Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Séance #12: Bilan du cours
De tout ce qui a été vu et discuté en classe…
Ce qui a maintes fois attisé ma réflexion, c’est à quel point chaque personne gère différemment ses réseaux sociaux et en a une utilisation si différente! Je n’ai aucun doute qu’au moins une personne, dans la classe, utilise à chaque jour Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, et publie fréquemment dans tous ces réseaux… alors que moi, je n’ai que Facebook et j’ai perdu ma phase où je n’arrêtais pas de publier ou de perdre mon temps sur ce réseau!
Je n’aurais jamais cru qu’une majorité, ou du moins qu’une partie, de la classe considère que, par l’entremise de nos profils Facebook, nous n’offrons pas une image sincère de qui nous sommes. Que ce n’est qu’un jeu d’apparence pour obtenir l’approbation. Que les médias sociaux ne sont peut-être, après tout, que des outils pour faire semblant qu’on est heureux. Je suis surprise qu’en général, les réseaux sociaux sont principalement utilisés pour l’approbation, mais qu’en fait, ils peuvent provoquer ou rentrent en continué d’un certain isolement.
Je suis surprise qu’une part de la classe dénonce à quel point nous n’agissons pas ou peu pour des causes à travers les réseaux sociaux. Enfin, qu’on parle du « slacktivisme » comme une piètre façon de changer les choses. Alors que c’est une des façons les plus efficaces d’ouvrir des tabous, principalement parce que cette pratique qu’on pointe du doigt est essentiellement pratiquée par tellement de gens!
Je suis surprise que beaucoup accusent les réseaux sociaux et ses effets pervers alors qu’une grande majorité se retrouve, en fait, sur les réseaux comme Facebook en quasi permanence, même en classe. On peut blâmer la cyberdépendance, mais je doute qu’autant de monde soient touchés par la dépendance. Je crois plutôt qu’on vit dans une société de honte de nos pratiques. Où on nous a appris à critiquer, mais qu’apparemment, on n’arrive pas à agir en conséquence pour rétablir le déséquilibre créé. Bref, ce n’est qu’une hypothèse. Mais ça m’a fait réfléchir là-dessus. Voilà!
0 notes
Text
Séance #11: Où est passée la démocratie?
Du temps où, en Amérique du Nord, on élit les Donald Trump de ce monde parce qu’on déteste les élites politiques, du temps où les jeunes votent dans un pourcentage ridicule et où la démocratie semble menacée, que nous reste-t-il à croire de la mobilisation citoyenne? Apparemment, beaucoup !!!
Dans un certain paradoxe, il y a une hausse observable d’initiatives citoyennes (Myles, Millerand & Benoit-Barné, 2016 : En ligne, 1er par.). Et cette hausse se remarque essentiellement par le scepticisme qu’éprouvent les citoyens envers les agences gouvernementales (ibid. : 2e par.). Or, en matière de sécurité ou de crime, c’est surtout par le web que les initiatives citoyennes se démarquent : « Aujourd’hui, l’utilisation massive d’Internet et des technologies numériques contribuerait à la redéfinition du rôle du citoyen en matière de gouvernement du crime, passant de « consommateur passif de la protection de la police à un coproducteur actif de sécurité publique » » (ibid.).
Cela peut fonctionner de diverses manières, mais les auteurs de l’article « Résoudre des crimes en ligne » s’intéressent plus particulièrement au cas du sous-forum Internet Reddit Bureau of Investigation. Par l’entremise de ce site web, des utilisateurs de partout dans le monde requièrent l’aide des membres du forum pour résoudre des crimes. Étant le neuvième site Internet le plus visité aux États-Unis (ibid.), la mobilisation citoyenne est dans ce cas raisonnablement bonne!
Je peux vous parler des quatre façons mentionnées dans l’article de la contribution en ligne, soit « le travail de surveillance non institutionnalisée, le crowdsourced policing, les online vigilantes et la civilian police », mais je vous renvoie simplement à l’article (3e par.) pour en apprendre davantage à ce sujet. Le but de ce billet n’est pas de faire une typologie des initiatives citoyennes en ligne en matière de crime, même si cela s’avère très intéressant. Je souhaite seulement faire comprendre que les citoyens ne sont pas partis. Nous vivons simplement un nouveau paradigme structurel, passant par le web, où on se fait davantage confiance qu’on fait confiance à des inconnus pour nous diriger. En somme, la démocratie n’est pas finie. Elle se restructure.
1 note
·
View note
Text
Séance #10: S’informer à l’ère de Google et des médias sociaux
Avant Google, avant Internet et la publication rapide, facile et sans frais de n’importe quelle affirmation, qui produisait l’information? Les journalistes, les recherchistes... le gouvernement et les entreprises. Les personnalités connues, et les riches. L’information n’était pas parfaite, mais la plupart des publications étaient révisées avant d’être disponibles pour tous. L’arrivée de Google et des médias numériques a, sous ce point de vue, certainement permis de démocratiser l’information en la rendant gratuite. Désormais, toutes sortes de versions et de critiques d’une même situation peuvent sortir de la bouche de n’importe qui. Une vérité plus approfondie peut en découler, ou un mensonge peut ainsi être dénoncé.
Mais l’effet pervers de cette démocratisation de l’information est sa perte de qualité. Selon Inna Lyubareva et Fabrice Rochelandet, « le numérique a introduit un problème de qualité de l’information affectant les actualités certes proliférantes, mais plus facilement manipulables et redondantes, et donc préjudiciables à la formation d’opinions plurielles » (2017 : En ligne, 2e par.). Les auteurs veulent dire par là que lorsque les grands acteurs comme Google et Facebook collectent les métadonnées de leurs utilisateurs par le nombre de « j’aime » ou de partages d’informations pour proposer des articles, le citoyen a tendance à « consulter et partager les mêmes informations, quelle que soit leur qualité intrinsèque » (ibid : 9e par.).
Le citoyen, en lisant une information, doit par lui-même déterminer la fiabilité de l’entité qui la rédige. Il doit chercher s’il y a des sources aux informations qu’il lit. S’il y a des sources, il doit vérifier par lui-même si les références mentionnées existent vraiment et si elles sont vraisemblables. Et qui ne travaille pas dans un domaine rattaché à la recherche d’information n’a jamais appris à vérifier tout ça et partage simplement les informations qu’il lit. Il n’y a qu’à regarder sur Facebook pour voir le nombre de « fausses » nouvelles partagées qui proviennent de soi-disant médias : Le Journal de Mourréal en est un exemple. J’ai aussi déjà lu sur Facebook un article prétendant que la Russie testait un vaccin contre l’homosexualité (Le Nouveau Paradigme, 2014 : En ligne). N’est-ce pas injuste pour le citoyen s’il ne peut pas se faire proposer de meilleures actualités?
0 notes
Text
SÉANCE #08: L’éthique et le Web
Bon. Parlons de nous. Nous, les illégaux qui téléchargeons plein de contenus illégaux.
Ha! Vous vous sentez insultés. Vous vous dites « mais voyons, elle exagère, cette petite! Je ne suis pas criminel(le), voyons!». Mais non, je n’exagère pas. Qui d’entre vous n’a pas téléchargé des musiques sur son IPod sans payer? Qui d’entre vous n’a pas téléchargé (ou profité des téléchargements) des séries télévisées sans payer (hum hum, #Games of Thrones (2015: 3e par.))? On prend des photos par-ci par-là sur Google en les publiant partout sans même se demander si elles sont libres de droits ou non! Et même quand les travaux professionnels nous obligent à nous le demander, on cherche toujours à trouver le moyen pour ne rien payer!
Qui paye pour cet état des choses? La culture. Car il n’y a pas à douter qu’ils payent quand nous ne payons pas. Ça n’a pas d’importance s’ils sont déjà riches ou non! Personne n’aime se faire voler son travail. Il y a une certaine symbolique, un certain manque de respect pour l’artiste lorsqu’on agit de la sorte.
Le streaming, vous connaissez? Ces téléchargements de films et vidéos gratuits? Si vous ne payez pas, vous êtes illégal. Du moins, au Canada! Aujourd’hui, il est facile de s’éclipser du radar canadien en utilisant des réseaux privés pour prétendre que notre ordinateur vient de Bulgarie ou de l’Allemagne plutôt que du Canada. Une nouvelle loi en vigueur depuis 2015 oblige pourtant les fournisseurs d’Internet et des réseaux privés de nous avertir lorsqu’on fait du piratage (Péloquin, 2015).
Vous êtes prévenus. Ce n’est pas agréable pour les auteurs. Et ce n’est pas éthique. Nous n’avons pas les valeurs de Robin des Bois quand on télécharge illégalement, de toute façon. Il est mieux d’être respectueux, vous ne pensez pas?
0 notes
Text
SÉANCE #07: La vie privée au temps de Facebook
Il y a deux types de réactions possibles lorsqu’on voit défiler dans son fil de nouvelles sur Facebook des publicités visées sur ses champs d’intérêt. Soit l’indifférence (ou le léger contentement de se voir enfin proposer des produits intéressants), soit une épouvante totale et l’impression de se faire violer. J’exagère peut-être, mais il n’y a nul doute qu’une méfiance à l’égard du réseau est en vigueur présentement, comme le mentionne la recherchiste Caroline Lancelot Miltgen (2010 : En ligne, 1er par.).
Ces gens qui éprouvent cette terreur saisissent l’ampleur des informations que la compagnie détient sur eux. Chaque site web qu’on a visité à partir de Facebook a été enregistré dans une base de données immense qui produit des statistiques phénoménales pour déterminer chaque recoin de notre personnalité. À vrai dire, selon l’économiste et philosophe Jérôme Batout, « on peut estimer que Facebook détient au moins l’équivalent de 65 bibliothèques du Congrès, uniquement composées de données personnelles » (2010 : En ligne, 3e par.). Pour les moins renseignés, la bibliothèque du Congrès n’est rien de moins que la plus grande bibliothèque au monde. Juste ça. Et l’article provient d’il y a 7 ans! Imaginez aujourd’hui!
Enfin. Je dois avouer que ça m’inquiète un peu. Je sais que ces données sont simplement utilisées pour rendre mon expérience avec les commerces plus agréable. Pour que je sois une cliente satisfaite. Et tout le monde est content. Et c’est vrai! C’est vrai que je préfère mille fois mieux qu’on me présente des publicités de belles robes de Montréal (mon petit point faible) ou de bijoux faits à la main qu’on me présente des maudites publicités de voitures bien viriles alors que je n’ai même pas mon permis. Mais si un jour toutes les données me concernant tombent sous de mauvaises mains, où se retrouvera ma vie privée? Et que restera-t-il d’elle?
0 notes
Text
SÉANCE #06: L’identité réelle vs numérique
On peut croire facilement qu’il n’y a pas grande différence entre la représentation qu’on se fait de soi dans la vie quotidienne et ce qu’on choisit de présenter dans un avatar créé pour un réseau numérique. Ou on peut croire aussi facilement son contraire : que sur un réseau comme Facebook, la présentation qu’on fait de soi peut friser l’irréalisme.
Pour ma part, je ne sais trop quoi penser. Je crois avoir une certaine tendance à minimiser l’importance significative d’un avatar, ayant presque toujours eu à m’en faire un. Je considère que c’est une représentation d’une partie de moi. Certainement pas moi au complet, mais toujours une partie de moi.
Alors j’ai fait quelques recherches. Et je suis tombée sur une étude intéressante de Fanny Georges nommée « Représentation de soi et identité numérique » (Georges, 2009 : en ligne).
Ma façon de penser ne serait pas étrange. Selon l’article, « les utilisateurs, aujourd’hui, n’ont plus conscience qu’ils utilisent des dispositifs. Les dispositifs seraient « comme la vraie vie », parce que leur vie est interfacée par ces dispositifs » (par. 61). En outre, la scientifique ajoute que cette façon de penser est nécessairement liée à une certaine façon d’agir sur les réseaux sociaux : pour exister face aux autres, les utilisateurs doivent constamment laisser des traces.
Ainsi, selon elle, l’humain reconnaît les autres dans le monde physique grâce à leurs différences corporelles. À l’écran, on ne laisse que des traces graphiques, sonores et textuelles. Pour montrer son existence constante, on survalorise « l’activité récente dans la présentation de soi » (par. 63). Dans la formation de l’identité, cela serait néfaste : « le web 2.0 compromet le développement d’un Soi consistant et autonome pour le livrer à la précarité de l’urgence immédiate » (par. 3).
Enfin. Je ne sais pas pour les autres, mais je ne ressens aucun besoin de publier à chaque jour des tranches de ma vie. À mon avis, la chercheuse néglige l’importance de la vie « réelle » ou « physique ». Après tout, nous sommes des humains créant des avatars. Les avatars ne nous créent pas!
0 notes
Text
SÉANCE #05: Sociabilité et vie “en ligne”
Il est évident pour moi que la popularité des médias sociaux et des technologies mobiles a changé notre rapport avec les autres. Mais dans mon cas, ce sont les médias sociaux qui ont particulièrement changé la face de mon monde. À mon primaire, le moyen qu’on avait tous de se parler et de renforcer nos liens à l’extérieur de l’école, c’était des séances d’une heure ou deux à jaser de tout et de rien au téléphone. À l’époque, on connaissait les numéros de nos amis par cœur. On avait son petit cercle, et on s’en tenait.
Dans mon adolescence, je passais des soirées entières à clavarder sur Facebook avec mes amis et mes « kicks ». Mes amis m’écrivaient déjà à partir de leurs IPod ou de leurs cellulaires. C’était facile pour moi alors de m’installer devant mon ordinateur, leur écrire et commencer des longues discussions presque instantanément, puisqu’ils traînaient toujours leurs technologies avec eux.
Ces moments-là sur le web m’ont permis d’avoir le courage de poser des questions personnelles à des gens que je ne croisais qu’en de rares occasions. Par leurs réponses ouvertes et chaleureuses, des liens profonds se sont formés et des amitiés sincères se sont créées principalement par nos discussions virtuelles. Il y a certains d’entre ces amis avec qui j’étais incapable d’avoir une discussion si on se croisait à l’école, parce que j’étais trop timide. Il y a plusieurs d’entre eux que j’ai fréquenté un court moment après avoir enforci nos liens sur Facebook. D’autres pour qui je suis tombé amoureuse, et d’autres pour qui j’ai réussi à me faire aimer.
C’est pour cela que je peux dire avec certitude que les médias sociaux comprenant un espace de messagerie instantanée – dès qu’ils sont adoptés par la majorité d’une population – renforcent les liens entre individus. En même temps que de développer ma maturité pour devenir adulte, Facebook s’est imbriqué naturellement dans mes habitudes pour me permettre de connaître des gens et des pensées qui, autrement, me seraient passés quatre pieds par-dessus la tête si je m’étais tenue à mon petit cercle non virtuel.
2 notes
·
View notes
Text
SÉANCE #04 : Nous, les otages potentiels du numérique
Une de mes angoisses les plus récurrentes concernant l’avancée du numérique dans les vies quotidiennes du citoyen et de la citoyenne normal(e), c’est les « hackers », ou les pirates informatiques, en bon français. Je n’ai pas tendance au cynisme, ni l’habitude de regarder les choses du mauvais côté. Mais ces criminels en expansion peuvent si facilement prendre possession de nos vies et de nos biens qu’il devient pour moi évident qu’il faut faire davantage de prévention.
Certains de ces gens peuvent facilement, à travers un clic, prendre possession de vos webcams et surveiller vos moindres faits et gestes à partir de vos écrans… sans que vous vous en rendiez compte. Et tout ce qu’il faut faire pour se mettre dans ce beau bourbier, c’est de se connecter à un réseau public! Eh oui! Je l’ai découvert dans une série de Radio-Canada nommée « Hackers » (ICI EXPLORA, 2017). Je vous présente ici un extrait de l’épisode 1 que vous pouvez arrêter à 4 min. 25.
youtube
source: https://www.youtube.com/watch?v=b5rdPQU81tk
Dans le même acabit, ces cybercriminels peuvent réussir à déverrouiller des programmes sécurisés et à prendre possession des renseignements sur vos cartes de crédit, vos adresses, et voler vos identités... Sans que vous ne puissiez rien y faire. Vous ne me croyez pas? Cet été même, l’agence de crédit “Equifax”, qui peut détenir vos données personnelles présentement si vous avez déjà demandé un crédit, a été piratée! Je cite : « Elle a annoncé la semaine dernière le piratage entre mi-mai et fin juillet de ses bases de données clients : noms, adresses, numéros de cartes de crédit ou de sécurité sociale, etc. Autant d'informations pouvant permettre des usurpations d'identité désormais dans la nature » (Agence France-Presse, 2017).
Et j’en passe. La prudence au numérique est essentielle. Et ça m’inquiète sincèrement de voir toutes ces nouvelles et réaliser ma vulnérabilité permanente. Morale de ce billet: protégez-vous, du mieux que vous pouvez.
0 notes
Text
Publier... pour des “j’aime”?
J’ai un peu de misère avec l’idée de faire valoir des publications personnelles sur un fil accessible à tout un chacun. Du genre, une photo de ton kit quand tu vas au gym. Un petit mot pour dire “bonne nuit”, “bon matin” ou “j’ai mangé les meilleurs muffins ce midi”. Je veux dire, tu dis ça à tes amis de tous les jours, mais tu dis pas ça à n’importe quel inconnu que tu croises dans la rue! Pourquoi un média social ce serait différent?
Pour ma première publication sur mon compte Tumblr, j'ai défilé tous les écrits que j’ai à ma disposition, de ceux que j’ai écrit rapidement sur Word à partir de mes douze ans à ceux conservés dans mon journal d’aujourd’hui. Pour trouver des citations pertinentes à partager, pour montrer ma plume. Finalement, vous savez quoi?
Tous mes meilleurs écrits sont des confidences tellement personnelles. C’est des questionnements douloureux sur l’amour et la mort, qui paraissent comme des affirmations avec lesquelles je ne suis même plus sûre d’agréer. C’est des lettres aux gens que j’aime. C’est des lettres d’espoir pour la personne que je deviens. C’est des hommages à des gens que vous ne connaissez pas.
Mes vieux écrits de mon adolescence sont d’ailleurs trop vieux pour être un instant représentatifs que qui je suis maintenant.
Conclusion: j’écris maintenant mon opinion sur un sujet que tout le monde connaît. Je crois que c’est mieux pour commencer. Ouais, ça fait du sens.
Évidemment j’aimerais un jour me faire connaître pour mes poèmes, ou pour les pièces musicales que je compose. Mais avant de se faire connaître par l’art, ou de se faire connaître en prétendant déjà connaître tout le monde, peut-être vaut-il mieux se faire connaître par sa pensée avant?
0 notes