Text
mauvaise passe mauvaise graine la vie repousse et repousse obstinément Il faut enfin admettrequeje suis une mauvaisegraine et que je chevauchele vent fou
View On WordPress
4 notes
·
View notes
Text
Quel est est donc le pays aveugle qui tonne en moi ? La certitude d’être est un gigantesque aimant fou pointé sur l’errance. il tonne en moi comme le déchirement d’un sein qui s’éloigne arraché de la bouche par un vent noir et dans le matin qui suit les traces amères du baiser absent hostile à la peau si jeune empreinte d’un temps sans ciel sans terre sans chair balafre de douceur et rive noyée…

View On WordPress
3 notes
·
View notes
Text
vide au creux des mains les os sonnentle retour du bleu sur l’entre branchevelouté du ventre l’aridité de la soifsonore le vent la totalité du feuillage pic vert s’est entiché du creux de boisplus hirsute qu’un crane de gouaille une rive infinie échancre les nuages et laisse l’encre absorber l’humidité l’odeur les bris du roulis sur l’espace la pluie plus forte recoud les flaques arrache les…

View On WordPress
0 notes
Text
12 heures de décalage horaire entre la côte d’azur et Auckland mon azur s’en hardes à l’ambre patrie je veille mes moutons de lune filature à l’envie comme une étoile du berger ma grande image à fleur d’eucalyptus mes grimpades à roc poudreux ta neige cotoneuse je te baille battements de cils aux nuages polaires où le vert immense devient diamant gris fumet marron et brumes orage mouette de…
View On WordPress
0 notes
Text
Dans la ville d’automnede lignes de pans et quelques troncs l’espace le temps le pouls qu’une bourrasqueEt le froid du vent qui perce des trousdans les portes et les fenêtresil semble que la planète s’achèvese vide se recroquevilleDe la sève verte de la splendeurdu son exubérant de l’eauRousseur et claquement d’un bégaiement de cygneDans l’être vieux et les poumonsde la couleur évanouieDélavée du…
View On WordPress
0 notes
Text
S’informent doucement les eaux dans son corps Le mouvement d’un seul retraitles milliers de pontsles particules et le pouls L’éclat limpide de l’œill’élancement du brasdans les angles des chairsà l’ombre des synapses Où les chemins se perdentune peau recouvre l’os d’une épaisseurd’eau gonflée De muscles de tendons de cartilagesprocurele poids la marche et l’abandon Au seuil des nerfsdes…

View On WordPress
0 notes
Text
S’informe doucement sous les eaux du corpsLe mouvement d’un seul trait les milliers de pontsles particules et le pouls l’éclat limpide de l’œill’élancement du brasdans les angles des chairs à l’ombre des synapseslà où les chemins se perdentune peau recouvre l’os d’une épaisseurd’eau gonflée de muscles et tendons cartilagesprocure le poids la marche et l’abandonau seuil des nerfs se hérisse de…
View On WordPress
0 notes
Text
luit par les yeux ce jet glapit d’un saut bonditles feux repliés sur la nuit où le tertre finitoù la chasse commence où le trait de l’homme assis capte dans le calepin un long sifflement de plumedans le blanc une envolée crisse dans la matière opaquede l’encre où l’eau n’échancre pas lavis un trait de l’épaisseur bave sur la langue nette de l’air des résidus noirs abandonnésdes traces de sang…

View On WordPress
0 notes
Text
Partir comme d’un détour des chemins détrempé quand la touffe d’herbe irrite le sol Grince la porte et le mondegrand ouvert Tonnerreet l’oiseau entre les feuilles s’envole Soudainementil n’y a plus rien dans le cielque les nuages et la pluie les froissements du ventet les flaques d’eau Dévalent et délavent le noir
View On WordPress
0 notes
Text
Ligne avance droite sur le silence, flotte sinueuse et retors dans les formes évoquées ar transparence ne s’entend que le froissement des entredeux du blanc et sur la perte des chevauchements des plaques ou seules les étincelles arriment le temps les seuls sons dans l’échancrure sont les interruption aiguës des soudainetés ces heurts de l’irrégularité dans le lieu amplifiée de la masse quand du…
View On WordPress
0 notes
Text
la cloche qui sonne le départ n’a pas retentila vague se casse contre le béton l’eau oublie l’ombre petit à petit se fait dense, englobe les rives et les courants les dérives des barges, le retard du courrier et les papiers dans la mer temps d’aimer il y a quelqu’un qui se baigne de l’eau sous les genoux trembleun arc-en-ciel sur la bouche des poissons sous des trombes d’eau le balancement de…

View On WordPress
0 notes
Text
Racler les pieds sur le sol gris des accidentsau quart des touffesles plus hauts bras des cactus et contre les bas des corps la peau respire le cuir absorbe la gorge aspire un soulèvement de la peau sur l’air chaud les veines sous la sueur et la chair rose de la fatigue quand le temps tremble seules les graines de sable sont les étoile des terres il n’y a pas d’os pas d’organes enfouis dans le…
View On WordPress
0 notes
Text

le confinement me fait retrouver les chemins délaissés de ce blog et c’est bien , j’observe de ma fenêtre ces abords et je me dis je vais en faire un jardin, défricher et ramasser les mûres
comment ai je pu si longtemps me tenir loin de toi oh écriture quotidienne
comme me disait mon ami Luc les journées sombrent dans la paresse et le baillement, j’ai oublié ses morts mais tous nous acceptons de…
View On WordPress
0 notes
Text
Du draps de lin et l’air sur la pointe chaude de toutes les langues du beau soleil de la blondeur cette chevelure de blé cette bouche de cyclone ce corps d’orage ce sang d’or ravage à mille kilomètres de là l’eau et toutes les eaux les rivières de suc ce tronc fleuri ce fruit juteux cette soif de palmier cette folie du matin
sous la couette comme maintenant ou en dessus cette mer de rêve ce ciel…
View On WordPress
0 notes
Text
Dire la souffrance qui n’est pas apparente, appartenir par conviction à l’autre coté parce qu’il n’est pas possible de se lier à celui dont je ne vois que les crocs et jeter des filins comme des fils de pêche de lumière et petit à petit tisser ce maillage qui mieux qu’un rhizome provenant d’une origine se jette dans la baie du possible et la voie à suivre comme un courant audible gronde en…
View On WordPress
0 notes
Text
Brouillon auto
Sur l’ouverture le monde nu sur l’imaginaire qui le monte sans rien voir seul bruit l’air vibre le son , se retire du Centre à la craie comme un diamant l’éraflure jusque vers les bords du verre sans sens devenu fou la volonté de puissance comme en marge d’une étoile se perdrait toute excentricité sous la couenne il y a l’os la moelle Une conscience de terre grouillante de chair…
View On WordPress
0 notes