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lapagederose-blog · 6 months
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L'insoutenable légèreté de l'être - Milan Kundera
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lapagederose-blog · 6 months
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lapagederose-blog · 8 months
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La vie de la plupart des hommes est une poursuite de quelque chose. C'est-à-dire que la seule alternative de la vie c'est l'immobilité, qui est la mort. 
William Faulkner ; Les aphorismes (1897-1962)
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/William_Faulkner
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lapagederose-blog · 8 months
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Quelques pages de la vie de Jules Raimu (1ère diffusion : 30/10/1947 Radio Marseille)
Les Nuits de France Culture - Par Fernand Pelatan - (durée : 01:35:03) 
Avec Henri Alibert, Maurice Chevalier, Edouard Delmont, Fernandel, Pierre Laroche, Marcel Maupi, Léon Mouche, Paul Olivier, Vincent Scotto et Henri Vidal -
Avec la voix de Jules Raimu
- Orchestration par Pierre Monnier d'un air populaire provençal
- Interprétation par les chours de la RDF Marseille et l'orchestre de la station
- Réalisation Pierre Cordelier
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lapagederose-blog · 8 months
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Jacques Prévert à travers ses plus beaux poèmes
Jacques Prévert - Un siècle d'ecrivains Le cancre magnifique (Documentaire 1995) https://youtu.be/MIHnIazZ1L8
Jacques Prévert que tous les écoliers de France connaissent pour avoir appris au moins une fois l'un de ses poèmes, s'est éteint un 11 avril 1977.
Paroles : L'oeuvre engagée de Jacques Prévert  Paroles est une œuvre poétique, un recueil de 95 poèmes (écrits entre 1930 et 1944) publié en 1946, et ce finalement assez tardivement puisque la plupart de ses textes s’échangeaient, se récitaient, entre amis et initiés depuis des années. C'est le recueil de poèmes le plus vendu à ce jour (plus de deux millions d’exemplaires ) dont l'édition originale avec un graffiti urbain photographié par Brassaï marque la passion de Jacques Prévert toute sa vie durant pour les arts, et tous le nouveaux procédés d'expressions et de création, dont le surréalisme. Ce mouvement de contestation artistique dont il fit parti avant de se brouiller avec André Breton, a beaucoup influencé son œuvre, aussi bien par la diversité syntaxique et stylistique de ses poèmes que par les thèmes qu'il dénonce, parmi lesquels on retrouve la violence, la guerre, la politique bourgeoise, la religion…
Barbara “Quelle connerie la guerre Qu'es-tu devenue maintenant Sous cette pluie de fer De feu d'acier de sang Et celui qui te serrait dans ses bras Amoureusement Est-il mort disparu ou bien encore vivant” Le cancre : Jacques Prévert un poète populaire 
Une grande partie de son œuvre poétique, en prose ou en vers libres, est accessible aux plus jeunes, avec des textes pleins d'humour et d'humanité, des petites saynètes du quotidien sous forme de poèmes que les écoliers français ont tous au moins appris une fois dans leur vie. Dans la mouvance d'un art populaire, Jacques Prévert à l'instar du photographe Robert Doisneau extirpe avec humour et tendresse des scènes du quotidien. On dit qu'il “il braconne l’inattendu, le rêve…” et s'émeut dans ses textes devant la beauté simple du monde, d'un enfant, d'un oiseau… Des poèmes populaires universels pour petits et grands.
Le cancre “Et malgré les menaces du maître Sous les huées des enfants prodiges Avec des craies de toutes les couleurs Sur le tableau noir du malheur Il dessine le visage du bonheur” Je suis comme je suis : Jacques Prévert aime les femmes 
Il se pourrait même qu'il soit le plus féministe des poètes de son époque. Dans son poème “je suis comme je suis” comme dans ses scénarios (co-scénariste de Marcel Aymé ) il voit les femmes avec une liberté étonnante pour l'époque : elles ont souvent eu des amants avant de rencontrer celui qu'elles aiment, osent manifester leur désir, ne veulent pas être mises en cage et s'opposent à l'oppression familiale et sociale.
Je suis comme je suis “Je suis faite pour plaire Et n'y puis rien changer Mes lèvres sont trop rouges Mes dents trop bien rangées Mon teint beaucoup trop clair Mes cheveux trop foncés Et puis après? Qu'est-ce que ça peut vous faire? Je suis comme je suis Je plais à qui je plais Je suis comme je suis Je suis faite comme ça” Les Feuilles mortes : Jacques Prévert chansonnier 
Certains poèmes  de Prévert seront transformés en musique -parmi les plus  belles  chansons du répertoire français- ce qui explique en partie son extrême popularité…
En rentrant d’un voyage d’Europe de l’Est, il fera la connaissance d’un musicien démuni, venant de Budapest, Joseph Kosma:  "Il met de la musique sur les points d’exclamation" écrit alors Prévert.
A St Germain des Prés, qui bouillonne dans les années 1950, les textes de Prévert sont en effet à la mode. Des interprètes comme Mouloudji, Les Frères Jacques, Juliette Gréco, Yves Montand et bien d’autres vont s'emparer des Feuilles mortes…
Les feuilles mortes “Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Tu vois je n'ai pas oublié. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi…”
Jacques Prévert qui va déserter le Flore et la faune de Saint Germain des Prés pour s’installer à Saint-Paul de Vence (en 1945) , était un artiste en ébullition, toujours prêt à explorer d'autres formes d'expression artistiques, comme le cinéma, le collage… Picasso qui avait pour ces collages une admiration particulière, disait à son ami : «Tu ne sais pas dessiner, tu ne sais pas peindre, mais tu es peintre!»
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lapagederose-blog · 11 months
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mama bear’s dance (animated by ken harris) from a bear for punishment is genuinely one of the funniest things i’ve ever seen. that expressionless stare the cherry on top
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lapagederose-blog · 7 years
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BLAZ ROJS
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lapagederose-blog · 7 years
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Barcelona by Joan Colom 
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Collage #1704
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lapagederose-blog · 7 years
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Les bidonvilles de Glasgow, selon Raymond Depardon
Dans les quartiers oubliés du Nord de la Grande-Bretagne de Thatcher, par votre photographe français préféré.
En 1980, un journal britannique a envoyé Raymond Depardon dans la ville de Glasgow, alors que ce dernier n'y avait jamais mis les pieds et ne parlait pas un traître mot d'anglais. Il en a résulté une série photo poétique qui capture le quotidien de l'un des quartiers les plus défavorisés de la Grande-Bretagne de Thatcher. Ses images montrent notamment des enfants en train de jouer au ballon entre des maisons condamnées, des familles qui se promènent dans des allées bétonnées et des couples de personnes âgées qui attendent le bus près de tours brûlées.
Raymond Depardon est un photographe légendaire en France. En tant que membre de l'agence Magnum, il a photographié la guerre d'Algérie, le Front de libération natuonale du Tchad, les enfants sans-abri d'Angola, et les paysages du désert nigérian. Jusqu'ici, sa série sur Glasgow n'avait jamais été publiée, et ses pellicules ont traîné quelque part dans un carton pendant plus de 30 ans. Elles refont aujourd'hui surface dans le cadre de l'exposition "Strange and Familiar" à la galerie Barbican de Londres.
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lapagederose-blog · 7 years
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Harold et Maude  (Harold and Maude)USA - 1971
Réalisation : Hal Ashby Scénario : Colin Higgins. Image : John A. Alonzo. Montage : William A. Sawyer, Edward Warschilka. Musique : Cat Stevens. Production : Colin Higgins, Charles Mulvehill. Interprétation : Ruth Gordon (Maude), Bud Cort (Harold), Vivian Pickles (Mrs Chasen), Cyril Cusack (Glaucus)… Date de sortie : 14 mars 2012 Durée : 1h31
Harold et Maude réalisé par Hal Ashby
Harold aime Maude, Maude aime Harold. C’est ainsi que les deux héros résument de manière naïve la simplicité de leur histoire. Rien de très original si ce n’est que le jeune homme vient tout juste d’avoir dix-huit ans et que sa fiancée est sur le point de fêter ses quatre-vingts printemps. Rythmé par les chansons de Cat Stevens et avec un duo d’acteurs qui s’impose comme une évidence, ce petit bijou d’humour noir et de délicatesse est à redécouvrir d’urgence en copie neuve.
Alors qu’avec Le Lauréat|analyse du film Le Lauréat (1968) et Un été 42 (1970), le cinéma post-flower power semblait avoir réglé son complexe d’Œdipe, Harold et Maude pousse le bouchon encore plus loin en imaginant une relation amoureuse entre un jeune garçon neurasthénique et une octogénaire excentrique, digne parente politisée de la Folle de Chaillot ou de la Madame Madrigal des Chroniques de San Francisco. Libertaire et trop dérangeant pour l’Amérique de Richard Nixon (pour se prévaloir de toute tôlée, la Paramount n’accepta pas qu’une scène d’amour entre les deux protagonistes soit tournée), le film fut d’abord un échec critique et public cuisant avant de voir sa carrière relancée grâce au très bon bouche-à-oreille sur les campus américains. Le réalisateur Hal Ashby, avant tout connu pour son excellent travail de monteur (il a été oscarisé pour le film Dans la chaleur de la nuit|critique du film Dans la chaleur de la nuit de Norman Jewinson) se rattrapera heureusement quelques années plus tard en rencontrant le succès avec Retour (1978), considéré comme l’un des meilleurs films sur la guerre du Viêt-Nam. Le public français, lui, fut beaucoup plus réceptif à cette histoire atypique qui sortit sur nos écrans fin 1972. À tel point qu’une adaptation théâtrale est montée par Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault. Colin Higgins qui venait juste d’adapter Harold et Maude participa également à cette transposition scénique en collaboration avec Jean-Claude Carrière, qui devint une pièce fétiche de Renaud-Barrault, reprise il y a dix ans par Danielle Darrieux.
La réussite de Harold et Maude, c’est son parfait équilibre entre un humour macabre et une grande légèreté, sa faculté désinvolte à renverser les tonalités dans une même scène (comme ce passage bouleversant où Maude revient, les larmes aux yeux, sur la mort de son mari avant de proposer une danse à Harold, avec l’allégresse d’une petite fille) et à raconter avec une pudeur exemplaire une histoire d’amour qui n’a d’extraordinaire que son extrême évidence. Les séquences les plus réussies sont évidemment celles qui exploitent jusqu’au bout ces décalages sans avoir peur de flirter avec un surréalisme pince sans rire, quitte à devenir un ovni entre Tueurs pour dames et Six Feet Under. Les faux suicides d’Harold, hilarants dans leur absurdité, en sont les meilleurs exemples. Imaginez un peu la scène : le garçon noyé le corps en croix tel le héros de Sunset Boulevard|critique du film Sunset Boulevard (Boulevard du crépuscule), et sa bourgeoise de mère qui nage à ses côtés avec un calme olympien ; ou encore cette scène où la marâtre remplit pour son fils un questionnaire d’agence matrimonial et ce dernier qui se fait sauter la cervelle… sans susciter la moindre réaction. Il fallait oser, également, entourer l’histoire d’amour entre Harold et Maude d’une poésie funèbre. Tous deux adeptes des enterrements et de morbidité, ils se rencontrent en effet lors de diverses oraisons comme d’autres pique-assiettes auraient fait connaissance dans des soirées mondaines. Et c’est avec un malin plaisir qu’ils se permettent de voler les corbillards à la barbe de la police.
Il est évident que Harold et Maude ne serait rien sans son duo d’acteurs impeccables. Protégé de Robert Altman avec qui il venait de tourner Mash, Bud Cort a d’abord hésité (de peur d’être ensuite catalogué dans ce genre de rôles) à jouer le rôle d’Harold. Bien mal lui en a pris puisque avec son teint gothique, sa bouille de gamin et ses grands yeux bleus, il apporte un trouble burtonien à son personnage. Dans le rôle de Maude, la pétillante Ruth Gordon s’impose comme une évidence, elle qui, dans sa longue carrière, a joué aussi bien les scénaristes féministes (elle a notamment signé pour Cukor les scénarios de Madame porte la culotte et de Mademoiselle Gagne-Tout|critique du film Mademoiselle Gagne-Tout) que les actrices maléfiques (la voisine diabolique du non moins fantastique Rosemary’s Baby|critique du film Rosemary’s Baby de Roman Polanski).
La bande son admirable, signée Cat Stevens, rappelle des collaborations similaires dans le cinéma Hollywoodien de cette époque, notamment le travail de Simon & Garfunkel sur Le Lauréat ou des Bee Gees pour La Fièvre du samedi soir. Esthétiquement parlant, le réalisateur usant allègrement de la longue focale et n’ayant pas peur de proposer des champs/contrechamps audacieux ou des effets de style plutôt bien vus (la scène d’ouverture où l’on voit se préparer le premier suicide d’Harold à hauteur de pieds). Harold et Maude est donc bien un film de son temps et l’on comprend que pour l’époque, ce duo atypique était suffisamment transgressif pour que le film ne soit appréhendé que sous cet angle. Quarante ans plus tard, leur histoire d’amour peut être plus largement lue comme une allégorie libertaire de tous les couples en marge d’une société formatée par les carcans idéologiques et religieux. L’un des moments les plus ironiques du film est sans doute lorsque Harold annonce à sa mère son intention de se marier avec une femme de quatre-vingts ans. Juste après cet ersatz de coming-out, se succèdent trois plans fixes sur trois figures symboliques qui viennent donner leur avis sur une liaison inacceptable : l’oncle militaire (qui fait aussi office de figure patriarcale), le psychiatre et le curé.
Quarante ans plus tard, c’est aussi le fond même de l’histoire qui nous saute aux yeux et l’omniprésence donnée à la mort. Harold, en effet, est dans une démarche presque pascalienne puisqu’il se divertit de la mort en la mettant en scène, non pas tant pour la conjurer que pour essayer de se rendre intéressant aux yeux de sa mère. Ce n’est pas un hasard que de toutes les prétendantes qui lui sont présentées, la seule envers qui il montre un semblant d’intérêt soit l’actrice, sobrement appelée Fleur d’Oranger, qui lui mime la mort de Juliette avec une emphase grotesque. D’une certaine manière, Maude prend également la mort en diversion. Mais à l’inverse d’Harold, cette hédoniste embrasse la vie et s’en sert de terrain de jeu. Elle se présente elle-même comme une révolutionnaire généreuse qui goûte aux plaisirs de la chair, à la joie de briser les codes et aux bienfaits de la nature (ce qui donne lieu à une séquence décalée où elle embarque un arbre en pot dans sa décapotable pour le replanter dans la forêt). Mais ce qui oppose les deux personnages, c’est qu’Harold n’a pas encore d’histoire. Comme il le dit lui-même avec ironie : « Je n’ai rien vécu, mais je suis mort plusieurs fois. » Par l’intermédiaire du personnage, Hal Ashby et Colin Higgins se moquent certainement d’une jeunesse bourgeoise attentiste qui croit qu’aux yeux des autres, la vie n’aurait de sens que dans la mort. L’optimisme de Maude, au contraire, est l’expression de ces générations qui sont passées par les horreurs imprescriptibles de la Seconde Guerre mondiale. Le sens profond de Harold et Maude pourrait alors être concentré dans une scène d’une pudeur exemplaire : les deux amoureux sont face à la mer, à admirer un coucher de soleil. Un regard d’Harold sur l’avant-bras dénudé de la vieille dame. Un numéro. La trace indélébile des camps de concentration. Il n’en sera pas plus raconté sur l’histoire de Maude et pourtant il en est déjà dit beaucoup.
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lapagederose-blog · 7 years
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Dernière lettre de Jean Seberg à son fils Alexandre Diego
“Comprends-moi.“
Jean Seberg (13 novembre 1938-30 août 1979), actrice emblématique de la Nouvelle Vague, a incarné un idéal féminin pour toute une génération. Sa vie privée tumultueuse et son mariage avec Romain Gary ont fait d’elle une véritable icône des sixties. Le 30 août 1979, elle succombe à une overdose massive de barbituriques et d’alcool dans une voiture près de son appartement rue du Général-Appert. Elle laisse cette note à son fils Alexandre Diego…
1979
Diego,
mon fils chéri, pardonne-moi. Je ne pouvais plus vivre. Comprends-moi. Je sais que tu le peux et tu sais que je t’aime. Sois fort.
Ta maman qui t’aime.
( http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Ete-1979-Jean-Seberg-a-bout-de-souffle-141150) - (Source image : Jean Seberg | classicfilmscans.blogspot.com | kate gabrielle | Flickr)
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lapagederose-blog · 7 years
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Le partage de nos ciels
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Ce soir-là, le ciel n’avait jamais été aussi beau depuis le début des classes. Tu descendais l'avenue Louis Colin et moi je la remontais. Je ne passe jamais par Louis Colin pour me rendre à l'Université, mais cette journée-là, j'ai du le faire pour me rendre à la bibliothèque S.Bronfmann. On s'est croisé et je t'ai souris. C'est comme ça, je souris au gens, même aux étrangers. Même quand je suis pressée -Ce que plus personne fait de nos jours- Ça t'as surpris j'imagine, parce que tu t'es arrêté et tu m'as dit “hey, merci pour le sourire. J'ai vraiment eu une journée de merde�� et tu as ris. J'ai ris aussi. On a parlé même si j'étais pressée. Le soir même, on a pris un verre ensemble sur la rue des spectacles. C'était intéressant, c'était drôle, c'était comme la 1000ième fois. Et depuis, on a pas arrêté de parler et j'ai continué de sourire aux étrangers.
Depuis, tu as pris un peu plus de place dans mon quotidien. Toi, ton sourire (in)dé(lé)bile, tes blagues et tes gribouillis que tu fais à mon insu dans mon agenda. Depuis, je ne suis plus la seule à écouter Frank Sinatra et ça jamais autant eu de sens d'écouter l'amour à deux. Quand je repense aux raisons qui m'ont poussée à changer d'institution d'enseignement supérieur, je n'imaginais pas que tu ferais partie de l'équation. Je ne pouvais pas imaginer que tes doigts trouveraient le chemin pour se glisser dans mes cheveux, en emprisonnant ma tête entre tes mains pour m'embrasser. Que ton regard se poserait sur moi comme si j'étais le bien le plus précieux de l'univers et que c'est toi, le petit veinard, qui m'avait finalement découvert après plusieurs années d'expédition infructueuses.
Je ne pouvais pas imaginer que tu me dirais “je pensais à toi aujourd'hui, ça m'a inspiré ça!” En me montrant ce que tu as créé. Que tu me ferais une place dans ta vie comme si elle m’avait toujours appartenue. Je ne pouvais pas imaginer que nos discussions seraient rythmées par autant de sourires sincères et de profondeur humaine. Que tes montagnes de livres empilées partout sur ton plancher de salon ressembleraient drôlement aux auteurs de ma bibliothèque. Que me réveiller avec toi pour la première fois, déclencherait un fou rire de bonheur partagé. Que tu resterais accoudé en souriant, dans l'encadrement de la cuisine, pour m'espionner fredonner les chansons de LouisJeanCormier pendant que je nous prépare à dîner. Que tu me ferais danser comme dans les années 60 sur Fly me to the moon dans le corridor de ton appart en chantant chaque parole! Je n'imaginais pas que recevoir tes textos et tes grimaces sur Snap créeraient cette chaleur qui grandit toujours un peu plus. Que la sortie de mes cours se ponctuerait parfois de ta présence, juste pour faire le chemin de retour avec moi. Qu'un heureux hasard serait de la partie pour que nos chemins se croisent. Mais on sait tous les deux que ce qui ressemble à un hasard, souvent est un rendez-vous. Je n'imaginais pas que le partage de nos ciels Montréalais trouverait écho dans un “je t'aime”, un doux soir de septembre, sur un balcon du 3ième.
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lapagederose-blog · 7 years
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Paris : les archives du féminisme doivent débarrasser le plancher
 CGT Culture DAC Ville de Paris  bibliothèques
La bibliothèque Marguerite Durand, logée dans le XIIIème arrondissement depuis trente ans, doit être expulsée selon les plans de la mairie de Paris. Les professionnels dénoncent un transfert dans un lieu « totalement inadéquat à la conservation et la communication de ce fonds qui archive l'histoire du féminisme »
Décidément la Mairie de Paris veut vraiment faire la peau à la bibliothèque Marguerite Durand, cet établissement culturel qui conserve et archive l’histoire du féminisme depuis 1932. En effet, après une première tentative il y a quelques mois déjà, vite dénoncée par de nombreux intellectuels, voici que l’administration dirigée par Anne Hidalgo revient, avec le même manque de finesse, à la charge contre cette bibliothèque qui depuis 1989 partage le même bâtiment que celle de Jean-Pierre Melville, au croisement des rues Nationale et Tolbiac dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Une présence semble-t-il toujours très gênante car la municipalité parisienne veut ouvrir la médiathèque Melville le dimanche et compte, après travaux, y installer un « espace détente ». Certains parlent même d’une cafétéria ! Un vrai projet de société. D’où l’urgence de dégager les espaces occupés par l’équipe de Marguerite Durand. Et l’administration de prévenir les personnels de Marguerite Durand : « Vous n’avez pas le choix ». Allez ouste les féministes, dehors !
Mais peut-être est-ce l’occasion de valoriser cette bibliothèque spécialisée dans l'histoire des femmes et du féminisme en lui proposant un nouvel écrin digne de ce nom ? Et bien pas vraiment, selon les perspectives, pour le moins sombres, dessinées par la Ville de Paris. Pourtant cette dernière tente de se montrer d’abord convaincante : « On va vous envoyer dans le centre ». Et de proposer aux agents d’intégrer la Bibliothèque Historique (BHVP), laquelle il est vrai est on ne peut plus centrale puisque située dans le quartier du Marais dans le IVe arrondissement. C’est alors que la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris décide de faire éclater son génie créatif pour tenter de mener à bien son projet…
Tout d’abord, les bibliothécaires de Marguerite Durand auront de beaux bureaux : les anciens appartements de l’ancien conservateur,l’historique Jean Derens ! Enfin ce qu’il en reste ! Ceux-ci étant inoccupés depuis de nombreuses années, ils sont maintenant un peu décatis et désormais réduits à un deux-pièces-cuisine. Bah, pour sept personnes faudra se serrer, mais vu la crise du logement dans la Capitale, c’est cadeau non ? Même sans les APL. Et puis en cas de souci, la DAC pourra toujours faire appel à Stéphane Plaza.
Et les collections que deviennent-elles ? Là, l’administration est bien moins créative… En effet, la Bibliothèque Historique n’a pas de place dans ses réserves  : elle a même de ce fait mis pas mal de documents à la benne ces dernières années.Les archives du féminisme iraient donc dans un entrepôt. A condition d’en trouver un. Et pour les chercheurs et universitaires obstinés qui voudraient quand même les consulter, il faudrait en faire la demande au moins deux jours à l’avance… C’est ce que l’on appelle sûrement un progrès puisque, dans le quartier de Tolbiac, elles étaient à la disposition permanente des usagers. Ceci dit, si les archives de Marguerite Durand ne sont plus disponibles, ce ne serait pas un souci puisque de toute façon la bibliothèque n’aurait plus qu’une salle de lecture réduite à la portion congrue. Et encore, seulement en comptant sur la charité des propriétaires des lieux.
« Ce projet est une manière détournée de faire disparaître l’actuelle bibliothèque, connue, fréquentée et appréciée par les professionnels comme par les amatrices et amateurs de l’histoire des femmes, sans que les personnels n’aient été consultés et sans que les conditions de cette mutation ne soient définies. D’autant que le seul lieu d’implantation de cette nouvelle bibliothèque apparaît totalement inadéquat : Trop petit et inapproprié à la conservation et à la communication des fonds d’archives », cinglaient les auteurs de la tribune publiée dans Libération à ce sujet (lire ici).
Pour ces spécialistes du féminisme, si un déménagement doit avoir lieu, cela ne peut se justifier « que par une amélioration des conditions de travail des personnels et d’accès du public aux fonds. Ainsi, pour que vive la structure léguée par Marguerite Durand à la Ville de Paris, cette nouvelle bibliothèque doit d’abord conserver en un lieu unique, à Paris, les personnels, la salle de consultation et les fonds d’archives. Elle doit être hébergée dans des locaux plus grands que l’actuelle bibliothèque pour permettre l’enrichissement des fonds et leur assurer de bonnes conditions de conservation ». Pas vraiment le projet imaginé par la Direction des Affaires Culturelles.
D’autant plus surprenant que cette décision va à l’encontre d’une décision du Conseil de Paris ! En effet, il y a huit mois à peine, les élus parisiens unanimes avaient voté, avec l’assentiment du premier adjoint en charge de la Culture, « qu’une concertation, associant notamment le personnel, soit menée sur l’avenir de la bibliothèque Marguerite Durand » et «  que le déménagement ne soit envisagé que dans un lieu plus grand et fonctionnel ». Bruno Julliard aurait-il alors été trahi par sa propre administration ?
En attendant, les personnels de la bibliothèque Marguerite Durand peuvent compter sur le soutien de la majorité des syndicats représentés à la Direction des Affaires Culturelles. D’ailleurs, une assemblée générale va être organisée très vite pour mettre en place les outils qui permettent d’assurer la préservation des collections et des conditions de travail pour y parvenir.
https://paris-luttes.info/paris-les-archives-du-feminisme-8514
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lapagederose-blog · 7 years
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Ce documentaire suit le quotidien d'une meute de loups en Allemagne
Pour redorer l'image du loup qui subit bien des idées reçues, ils ont suivi les péripéties d'une meute de loups en Allemagne. Un film magnifique.
Lequel des deux devrions-nous le plus craindre ? Le loup ou l’homme ? Telle est la question posée dans ce passionnant documentaire Arte, parti à la rencontre d’une meute de loups qui fait son retour dans nos contrées, et dont le mystérieux comportement continue de fasciner.
L’homme est un loup pour l’homme, mais aussi pour le loup. Cet animal mythique, craint depuis des millénaires, passionne toujours autant. Le lien demeure fragile entre l’homme et le grand canidé, bien souvent incompris et jugé « nuisible ». Il a pourtant sa place et un rôle majeur au sein des écosystèmes.
Le loup a fait son retour en Europe et, avec lui, la peur enfouie. Alors, pour mettre fin aux idées reçues, les documentaristes animaliers, Herbet Ostwald et Sébastian Koerner, sont allés suivre une meute de loups, de l’autre côté du Rhin, dans un contexte qui demeure tendu. Bien que l’espèce soit protégée en Allemagne (on dénombrait 31 meutes de loups en 2015), un abattage a récemment été autorisé. De son côté, en France, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a récemment augmenté le quota d’abattage des loups.
En suivant le quotidien des ces animaux aussi sociables que curieux grâce à des caméras camouflées, Herbet Ostwald et Sébastian Koerner offrent un passionnant portrait du loup, au plus près de cet animal qui continue d’être victime de bien des légendes et des préjugés.
Le film complet « Les loups, nos voisins » est actuellement visionnable en Replay sur Arte.
septembre 2017
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lapagederose-blog · 7 years
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Je suis le clown de ma vie…
Chantez la vie, chantez le soleil ! Chantez la joie, chantez les peines !
Ouvrez votre cœur au son de ma voix, car je vis pour le chant, celui qui hérisse les piques de l'hérisson, celui qui fait monter les tourments de votre âme. Celui qui remplit votre cœur de joie et qui inonde vos yeux des nuages de pluie…  
Le chant est tout pour moi, car il m’inspire le monde .. Le beau.. 
Mes professeurs sont les oiseaux et les papillons des forêts. La forêt, celle qui révèle votre âme .. 
C’est dans la forêt que j’ai appris à chanter, à l’âge de 17 ans, j’aimais me promener seule dans la forêt. 
Observer les branches qui se courbent au vent d’ouest .. Entendre le passage du vent dans les feuillages.. Observer le rire des écureuils.. Et les acrobaties des renardeaux..
 Oh !, j’ai eu le temps d’observer cette nature amie.. Car un jour, je me suis perdue dans la plus grande forêt de ma région pour tomber dans une cavité, un gouffre … Un puits sans fond, à me retrouver seule.
Au début les recherches, ont commencé pour me retrouver.. Mais au bout de 4 jours .. Tout le monde à pensé à une fugue.. c’est vrai j’étais tellement solitaire… 
Alors moi, seule au fond de ce puits..
J’ai appris à écouter la forêt, les silences, les craquements, les chants de la nature, les dialogues des escargots et les symphonies des oiseaux. 
Oui, j’ai appris à chanter durant toute ma captivité.. Car la nature est généreuse si vous vous fondez en elle. Les “appoggios”, “les contres ténor” et les “vibratos”… 
Tout ! Elle m’a tout appris..
La contrepartie ? Il y en a toujours une ! 
Quand des bûcherons m’ont retrouvés ,après trente-huit jours enfermé dans mon gouffre, mon studio d’enregistrement ! 
Je ne parlais plus, mais…… je chantais !
Appelez moi « Clair-obscur », car ma voix est les deux à la fois..
Je suis le clown de ma vie !
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lapagederose-blog · 7 years
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Highlands & Isle of Skye by Sofia Hassan
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