laradiodusiecle
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La Radio du Siècle
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Poésie à toute heure - Joy
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laradiodusiecle · 2 days ago
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Lequel de mes peuples survit dehors mange en famille s'avertit du songe s'étreint dans le deuil s'endort à la dune dépense son poids en guerre nourrit la bête rend sa fortune à l'orphelin élit son bourreau
Lequel ? bouscule ses frontières ses âges ses carrières ses voiles perd au jeu réinvente l'amour la sagesse une recette de confiture récompense le peintre vivifie ses leçons ses mots raréfie son malheur
Lequel ? explore son être libère enfin des otages proclame un roi vend ses enfants devant les écrans prend soin de l'inconnue s'enferme seul filme documente assiste pèse nie l'extinction des espèces et condamne à mort
Lequel ? se promène en forêt primaire édifie des temples bombarde les temples orchestre des symphonies découvre l'espace l'océan le feu fabrique en chaîne l'objet de sa liberté enseigne ou apprend s'éteint ou s'éveille
Lequel ? remplit un stade de bras levés vide les amphis affame jusqu'à la moelle fuit son histoire tricote des bonnets récolte le soleil l'eau le vent oublie ses parents photographie l'instant une rue utilise un dialecte
Lequel ? fait pousser l'espoir coupe l'ennemi au couteau retient l'avalanche baise sur la moquette applaudit le discours au micro renverse le flan caramel révolutionne en silence soupe dans le noir se réveille avec les oiseaux
Lequel ? nage avec le plastique et les dernières tortues supprime et efface écrit et reconstruit inlassablement marche et court cultive ce qui est juste dérive avec qui a peur aime son anniversaire pleure à la fin du film
Lequel ? entretient sa nature divine communique avec le sourd l'aveugle le blessé la violée caresse son chat son ambition dévore le plat du dimanche lit l'amour impossible soigne un chagrin saignant se costume et se coiffe se drape d'honneurs et dignité
Lequel ? sélectionne ses chansons éparpille ses déchets fait rouler le tambour a honte de jouer le jeu tire sur la corde du pendu invite l'ignoble au palais réprimande l'enfance naïve déjeune tard embrasse l'horizon
Lequel ? migre au meilleur étale sa crème bronzante fume de l'herbe assèche les fleuves les mers confine la ville la nation la tête explose des barrages filtrants connaît les mystères ses chamanes ses esprits se connecte à la fibre
Lequel ? tremble l'hiver annonce une naissance approfondit l'étude sème le grain la main savante tente un loto perd la mémoire les noms perd ses clefs remplit le frigo le compost pense à ses ancêtres
Lequel ? part enfin en vacances rencontre l'amour par hasard écoute pour la première fois un coeur un corps Mozart écoute pour la première fois le peuple les gens la vie suit la fourmi sur son chemin soulève la poussière se réveille en pleine nuit
Lequel ? venge sa souffrance boit le vin boit le jus boit le sang sacrifie ses femmes s'habille pareillement porte des armures et des morts s'enlace en secret en parlant tout bas à l'oreille survit dehors mange en famille
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laradiodusiecle · 2 days ago
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acousmatikoi
À la chamade Ta poesie laissée fumante feu de saison offrande et temple sur une île faite en pluie
À la chamade Loin des concepts loin des conquêtes Tes souvenirs pétrichor de baleine fumier de tempête sur une île faite en pluie
À la chamade Pansements changés Tas de tendons achilles rampants surpris au coffre Tuberculose termine atrium sur une île faite en pluie
À la chamade perles de jade mêlées sauvages nos langues appropriées salive corail Cœur battu Cœur vendu sans l'île au loin l'île toute faite en pluie
À la chamade Visages en granit Vierge dans la pierre main au carreau tout tremble tout passe sur l'île toute trace faite en pluie
À la chamade buisson de cils y bruissent des larmes cheveux à l'eau à deux salons du large chevaux de cale cheval furieux plage de sabots sur l'île faite en pluie
À la chamade toits ailés bec d'étoile Ta poésie de bois donne la lie de l'âtre superbe et forte vas-tu Accepte et glane l'harmonie de l'île faite en pluie
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laradiodusiecle · 6 days ago
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Sélénite
La lune étale sa rondeur
Au gré de la nuit qui s'allonge,
Quand le petit jour sonne l'heure
Des secrets que l'aurore éponge.
Les mots ont alors la saveur
Du trouble exquis du bout d'un songe,
Comme un arrière-goût du bonheur
Que la moiteur de l'aube prolonge.
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laradiodusiecle · 17 days ago
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Red Amazony
du rouge à lèvres pressé en jus
A rafraîchir ton baiser
quand la nuit rend claire ta mue
Tout recommencer
du début, dès la première livrée
Ta lèvre cartonne
vers un pays de linges dégivrés
Nos bretelles entonnent
la dentelle rouge, toile plissée
Au sommeil grandit
l'hymne pur t'habille à tisser
Ton âme d'infini
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laradiodusiecle · 18 days ago
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Son Dédale
J'ai douté des dédales
Jamais du don des nues
Marche après marche se dévoile peu à peu
le bois croquant qui grince, et qui cède,
d'une exploration lente non-euclidienne
à la bougie, au mètre, le bois possède
une saveur fruitière qui frémit dans le soir
jette à la nuit un parfum de nudité
Grimpe, grimpe, de paliers en plateaux
d'une structure joueuse d'infinités ,
d'étages en clairs-obscurs, habités
de bêtes, souvenirs, ou de fantômes
à tous les chemins, terribles montées
folles descentes, le vertige fait la somme
et, dans quelques colimaçons impossibles
une jambe là sautille en rires bondissants
ça vit ! à la surface de la cire hostile
peut-être polie en attendant...
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laradiodusiecle · 3 months ago
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Je t'aime.
Laura Murgia, 14 mai 2025
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laradiodusiecle · 3 months ago
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The Kiss (1859) by Francesco Hayez
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laradiodusiecle · 3 months ago
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Le temps s'agite
dans sa patience son bruit
provoque là des orages ici
ouragan, là-bas des pluies rouges
juste pour ses longs plaisirs
migratoires au sud de l'horloge
à l'est du nihil world à
la station de bus en attente
vers le prochain...
J'ai oublié le mot de passe
dans les sons de ta veine
les échecs
commerciaux des étés entre
le goudron mou et l'étang
un bikini a le goût d'un tempo
bruyant d'un soir
d’août vers le prochain bruit
nous n'avons que l'Amour
et ses sujets
à la bouche, jusqu'au matin
partagé,
plus âgé de peu en
laçant ses paupières résonner
dans la nuit tirée
entre ta vulve azur et chaude toujours
présent toujours, aussi, sans un bruit le bleu parfait
de ton profond-ciel
à se tricoter la peau à la laine de la joie
.
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laradiodusiecle · 3 months ago
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Mariangela Melato, September 19, 1941 – January 11, 2013.
With Giancarlo Giannini in Lina Wertmüller’s Swept Away (1974).
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laradiodusiecle · 3 months ago
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Mariangela Melato in “Film d'amore e d'anarchia . Ovvero ‘Stamattina alle 10 in via dei Fiori nella nota casa di tolleranza… ” (Lina Wertmuller, 1973)
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laradiodusiecle · 3 months ago
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SWEPT AWAY (1974) - SIN & SUN ON THE BEACH POSTERS (Part 8/10)
One of the famous beach embrace images come from the 1974 Italian romantic drama, Travolti da un insolito destino nell'azzurro mare d'agosto, released internationally as Swept Away. The classic beach kissing scene was used majestically on the vintage Japanese movie poster above.
The movie was remade in the early 2000′s with Madonna directing and in the lead female role
Director: Lina Wertmuller Actors: Giancarlo Giannini, Mariangela Melato
If you like this entry, check the other 9 parts of this week’s Blog as well as our Blog Archives and all our NEW POSTERS
All our ON SALE posters are here
The poster above courtesy of ILLUSTRACTION GALLERY
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laradiodusiecle · 3 months ago
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Travolti da un insolito destino nell'azzurro mare d'agosto / Swept Away Lina Wertmüller. 1974
Opening titles Cala Luna, Nuoro, Italy See in map
See in imdb
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laradiodusiecle · 4 months ago
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Sans retenue
Escalier menant à l'étage infini je te gravis je m'enfonce dans les hauteurs de tes cris qui me surnomment caducée céleste quand les nuages annoncent des blasphèmes enchantés, en chantier puisque je monte sur ta voix retiens-toi
Le désert sculpte de nouvelles formes des émotions folles qui se labourent, qui se mélangent  pour extraire le jus des pierres précieuses  d'éclats affolés  nos boissons préférées sur la terrasse du silence  qui s'effraie si je te bois, à la paille, si tu m'aspires retiens-toi
Ton grain de beauté, ici ou ici, ou…là n'est qu'une porte que tu me laisses pousser en douceur vers tout ton être, alors ici ou ici, ou…là la mort pulse en cantatrice elle papillonne et résonne, papillonne sonne fragile et forte autour de tes larmes de couleurs qui clament, écartées, abandonnée retiens-toi
La retenue exige quand on s'absente à deux, en dos, du monde cachés, enfouis, avalés, la retenue s'absente l'un dans l'autre non loin de ton dos jouit un point d'exclamation à la fin de mon… je me retiens
Mon poème est nu et je l'achèverai un jour il réclamera il me réclamera il réclamera toujours les âmes se donnent à l'eau distillée sur ta peau, mon soleil toujours, mon soleil bleu oh…
et on se retient 
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laradiodusiecle · 4 months ago
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Le dragon qui file dans le ciel
Perce le voile
Traverse,
Écailles puis fer puis acier puis il comprend que c’est l’or en fusion qui ira plus vite que lui.
Puis pour réussir à le suivre,
Nous inventons une comète
Elle fuse à mille à l’heure
le poursuit
Et nous permet de voir son évolution
Enfin le dragon comprend
Explose
Myriade -
Nous savons ce qu’il faut faire pour
le récupérer et le soigner
Recoller les pièces
Nous faisons appel à la constellation
de la batelière
Nous nous touchons jusqu’à l’orgasme,
Et elle lance son filet fait de millions d’étoiles qui s’étend sur la voûte céleste.
Épuisés, nous recueillons
les écailles du dragon, d’or et d’argent
Les yeux mi clos.
Je peux entendre
les battements de ton coeur
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laradiodusiecle · 4 months ago
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Bulles de Coton
Elle émerge lentement de l'aire obscure d'abord dure quand elle s'allonge sur le pré d'une peau, elle dure dure, si bien que descendent les vêtements danseurs, transpercés, déformés du délice traversés par la lance qui flambe au coin des doigts
empoignée solide elle se découvre de haut en bas un plaisir qui fait rougir attisée par le noir ou alors par le blanc de ta peau elle dure si le noir s'éclaire de quelques mots liquides et blancs elle s'allonge encore, encore,
encore dans le mouvement répété d'une chair à vapeur machine à coulissements coulis sage, coulissage encore, le coulis tend s'étend si elle dure si en vibrations en spasmes, compulsions, si en pulsatives, si elle s'actionne en coulisses, elle dure
jusqu'à envoyer une pluie de balles divines jetés en grondements furieux frottées depuis l'intérieur du rêve des pluies inondent le cerveau tempête sonore geyser inarrêtable au fond de ton âme du profond puits de la mienne qui souffle qui pousse
le crâne s'enfonce pendant des instants suspendus comme une goutte attend ta langue dans des bulles de coton qu'explore, la bave au coin des lèvres un cri, libéré que tu accueilles de ta bouche cueilles de ta voix où je dure si je coule
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laradiodusiecle · 4 months ago
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Joute consolante
Dans ta voix résonne le ton de ta colère
Tu vois la rage du cœur trahi dans mes yeux
Mon ami, ces maux qui nous usent, je suggère,
De les fondre tout au fond d'une étreinte à deux
….
Amie, si nos esprits n'absorbent plus les larmes
La fonte des douleurs devient un réconfort
Qui ruisselle sur le corps meurtri, telle une arme
Bas, plus bas, nos esprits s'y méprennent encore
….
Ta peine ô mon ami, m'est si familière
Viens conter à ce sein souffreteux tes malheurs
Tel le tien, mon amour n'entend point ma prière
Bien trop sourd pour ouïr quand parler n'est que heurt
….
Ce sont des histoires où les mots nous manquent
Avec le rouge amer rongeant les coeurs trop lourds
Nos corps trouvent entre eux une meilleure planque
Si les vers ont pour nous l'éminence  des tours
….
Sur mon âme chagrine, penche-toi encore
Trempés dans mes pleurs, tes doigts savent mon dépit
Le long de ma joue jusqu'à ce cœur qui se tord
Ta main se pose affable abreuvant ma pépie
….
La main qui palpite au flux du ressentiment
S'apaise à tes gestes qui furent bafoués
Le chagrin est là, ou n'est plus, ou patiemment
Attend le souffle qui flamberait ta fouée
….
Je m'use, ami, je m'use, entre espoir et attente
Vais-je encore fléchir, me trainer à ses pieds
Retiens-moi, mon ami, de glisser sur la pente
Du gouffre d'un amour sourd-muet qui lui sied
…..
Par les mots je te tiens, par le vers te retiens
Sans t'user, sans m'user à écrire la Muse
Désinvolte, elle fut moi, elle fut ce mien
Détruit par son feu, Elle encore qui m'abuse
….
Âme frêle brisée saurais-tu te pourvoir
D'indulgence dont seul les stoïques jouissent
Ma racoeur est telle que je ne peux plus voir
Si de froid ou d'ardeur ses paupières se plissent
….
Je vois des océans de tempêtes lointaines
De nefs de douleurs aux voiles incendiées
J'ai un calme d'onde et l'harmonie des fontaines
Mes eaux ruissellent vers la paix psalmodiée
….
Ces eaux limpides de la paix laveront-elles
Nos maux comme guérirent nos anciens amours
Ce qui me lie à lui et qui te lie à elle
Est bien plus furieux, tu le sais, que l'Amour.
.
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____________ Fortyshapes & @mariocartell
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laradiodusiecle · 4 months ago
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Ciel d'Argent (reverse)
Autour de son cou refaire la course vaille que vaille car son âme cycle et taille
une grande galaxie quand elle s'endort quand elle s'exporte
son âme d'une grande galaxie s'asile ici si l'amour éclaircit les ronces en feu des cométies
enroulé de ciel bijou blanc blanc de lune blanc d'écume enroulé d'espace et d'océan
à l'encrier des planisphères se tremper encore une fois se tromper d'un hémisphère
encore une fois en bois courants une robe de nymphes de coquillages faisant forêt d'escales friandes
sur les rochers de mes lèvres les volcans poètes et destructeurs vas-tu frémir encore une fois, coeur
et soeur de mon coeur qui enfle à mesure que le ciel nous envahit comme un drap, posé, qui ronfle
quand tu t'écorces d'une galaxie.
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