le dernier rapport semestriel de l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine. Ainsi, 600 opérations (démolitions, reconstructions ou rénovations) sont en cours. Les 290 autres quartiers, représentant près de 10 000 logements, ont, eux, déjà été achevées.
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ladresseimmobilier · 3 years
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Le moral immobilier des Français décrypté
Avec deux périodes de confinement, des couvre-feux et une crise sanitaire sans précédent, l’année 2020 aura contraint les Français à passer plus de temps que jamais dans leur logement. Dans ces conditions, la notion de foyer, de « chez soi », prend alors une dimension encore plus importante qu’à l’accoutumée. Il n’est donc pas étonnant de constater que la pierre est, invariablement, plébiscitée par les Français comme la valeur refuge par excellence. D’autant que l’avenir reste incertain. Mais ce repli forcé sur leur domicile a fait naitre chez les ménages une envie de vert et d’espace extérieur qui se traduit dans les recherches immobilières menées depuis quelques mois. A la demande du réseau l’Adresse, Harris Interactive s’est penché sur le moral immobilier des Français*. Décryptage.
Les Français pessimistes quant à leur pourvoir d’achat immobilier
Les résultats de l’étude est sans appel : les sondés sont dans un état d’esprit plutôt négatif quant à l’évolution de leur pouvoir d’achat immobilier. Ainsi, ils sont une majorité à imaginer, dans le futur, des logements plus chers à l’achat mais également à la location, quasiment dans les mêmes proportions avec respectivement 65 % et 63 %. Du côté de la superficie des logements, les perspectives sont également moroses puisque 44 % des personnes interrogées estiment que les logements seront moins grands et spacieux qu’aujourd’hui. A noter que plus d’un tiers (36 %) les voient identiques à aujourd’hui.
Enfin, quant à accéder à la propriété d’un logement autre que leur résidence principale (résidence secondaire, maison de vacances, etc..), ils sont une minorité à penser que cela sera plus courant à l’avenir qu’à présent (18 %). Ainsi, cela leur semble, pour bon nombre d’entre eux, moins courant à l’avenir (41 %) et, quasi à égalité, idem qu’à l’heure actuelle (40 %).
Dans un avenir proche, le logement traditionnel laisse sa place à une consommation « à la carte »
Dans les projections de près de 8 sondés sur 10 (79 %), le logement de demain deviendra un lieu phare pour exercer son activité professionnelle. Ainsi, leur cocon fera la part belle à la modularité et comportera des espaces modulables au sein desquels vie professionnelle, loisirs et vie personnelle devront se mêler et cohabiter.
De plus, il est intéressant de noter que nombre de répondants (75 %) se projettent dans une tendance plutôt nouvelle chez nous, même si assez fréquente outre-Atlantique, celle du coliving, soit un immeuble au sein duquel les habitants ont leur logement personnel ainsi qu’un accès à des espaces communs type laverie, salle de sport, etc…
La colocation entre plusieurs personnes n’ayant pas de lien de parenté entre elles, comme des étudiants, jeunes actifs, personnes âgées,... est également un mode de vie qui tendra à se généraliser selon 73 % des Français.
Enfin, la consommation même du logement viendra à se transformer dans les projections des répondants.
Ainsi, louer temporairement son bien, en totalité ou en partie, pour améliorer ses revenus (location saisonnière) sera une pratique plus développée pour 72 % d’entre eux, tout comme sa location la journée à des indépendants ou freelances en tant qu’espace de travail, imaginé dans l’esprit d’une personne interrogée sur deux (55 %). Enfin, il sera, d’ici quelques années, plus commun d’habiter dans un logement dont les pièces à vivre peuvent changer de fonction (un salon la journée qui devient une chambre le soir, un bureau la journée qui devient un salon le soir...) pour 64 % des Français.
Concernant ces différentes projections des Français quant au logement de demain, Brice Cardi, Président du réseau immobilier l’Adresse, déclare « Cette année aura plus que jamais démontré l’importance d’être bien chez soi et de pouvoir adapter son intérieur à ses besoins et envies. Malgré la crainte d’une perte de pouvoir d’achat immobilier, la pierre reste un placement qui fait envie aux Français, une valeur sûre et réconfortante en ces périodes de bouleversements sociétaux et économiques forts que subit notre société.»
*Etude Harris Interactive réalisés pour l’Adresse selon la méthode des quotas entre le 21 et le 23 janvier sur un échantillon de 1002 personnes âgées de 18 ans et plus représentatif de la population Française.
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ladresseimmobilier · 3 years
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Avoir bien chaud sans gaspiller
Chaque année, le chauffage absorbe, en moyenne, les deux tiers du budget énergie des logements, selon une étude récente de l’ADEME (Agence de la transition écologique). Quelques astuces existent pourtant pour éviter de voir la facture s’envoler, sans greloter, ni engager d’importants travaux de rénovation.
Chasser les courants d’air Principal responsable de la sensation de froid qui vous assaille lorsque que vous vous asseyez devant la télé : le méchant courant d’air qui vient vous glacer la nuque ou les mollets. Pour lui barrer la route, placez des boudins ou des coussins de porte devant la porte d’entrée et les portes-fenêtres. Si vous ne l’avez pas fait depuis longtemps, changez les joints des fenêtres ou collez un ruban isolant sur le bord de leur cadre. Si vous en disposez, pensez aussi à bien fermer les volets dès que le soleil se cache, pour éviter de perdre la chaleur emmagasinée pendant l’après-midi. N’hésitez, d’ailleurs, pas à installer des doubles-rideaux devant les ouvertures pour améliorer encore l’étanchéité de votre logement. Enfin, si le froid vient du sol et notamment du carrelage, posez des tapis épais et moelleux dans vos pièces Conserver des appareils en bon état Quel que soit votre type de chauffage, son entretien est fondamental pour lui permettre de conserver des performances optimales. Obligatoire pour les chaudières régulant un chauffage central, il est aussi primordial pour de simples radiateurs électriques, qui doivent être dépoussiérés de temps en temps. Puisque nous évoquons les radiateurs électriques, n’hésitez pas à remplacer vos vieux modèles par des éléments plus récents, dotés de fonctionnalités propices aux économies : programmation des heures de chauffe, détecteur de présence, de fenêtre ouverte… Evitez, bien sûr, de placer un meuble devant eux : leur rendement s’en trouverait fortement affecté ! Et, pour ne pas chauffer les murs, placez des panneaux ou des films réfléchissants derrière vos radiateurs, ils renverront la chaleur vers l’intérieur de la pièce. Choisir la bonne température Toujours selon l’ADEME, baisser la température ambiante d’un degré permet d’économiser 7 % d’énergie. Inutile donc de surchauffer. D’une manière générale, on considère que la température des pièces de vie se situe idéalement entre 19 et 21 ° pendant la journée et 17 ° la nuit. 17 °, ce sera aussi la température des pièces peu occupées et des chambres. Inutile, en revanche, de couper complètement le chauffage pour les absences de courte durée : en se rallumant, il consommera plus que ce que vous aurez économisé en l’éteignant. Et puis, si vous êtes vraiment frileux, plutôt que de tourner le thermostat, rien ne vaut les méthodes de nos grands-mères : pull ou peignoir confortables, plaid, couverture ou couette et boisson chaude. A l’époque, ça ne s’appelait pas encore cocooning, mais c’était déjà très efficace !
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ladresseimmobilier · 3 years
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L’immobilier ancien dynamique en dépit d’une année 2020 bousculée
Si l’année 2020 a été pour le moins singulière de par la crise sanitaire que nous vivons et ses répercussions sur tous les aspects de nos vies, dont l’économie, force est de constater que le marché immobilier de l’ancien se porte mieux que nous n’aurions pu le présager. Ainsi, malgré deux confinements et une mise en pause forcée de 2 mois au printemps qui laissait présager jusqu’à près de 20% de baisse de l’activité, le réseau l’Adresse enregistre une baisse contenue du volume des ventes de l’ordre de 11%. Les prix, quant à eux, se maintiennent dans une tendance haussière (+5,6% en 1 an), portés par le marché des maisons qui bat son plein, forts de l’envie des Français de compter un espace extérieur dans leur logement. Décryptage de l’année 2020 par le réseau l’Adresse*.
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Plébiscité par les Français, le marché de l’immobilier a gardé de belles couleurs en 2020
Au regard des indicateurs immobiliers de 2020, seul le chiffre du volume des ventes, en baisse de 11%, laisse à deviner que quelques nuages sont venus obscurcir le ciel durant l’année. « Même si nous enregistrons une baisse du volume des ventes sur 2020, il est important de souligner qu’elle est mise en comparaison avec une année 2019 record (plus d’un million de transactions). De plus, j’y vois le signe fort d’un marché qui a su se rattraper à l’issue d’un premier confinement, qui avait mis en pause l’ensemble du marché, et tenir bon durant le second confinement. Pour rappel, au 3ème trimestre, nous envisagions plutôt une baisse de volume de l’ordre de 15 à 20% » analyse Brice Cardi, Président de l’Adresse.
Du côté des prix, le réseau coopératif constate une hausse de 5,6% sur 12 mois glissants, portant le m² à 2 908€ en moyenne. Pour autant, cette hausse ne concerne pas tous les types de biens puisque le fameux espace vert, qui n’était qu’un critère secondaire, voir un bonus, devient désormais un critère indispensable à l’acquisition, portant donc à la hausse le marché des maisons.
Les délais de vente quant à eux se voient rallonger de 3 jours environs en 2020, en comparaison avec 2019, surtout imputable au contexte sanitaire, propice à une légère lenteur administrative du côté des banques ainsi que des notaires durant le 1er confinement du printemps.
Sur le dynamisme du marché immobilier, Brice Cardi d’expliquer : « Si nous savions l’importance de la pierre pour les Français, fameuse valeur refuge, nous avons constaté, au cours de cette année, que l’immobilier leur apparaît également comme le plus sûre moyen de placer leur argent. Ainsi, leur envie d’acquisition et d’investissement, loin de faiblir, a plutôt grandi au fur et à mesure que le contexte économique s’obscurcissait. » Cependant, tous les porteurs de projets immobiliers n’ont pas pu satisfaire leur besoin en raison des conditions d’obtention de crédit qui ont été durcies cette année. Ainsi, de nombreux Français, les primo-accédants et ménages au budget modeste bien sûr mais pas uniquement, se sont vu dans l’obligation de reporter ou annuler leur projet faute d’obtenir le crédit nécessaire.
La province bénéficie des envies de vert des Français
S’il fallait choisir une couleur pour représenter la province en 2020, il s’agirait du vert, sans aucune hésitation ! En effet, si les indicateurs sont restés verdoyants, c’est en grande partie grâce à l’envie de nature qu’ont montré les Français en 2020, et en particulier ceux qui en ont cruellement manqué, confinés dans leurs appartements urbains peu ou pas du tout dotés d’espace extérieur. Portée par la forte demande de maisons, la province affiche une hausse des prix de près de 6% en moyenne sur 1 an (5,6%), portant le m² à 2 365€ environ. Séduits par la qualité de vie, les acquéreurs auront néanmoins le temps de la réflexion car si les délais de vente ont pris 1 jour entre 2019 et 2020, la moyenne est de près de 3 mois. De quoi se laisser le temps d’imaginer une nouvelle vie loin de ses contraintes pour les citadins qui désireraient franchir le pas.
« Au regard du rapport qualité de vie (beaux volumes, espace extérieur, calme,…) / pouvoir d’achat qu’offrent les biens immobiliers, majoritairement des maisons, en province, il est bien naturel que cette dernière fasse de l’œil à bon nombre d’acquéreurs, et plus particulièrement les citadins ! » sourit le PDG de l’Adresse.
Illustration de cette tendance en Nouvelle Aquitaine. Stéphanie Clabaut, Directrice de l’agence l’Adresse à Villeneuve-de-Marsan, explique « Une maison neuve standard, avec quatre chambres se vend entre 180 et 200 000€. Cela attire beaucoup de primo-accédants à la recherche de maisons ou de vastes propriétés familiales divisées en lots.» Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que la recherche d’un bien puisse parfois s’avérer compliqué, faute d’offre suffisante pour satisfaire la demande, comme c’est également le cas à Saint-Jean-de-Luz : « La demande est supérieure à l’offre, en particulier dans le centre historique de la ville » analyse Cathy Detcherry, sociétaire l’Adresse du secteur, avant de poursuivre : « C’est toujours la bataille pour décrocher des mandats. Avec, de surcroit, des critères de recherche pratiquement impossibles à satisfaire dans le centre : ascenseur, parking, calme et balcon… »
A Bayonne, Alain Goyheneche, directeur de l’agence l’Adresse de la ville, fait le même constat : « Les délais de vente sont extrêmement courts et les biens à vendre de plus en plus rares, surtout sur les bords de mer et en centre-ville. Le marché est désespérément haussier et les marchés de report commencent également à augmenter. »
L’Ile-de-France a le vent en poupe grâce à la migration des populations…
Durant l’année 2020, la région francilienne a vu ses prix augmenter de 4,5% au cours de ces 12 derniers mois, affichant un m² à 3 787€ à présent. Pour autant, cette hausse n’a pas entamé son dynamisme et si les délais de vente s’allongent légèrement (+2 jours sur 1 an), c’est en partie à cause des appartements avec peu ou pas d’espace extérieur. « Si vous trouvez un bien qui vous plaît et qui comporte une ouverture sur l’extérieur (jardin, balcon, …), je vous conseille de vous positionner sans attendre sous peine qu’il vous passe sous le nez » conseille Brice Cardi «d’autant plus s’il s’agit d’une maison ! ». «Seules les maisons avec jardin partent sans négociation, si elles sont au juste prix » le confirme Philippe Simonin, Directeur de l’agence l’Adresse à Antony.
En effet, si l’Ile-de-France est en train de vivre une véritable redistribution de ses cartes immobilières via la migration de sa population, c’est en raison de la quête d’espace et de vert dans laquelle ses habitants se sont lancés. Ainsi, les parisiens se reportent vers la petite couronne, les ménages de cette zone portent leur regard sur la seconde couronne afin de gagner en superficie et en espaces verts.
L’essor du télétravail, et l’éloignement possible de son lieu de travail qu’il induit, a rendu possible cette redistribution géographique qui, si elle existait déjà sous forme de cas particuliers, pour les travailleurs auto-entrepreneurs par exemple, est désormais accessible à un plus grand nombre et peut donc se réaliser à plus large échelle. « Là où le Grand Paris Express avait permis l’essor de certains territoires et communes de la région Ile-de-France, le nouveau contexte de l’année 2020 offre de nouvelles perspectives pour des changements plus globaux » souligne le Président de l’Adresse.
… tandis que Paris se vide doucement
Même si Paris voit désormais ses prix se stabiliser depuis quelques mois, atteignant 10 639€ le m² en moyenne, l’année 2020 a vu ces derniers augmenter de plus de 6% (6,2%). Vidée de ses investisseurs étrangers et rendue inaccessible pour un grand nombre de ses habitants, la capitale compte désormais plus d’offres que de demandes, allongeant de 2 jours ses délais de vente ultra courts (60 jours).
Si une telle situation semblait improbable il y a seulement 1 an, la crise sanitaire a décidé, sur le 2ème semestre de l’année, certains vendeurs à se séparer de leur bien, pour envisager d’autres projets loin de la capitale ?, tandis que les acquéreurs, en pleine remise en questions de leur mode de vie citadin, incertains quant à leur emploi et le mode de travail qui y sera appliqué (télétravail complet ? partiel ?...), confrontés au contexte de plus en plus incertain et aux difficultés grandissantes à obtenir le budget  nécessaire via un crédit, ont décidé de reporter ou d’annuler leur projet immobilier.
Ajoutons à cela qu’en l’absence de touristes étrangers ou Français, les investissements locatifs réalisés dans le but d’une location de courte durée ne représentent plus qu’une charge exempt de rentabilité comme l’explique Brice Cardi : « Des propriétaires qui avaient contractés des acquisitions très élevées comptant sur des loyers très forts pour les équilibrés reviennent en agences afin de nous confier le bien en location traditionnelle ou à la vente. »
Ainsi, nous voyons un début d’inversion du déséquilibre entre l’offre, grandissante, et la demande, qui tend à diminuer, propice à une stabilité, voire à une éventuelle baisse des prix à terme. « Si nous ne constatons pas encore cette tendance, il faut rester vigilant car, si cette situation venait à perdurer, elle pourrait à une baisse des prix. En effet, désireux de vendre leur bien qui ne trouve pas preneur, les vendeurs pourraient alors consentir à des renégociations ou des baisses de prix afin de concrétiser leur projet » alerte Brice Cardi.
Conséquence logique du départ de nombreux parisiens au profit de l’Ile-de-France, la capitale se vide petit à petit de ses habitants. Phénomène déjà constaté depuis quelques années, Paris a perdu 0,5% de sa population en seulement 5 ans, entre 2013 et 2018, selon l’INSEE, et qui s’accentue en 2020 pour cause de crise sanitaire et de confinement : les parisiens quittent de plus en plus la ville. En effet, la vie parisienne singulière (pouvoir d’achat immobilier faible, tant pour la location que la transaction, espaces de vie réduits, pas ou peu de connexion avec la nature,…) pousse un nombre grandissant de ses habitants à la fuir au profit d’un appartement ou, mieux, d’une maison dotée d’un espace extérieur en région francilienne. « L’envie de déménager en Ile-de-France se fait habituellement sentir lorsque le parisien fonde sa famille ou lorsque celle-ci s’agrandit. Après cette année de confinement et de repli physique sur son logement, cette envie touche tous types de ménages. Les logements de grandes surfaces et dotés d’un espace extérieur dans la capitale étant rares et très chers, ils sont nombreux à rêver d’ailleurs » analyse le Président de l’Adresse.
Dans ce contexte, quelles perspectives en 2021 ?  
« S’il est une chose certaine, c’est que nous ne pouvons pas avoir aucune certitude » prévient Brice Cardi. Optimiste, le patron du réseau coopératif se réjouit de la révision des conditions d’accès au crédit. Durcies au cours de l’année 2020, elles avaient abouties à 3 fois plus de refus de financement au sein des agences du réseau qui en compte plus de 360. « Il était temps que les banques reviennent sur cette décision qui pénalisait tant de ménage durant cette période déjà très complexe. C’est donc une excellente nouvelle qui va permettre aux ménages modestes ou aux primo-accédants de reprendre leur projet en main. Je regrette cependant de devoir attendre sa mise en application prévue pour la fin du premier semestre 2021…»
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ladresseimmobilier · 4 years
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Etat des lieux.
17 % des 29 millions de résidences principales françaises peuvent être considérées comme des passoires thermiques.
Une étude publiée début septembre par le Ministère de la Transition Ecologique estime en effet que 4,8 millions de logements sont classés F et G à l’issue du Diagnostic de Performances Energétiques (DPE).
A l’inverse, 1,9 millions de logements sont classés A et B (6,6 % du parc). Les étiquettes C recouvrent 15 % du parc.
Les plus nombreux sont les logements classés D (34 %) et E (24 %). Dans le détail, les logements les plus petits sont aussi les plus énergivores : plus du tiers (36 %) des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13 % des logements de plus de 100 m²
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ladresseimmobilier · 4 years
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Le propriétaire d’un bien loué victime d’un dégât des eaux peut-il percevoir directement l’indemnité d’assurance ?
Les textes sont sans équivoque : en application de l’article L 124-3 du code des assurances, lorsque la garantie dégâts des eaux relève de l’assurance du risque locatif, l’assureur ne peut payer l’indemnité destinée aux réparations à un autre que le propriétaire de l’immeuble endommagé. Toutefois, par dérogation, l’indemnité peut être versée au locataire lorsque celui-ci s’est engagé, avec l’accord du propriétaire, à utiliser l’indemnité versée pour effectuer les réparations.
Le bailleur peut donc demander directement à la compagnie d’assurance du locataire de l’indemniser des dégradations consécutives au dégât des eaux. Et si le locataire a été directement indemnisé malgré les règles rappelées ci-dessus, il devra rendre compte de l’état du bien loué lors de sa sortie du logement.
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ladresseimmobilier · 4 years
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En finir avec l’humidité
L’automne est là, et avec lui le retour des éventuels problèmes d’humidité. La question est loin d’être marginale : selon la dernière enquête de l’Insee sur les conditions de logement en France, elle concerne même 21 % des habitations. Voici donc quelques conseils pour s’en prémunir.
Moisissures en bas des murs ou sur les plafonds, peintures qui cloquent, papiers peints qui se décollent, impression de fraîcheur permanente… Ces signes ne trompent pas : que cela vienne d’un mauvais état de la toiture, d’une canalisation qui fuit, d’une remontée de l’humidité du sol dans les murs, d’un problème d’infiltrations ou d’un dysfonctionnement de la ventilation mécanique, votre logement souffre d’un excès d’humidité.
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La bonne mesure
Et les conséquences néfastes sont nombreuses : dégradation du bâti, allergies, rhumes ou maladies respiratoires à répétition…
Pour confirmer le diagnostic, nul besoin d’engager de grosses dépenses : on trouve des hygromètres à moins de 10 € sur le marché. Encore faut-il savoir en interpréter les résultats. D’une manière générale, le niveau d’humidité optimal est compris entre 40 et 70 %.
En-dessous, l’air est trop sec et peut provoquer des gênes et des irritations. Au-dessus, il est trop humide et la vapeur d’eau va se condenser sur les surfaces les plus froides.  
Les absorbeurs d’humidité vendus dans le commerce peuvent alors constituer un appoint, mais l’arme numéro contre ce type de problème reste la ventilation. Certaines VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) régulent leur débit en fonction du taux d’humidité de la pièce. Mais, s’ils n’ont pas été rénovés, on n’en trouve pas dans les logements construits avant les années 1980.
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De l’air !
Dans ce cas, quelques bons réflexes s’imposent, car la respiration de quatre personnes vivant sous le même toit suffit à produire jusqu’à 8 litres d’eau par jour !. Autant dire qu’il n’est pas utile d’en rajouter. Il est donc conseiller d’éviter,  autant que possible, de faire sécher les lessives à l’intérieur mais si’il n’y a pas moyen de faire autrement, il est préconisé d’aére chaque pièce au moins cinq minutes par jour, été comme hiver. Dans la cuisine, il vaut mieux couvrir les casseroles dans lesquelles l’eau bout et utiliser systématiquement la hotte aspirante.
Dans le même esprit, vérifiez que les entrées d’air situées dans les pièces de vie, en général en haut des fenêtres, en bas des murs ou au plafond, ne sont pas obstruées. Faites de même dans les pièces humides (salle de bain, salle d’eau, WC, cuisine), en plaçant une feuille de papier sur la bouche d’aération : l’aspiration doit la maintenir collée.
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Si vous avez repéré une fuite, faites-la réparer et laissez l’humidité se résorber avant de mettre un coup de pinceau, sous peine de l’emprisonner sous la peinture. Le cas échéant, surveillez régulièrement l’état de la toiture, des chéneaux, des joints et des gouttières pour éviter les infiltrations. Et si, malheureusement, le mal est plus profond, des travaux plus conséquents seront nécessaires : traitement hydrofuge de la façade, pose de drains…
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ladresseimmobilier · 4 years
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Semaine Européenne du Développement Durable
L'écoresponsabilité au premier plan du choix du logement ? Coup d’œil sur les attentes de Français en cette ère post-confinement  
La dimension écoresponsable est plus que jamais un critère décisif dans le choix d’un logement, d’après une étude du réseau immobilier l’Adresse menée par Harris Interactive*, qui donne les clés de la perception des Français vis-à-vis de leur foyer. Un état des lieux encore plus parlant, en cette ère inédite du Coronavirus et post-confinement, qui a fait émerger de nouvelles aspirations chez les Français, plus en phase avec l’environnement en ce qui concerne leur logement. La Semaine Européenne du Développement Durable est une bonne occasion de se pencher sur la question.
Aujourd’hui, l’écologie est le 2ème critère d’achat immobilier pour plus de 8 Français sur 10 !
Adapter son foyer pour le rendre le moins énergivore possible ? L’idée a fait son chemin et c’est désormais un critère de plus en plus important dans la vie immobilière des Français. Ainsi, s’ils devaient acheter dans les prochains mois, en dehors des critères de prix et de localisation, la possibilité d’adapter son logement en fonction des préoccupations environnementales est le 2ème critère le plus important pour 85% des sondés, grimpant même à 91% pour les habitants des zones rurales, juste après la question de l’accessibilité des pièces.
Le logement de demain : flexible, évolutif, écologique… et économique !
Sur la question du logement de demain, les Français sont là encore très attentifs à l’écoresponsabilité de leur logement puisque lorsque l’on leur demande de se projeter dans le logement de demain, 3 items du top 4 de leurs envies sont liés à l’écologie. Ainsi, ils sont 81% à imaginer que le logement de demain sera mieux isolé thermiquement, près de 8 répondants sur 10 (79%) à le voir plus économique en consommation d’énergie et plus écologique en des proportions quasi similaires (78% des personnes interrogées). Une vision positive et engageante, qui dessine un paysage immobilier de demain qui devra faire corps avec les aspirations des acheteurs et qui ne dément pas l’attrait toujours aussi important des Français pour la pierre, conscience environnementale accrue en plus !
« Au regard de l’importance de l’écoresponsabilité de leur logement pour les Français, il devient urgent de passer à l’action et de permettre une rénovation en profondeur de l’immobilier existant. Ainsi, tout ce qui va dans cet objectif et permet la concrétisation de ce besoin par le plus grand nombre va dans le bon sens. » analyse Brice Cardi, PDG du réseau l’Adresse. « Attention cependant à veiller à la mise en place de solutions faciles d’application et accessibles de tous même aux foyers les plus modestes puisque ce sont ces derniers qui en paient souvent le plus lourd tribut via d’onéreuses factures d’énergie imputables à une mauvaise isolation, des équipements hors d’âge, … » alerte le professionnel.
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A propos de l’Adresse Doté de 350 agences immobilières et 1500 collaborateurs sur toute la France ayant généré un chiffre d’affaires de 5,6 millions en 2019, le réseau l'Adresse place ses clients au cœur de ses préoccupations et les accompagnent tout au long de leur vie immobilière. Spécialiste de la transaction, l'expertise des membres du réseau comprend également les autres métiers de l'immobilier que sont la location, la gestion, la location de vacances, l’immobilier d’entreprise, le syndic de copropriété, ... Créée en 1999 par la FNAIM, l’Adresse est l’une des rares organisations coopératives du secteur de l’immobilier. Reposant sur le principe "un Homme = une voix", les sociétaires sont donc engagés dans le réseau et partagent les mêmes valeurs d’union et d’implication personnelle. L’Adresse est membre de la Fédération des Enseignes du Commerce Associé (FCA).
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ladresseimmobilier · 4 years
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Actualités de l’immobilier
Menace. Entre 5 000 et 50 000 logements sont menacés par l’érosion côtière et devront être relocalisés dans les trente ans qui viennent. Elisabeth Borne, la Ministre de la Transition Ecologique, a donné ce chiffre en marge d’une réunion du Conseil de Défense Ecologique, mi-février. Les collectivités, souhaitant engager auprès des habitants concernés des démarches d’information et de relocalisation, seront accompagnées, notamment financièrement. Le gouvernement entend également modifier le Code de l’Urbanisme pour autoriser des occupations temporaires de l’espace par des constructions démontables.
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Livret A. Fixé à 0,75% depuis le 1er août 2015, le taux du livret A est retombé le 1er février 2020 à son plus bas niveau historique : 0,5 %. La baisse a été décidée en raison de la faiblesse des taux d’intérêt et de l’inflation. Mécaniquement, le taux des comptes épargne logement tombe à 0,25 %. Celui des plans épargne logement reste, en revanche, inchangé à 1 %.
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Villes vertes. Comme l’an dernier, Angers et Nantes sont les deux villes les plus vertes de France. L’Union Nationale des Entreprises du Paysage (UNEP) et le réseau Hortis, qui rassemble les « responsables d’espaces nature en ville », viennent de publier leur traditionnel palmarès, qui place Metz sur la troisième marche du podium. Six villes de l’ouest figurent dans les dix premières places d’un classement établi sur des critères comme la surface moyenne d’espaces verts par habitant, le budget moyen par habitant consacré aux espaces verts ou le nombre d’arbres par habitant.
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Palmarès. Paris figure au 33ème rang du classement des villes les plus chères, selon le rapport annuel de la société d’ingénierie et de conseil Arcadis sur les coûts de construction dans cent métropoles mondiales. Les trois villes les plus chères sont Londres, New-York et Hong-Kong. Cinq autres métropoles européennes figurent dans les dix premières places : Genève, Copenhague, Zurich, Dublin et Edimbourg.
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ladresseimmobilier · 4 years
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Actualités immobilières
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Renouvelables. L’an dernier, le parc d’énergie verte a produit près du quart (23 %) de l’électricité consommée en France Métropolitaine. Toujours selon le dernier rapport annuel établi par le gestionnaire de réseau RTE (Réseau de Transport de l’Electricité), la production éolienne a notamment couvert 7,2 % de la demande annuelle et jusqu’à 10 % en décembre. Le solaire poursuit sa progression et représente désormais 2,5 % de la consommation annuelle. Malgré une année en demi-teinte, l’hydraulique reste la première source d’énergie avec 11,2 % de la consommation annuelle et 13,2 % sur le dernier trimestre.
Cher chauffage. 1 696 € : c’est la somme moyenne dépensée l’an dernier par les Français pour chauffer leur logement. C’est le résultat d’une étude réalisée par Effy, société spécialisée dans la rénovation énergétique, auprès de plus de 50 000 personnes. La fourchette va de 759 € en moyenne pour le chauffage au bois à 1 913 € pour le fuel. Mais c’est l’électricité qui est la plus chère à surface égale (15,9 €/m²), devant le fuel (12,9 €/m²), le gaz (11,7 €/m²) et le bois (5,8 €/m²). Géographiquement, c’est en Ile-de-France que la facture moyenne est la plus lourde : 1 864 € contre 1 524 € en Occitanie, région profitant d’un ensoleillement supérieur.
Reconduit. Le décret élargissant les zones et la liste des travaux concernés par le dispositif Denormandie a été publié. Le Ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, avait annoncé lui-même la reconduction jusqu’à fin 2022 du dispositif qui porte son nom. Le Denormandie vise à redynamiser les communes du programme « Action cœur de ville » et à y attirer les investisseurs locatifs. Ceux-ci bénéficient d’une réduction fiscale, pouvant atteindre jusqu’à 21 %, s’ils procèdent à des travaux de rénovation représentant au moins 25 % du coût d’achat du bien. Les locataires disposent ainsi de logements réhabilités et plus performants d’un point de vue consommation énergétique, ce qui entraîne une réduction de leur facture d’électricité. 
Encadrement. La ville de Lille remplit les conditions définies par la loi Alur pour la mise en place de l’encadrement des loyers. C’est ce qu��affirme un communiqué de la cour administrative d’appel de Douai. Un premier arrêté préfectoral, pris fin 2016, avait été annulé par le Tribunal Administratif au motif que l’encadrement aurait dû s’appliquer aux 59 communes de la métropole et non à la seule ville de Lille. Cependant, la cour administrative d’appel a rejeté l’argument et le dispositif est entré en vigueur début mars. Par ailleurs, à Paris, les nouveaux plafonds, en hausse d'en moyenne 1,50 %, s'appliquent aux baux d'habitation signés entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021.
Année record. Le marché des pompes à chaleur a vécu une année 2019 historique. Selon le Président de l'Association Française de la Pompe à Chaleur (AFPAC), toutes technologies confondues, le cap du million de pompes à chaleur commercialisées a été dépassé. Malgré la suppression des offres à 1 € pour remplacer les chaudières au fuel et la transformation annoncée du Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) en prime réservée aux seuls ménages modestes et très modestes, les professionnels attendent toujours des chiffres favorables pour cette année.
Artisans. Près des deux tiers (64 %) des Français ont une bonne opinion des artisans du bâtiment. C’est ce que révèle un sondage réalisé par BVA pour l’entreprise de distribution de matériaux BigMat. Les plus aimés sont les menuisiers (78 % d’opinions favorables), les charpentiers (76 %), les couvreurs et les électriciens (72 %). Les serruriers sont les moins bien considérés : ils ne recueillent que 48 % d’opinions favorables en province et 35 % en région parisienne. D’une manière générale, les trois quarts (74 %) des sondés jugent les professionnels "travailleurs", 73 % les considèrent "dépositaires d'un savoir-faire", 63 % les estiment "compétents" et 54 % pensent qu'ils sont "à l'écoute des besoins exprimés".
Litiges. Les pouvoirs publics viennent de lancer une plateforme internet destinée à faciliter les alertes auprès de la DGCCRF en cas de problème avec une entreprise. SignalConso (signal.conso.gouv.fr) permet de signaler confidentiellement tout problème précis. L’entreprise concernée est alors prévenue et peut répondre de plusieurs façons. Les litiges liés aux chantiers de rénovation énergétique sont notamment visés.
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ladresseimmobilier · 4 years
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Actualités de l'immobilier
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Prime. Lancée le 1er janvier dernier, la nouvelle aide financière aux travaux de rénovation énergétique suscite déjà des interrogations. Baptisée MaPrimeRénov, elle s’adresse aux ménages les plus modestes selon les conditions de ressources fixées par l’Anah et permet de financer les travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique d’une maison individuelle ou d’un appartement en habitat collectif. Son montant varie en fonction des matériaux et des équipements éligibles, dans la limite d’un plafond de 20 000 € pour des travaux sur un logement et pendant une durée maximale de 5 ans. Toutes les informations sont détaillées sur le site du Ministère de la Cohésion des Territoires. Mais un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale estime que le budget de 400 millions d’euros qui lui est affecté pour l’année 2020 ne sera pas suffisant pour satisfaire toutes les demandes. Début juin, 40 000 dossiers avaient été déposés.
Erreur. « Je l'ai déjà dit devant vous, je le répète [...] des erreurs ont été faites, parmi lesquelles la baisse de 5 euros des APL ». Ces propos ont été tenus début juin par Julien Denormandie lors d’un débat en séance au Sénat. Pour le Ministre chargé de la Ville et du Logement, « le public éligible aux APL est un public qu'il faut particulièrement soutenir ». Julien Denormandie a, en revanche, dénoncé un système de calcul « extrêmement complexe » et annoncé que la réforme prévoyant un calcul en temps réel des allocations est prête et entrera en vigueur « le plus rapidement possible (…) dès cet automne ».
Dynamique stoppée. Selon les chiffres publiés au milieu du printemps, le marché du bricolage a enregistré en 2019 sa meilleure année depuis plus d’une décennie, avec un chiffre d’affaires de plus de 28 milliards d’euros, en hausse de 3,4 % par rapport à l’année précédente. Deux causes sont avancées pour expliquer ce résultat : une météo favorable et le dynamisme du marché de l’immobilier de l’ancien, qui implique souvent des travaux d’aménagement. Mais l’arrivée du coronavirus a freiné ce bel élan : la chute atteignait 50 % en mars par rapport à mars 2019 et 61,5 % en avril. Sur la période mai 2019 - avril 2020, la chute des ventes atteint 8,2 % en valeur et 8,4 % en volume.
Reports. Initialement prévue pour janvier prochain, l’entrée en vigueur de la Règlementation thermique 2020 est reportée à l’été 2021 en raison de la crise du Covid. De nombreux autres textes pourraient également être différés. Programmé pour septembre, le nouveau label RGE ne verra ainsi sans doute pas le jour avant janvier. L’opposabilité du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) pourrait également être décalée de janvier à juillet prochain.
Economies. Les effets du confinement sur la consommation électrique ont été impressionnants. En avril, la consommation a enregistré une baisse jamais atteinte en temps de paix : - 18,7 % par rapport à avril 2019. Selon le dernier « Bilan électrique » de RTE, la consommation électrique avait déjà poursuivi l’an dernier le repli entamé en 2010, pour se situer à son plus bas niveau depuis 10 ans avec 473 TWh consommés l’an dernier en France. Selon le rapport, ce recul s’explique par les conditions météorologiques favorables, les efforts engagés en matière d’efficacité énergétique et la tertiarisation de l’économie.
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ladresseimmobilier · 4 years
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L’Essonne : bien mieux qu’une banlieue…
Comme chaque trimestre, « Propriétaires » vous propose de partir à la découverte d’une région ou d’un département, à travers son marché immobilier, bien sûr, mais aussi, et peut-être surtout, en nous attardant sans la moindre prétention d’exhaustivité sur ce qui fait son charme : spécialités gastronomiques, centres d’intérêt, sites remarquables… Dans ce numéro, gros plan sur l’Essonne avec trois guides occasionnels : Denis Clavel, ancien président du réseau implanté à Chilly-Mazarin et Palaiseau, Laurence Vene, basée à Gif-sur-Yvette et Briis-sous-Forges, et Romain Galbes, sociétaire à Draveil et Vigneux.
L’IMMOBILIER : UNE EXPLOSION DE LA DEMANDE !
 A l’image de toute l’Ile-de-France, l’Essonne profite de plusieurs facteurs : flambée des prix parisiens, proximité avec la capitale, bientôt renforcée par les aménagements du Grand Paris, autant dire que le marché y est tendu. « Si vous rentrez un bien à son prix, vous pouvez le vendre dans la semaine, confirme Denis Clavel. Pour ce qui est du volume d’affaires, le marché se porte donc très bien, même si les biens mis en vente ont tendance à se raréfier. Les prix, curieusement, n’augmentent pas tant que cela. Les acheteurs sont, en effet, toujours plus connaisseurs du marché et de plus en plus raisonnables. La crise sanitaire n’y a rien changé. Tous les dossiers signés avant le confinement ont été finalisés et nous n’avons pas reçu de demande de baisse de prix. Au contraire, j’ai même l’impression que l’immobilier est, plus que jamais la valeur refuge. »
A Draveil et Vigneux aussi, s’il existe un « effet Covid », il est plutôt positif. « Nous nous situons sur un marché moins urbain, essentiellement ancien et pavillonnaire, confie Romain Galbes. Les prix s’y échelonnent entre 150 000 et 250 000 € pour les appartements, 250 000 et 400 000 € pour les maisons, qui augmentent assez nettement depuis un an ou deux. La proximité de la gare de Juvisy rend, par ailleurs, le secteur attractif et dynamique. L’activité est donc soutenue. Mes seules inquiétudes pour les mois à venir résident dans l’évolution du marché de l’emploi et dans celle des taux d’intérêt, qui pourraient casser la dynamique, à l’image de cet acheteur, qui venait d’apprendre son licenciement, dont j’ai enregistré ce matin la renonciation.»
Avec des agences à Gif-sur-Yvette et Briis-sous-Forge, Laurence Vene réalise un peu la synthèse de ses deux confrères. « A Gif, il y a beaucoup d’acquéreurs mais peu de mandats, même si la situation est en train de se décanter. Quant aux prix, ils ont augmenté l’an dernier d’environ 4 % sur les appartements et 2 % sur les maisons. Cependant, les taux de crédit ont permis le retour des primo-accédants ainsi qu’une recrudescence de l’investissement locatif. Le confinement nous a, bien sûr, ralentis. Mais depuis le 11 mai, nous sommes véritablement submergés par les demandes d’acquéreurs. A Briis, le marché est moins actif, plus rural. Les prix sont plus bas et la clientèle différente, avec davantage de catégories socio-professionnelles plus modestes. »
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LA QUALITE DE VIE : PLUS ATTIRANTE QUE JAMAIS
« L’Essonne est le département le plus peuplé de France et l’un des plus actifs sur le plan économique, souligne Denis Clavel. Et puis, au sud de la Francilienne, se trouvent encore de vastes zones agricoles et forestières. Nous conjuguons donc un dynamisme économique hors norme et une proximité avec la nature. Par ailleurs, où que vous soyez, dans un rayon de 10 km autour de vous, vous pouvez pratiquer toutes les activités physiques, ludiques ou culturelles. Au point qu’il n’est plus nécessaire de se rendre à Paris pour mener une vie intense et agréable. L’Essonne est en train de quitter son statut de département dortoir pour devenir un véritable lieu de vie. »
« Nous nous situons en lisière de forêt de Sénart, avec de nombreux parcs et de multiples commerces de proximité en centre-ville, se réjouit Romain Galbes. C’est rare, aujourd’hui, de trouver en banlieue des bouchers, des poissonniers, des fromagers, de nombreux restaurants… C’est une banlieue qui ressemble un peu à la province. Bref, il fait bon vivre ici. »
« La proximité du RER renforce l’attractivité de Gif-sur-Yvette, observe Laurence Vene, d’autant que c’est une ville agréable, avec de nombreuses associations, un petit cinéma, une salle de spectacles, de jolis parcs, un environnement verdoyant et très calme, préservé des nuisances sonores. Quant à Briis-sous-Forge, c’est carrément la campagne, avec une petite commune très agréable, entourée de hameaux. »
Et les trois sociétaires se rejoignent pour constater que le confinement mal vécu par de nombreux Parisiens a rendu l’Essonne plus attirante que jamais. « La semaine dernière, nous avons vendu trois maisons à des personnes qui venaient de Courbevoie, Levallois et Paris », confie Romain Galbes.
LE(S) SITE(S) ATTRACTIFS
Avec un quart de son territoire occupé par des milieux naturels, l’Essonne recèle une biodiversité à la richesse et à la variété incomparables. Chère à Romain Galbes, la forêt de Sénart, par exemple, l’une des plus anciennes de France, autrefois zone de chasse royale, aujourd’hui sillonnée de sentiers et de pistes cyclables, offre plus de 3 000 hectares de chênes, charmes, châtaigniers, bouleaux et pins sylvestres, peuplés de chevreuils, sangliers, renards, lièvres ou écureuils.
De multiples et diverses célébrités ont vécu dans le département et leur anciennes demeurent se visitent. Ainsi, à Bièvres, le domaine des Roches où Victor Hugo séjourna plusieurs étés est devenu une maison littéraire où sont exposés documents et manuscrits du célèbre écrivain. A Draveil, la maison d’Alphonse Daudet est aujourd'hui un lieu de rencontres artistiques et culturelles. A Milly-la-Forêt, la maison de Jean Cocteau, ancienne dépendance du château de la Bonde, propose aux visiteurs une plongée dans l'univers mythologique et baroque du poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste. A Dannemois enfin, le Moulin où Claude François vécut une quinzaine d’années jusqu’à sa mort est devenu un musée, que les fans visitent avant d’aller se recueillir sur la tombe du chanteur, dans le petit cimetière du village.
Les passionnés d’aéronautique ancienne ne manqueront pas le musée volant Salis, à Cerny, petit aérodrome du sud du département. Près de 70 avions de collection sont aujourd'hui basés sur le site et présentés régulièrement en vol, en particulier pour la grande fête annuelle de Pentecôte. Les plus téméraires pourront même s’offrir un baptême de l’air sur avion rétro !
Changement de millénaire au musée numérique de Brunoy, où un écran géant et quinze tablettes numériques, rendent accessible une collection de 500 œuvres numérisées issues de douze institutions culturelles parmi lesquelles le Louvre, le château de Versailles, le musée Picasso, le musée du Quai Branly, l’Institut du monde arabe, l’Opéra-Bastille et la Philharmonie de Paris.
Enfin, avec plus de 25 000 objets, un million de photographies, une bibliothèque et un fonds documentaire technique unique, le musée français de la photographie de Bièvres rassemble une des plus importantes collections sur le plan international.
LES EVENEMENTS  
Habituellement prévues en mars, les fêtes vénitiennes d’Etampes importent chaque année les fastes et la gaieté de l’un des plus célèbres carnavals, aux sons et aux rythmes joyeux des compositeurs vénitiens ou des musiciens qui s’en sont inspirés : Monteverdi, Vivaldi, Rossini, Campra, Gounod, Hahn… Au même moment, mais dans un tout autre registre, Marcoussis et son festival Elfondurock prouvent depuis près d’un quart de siècle que le rock s’accorde aussi au féminin.
Pour sa 5ème édition, en juin, le festival m’IMPROvise avait vu grand : pour la première fois, Melody Gardot, Manu Katché, Kyle Eastwood, -M- & Ibrahim Maalouf devait être réunis sur la même scène pour une création spéciale. Le rendez-vous a, malheureusement, dû être annulé cette année au vu de la situation sanitaire exceptionnelle.
Tous les ans, le dernier weekend de septembre, les amateurs de jardins et d’horticulture se donnent rendez-vous à Saint-Jean de Beauregard. Pour sa 35ème édition, la fête des plantes d’automne permettra de rencontrer les meilleurs pépiniéristes producteurs européens, récolter leurs précieux conseils et acquérir leurs plus beaux végétaux : arbres, arbustes, bulbeuses, graminées, grimpantes, rosiers et vivaces rares, mais aussi mobilier, objets de décoration, accessoires, vêtements, artisanat… Espérons que, cette année, la fête pourra être maintenue et battre son plein…
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CUISINE ET DEPENDANCES
Toutes les spécialités franciliennes se retrouvent sur les tables du département. Mais l’Essonne, notamment dans sa partie Sud, possède aussi des spécialités traditionnelles qui lui sont propres : pâté d’alouettes, où des morceaux de lapin, de foie de volaille,… farcissent les alouettes désossées et enrobées d’une pâte brisée ; terrine de pigeonneau aux gousses d’ail confites…
Plus légère, la soupe au cresson rappelle que le département est le premier producteur de cette salade en France. Terre de chasse et de rivières, la cuisine de l’Essonne propose également de nombreuses recettes à base de gibier, de poisson ou d’écrevisse. Citons, par exemple, l’étuvée de lapin à la menthe, le lapereau au basilic ou la truite au cresson. Quant aux saucisses du Gâtinais, mélange en quantités égales de purée de pomme de terre et de pâte à choux, roulées en quenelles, elles séduisent même les végétariens ! Côté légumes, d’ailleurs, la région ne manque pas de choix : tomates de Montlhéry, haricots, choux-fleurs et poireaux d'Arpajon, haricots plats de Massy, choux de Nozay, asperges de Brières, échalotes d’Etampes, oignons de Corbeil, ail du Hurepoix, chicorée de Crosne, cèpes, morilles, coulemelles, girolles et autres champignons des bois,…
Enfin, quoi de mieux que de bons fruits pour terminer le repas ? Fraises, pommes, poires, framboises, groseilles, cassis ou prunes font la fierté de la région. Moins diététiques, les roussettes, pâte frite parfumée au cognac et à la fleur d’oranger et enrobée de sucre glace, sont malgré tout bien tentantes !
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L’ESSONNE EN QUELQUES CHIFFRES
23 agences à l’enseigne du réseau l’Adresse
91 : le numéro minéralogique
194 communes
1804 km²
59,2 % de propriétaires
508 206 résidences principales
8267 résidences secondaires
34 062 logements vacants
1.287.330 habitants
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ladresseimmobilier · 4 years
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Un bon trimestre, puis le coup de frein !
Après une année 2109 record, le premier trimestre laissait encore présager de beaux mois, malgré le durcissement des conditions d’octroi de crédit. Mais l’immobilier n’a pas échappé au brutal coup d’arrêt infligé à l’économie du pays par le coronavirus. Et si le redémarrage d’après-confinement semble prometteur, il demande encore à être confirmé.
Voyants au vert sur le marché national, sauf pour les profils sensibles
A l’échelon national, l’activité a été dense entre le 1er janvier et le 15 mars sur le marché de l’ancien, portant le prix moyen du m² à 2 771 € (+1,2 % sur trois mois, +5 % sur un an). Sur la même période, le délai de vente a augmenté d’un jour pour passer à 86.
Ces chiffres ne doivent toutefois pas masquer les effets de la demande faite aux banques en début d’année de durcir les conditions d’octroi des crédits immobilier, qui commence doucement à éloigner du marché certains acquéreurs. « Les primo-accédants ainsi que les ménages les plus modestes, les deux profils les plus sensibles au niveau économique et qui avaient largement bénéficié des taux bas ainsi que des conditions assouplies leur permettant une acquisition immobilière avec peu ou pas d’apport, laissent poindre quelques signes de faiblesse. Ainsi, nous avons vu, au sein du réseau l’Adresse, des dossiers, qui auraient pu passer précédemment, ne pouvoir aboutir pour cause de refus de prêt » analyse Brice Cardi, PDG du réseau immobilier coopératif.
La province se porte bien… pour le moment
Avec une activité portée par les grandes villes, bassins d’emplois et donc d’attractivité forte, la province voit ses prix poursuivre leur augmentation : +1,2 % sur les 3 premiers mois de l’année 2020, portant la hausse à 4,3% sur un an. Le m² est actuellement affiché à 2 295 €. Pas d’emballement pour autant, prendre un temps de réflexion assez appréciable lors de son acquisition reste possible puisque le délai moyen de vente se situe à 93 jours, +1 depuis 3 mois.
« Jusqu’à présent, l’acquisition immobilière se faisait auprès de l’ensemble de la population, foyers modestes compris, portant donc vers le haut le marché immobilier de province. Mais j’ai bien peur que les nouvelles dispositions des banques ne changent la donne, de mêmes que les obligations sanitaires liées au coronavirus. Nous risquerions alors de voir se creuser, encore davantage, l’écart entre les grandes villes, bassins attractifs, et les villes plus petites, moins urbaines qui, elles, ont de fortes probabilités de décrocher » avertit Brice Cardi.
L’Ile-de-France au diapason de la capitale
Les prix parisiens se révélant inaccessibles au plus grand nombre, la région Ile-de-France constitue pour les acquéreurs, primo-accédants en tête, un marché de report idéal, en termes de pouvoir d’achat. La hausse des prix se poursuit donc à un rythme proche de 1 % par trimestre (+ 0,9 % au T1 2020 par rapport au 4ème trimestre 2019). En augmentation de 4,8 % sur un an, le prix moyen du m² atteignait donc 3 634 € mi-mars. Les délais de vente étaient alors stables, à 70 jours en moyenne (- 1 jour par rapport au dernier trimestre 2019).
Les effets du confinement subi pendant deux mois par de nombreux parisiens semblent en outre avoir encore renforcé l’attrait de la moyenne banlieue. Confirmation attendue dans les chiffres des prochains trimestres
Paris : hausse des prix plus contenue, offre toujours à la peine
Avant même le début de la crise sanitaire, la frénésie dans la hausse des prix de l’immobilier semblait doucement retomber, comme l’explique Muriel Goldberg, Gérante de l’Agence l’Adresse du Canal, dans le 10ème arrondissement : « Après 10% de hausse en 2019, la progression des valeurs semble ralentir. Il n’en reste pas moins que les prix actuels demeurent élevés pour des biens classiques dans des immeubles sans caractère. » La situation qu’elle décrit est fidèle à celle constatée sur l’ensemble de la capitale.
Ainsi, la cadence de la hausse des prix au m² (+1,7% en 3 mois, +8,2% en 1 an marque un léger ralentissement depuis janvier. Pour autant, à 10 424 € le m², les prix moyens de l’immobilier parisien continuent de battre des records. Les délais de vente ont encore diminué, perdant 3 jours en 3 mois (55 jours).  
Optimisme prudent
Reste à savoir quels seront, sur l’immobilier en général et sur le marché parisien en particulier, les effets de la situation inédite que vient de connaître le pays.
Pour Brice Cardi, elle risque de pénaliser certains profils : « « J’ai bien peur que les plus fragiles économiquement, les primo-accédants ainsi que les ménages les plus modestes, qui seront malheureusement les plus durement touchés par les conséquences économiques de ce confinement, ne puissent revenir de suite sur le marché de l’acquisition immobilière. De même que les investisseurs, revenus, depuis quelques années, en force sur le marché, qui risqueraient de ralentir leurs placements immobiliers alors que nous avons grandement besoin d’eux, notamment sur le marché locatif ».
Les premières semaines du déconfinement se sont malgré tout révélées plutôt rassurantes. « Les Français n’ont pas perdu leur envie d’acheter. Alors que plus de 90 % des clients qui étaient dans nos fichiers avant le confinement ont repris leurs démarches d’acquisition, 50 % des offres se concrétisent avec de nouveaux acquéreurs. En d’autres termes, nous avons conservé la quasi-totalité d’un nombre d’acheteurs potentiels qui était déjà très important, et d’autres, encore plus actifs, sont encore venus s’y ajouter ! En outre, les ventes se réalisent sans tentative de faire baisser les prix. Des compromis qui avaient l’objet de rétractations à l’entame du confinement ont même été à nouveau signés, à des prix plus élevés qu’avant le confinement. »
S’il ne cache donc pas son optimisme, le PDG du réseau reste néanmoins prudent. « L’évolution dépendra bien sûr de la situation économique générale et, surtout, de l’attitude des banques, pour ce qui est de l’évolution des taux autant que des conditions d’octroi. Si ces deux voyants restent verts, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. »
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ladresseimmobilier · 4 years
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Logiciel Espion
Est-exact que l’administration fiscale dispose désormais d’un logiciel destiné à traquer les piscines et autres Construction non déclarées ?
Développé par la société Accenture, ce logiciel croise, en effet, les données du cadastre, les vues aériennes ( Géoportail, google Map...) et les déclarations des contribuables.
Expérimenté l’an dernier dans trois départements tests ( Alpes-Maritimes, Charente-Maritime et Drôme), il s’est révélé redoutablement efficace : pour les seuls Alpes-Maritimes, environ trois mille piscines non déclarées ont été débusquées en quelques semaines. Si le logiciel est actuellement uniquement axé sur la recherche de piscines, il permet également de rechercher les constructions de vérandas et d’extensions de bâtiments non déclarés ou ne correspondant pas à la réalité de la déclaration qui a été enregistrée.
Son utilisation devrait être étendue sur l’ensemble du territoire dans le courant de l’année ! Pour mémoire, aux termes des dispositions des articles L.480-4 et suivants du Code de l’urbanisme, la Contruction d’une piscine sans autorisation est passible de 1500 à 300 000 euros d’amende, et à six mois d’emprisonnement en de récidive !
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ladresseimmobilier · 4 years
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Le logement des Français est un moyen de se ressourcer pour 64% d’entre eux et devra leur ressembler encore davantage à l’avenir selon une étude l’Adresse
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Le logement des Français est un moyen de se ressourcer pour 64% d’entre eux et devra leur ressembler encore davantage à l’avenir selon une étude l’Adresse Réalisée juste avant le confinement, cette étude* du réseau immobilier l’Adresse et Harris Interactive, donne les clés de la perception des Français vis-à-vis de leur logement : comment le voient-ils ? L’âge influe-t-il sur cette perception ? Quelles améliorations souhaiteraient-ils apporter à leur foyer à l’avenir ? Tour d’horizon des réponses des Français. Fait notable : avant le confinement et le #RestezChezVous imposé, l’idée de passer du temps chez soi n’était pas perçu comme une contrainte pour la majorité des Français.
Le logement, un véritable cocon où l’on aime se ressourcer
Le logement reste un point de repère fondamental dans la vie des Français. C’est l’endroit où ils mangent, dorment, reçoivent de la famille et des amis… Globalement les Français aiment y passer du temps et y consacrer de l’énergie. Ainsi, pour 64% des Français, passer une soirée chez soi est une véritable aspiration, voyant avant tout la possibilité́ de se ressourcer et se reposer, tendance d’autant plus forte chez les CSP + (70% des répondants). C’est également une perspective qui réjouit 42% des Français. Et ils sont même 13% à dire qu’ils attendent ce moment toute la journée. Seuls 6% y voient une perspective d’ennui (majoritairement les moins de 35 ans avec 11% des sondés) et 4% le perçoivent comme une obligation.
Si cette vision positive du logement est partagée par toutes les catégories de la population, certaines nuances sont à observer entre les plus seniors (plus de 50 ans) et les plus jeunes (moins de 35 ans) répondants. Ainsi, ce sont ces derniers qui se montrent, dans l’ensemble, les plus contrastés. En effet, si passer une soirée chez eux les réjouit moins (32% vs 49%) lorsque cela est le cas, ils sont 1 sur 5 (20%) à attendre ce moment toute la journée (vs. 9% des plus de 50 ans), notamment parce que cela constitue une belle occasion de se reposer pour plus de la moitié d’entre eux (58% contre 66% chez les plus de âgés). Nous retrouvons ici la tendance du « nesting » chez les plus jeunes qui apprécient, lorsqu’ils le décident, et à condition que cela soit ponctuel, de mettre sur pause leur vie trépidante, et notamment leurs sorties, pour rester chez eux à ne rien faire.
Il est à noter qu’avant le confinement, 1 Français sur 5 (21%) exprimait son envie de passer plus souvent une soirée chez lui. Cette notion de cocon où l’on aime se réfugier sera encore plus vraie pour le logement de demain selon 47% des Français.
Avant le confinement et le #RestezChezVous imposé, l’idée de passer du temps chez soi n’était pas une contrainte pour la plupart des Français. Reste la nécessité de pouvoir aménager et moduler son logement en adéquation avec son mode de vie.
Le logement de demain des Français se devra d’être toujours plus à leur image : modulable, adaptable, écologique et personnalisable
Interrogés en janvier soit avant la crise sanitaire que nous avons traversé, les Français avaient déjà conscience que des aménagements dans leur logement seraient nécessaires à l’avenir afin de répondre davantage à leurs nouveaux besoins et aux nouveaux enjeux qui se profilaient doucement. Ainsi, ce qui s’exprime très clairement dans leurs réponses est leur envie de posséder un logement qui leur ressemble et puisse s’adapter à leurs diverses facettes.
Moduler mon logement selon mes envies et besoins : un bureau la journée et un espace détente le soir Aujourd’hui, travailler dans un bureau, ou hors de chez soi n’est plus forcément la norme, et il y a de fortes chances que cela perdure au regard de l’essor du travail à distance, pratique rendue désormais compatible avec de plus en plus de professions. Avant la crise déjà, près de 8 Français sur 10 (79%) estimaient que la modularité d’un logement en ce qui concerne l’agencement des pièces en fonction des besoins était un critère important s’ils devaient acheter un logement dans les prochains mois.
Sans surprise, les habitants de l’agglomération parisienne, habitués aux logements de plus petite surface, le plébiscite largement (85%), appréciant de faire la distinction entre vie privée et vie professionnelle. En zone rurale, même besoin de modularité des pièces (84% des sondés) mais pour d’autres raisons : la surface habitable étant plus grande, elles peuvent occuper plusieurs fonctions à l’image d’une chambre d’ami qui peut se transformer en bureau ou d’une buanderie qui peut se transformer en dressing.
Mon logement, ce prolongement de moi-même qui me ressemble vraiment Véritable cocon, le logement est le refuge par excellence. Ainsi, l’envie est grande de le personnaliser à son image pour qu’il nous ressemble et que l’on s’y sente vraiment bien, que l’on y soit seul, en famille ou entre amis. Nous en tenons pour preuve les 79% de répondants qui font de la personnalisation en fonction de leurs choix esthétiques (couleur des fenêtres, décoration des murs, …) un critère important s’ils devaient acheter un logement dans les prochains mois. Les parisiens (85%) ainsi que les PCS+ (83%) ou les femmes (81%) y sont particulièrement sensibles.
L’environnement est important pour moi, mon logement doit donc le respecter également L’environnement étant une préoccupation phare de nombreux Français, il est naturel de le retrouver en bonne place des critères phares dans l’achat d’un futur logement : 85% des sondés trouve que c’est un élément important. Parmi les plus sensibles à ces considérations, les femmes (87%) ainsi que les habitants des zones rurales (91%). Ces deux catégories de répondants désirent encore davantage que les autres pouvoir choisir son mode de chauffage ou pouvoir commander leur éclairage à distance. Peut-être ont-ils particulièrement compris qu’écologie rimaient en plus avec économie, ce qui est un bénéfice de plus lorsque l’on acquiert son logement.
Je compte vieillir dans mon logement, ce dernier doit donc pouvoir s’adapter à mes besoins Projet d’une vie pour de nombreux Français, un achat immobilier doit donc être adapté à toutes les étapes de la vie. Ainsi, s’ils doivent acheter un logement dans les prochains mois, hormis les considérations liées à la localisation ou au prix, les Français, tous âges ou catégories confondues, regarderaient en premier lieu la facilité d’accès aux différentes pièces (largeur des couloirs, pas ou peu d’escalier, …) à 87%. Naturellement, les plus de 65 ans y sont encore plus sensibles comme le montre les 91% de répondants sur ce critère.
« Le logement est la valeur refuge par excellence, il est donc logique de constater que de nombreux Français apprécient d’y passer du temps et l’achètent en pensant à leurs vieux jours. Important de noter que les sondés désirent davantage de modularité dans leur logement à l’avenir. Ainsi, dans cette société de l’ultra personnalisation où chacun apprécie de pouvoir façonner ce qui l’entoure à son image, le logement ne pouvait pas faire exception » analyse Brice Cardi, Président de l’Adresse.
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ladresseimmobilier · 4 years
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Bilan du marché immobilier au 2ème trimestre 2020
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Une reprise d’activité dense après le brutal coup d’arrêt du confinement
S’il est certain que la mise sur pause de l’économie que nous venons de vivre est sans précédent, la reprise était, elle, tout ce qu’il y avait de plus incertaine et nourrissait de nombreuses craintes et interrogations. Si tous les scenarii étaient envisageables, celui d’une reprise rapide et intense de l’activité paraissait presque trop belle… C’est pourtant bien ce qu’il s’est passé lorsque nous tirons le bilan du 2ème trimestre 2020. Loin de laisser à penser que le confinement fut sans conséquence, pour ce qui est des prix de vente, ils poursuivent infatigablement leur hausse : + 6,9% sur 12 mois et +3,1% sur le 2ème trimestre au national. Analyse de cette période singulière que nous venons de vivre.
Les marqueurs clés de l’immobilier au 2ème trimestre 2020* :
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Un marché dynamique au national, où les prix sont en hausse, malgré des acquéreurs plus difficilement finançables et dotés de nouveaux critères
Si les 6 derniers mois ont été riches en rebondissements, il est une chose qui ne change pas : les prix poursuivent, malgré tout, leur hausse. Ainsi, nous atteignons désormais les 2 857€ le m², résultant d’une augmentation de près de 7% (6,9%) sur un an et de 3,1% entre le 1er et le 2ème trimestre 2020.
L’activité, quant à elle, est d’une densité exceptionnelle. Si le rattrapage des projets n’ayant pu se concrétiser durant le confinement est une explication, il est également important de noter la présence en nombre de nouveaux acquéreurs. « 1 acquéreur sur 2 depuis le 11 mai n’était pas présent sur le marché immobilier pré-confinement » analyse Brice Cardi, avant de poursuivre : « Les deux mois de confinement imposés à la maison ont laissé aux ménages le temps de murir les projets immobiliers en cours, mais aussi d’en faire émerger de nouveaux. Ainsi, depuis la reprise, les Français sont prêts à passer rapidement à l’action puisqu’ils savent désormais plus précisément ce qu’ils veulent ou non dans leur futur logement.»
Sur ce point, nombre d’entre eux s’accordent à dire qu’un espace extérieur est un critère incontournable de leur nouveau chez eux, et en premier lieu, les citadins des grandes villes en mal de verdure après 2 mois de confinement sans balcon, jardin ni autre terrasse. Autre critère qui émerge plus fortement depuis le confinement : la demande d’une pièce en plus, ou, à défaut de budget suffisant dans les grandes villes, d’un espace pouvant accueillir un coin bureau. Allant de pair avec l’essor du travail à la maison, les connexions à internet et téléphoniques sont au cœur des préoccupations des acquéreurs de zones rurales. Si la fameuse zone blanche pouvant parfois apparaitre comme une aubaine pour quelques jours ponctuels de déconnexion choisie, il est inenvisageable d’y habiter en cas de travail sur la durée sous ce format virtuel.
Du côté des crédits immobiliers, nous constatons de plus en plus une confirmation des craintes du début d’année. Ainsi, le durcissement des conditions d’octroi à un prêt bancaire (moins de 33% d’endettement et pas de prêt sur plus de 25 ans) écarte de l’accession à l’acquisition immobilière de nombreux de ménages modestes. De plus, la crainte d’une crise économique, provoquée par la crise sanitaire, plane sur les banques qui refusent de prendre des risques et sélectionnent davantage les dossiers, pour ne conserver que les plus solvables et les emplois potentiellement les moins menacés de chômage ces prochains mois. Ils sont également plus réticents envers les dossiers sans apport. Ces paramètres aboutissent ainsi à une baisse comprise entre 15 et 20% du nombre de dossier de crédit immobilier acceptés sur ce 1er semestre 2020. Cependant, Brice Cardi se veut optimiste : « Durant le confinement, nous avons vu croitre fortement l’épargne des Français, probablement imputable à la fermeture des nombreux commerces et lieux de vie, agences immobilières comprises, ainsi qu’au moral économique en berne durant cette période. Les banques, tendant à demander, de nouveau, un apport aux acquéreurs, cet argent a de fortes chances de servir à ces fins aux ménages, désireux plus que jamais, d’investir dans ce placement sûr, cette valeur refuge qu’est la pierre ».
Focus sur Angers, illustration parfaite de l’activité immobilière de province Si l’arrêt de l’économie durant près de 60 jours pouvait faire craindre à quelques turbulences sur le marché immobilier de province, il n’en est rien. En effet, les zones ayant décroché étant très à la marge, l’activité au sein du marché de l’existant est porté par des grandes villes très dynamiques où la hausse des prix est toujours à l’ordre du jour. Ainsi, même si ces 3 derniers mois ont été chamboulés, lorsque les projets d’acquisition ont pu aboutir, les prix ont enregistré une hausse de 3,4%, portant le m² à 2 344€. Sur une échelle d’un an, nous sommes sur une augmentation de près de 6% (5,8%°). Rien de mieux que de prendre un exemple concret pour dresser le portrait d’un secteur. Particulièrement parlant, nous allons nous pencher sur la belle région angevine, au sein de laquelle le réseau immobilier l’Adresse ne compte pas moins d’une vingtaine d’agences portées par le groupe Les 3 B, dont Sébastien Blanvillain est le Directeur Général. Les chiffres clés de l’immobilier au 2ème trimestre 2020 sur la région angevine** :
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Si l’on évalue le 2ème trimestre 2020 au regard de ses chiffres, rien ne laisse présager qu’un coup d’arrêt de près de 2 mois est intervenu sur cette période, qu’il s’agisse d’Angers ou de sa périphérie, tant elle est dynamique. Les prix augmentent obstinément (+9% en 1 an sur la périphérie angevine ; et surtout +10% sur Angers même) affichant le m² à 2 830€ à Angers et 1 590€ en zone rurale. De son côté, le pouvoir d’achat baisse mécaniquement, les acquéreurs ne pouvant augmenter davantage leur budget. Ainsi, ils doivent désormais se contenter de 10m² de moins en périphérie et perdent 9m² à Angers. Seuls les délais de vente, accusant une hausse notable (+10 et +9 jours sur 1 an, respectivement pour la périphérie et la ville d’Angers) dénotent. La période de confinement a bien entendu pesée sur les délais de vente, mais assez légèrement finalement puisque des 55 jours de pause, ne résulte qu’une hausse de 10 jours maximum, montrant la rapidité dont il faut faire preuve lorsque l’on désire acquérir un bien sur la région. Et en matière de parc immobilier existant, sur la région comme ailleurs, il n’y a pas d’achat sans visite, les acquéreurs potentiels ayant besoin de « (re)sentir » le bien avant de se décider. Une réactivité qui se doit d’être particulièrement grande dans le cas d’une maison, comme l’explique Sébastien Blanvillain : « Ce type de bien très recherché, surtout s’il est doté d’un espace vert ou d’un jardin, cela fait flamber les prix, d’autant plus si elle est située en ville. Nous constatons actuellement une hausse de 11% sur 12 mois glissant pour les maisons tandis que les appartements affichent « seulement » +4,5%. Nous sommes dans une phase assez irrationnelle où les vendeurs ont toutes les cartes en mains puisque tout se vend au prix, avec pas ou très peu de négociation malgré la hausse continue des prix (3,5% pour la campagne et 2,5% sur Angers au 2ème trimestre 2020). Actuellement lorsque les acquéreurs tentent une baisse de prix, ils savent qu’ils ont un vrai risque de perdre le bien.». Si le confinement est venu interrompre l’activité dense de ce printemps, il n’a fait que lui imposer un arrêt temporaire. « Depuis le 11 mai, les projets immobiliers des Français ont repris de plus belle et nous voyons de nouveaux clients pousser la porte de nos agences : deux tiers de nos acquéreurs sont nouveaux sur le marché, vraisemblablement porteurs de nouveaux projets de vie, pensés durant le confinement, comme un nouvel espace de vie ou une séparation par exemple. » note Sébastien Blanvillain. Au regard de l’activité immobilière sur la région angevine, une baisse des prix ne semble pas à l’ordre du jour, et ce même si, comme partout en France, les conditions d’octroi de prêts peuvent éloigner une certaine proportion d’acquéreur. Loin de mettre en péril le secteur, cela ne fera que rééquilibrer un marché où la forte demande est en déséquilibre complet avec une offre de plus en plus insuffisante.
Du dynamisme encore et toujours pour l’Ile-de-France
Constant dans sa tendance haussière des derniers mois, le marché immobilier d’Ile-de-France a poursuivi sa croissance, et ce même après quasiment 2 mois de pause forcée. Nous constatons donc que les prix au m² sont désormais à plus de 3 700€ en moyenne, après avoir grimpé de 2,4% sur les 3 derniers mois et de 5,6% en une année. Au Kremlin Bicêtre, par exemple, ville prenant de plus en plus de valeur au fil des mois car portée par sa proximité immédiate avec la capitale et au cœur du projet du Grand Paris Express, les prix ont enregistré une hausse de 5,1% sur 1 an, s’affichant désormais aux alentours de 6 200€ du m².
Une nouvelle fois, le bémol vient de la pénurie de mandats de vente qui se fait de plus en plus compliquée en Ile-de-France, surtout depuis le déconfinement, comme le confirme Laurence Vene, directrice de deux agences l’Adresse à Gif-sur-Yvette et Briis-sous-Forges « Depuis le 11 mai, nous sommes véritablement submergés par les demandes d’acquéreurs. »
Guillaume Charbonnel, sociétaire à la tête de 3 agences du réseau à Guignes, Brie Comte Robert et Melun, constate également « A Guignes où nous affichions un délai de vente pré-confinement de 45 jours, nous sommes désormais à 20 jours ! La demande est tellement forte au regard de l’offre que si le bien est au prix et n’affiche pas ou peu de travaux, il se vend de suite et sans négociation.»
Brice Cardi, Président de l’Adresse, de poursuivre « En Ile-de-France comme ailleurs, les mois de mars, avril et mai sont clés car c’est à cette période que se concrétisent les nouveaux projets de vie pour la rentrée de septembre. Ainsi, il est logique que nous constations une recrudescence de l’activité depuis le 11 mai puisque, même si certaines incertitudes demeurent dans l’esprit des Français quant à l’avenir, lorsque des besoins nouveaux se profilent, comme une mobilité géographique ou une séparation, ou que des projets étaient déjà en cours, les ménages ont besoin de se loger.»
Rien de nouveau sous le soleil parisien : ça grimpe
A l’image de ces derniers mois, voire années, tout va bien du côté de la capitale où les biens se font toujours aussi rares, portant alors à la hausse le peu de m² qui est à vendre. En seulement 12 mois, Paris a vu ses prix grimper de près de 9% (8,7%) et même si la tendance est au ralentissement dans la hausse depuis le début de l’année, ces 3 derniers mois ont été l’occasion d’une augmentation de 1,8%. Nous atteignons désormais les 10 612€ du m², dépassant alors la barre des 10 500€ au cours de ce 2ème trimestre. « Si les prix poursuivent leur hausse sur cette même cadence de 2% environs tous les 3 mois, nous pourrions bien terminer l’année en atteignant les 11 000€ » annonce Brice Cardi, PDG de l’Adresse.
Au fil des hausses de prix, les ménages moyens voient leur pouvoir d’achat sur la capitale diminuer comme neige au soleil et sont donc, de plus en plus surement, centrifugés vers la première, voir la deuxième couronne. Fort de ce constat, il est donc de plus en plus important de surveiller la présence d’investisseurs sur le marché. En effet, si tout va bien pour le moment, ce type d’acquéreurs est crucial car gage de vitalité et de fluidité, notamment pour la location, marché souffrant d’un fort déséquilibre offre/demande.
« L’encadrement des loyers, en vigueur à Paris depuis 1 ans, couplé une régulation inefficace du marché de la location saisonnière a profondément fait diminuer l’offre locative à Paris. Cependant, cette crise sanitaire pourrait bien avoir un effet secondaire positif : celui de voir revenir sur le marché de la location de longue durée de nombreux biens, habituellement proposés sous le format saisonnier, laissés vacants faute de touristes ou vacanciers. Affaire à suivre de près » annonce Brice Cardi.
Pour savoir de quoi l’avenir de l’immobilier sera fait, tous les regards se portent sur l’emploi
Si d’un point de vue immobilier tout est au beau fixe pour le moment, si bouleversement il y a, il pourrait bien venir du côté de l’emploi. En effet, les bassins d’emplois étant ceux d’attractivité, il y est logique que le logement soit y soit particulièrement important et que tout changement venant de ces premiers influent sur les seconds. « Si le télétravail devait bénéficier d’un essor sur la durée, cela pourrait redistribuer les cartes et redonner plus de latitudes pour les Français qui, n’ayant la plus nécessité d’habiter proche de leur travail, pourraient être tentés de concrétiser leurs envies de verdure par un éloignement des grandes villes et bassins d’attractivité, au profit de zones moins urbanisées mais bien desservies par les transports et les réseaux de téléphonie et d’internet. Les éventuels plans de départs à la retraite anticipée sont également à surveiller de près » conclut le spécialiste de l’immobilier depuis plus de 20 ans, Brice Cardi.
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