Tumgik
latographie · 4 years
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Je ressens une forme d’excitation croissante monter en moi, comme un appel à faire de cette soirée une grande expérience amicale de transe et de danse sous les lumières douces de la lune et les néons qui irradient la nuit.
J’ai l’esprit qui zigzague quand cette fougue sauvage se met à bouillir dans mes intestins.
Et j’imagine cette scène se reproduire à l’infini dans les méandres abyssaux d’une jungle urbaine agitée par des relents d’alcool et de drogues hallucinogènes.
La vie peut être formidable tant que l’on joue et que l’on gagne à l’éternelle partie de cache cache avec la réalité.
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latographie · 5 years
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Clemaniac
Tu me déclames ta flamme avec glam, t’es haut de gamme bb, t’es la femme Wallah, celle qui a ensorcelé mon âme.
Voilà, je rends les armes, je dépose ma came à tes pieds, et les lames qui me tirèrent jusqu’aux fonds.
Une larme me coule, sèche et desquame dans mon cou, avant je l’aurais portée comme un charme, aujourd’hui tu la réquisitionnes, un blâme et puis c’est tout !
J’entame un slam sans faire de drame, suivant la trame de ma campagne d’auto destruction, je pousse le sermon jusqu’à l’infâme, lorsque j’entends ce son Shazam : Ma poitrine s’ouvre comme un pendule et laisse sortir mon coucoeur en mode alarme, je clame haut, si tôt et si fort, que je l’aime, que je suis fou, de ma dame-oisillon.
Clémaniac
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latographie · 6 years
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Accordéon of Love
Une pièce marquante du puzzle... Le passé est nôtre histoire, Le futur reste incertain mais le présent, est par définition, un cadeau. Tout ce que je n’ai pas eu le temps de te dire 🔥 est une bagatelle dans le cœur de certains hommes, mais il crée en moi un phénomène d’aspiration, qui m'éloigne de l’enfant que j’étais, quand j’étais déjà, tourné vers toi. Ces mouvements ondulatoires composés de rapprochés et d’éloignements, d’inspirations, de désaccords et de moments de grâce, je les compare à l´accordéon de l’amour, qui exsuffle l’air qu’il a emmagasiné, lorsque tout à coup, en pleine délivrance, sa mélodie berce les émois du couple qui en tient les manettes, chacun à un bout, comme dans une danse, on se touche puis on s’éloignera en se retenant par la main, sans se casser la figure, sans se marcher sur les pieds, on redouble d’adresse et si l’on s’embrasse c’est en tournoyant comme sur la glace au cours d´un porté, comme deux funambules voltigeant au dessus de la portée de musique tendue entre nos tours jumelles, comme une femme à quai saluant le marin attelé au sommet du mât du navire, s'éloignant du port en interprétant l'unique symphonie d'une vie consacrée à déchirer de sa proue les Océans.
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latographie · 6 years
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DogThor La Torre
J’arrime seul au port et nu à la proue de mon navire, pour pirater le cerveau des sirènes silencieuses de mon désir.
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latographie · 6 years
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Rome -> Boulogne par Florence
- [ ] Ce matin je mis le réveil à 7h, mais je n’allais me lever réellement qu’à 7h45 et partir à 8h20 après avoir rangé un peu l’Ashram, plié bagages et fait une courte toilette ; pour prendre un train à 9h15 en gare de Roma Tiburtina. L’application citymapper m’annoncait un trajet “le plus court” d’une durée de 30 min, plein d’optimisme je me mets en route pour la Piazza di Trilussa. Une file de taxis me fait hésiter un instant, je pourrais, pour 15€ tout au plus, être tranquillement déposé devant ma destination 20min plus tard et on n’en parlait plus, j’en prends trois par soir depuis une semaine et ce matin là, je me mets à vouloir économiser des bouts de chandelle... Allez savoir ! Sauf que vingt minutes plus tard, j’attends toujours le bus, sans moyen de transport puisque les tabacs n’ouvrent qu’à neuf heures, et le trajet s’est même depuis un peu rallongé, mais je suis entêté, trente minutes suffisent, ce d’autant que j’aime bien ce chiffre, trente, depuis que je les ai eus il y a quelques mois, son effet sur les autres a la même forme de valeur réconfortante sur moi, la demi-heure est aussi la valeur que prend, une fois appliquée aux années, celle d’une génération. Mais revenons-en à nos moutons, il est 8h40 et je suis toujours à 30min de ma destination, ce qui me laisse en réalité 5 minutes pour attraper un train, naviguant entre une station de métro et une gare... Plus le temps de réfléchir, voilà le bus qui arrive ! Je monte par l’arrière, le bus est presque vide, je me délecte de la lumière dorée qui se reflète les façades jaunes et orangées de certains édifices bordant les rives du Tibre, plongé dans une écoute des plus belles chansons de Mina, manquant presque mon arrêt qui n’était pas indiqué correctement par le panneau d’affichage du bus, mais auquel le chauffeur cependant a su prêter attention, devinant sûrement quelle était mon trajet, et qu’il eut la politesse de me signifier en ouvrant très naturellement la porte arrière du bus sur l’un des frontons d’accès à la station. Lorsque j’arrive enfin au métro, il me reste 20min, c’est short mais c’est suffisant, car je n’ai que 8 stations à faire. Je me repose un peu, non en fait, je re-pose un peu, appuyé contre le segment à accordéon en l’absence de place assise, évidemment orienté face à une jeune femme de toutes évidences Italienne et belle à mourir, je reprends, en fait je pose littéralement, et lui fait un peu d’œil, que c’est agréable de plaire me dis-je intérieurement, j’ai une chance incroyable, il faut aussi m’attribuer le mérite de la sensibilité à cet art de la séduction et à celui de l’élégance des poses, cette danse de l’ordinaire qui se divise en marche, en arrêts, en courses, en descentes et en montées, la danse et l’esthétique de la posture sont partout à commencer leur emploi dans la communication non-verbale, infra-verbale, suivant la célèbre règle de la communication : “il est impossible de ne pas communiquer”, j’aime autant le faire de façon à me sentir agréable au regard d’un autre hypothétique et qui trouverait en moi une surface de projections fantasmatiques vous voyez ? Pas le temps de rêver, je n’embrasserai jamais plus personne à Rome cette année... Lorsqu’à une station de l’arrivée, mon voisin chargé comme moi, descend du métro, je le regarde incrédule, les portes se ferment, la prochaine station n’est pas la mienne !? Comment !? Non !? la ligne se divise en deux termini et ce métro prend l’autre direction, je me suis trompé de métro ! Quelle misère, je comprends à ce moment-là que raté mon train, sauf peut-être si je prenais un taxi à la prochaine ? Ou si je courrais ? Je bascule immédiatement vers un état de rage intérieur, passablement en colère contre moi-même, la distance qui me sépare de la gare se rallonge sous mes yeux sur le GPS, et même dans le cas où je parviendrais à prendre un taxi, je serais tellement stressé à l’arrière, je crois qu’il faut tout de même tenter cette folie car je n’ai aucune envie de repayer un billet, je suis exsangue et mon plafond de retrait est dépassé. Je me remets en mode guerrier, la version Nike Air du centurion Romain, le gladiateur des tourniquets de métro, je monte dans l’ascenseur en poussant gently les passagers, je sors en courant puis je traverse vaillamment la station, mais lorsque je m’apprête à franchir le tourniquet, celui-ci me scie les jambes, d’habitude il ne demande aucun justificatif pour sortir et les portiques s’ouvrent automatiquement, et bien cette fois-ci je pensais le franchir en courant. Je m’effondre, je me relève à moitié sonné, je cherche nerveusement mon ticket qui tombe à terre et ne veut plus se soulever, je peste, je sors en courant toujours, pour me retrouver au milieu de nulle part, à 1.7km de la gare et sans moyen de transport... Alors on danse ? Non, alors je courre, encore ! Il fait déjà 27 degrés et j’ai deux sacs, je sue comme un porc. Je n’ai rien bu d’autre que du vin la veille et un café le matin, je suis assoiffé et pourtant tout mon corps crache de l’eau, je n’ai plus rien à pisser. Tout un tas de pensées obscènes me traversent l’esprit, tant je me désole d’être un jeune homme aussi brillant à certains moments et aussi pathétique à d’autres, mon hétérogénéité m’agace mais j’y consacre toute mon énergie à réparer les liens qui séparent mes parts arrières de celles qui me tirent, vers l’avant et en haut, comme en ascension, c’est dans ce jeu des actions que se trouve le lieu de traction et d’attraction de nos personnalités, tous les savoirs ne sont rien s’ils ne peuvent être vérifiés et si ma vie prend par moment, la tournure d’un roman, alors je m’en félicite et je dramatise pour en augmenter le plaisir, ces instants précieux de vie durant lesquels les sensations touchent à leur paroxysme. Je m’égare encore, un stress intense a tendance à me disperser, à me plonger dans des associations d’idées étranges, non moins porteuses, pourvoyeuses tout du moins, de nouvelles aventures apparemment... À 9h10 je me raisonne, je suis à 1km de la gare, que je ne connais pas, donc je n’aurai jamais ce train... J’annonce ma défaite à Africa, supposée m’attendre chez elle à onze heures et je check les prochaines correspondences pour Florence, sur le site Interrail ils annoncent un autre train 15min plus tard, le dernier de la matinée dans cette gare, alors je reprends espoir et je fonce vers Bologna, la station de métro la plus proche, celle-ci est sur la bonne ligne qui peut m’emmener à la station de train de Tiburtina. Je descends dans la stiation et j’entends le métro arriver, mon ticket n’est plus valide et le temps que j’en achète un autre... Je manque le dernier métro. Les minutes passent, lentement... tandis que je râle sur le quai, je dégouline à grosses gouttes, m’offrant en spectacle aux Romains effarés, qui se rendent paisiblement au travail. Je monte dans le métro et je ne prends pas la peine de retirer mon sac, je ferme les yeux et je respire profondément, je me prépare mentalement à traverser toute une station au pas de course. On me regarde faire, avec tolérance et non sans une certaine compassion, comme si les passagers sensibles voulaient me transmettre un peu de leur énergie. Je la prends ! Je reprends espoir. Arrivée à la station à 25, j’ai en théorie moins de cinq minutes pour monter les étages qui me séparent de la gare, trouver mon quai, monter dans le train. Déjà ça part mal, je suis dans la rame de tête quand l’accès au quai de la gare se fait de l’autre côté. Je slalome entre les passagers, à bord, puis dehors, je tente le tout pour le tout en klaxonnant à base de Pardon ! Scusi ! Et l’on me fait une sorte de voie de passage, une sortie d’urgence. Panneau d’affichage des départs maintenant, le train pour Turin passant par Florence dont le départ était initialement prévu à 9h15 dénonce un retard de 10min et partira à 9h25 ! Mais il est 9h27 et il n’est toujours pas parti ! Je monte les marches quatre à quatre, on ne m’arrête plus, une gare est suffisamment large pour permettre toutes les trajectoires, je prends les transversales les plus incongrues, je fonce vers le quai numéro 12. Mon train est là, il est 9h30, je monte, il part, j’ai pris mon train comme si de rien n’était. Je me décide à écrire cette histoire. Après 2km de course et 200mL d’eau en moins, le cœur battant à 180bpm, je n’ai pas eu le temps de pleurer Rome, je l’aime et elle m’offre encore un cadeau d’au revoir, un autre ascenseur émotionnel, une ultime bravade pour inscrire encore un peu plus d’insolite dans nôtre histoire, mon inattention se voit récompensée, par l’effort et l’espoir condensés qui me permirent de rattraper l’étourderie initiale, profitant du retard d’un train, le retard rattrape le retard. Mais il ne rattrape pas tout car au moment où j’écris ces mots, une belle Italienne monte et s’assit à côté de moi. Je m’arrête un instant d’écrire, j’essaye en vain de m’informer sur la station où nous sommes arrêtés, mais je n’aperçoit aucun panneau, et je me remets à écrire. Le contrôleur repasse et s’arrête à mon niveau, je lui témoigne mon étonnement par une forme de grimace interloqué, mais il me demande alors où je me rends et c’est alors que je comprends que j’ai manqué l’arrêt pour Florence. Je n’en reviens pas. Et “dove andiamo adesso ?” lui demandai-je timidement, “Bologna !”. Décidément, c’est la deuxième fois que je vais à Bologne aujourd’hui. Cela ne me déplaît pas finalement, j’aime assez l’idée d’y passer la journée, et j’y retrouverai une connaissance pour y combiner les plaisirs, afin de faire d’un acte manqué une réussite du destin. Je rejoindrai Africa plus tard ! Mon pass Interrail m’y donne droit.
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latographie · 6 years
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Confluence
Je vais écrire et je verrai,
à l'intérieur de moi,
ce que je ressentirai.
Ce qui me traverse,
m'est indivisible,
un et un, différent.
J'erre sans travers et je sens que,
travesti de vices, je m'ai pendant qu'eux m'adoptent ;
le jeu se trame, éparse dans le temps,
j'opte pour l'interstice et me glisse,
entre deux taons et trois mouvements.
L'étendu de mon savoir s'est perdu
enfin, de non recevoir.
Les incestes d'insectes,
des uns et des autres,
me piquèrent moins le néant, certes,
que le dedans.
Tu ne danses pas,
tu tues le tutu, mais !
Combien de fois l'as-tu relu ?
Turlututu...
Tu ne rigoles pas.
Tu... Tu... Tu... hésites ?
Tu es... zut !
Et je ne sais, tous les jours, pas pourquoi... ?
Je ne vois plus, ce que je ressens,
j'aèrerai demain pour voir,
des voix qui vibrent et plusieurs voies,
râlent de désirs, loin de mon roi.
Toutes voiles aux désirs miroirs à ma foi séante,
désirent m'y voir séance tenante face au mouroir,
du Tibre au tigre à la farce des géantes,
en substance, là, par la tangente,
ou par là ? Corps à corps avec un livre de cinglé,
givre et ivre sur le pallier.
Serais-je la bise ou le lézard ?
En réseau d'abysses s'annonce l'aurore.
Lâche étreinte tous voiles dehors,
empruntée à la lave,
léchée dérisoire et saignante,
en rase-motte au rasoir,
lâche et prise, l'heure qui défrise
la chronologie de l'attente.
On deal des tentes aux tantes hâtives,
il m'est impossible de t'attendre,
détendre le tout serait irresponsable,
l'air pur est irrespirable, le tout s'étouffe,
encore, plus fort, puisqu'il ne faut pas que ça se sache,
parmi tout ce que je n'ai pas eu le temps de te dire,
lâche ! Dis moi où est caché ton or.
Qu'ils se manifestent !
S'il nous manigancent,
Et l'on pendit sept pandas pour affabulation,
quel triste sort ! Mais lequel ?
Le plus triste décède,
ses cils tombent,
martèlent les tempes,
dessine l'estampe,
d'un arche dénoué.
Quand le trash ne mâche pas,
il incorpore à la gravité l'arrêt de ses maux rances.
Manon, pour elle seulement mes non sont des oui,
ma nonne je suis tout ouïe,
parfois cependant, l'aile qui s'abat sur moi,
ne branle bas de combat.
Oh... fournis moi le sermon !
Au fourneau les sarments !
Oh sûrement ! Que sur moi,
il est plus sûr de mentir que de m'en tenir, las...
Mon 2 ! Mon fétiche...
Qu'il est fort ce pastiche !
C'est d'un angélisme Saharien que je m'envoie
pour un petit tour d'Arizona.
Le notaire rassérène quand il se fâche,
parce-que tout le monde est musique, et s'amuse, hic !
Tant il gronde : « dissonante semence... en ronde ! »
un peu trop en avance, semble-t-il,
quand surgit à cheval sous un daim noir d'ébène,
le facteur déguisé en chevalier tâché.
Qu'elle la prenne et la serre,
tel un adieu dans ses bras frêles,
soubrette frétillante sur mâle desséché.
Matez-moi, cet échec cuisant,
matez-moi, tant j'apprends de ces calculs,
deux fesses c'est un cul,
plus de suavité c'est une sinécure,
qui s'exerce au casse-courbe.
Je me fais l'Inca et puis c'est tout,
quand on génère la lyse,
un « je », mille lucioles,
descendent les rapides à Venise,
en gondole, sous le pont des sous-pires.
Ils ont rapetissés, qu'ils crèvent !
Qu'on les enterre enfin !
A petit feu. Apeurés,
tremblant des lèvres,
embrassant leur destin.
A dessein, un dessin se reflète dans l'arme,
à fortiori, la puissance s'affirme autrement,
qu'en générant les larmes, mouchez-vous,
les pleurs sont intérieurs comme les drames.
Femmes, en père j'aime l'écrasante solitude,
d'un mystère, qui me vaut à vos égards,
ces regards pleins de sollicitudes.
J'apprends force, respect et patience pour vous,
pour vous montrer ce que sont, force, respect et patience,
à mon tour.
Par amour, par monts et par vaux,
vous tous courez,
tout court, coulez,
et l'effort de couver de meilleurs jours,
fait des tours d'échiquier,
prompts à nous aveugler,
en une illusion d'abat-jour,
percé.
Clément La Torre
Pédopsychiatre 
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latographie · 7 years
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Le silence est d’or et le sourire... Aussi
Dés que les larmes me montent, mes entrailles évidées sur une pente savonneuse accueillent un espace virtuel qu’un couple d’hirondelles élit pour domicile, les battements de leurs ailes ventilent, tempèrent l’ascension thermique d’une danse nuptiale aux motifs ethniques, tandis que batifolent en catimini le duo en cage thoracique, une prison aux barreaux d’os et de fonte.
Soulac c’est l’océan et on sait ici que c’est sur la Mer, on y plaque les déclarations d’un bout du monde avec beaucoup d’assurance, en apparence ce ne sont pas des paroles en l’air, ici ça n’a pas l’air facile d’être éclairé, les bunkers affleurent à flanc de dune, les plus belles villas manquent de s’effondrer dans l’eau au clair de lune, au loin un phare dans toute sa puissance phallique pointe du banc de sable une planète qui se pourrait être neptune.
Je ne parle pas avant de manger, parce-que je n’ai pas l’esprit à cela, ensuite pendant je n’en trouve pas le temps ni l’envie, tous mes efforts nourrissent l’énergie que j’investis à tuer mon appétit, le meurtre accompli il se peut que je ralentisse un peu, les gargouillis m’immobilisent sur le dos le ventre prend l’air et dégonfle au rythme des inspirations profondes de mon corps ensommeillé, à distance il n’y a plus de temps à perdre, les paroles valent moins que les actes et la concentration nécessite du silence alors on s’y lance à corps perdu, de l’action de l’action ou je me tue. T’as vu, pas besoin de parler, ceux qui parlent ne font rien, ils ne sont pas tristes eux au moins, qui n’attend rien n’est pas déçu, c’est comme le rapport qu’entretiennent Soulac et la Mer, même si tu fais rien t’es déjà dessus, c’est écrit sur le panneau que veux-tu qu’on y trouve à redire d’ailleurs on te le rappelle à chaque fois que tu l’ouvres, « si t’es pas content tu n’as qu’à partir », bien une réponse de couillon ça.. Mais le débile c’est lui qui fait la loi et la police ben oui, un con ça s’enracine bien profondément, ça se rigidifie déjà enfant un con, tu lui prends pas son terroir, alors la geôle de ta bouche tu vas la garder fermée bien longtemps, tu le comprends quand il remonte son débardeur pour laisser ses tribales briller à la lumière noire d’un bar peuplé d'australopithèques prêts à danser en discothèque.
Allé, plus grand on l’accepte, le silence est d’or parce-qu’aucun mot ne lui a pris la première place, c’est pas un podium c’est une terre et des millions de concurrents qu’il menace, ils ne croient pas faire tant d’éloge quand ils hurlent « ferme ta gueule ! », le plus beau de tout les instants, c’est quand on tient le blanc vraiment très longtemps, qu’on pointe en direction du singe hurleur son viseur dans le coeur et qu’après un seul « Pan » à l’arme silencieuse, on obtient publiquement son abjuration de gamine pieuse de ces mots que j’emprunte aux valseuses, « les souris danseront pour l’éternité ».
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latographie · 7 years
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Mêlant Coli sur Mélasse collante
Génération contradiction (et je me comprends pas dedans).
Vous me faîtes doucement rire à vous contredire, à vous rassurer à vous mentir, remplis d'orgueil et de déni, souvent à côté de ce que tu qualifies prétentieusement de vérité, c’est le grand détournement : “Mais ferme ta gueule toi ducon...” Et cesse donc de te la raconter ton histoire de joujous de caps & d’épées & s’il te plaît, cesse donc d'asséner médiocrement tes généralités gonflées de superficialité c'en est abjecte, je me respecte trop pour continuer de t’écouter, si t’es pas patient t’es bon à rien, tu peux aller te lever.
Si tu ne désires pas chercher, creuser là où il y a du sens, aie au moins la pudeur de retenir les ardeurs de ton toupet de petit bourgeois mal fréquenté, et laisse d'autres cons le le faire à ta place, moi à ta place je me casserais loin de moi, je sortirais de mon corps tellement je pourrais plus me supporter d’incarner tout ce que le monde porte de connerie & de clichés stériles sur la société.
Si tu veux, je me ferais un plaisir de courir après ton ombre de mec fantomatique, t'as vu j'ai de gros bras et de l'endurance, regarde ce que je t'ai porté, un bon gros gâteau de merde oué ! 
Et bien vas-y qu'est ce que t'attends t'as qu'à souffler sur les bougies, les mais il n’y en a pas à tous les étages des allumages dommage, ton plumage est couvert de mazoute parce-que t’as du fric t’as toutes les zouzes qui te bizutent à se frotter à moitié à oilpées contre ta petite bite, mais t'as pas de moteur, t'es pas au courant que c’est pour le fric de ton père qu’elles sont toutes là à t’astiquer le hareng fric, devant tes yeux de merlan freak. 
T'as pas la lumière à tous les étages pauvre barge... Tu débarqueras nulle part.
Dommage ! Tu t'es éteint mais t'es même pas mort, t’es un soldat de plomb sur une jambe de bois, t’es un jouet pour con. 
Mais ça n'est pas encore rédhibitoire tu sais petit connard ? 
Je veux bien t'y aider oui bien sûr que je le peux et je m'en ferai un plaisir, je vais te pousser un peu mais alors juste un peu, pas comme toutes ces choses qu'on fait dans le dos d'autrui, je te pousserai en face à face et juste assez pour que tu tombes dans le trou du signifiant, laisse moi te poser une ultime question. 
Que représentent les mots pour toi ? 
Tu veux des symboles, un émoticon, va donc voir dans le fond la plus bas dans le noir si tu le trouves ton imaginaire t'es une belle salope mortuaire je te le dis moi mais putain mais c'est l'enfer de t'écouter te satisfaire de critiques répliques de film comique dont t’as pas saisie la dimension cynique espèce d’hypocrites, et n'utilise plus jamais le mot anticonformiste, oublie s'il te plaît d'être quelque chose d'autre qu'un quidam et assume la monotonie de ton âme béante. 
Tu gagnerais au moins à te rapprocher de l'inexistence relative de la quasi totalité de la masse d'animaux sociaux que nous sommes, yo tambien, mais non je ne vous demande pas de disparaître tu interprètes, tu veux une réponse définitive, un raisonnement binaire, du bien ou du mal ? 
Et je ne comprends pas que le langage n'ait pas procuré un accent au mot nuance dans nôtre langue du moins parce-qu'il serait urgent que je te crève les yeux avec pour que tu puisses t'écouter parler plutôt que de t'observer dans le miroir brisé du reflet terne et vitreux du regard des bovins qui te jouxtent à ce comptoir de rab de merde et puis qu'est-ce qu'ils valent de plus tes amis après tout..
Amis.. Oui ceux la même que tu lorgnes jalousement et envies d'avoir plus de charisme, qu'ils se prétendent brillants mais alors ça dépasse l'entendement, ça y est t'as trouvé du sens à ton existence tu veux te faire percer le nombril en signe d'égocentrisme et puis les tétons et pourquoi pas les tympans oué ou tout simplement le cerveau puisque tu lui imposes de toutes les manières pire traitement chaque jour à essayer de penser, allé réconcilions-nous avant que tu ne meurs à mes yeux j'aimerais tu me fasses l'honneur de t'observer te complaire à te dire d'accord sur tout, minable et suggestible, nuisible, t'es insignifiant mais t'es chiant, t'as d'accord sur un point mon pauvre je veux bien t'accorder au moins cela, quel point ? Je t'en prie Check la liste des points mais ne prends surtout pas celui d'interrogation, non pas le temps, pas l'envie de supporter tes élucubrations, non réclame de la révolution et de la violence, exclamation, protestation, demande le changement mais surtout n'y fais rien, plains toi de n'y rien comprendre c'est déjà bien et ensuite enterre toi si le monde ne te plaît pas, la politique de l'autruche c'est un mensonge mec, quand on fout sa tête dans la terre on crève un point c'est tout tu vois, justement pas…
Ce n’est jamais assez bien, on ne remercie pas non plus on finit par reproduire ce qu’on voit tout en bas de l’échelle humaine sous nos yeux meurent les rêves de nôtre enfance les adultes endeuillés acceptent tout par lâcheté et les jeunes se refusent à endosser la responsabilité on crève d’hypocrisie de peur de mourir à l’affiche en porteur d’étendards dont les gloires sont devenues le lendemain des hontes, aux yeux de qui ? 
Je vous le demande, aux yeux de qui ?
De qui oserait l’ouvrir, s’appuyer sur ses jambes molles, les coureurs s’en servent pour fuir les autres se couchent et applaudissent au ras du sol tout en bas tout près des rats du ciel les plus minables crachotent leur fiel par défaut de courage en réserve, abandonnés ils se disent, seuls, mais vous vous abandonnez vous même, tout est à portée de main mais de mains on en a 2 et de faire un choix ça te fait quoi ? T’es toujours nul t’es toujours triste chapeau l’artiste, allonge toi, fais ta psychanalyse ou bien pends toi puisque rien n’a de sens putain de monde t’as pas de philosophie d’autre que l’existentialisme pour continuer à croire à la vie dans la destruction, perdre dans un désert de questions alimentant des heures de discussions à 2g d’alcool et quelques rails mais bon ça console pas hein, ça colle pas avec rien ! T’as encore moins de certitudes mais je te rassure c’est normal, les certitudes sont des délires momentanément incurables, la seule certitude plausible c’est l’amour et elle est pas commode avec les gens comme toi, accroche toi parce qu’un claquement de doigt et ffffop ! te revoilà tout seul, seul tu l’es toujours, ce d’autant plus que tu es entouré, I see a million lights in a millions eyes in million of places all over thé sky thé undergrounds thé mountains and thé océans and théy give us to see million of possibilities million of chances to explore in a million different ways our million of lives but to find this only one person we absolutely want to cherish and love for a million of years all through générations and times, find our identifies, find our peaces.
J’aimerais essayer de me définir, de m’expliquer ces émotions, je suis de toutes évidences très angoissé et souvent j’aimerais que cela cesse d’être douloureux, la peine et l’angoisse jalonnent de trop mon quotidien c’en est terriblement banal.. J’aime l’idée d’en extraire une énergie capable de m’apporter, de créer de moi-même le socle qui me maintiendrait la tête hors de l’eau pour l’éternité mais rien n’est sûr, non rien n’est certain et les efforts sont dés lors constants, c’est aussi ça qui rend la vie tout et son contraire, infiniment courte lorsque l’on est heureux et si longue quand elle nous fait subir les pires sorts, qui suis-je ? J’ai bien du mal à me définir, selon le référentiel dans lequel on se place je pourrais aborder mon être par bien des angles, rapidement je me lasse de ce que j’entreprends, du mal à conclure et à exposer mon produit fini aux yeux de l’altérité, jugé sur une oeuvre à laquelle je ne m’identifie déjà plus c’est au dela de mes forces, je suis as if que j’en deviens oisif, je suis capable de tout et je n’aboutis à rien.
Ne croire en rien, ne pas croire en une religion, ne pas croire en des hommes au dessus de nous, ne pas croire en nous, ne croire en rien ni même en l’amour qui déçoit et s’évanouit, les êtres chers sont lointains et la vie à présent s’écoule comme l’eau que je cherche à retenir dans mon poing serré de haine contre le reste des gens, je préfère rester seul pour l’instant, je n’ai jamais connu la pauvreté et j’ai même vécu sur un semblant de richesse pendant 18 mois, comme je suis un imbécile j’ai cru que cela me sauverait mais à présent je m’aperçois de mon erreur, même ma relation avec Lucile ne me procure plus d’envie, je ne sais plus quoi dire sans craindre des représailles, elle m’intimide autant qu’elle m’indiffère, ces derniers temps j’aimerais croire que je n’ai jamais compté pour elle car elle est complètement malade et qu’elle n’arrivera jamais à prendre mon individualité au sérieux, je me sens abandonné et cela me rend malade, je ne demande pas à l’aide car je me sens honteux d’avoir besoin des autres, je me reconnais dans chaque phrase de ce satané bouquin sur les états-limites, je ne suis qu’une merde et cela personne ne peut décemment le contredire, je veux dire en dehors de tous les affects qu’ils ont à mon endroit, je ne crois pas qu’une seule de ces personnes ne penserait que je vaille la peine d’être investi et aimé si ils savaient ce que je contiens à l’intérieur de mon minable petit égocentrique trou de balle de monde, je me dégoûte et je n’aspire à rien d’autre qu’à crever sérieusement, c’est la déprime totale, irritable, est-ce que je me sens coupable ? Non, même pas, j’en ai rien à foutre, c’est après avoir blessé que je m’en veux, pas avant, quel connard, je suis incapable d’anticiper des remords et éviter de passer à l’acte, je ne sais pas quelle cause je sers, je n’ai ni identité ni avenir tracé, mon existence est liée à sa propre inexistence et l’essence même de mes propos n’a pas de fond logique, je m’éloigne comme dans un processus psychotique et délirant de la réalité pour me plonger dans une sorte de logorrhée auto dévalorisante, qui suis-je vraiment ?
Je m’enfonce dans la déprime et rien n’y fait, je crains de ne pas en remonter cette fois, mes capacités de refoulement semblent saturées, je redescends illico à la moindre contrariété, je ne compte plus pour personne, je vais errer et me désagréger molécule après molécule dans l’air pollué de la capitale et me faire inhaler par des milliers de riverains innocents et ensuite je les contaminerai de mon ADN médiocre pour les tirer vers le bas et par transmission verticale je m’étendrai bientôt à l’ensemble du génome humain afin de mener irrévocablement les humains à leur perte, salopards ignorants, bande de médiocres infâmes petits bestiaux sans résonance, je déteste ma vie.
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latographie · 7 years
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3 Why 2 Die 1st like a 0
Why did she go away from me ?
Am I weird ? Am I a coward ?
Why did she dump me like a trash ?
Who am I ? Really this monster ?
Could she be right about me ? Does she even know me better than I do ?
No, I surely do !
Don’t let those feelings torment you !
Don’t let those feelings torment you !
She won’t come back but that’s all right.
She won't know that I'd stay back
I’m a loner I’m a loner I’m alone now
And I’m free
Get away now I feel safe now you’re gone
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latographie · 7 years
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Cock Tales
En position de force dans les négociations, businessman apprenti, passé direct de petit chef à grand patron.
On se déçoit, on se descend
Tous un peu de guingois dans la descente.
Je préfère les profiteroles fourrés aux macarons, glace à l'amande, chocolat fondu & whisky sans glaçons.
Retourne moucher ton porte monnaie dans d'autres culs,
retrousse ton pantalon chez cet inconnu & n'oublie pas de décompter les grammes pendant que tu dessaoules,
l'entorse au règlement pendouille à ton cou,
à tous les couilles t’es perdant, triste nouille.  
Pendant que d'autres récoltent les gains de ces nuits de décadence, d'autres s'obstinent irrémédiablement à noyer les frêles reliquats de leur bienséance dans d'insondables vérités, semblant agités, comme dévastés par l'impossible, l'inaccessible quiétude d’une vie de montagnes Russes sans jamais en voir passer une seule dans leur plume, pourtant la solution se trouve singulièrement là où elles se trouvent, dans l'expérience du manque, de l'imperfection & de la solitude. Pas dans la vodka.
Que fuis-tu petite chose fragile de 30 ans ?
Tes émotions te font peur ?
Pas de problème ! Car Papa, Maman voire la société toute entière acceptent aveuglément ou pire, lâchement d'entretenir ta dépendance à l'immobilisme & à la répétition, tu pourrais finir par croire que l'on ne te croit pas vraiment capable d'en guérir, guérir de quoi ? C'est ce dont je te parle, écoute moi.
La société a plusieurs coupes à te proposer, pendant que tu attends passivement dans l'anti chambre de son salon, tu feuillettes les pages d'un magazine dans lequel figurent les egos marqués par la dépression chronique, démasqués, leurs paires de couilles y sont plus ou moins bien représentées, on te cache le sexe avec sa chtouille, tu reprendras bien un peu de soupe à la chaude pisse & à la citrouille ? Maintenant tu sais ce qui se cachait derrière Cendrillon, une infection.
Viens, on va chez Jacques des anges, lui au moins ne coupe que les mauvais egos, les poils blancs qui dépassent du slip, tu es méfiant ? Toi aussi tu as entendu dire qu’il y enlevait les testicules aux imposteurs ?
Sur le panneau il était écrit salon d’émasculation, mais à ce stade on ne prend plus vraiment le temps de lire n’est-ce pas ?
Quoi ? Pardon ? Que veut-on dire par « je veux être un homme du XXIème siècle !" ?
Jacques a dit : « Reprends toi mon vieux, en 2017 c’est la fin des cheveux raides, on se met au vert & on pense à boucles d’or ». Cela me fait penser à cette statue d’un faune que quelqu’un a castré dans l’enceinte de la faculté de médecine Paris Descartes à l’entrée de la bium, moi ce qui me dérange, c’est d’imaginer ce que ce génie va pouvoir faire de ce petit phallus en marbre.
Reprenons nôtre discussion à propos de l’homme moderne, en effet, à l'instar de ces aliénés qui s'emberlificotent dans des sacs plastiques & du papier journal, d'autres, légèrement mieux incarnés, intègrent des patterns d'action socialement convenus qui pourtant frisent la folie, ou le comique de répétition.
Tout ce que vous incarnez ce sont vos ongles, bien profondément dans vôtre tête, comme un salut militaire figé pour l’éternité par les excroissances unguéales d’un personnage de Marvel à l’humour très tranchant.
Mes chers amis borderlines, ma belle génération narcissico-hédoniste, nous sommes dans le même bateau & il est hors de question de se laisser couler, nos parents ont rempli leur rôle, à nous de reprendre le flambeau, d'autres jeunes arrivent et nous avons le devoir de leur montrer la chicane, certains pleurent, d'autres ricanent, tous sur l'air de l'hymne Américain.
A quel triste sort serait réservé alors un monde où, en les abandonnant ligotés aux rails, sur un circuit dont on n'échappe à la vie qu'en sortant de piste, l'incendie de caoutchouc dégagerait une fumée si noire que les secours tenteraient en vain de dissiper l’opaque rideau qui nous sépare des spectateurs avertis depuis leur tribune.  
Certains hommes jouent aux claque doigts pendant que les femmes feignent de s’en accouardir en les piétinant de leur talons compensés. l
Les concurrents émasculés scrutent leur adversaire, cois, ils tournent autour d'un décor en carton pâte, rafistolé par les vagues émanants de leur refoulé, des bribes d'enfances qu'ils se racontent & qu'ils relient grossièrement en les écrasant les unes après les autres sur des plots de colle à miroir.
Parmi ceux qui ont affronté le manque & ceux qui se réclament de la beauté, on trouve par chance encore quelques âmes travailleuses qui ont cessé de jouir de leurs dupperies ou d’autres fausses victoires.
C'est ce qui manque qui donne la raison d'être, mais pour vous mes chers amis, il va falloir se priver d'un peu plus que d'un cocktail.
Cock Tales & jeux de bites dans ce capharnaüm inepte
C’est à se taper la bite par terre.
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latographie · 7 years
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Mr Glacial
Déclaration enflammée de Mr Glacial à Mme Vertu.
Très chère Mme Vertu, j'observe avec inquiètude l'émergence partielle de la sensation néanmoins intéressante d'approcher à cet instant précis ce que j'ai longtemps et méthodiquement tenté d'anticiper afin je l'imagine de m'en protéger.
Je veux parler du risque réel mais hautement improbable de basculer de mes exigences perfectionnistes de contrôle vers l'irrationnelle et dangereuse tendance qu'ont certaines personnes de déverser indécemment le flot de leurs sentiments, individus auxquelles cela va sans dire je ne serais jamais prêt à déléguer une quelconque responsabilité qui de près ou de loin pourrait inclure moralement la mienne et ce quelle qu'en soit l'importance théorique objective !
Veuillez s'il vous plaît m'excuser cette digression, cela est légèrement hors propos et je m'en veux terriblement de m'être écarté de la ligne de conduite que je m'étais originellement assigné car ce que je suis venu tenter de vous exprimer en premier lieu Mme Vertu, c'est le changement que nôtre rencontre a provoqué en moi.
Vous l'imaginez certainement, puisque vous êtes remarquablement intelligente, qu'il ait comme une sorte de résurgence manichéenne inconsciente m'imposant l'application stricte et immédiate de mesures rigoureuses dans l'intérêt de favoriser le plus rapidement et efficacement possible l'introversion de la quasi totalité du reste de mes affects, afin vous le comprendrez sûrement également de dissimuler ce qui pourrait s'avérer extrêmement toxique à mon endroit s'ils venaient à transparaître d'une manière ou d'une autre dans mon comportement. Telle la coupure profonde dont on sait instantanément qu'elle laissera le stigmate indélébile du passage du statut d'être en sursis à celui d'êtres inférieur, groupe dont nous nous sommes Mme Vertu, fort heureusement marginalisés AH AH !! Marginaux nous.. Très très drôle oui.
Décidément je m'emporte et me détourne de mon intention primaire, excusez mon emportement et cette agressivité que je ne puis toujours contenir, mon ampoule rectaffective est déjà bien pleine.
Ce que je cherche à cacher tant bien que mal Mme V. ce sont ces débordements émotionnels !! Oh dieu que je déteste ce mot !! Auxquels vous avez doucement et graduellement soumis mon cerveau, et plus précisément mon cortex pré-frontal, ces derniers 47 jours.
Mes intentions si elles ne vous sont pas déjà clairement apparues dans la profusion d'éléments mis à vôtre disposition, ayant pu faire l'heureuse expérience de vôtre incomparable vivacité interprétative, sont celles de tout homme qui verrait en vous ce que j'y vois et je ne saurais les garder par avarice plus longtemps au risque de vous perdre, devant vous Mme V. je prends le risque aujourd'hui et en avant première de ma vie d'avoir des remords plutôt que des regrets (dans le cas où mes espoirs se verraient déçus).
Car mes fantasmes n'ont que trop durés, parlons franchement, je vous loue des qualités masculines mêlées avec tact et parcimonie à un charmant tempérament ainsi qu'à des attributs féminins pour le moins louables, je crois que je peux vous l'annoncer solennellement Meredith, prenez en dâte, j'ai le béguin pour vous.
Quand je pense à vous ma couette se soulève, pourtant je garde les mains derrière la tête. (Personne n'aurait cru un seul instant que Mr Glacial allait lâcher une telle saloperie au milieu d'une déclaration d'amour enflammée caractérisée par son lâcher prise et une mouvance poétique déconcertante, pourtant il l'a fait…)
Je vous serais gré de bien vouloir me retourner méticuleusement dans les délais qui vous seront possibles de respecter, selon vos propres critères de perfection et vôtre appréciable tendance à l’introversion des problématiques affectives, dans un souci de clarté, de précision et au service de la justice, parce-que je crois que nous investissons nos efforts à de semblables desseins, vôtre réponse à ma demande explicite de devenir le laxatif de mes émotions, afin que les larmes que je ne pleurerais jamais publiquement achèvent d'arroser à noyer mon âme et que les fleurs qui y poussent puissent enfin se fistuliser à ma peau, comme tout ce qui se réduit invinciblement à l'usage, vous cueillerez les fleurs de ma sensibilité emportant irrémédiablement à chaque glanage, un bouton d'épiderme réduisant ma peau de chagrin à minima soulageant concomitamment dans ce geste amoureux le surpoids de mon âme, vous balancerez les sacs d'eau lestés qui encombrent mon éponge cérébrale et nous nous envolerons vers les hauteurs spirituelles des jouissances de la masturbation intellectuelle.
Oh Joie et Félicité du constipé.
Je vous tire ma révérence et vous esquisse un sourire coincé ainsi que plusieurs formules de politesses obséquieuses et vous re-souhaite lourdement une très agréable soirée très chère Mme V. reine de toutes les vertus, indomptable, insoutenable et non moins désirable créature à laquelle une quantité non complètement inexistante de mes pensées sont destinées.
Amour, gloire et rigidité.
V.N. (Vague_Nerf)
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latographie · 7 years
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L'homme et le mâle
De tant d’années passées à me magnétiser, je crains que tu ne m’aies tout dépolarisé.
Mes sens sont en alerte quand s’approche dans mon dos, le rythme d’une seule note qui me colle à la peau. Je reste inerte et pâle au pied de ton immeuble, du goudron sous mes pieds ou est-ce de la terre meuble ? Un zeste d’orange amer s’infiltre dans mes yeux, opale sur mes paupières et voile filandreux. Je n’aime plus le bitume depuis ces années la, je n’ai plus l’habitude de puiser à ces draps, alors je jeune… Deux jeunes et d’eux deux, il ne reste que toi, soit que j’ai disparu, soit que je ne suis plus moi. Je détache de mon corps en direction d’une femme, mon âme est dans l’action de l’embrasser encore, Le zéphyr tourbillonne autour de sa coiffe, caresse les courbes d’une larme qui grave l’épitaphe d’une histoire apocryphe que je projette en vain, mes fantasmes dorment dehors blottis contre un gros chien.
J'aspire d’abord à caresser ton corps, je tire des bords et m’approche encore, de plus en plus près, de plus en plus fort. La boule est brisée, les dés sont pipés alors.. Je tire les cartes.
Le tarot me révèle les stigmates d'un sarisse qui dés l'adolescence m'avait piqué au vif.
Le Burn ne crisse que sur l’asphalte.
Une exuvie dans un sac ample, j’éclaire mes lubies à la lampe, cadavérer la peur qui gronde en cet instant d’introspection lorsque les capteurs de ma sonde ricochent sur le poecile des passions.
Non je n’ai plus toute ma raison, cela ne m’empêche pas d’avoir raison, nous briguons tous d’intimes canons, les miens ne chérissent nulle discrétion.
Ne t'étale pas, ne te déverse pas, retiens tes larmes.
Je ne suis ni le support ni le réceptacle à recueillir tes charmes.
Je ne tire pas la langue, c'est du jambon de parme.
Tout excès est désormais permis car la sagesse est décevante.
Il est des méfaits aux vertus cicatrisantes.
Le passé s’est refermé et tu m’attends sous l’arcade de la porte du futur. Murmure de plus en plus fort et j’en serais de plus en plus sûr :
Si le sang est indélébile c’est parce qu’il n’y a pas d’amour propre.
Il y a en moi un sourd qui hurle de douleur, cela n’a rien d’anormal, cela n’a rien d’agréable non plus, je pense qu’il ne s’entend plus avec lui même parce qu’il n’aime pas ce qu’il est forcé d'entendre en son for intérieur.
Cela fait longtemps que son foie et son encéphale ne se parlent plus, ses organes croupissent en une harmonie dissolue.
Leur eau se transforme en un vin qui s’épaissit en sang puis coagule et se fige, cela fait bien 25 piges qu'il n'a plus rien entendu, ce qui ne l'empêche pourtant pas d'éprouver du vertige lorsqu'il compense la crise du silence par la vue d'une femme nue.  
Arrimer l’amour à l’acrotère, faire rimer les jours avec les heures sur Terre.
Je vais saisir l’insaisissable et même si j’ai tort, d’un désir insoutenable ne nait aucun remord. D’une main livide et raide, dans un dernier effort, je te prends au cou, tu te prends au jeu, de la vie, de la mort. Sans trêve mes rêves m’agitent, fleurtent avec la limite, occultant mes déboires, punissant mes regrets. Les cauchemars me rappellent à la réalité, loin d’un monde onirique, où l’on baise dans chaque port, où l’on ne frappe plus aux portes. Du repos au galop le coeur blessé palpite, du sommeil au réveil le corps teinté s’excite. Je me rapproche de toi, mes certitudes s’éloignent, mon oraison berce l’horizon car ma vie est un bagne. A me perdre tu perds plus plus que tu n’y gagnes, à me perdre je perds plus que je ne me soigne, J’ai misé rouge puis noir en signe de désespoir, tamiser rouge puis noir j’abats les jours de gloire, Des tas ruinés plus tôt, il ne reste que des mises, détamiser plutôt, j’exige qu’on irise ! Aimer à en perdre la raison, ai-je eu tort ? Réponds !
Tu te tais et je sais les idées qui longent ta pensée.
Ce tissu de mensonge ne tient plus qu’à un fil. Mes songes m'auto-condamnent à l’exil.
La divergence qui nous accorde procède de la théorie des cordes. Tu m'y envoies, je t'y attends.
Je te la tends comme la courroie qui mènerait vers la fin des temps.
Je balise une voie cathartique le long de laquelle tonne l'écho d'une voix surgie du néant.
Certains ouvrent leurs bras en signe de tendresse, d'autres s'ouvrent les veines submergés de tristesse.
Sur ma joue dorment deux ou trois cils, je fais un voeu, je dis “la droite”, ma vie prend un tournant débile tandis que je détourne l'usage d'une cravate.
Ariane des douces moeurs, je ne préjuge pas de ton style mais si tu n’opposais pas tes drames au charme de tes formes, les couleurs vives d'une feuille d’orme porteraient le symbole d’une idylle, l'amour est le seul triomphe des hommes.
Toutes les routes qui croisent mon coeur me mènent au Rhum.
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latographie · 7 years
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Ange Luce
Ange Luce
Tes absences creusent des galeries dans ma matière grise, le vide s’empare de mes émotions, ligote, ficelle comme un beefsteak ma cervelle, filtre en de microscopiques molécules les particules que synthétise mon cortex, en de fines inclusions métalliques.
Le tamis ainsi obtenu s’érige en un palais d’endorphine qui ne cesse de s’étager à mesure que ton aura brille dans le ciel de mes méninges, le soleil est ton astre et donne vie à une jungle de quêtes, d’arbres millénaires à écimer, un vaste réseau aux embranchements secrets, labyrinthiques.
Nos échanges, ce mélange tranche la réalité, d’importantes décisions ont à se prendre car nous sommes en guerre, engagés à dealer avec nos peurs, et nos angoisses n’auront bientôt plus les armes pour percer nos cuirasses de sapeurs héroïques.
Un faisceau de lumière comme des défenses blanches jaillissent de tes yeux, leurs rayons venant alors se refléter dans les glaces d’un palais si clair, si rafraîchissant, du miroir les vampires qui pompent mon sang s’évaporent sous l’incandescence de ce regard, leurs ombrent s’évanouissent en une volute de fumée noire.
En plein combat, un chant guerrier ponctue chacune de tes victoires et les échos de leurs cris d’agonie inondent ma tête, une tempête sonore fait vibrer le cristal, depuis des lustres des corps se balancent, leurs explosions cathartiques sont des feux d’artifice gores.
Au même moment et dehors un flash rouge, l’électricité en mouvement perce les nuées, en un éclair une idée m’est née, lubrique au plastique.
Rien n’a réellement encore changé mais déjà nos vies s’alimentent et se mélangent, je t’épie depuis les meurtrières dissimulées au sein d’une étrange forteresse, ma garde est abaissée car je surprends par l’esquive, tu n’as rien vu de ce jeu de jambe hypnotique.
L’instant décisif approche, celui qui laissera une empreinte indélébile, le stigmate d’une idylle qui fleurte avec l’inéffable, l’apogée d’une civilisation au destin forcément tragique.
Guidés par nos envies, trop sérieux pour y céder entièrement, encore content d’avoir des devoirs, mais cette vie l’avons-nous choisie ?
A défaut de choix, deux choix s’offrent à nous, je la poursuis cette chienne de vie, plus vivant qu’à l’aube de ma mort, de toutes évidences d’ici à ce qu’on la tienne elle se transformera, incessamment, comme les désirs qui marquent de leur peintures blanches les roches qui parsèment la route de nos transhumances modernes, en ces tracés en lacets sur des cols escarpés, à flanc de montagnes, au travers de forêts, mythologiques.
Dans la fureur d’un voyage sans papiers, de nuits écourtées par nos ébats amoureux, d’escalade sans harnais, d’improvisations, de salles ce cinéma vides, d’un sentiment déraisonné d’être vide, de n’avoir rien appris de suffisamment précis, sans la candeur ardente de l’athée, sans la ruse du sioux d’agnostique, là où je me retrouve moi c’est pour, avec et en toi.
Pourquoi ? Pour qu’on atteigne à nouveau la jouissance des instants d’union totale, de la toute puissance de l’adolescence, l’indolence du bien portant, l’apparent calme de l’ancien combattant, parce-que nos vies en demandent toujours davantage et que nos corps nous lâchent, le monde se fait plus exigeant et nous harcèle sans relâche, tout dans son mode d’existence évoque le renouveau, rien ne se perd tout se déforme, la paix disons le est à la vie ce que la tendresse est à l’amour, elle en est la plus indispensable des formes, sa condition sine qua none, laisse moi être à ton cloître la nonne, à ton lit le nounoune, à tes nuits celle de noce, à la Turquie la cappadoce, au cerbère les trois os, en un mot ton homme-gosse.
L'Angelus.
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latographie · 7 years
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Traffic de pattes & greffes de verges clandestines
Les pigeons de la place San Marco se sont emparés des miettes du corps du Christ & leur réunion en une masse agitée forme un spectacle dont les Vénitiens ne daignent plus entretenir le calamiteux rassemblement.
Quelques touristes venus d’Asie semblent pourtant apprécier la sensation que leur procure le frottement de ces moignons d'oiseaux poubelles lorsque ceux-ci viennent gratter avec leurs jambes excoriées dans les plis palmaires d’une mangeoire de chaire, leurs becs couverts d’excroissances bactériennes blanchâtres auraient aussi pu inviter nos frères humains à se passer de cette jouissance, mais la frustration aurait été trop grande, depuis que certains Asiatiques prennent plus de plaisir avec leurs mains qu’avec les cures dents dont les a cruellement pourvu le même génie créateur qui crée la femme et le pigeon, l’identification que les hommes ictériques peuvent avoir faite inconsciemment entre deux spécimens de tiges roses et blanches, surtout lorsque celles-ci battent frénétiquement le pavé, ne fait plus de doute et si personne n’aurait su le deviner dans le monde occidental jusqu’à ce-jour, c’est une connaissance acquise que leurs capacités à jouir de l’ignoble est remarquable, puisqu’il faut pouvoir trouver un peut d’estime pour soi pour survivre, alors je veux moi aussi apprendre à détourner ma libido de ma verge pour pouvoir la concentrer dans ma main et pouvoir attraper le monde comme l’on se saisit d’une poignée de graines, ces touristes Asiatiques sont tout bonnement fascinants, car ils aiment vraiment les animaux les plus répugnants, mais tant qu’ils nous laissent leurs femmes, je ne peux les en condamner.
Alors je regarde la mine déconfite, ces colombes déchues plonger dans le saut prévu à cet effet, comme des aigles fondent sur leur proie ou comme un jet setteur sous amphétamine lorsqu'il sautent dans une piscine remplie de pièces d’or avant de faire amande honorable chez son dentiste, sur le fait que l’argent liquide ne l’est pas vraiment, pas plus que les chiffres avec lesquels ils jouent avec la suffisance des imbéciles depuis leur troisième section de maternelle pour se décréter socialement performants.
De l’autre côté du stade, les partisans d’un retour au bio tentent vainement de nous convaincre qu’il s’agit là d’une alimentation saine et savoureuse, que cette montagne de produits naturels, de matières premières insipides, auxquels n’importe quel volatile renoncerait pour une souris morte ou un ver de terre, dans un retour au moyen-âge qui serait paradoxalement synonyme de modernité, puisqu’il est interdit de déguster une joue de porc braisée à la sauce au vin, d’ailleurs les cuisiniers sont des gens peu raffinés et les cochons ne méritent pas le sort que l’entièreté du monde animal leur réserve depuis quelques centaines de milliers d’années, non, écoutez, ils méritent au moins, qu’on les électrocute avant de les éventrer.
On se demande d’ailleurs comment ces personnes qui n’ont plus goût à rien depuis longtemps, qu’à l’ascétisme abscons d’où dérive ce sentiment mensonger de contrôler et de dominer leur vie par la répression de leurs pulsions et de leur libido, victorieux dans la privation, trouvent encore de sens à ce raisonnement de moine, tandis qu’il n’est pas crédible et fort heureusement, demeure une pensée relativement peu porteuse à leur cerveaux fatigués par l’étroitesse de leur esprit et de leurs vagins bridés.
Ces minables petits bipèdes céphalogyres courent partout vers une mort certaine, avec excitation, c’est chose promise rapidement aux rampants du ciel qui, à l’instar de ces militaires estropiés et traumatisés, en viennent quasiment à en porter le pronostic fatale comme une décoration, tu as une belle médaille toi ce serait pas celle de l’intoxication au Zyclon B ? J’aime beaucoup le chancre que tu portes au gland, il est très élégland.
Je me demande qui est à l’origine de ce traffic de pattes de pigeons, je me doute que cela a moins de valeur qu’une défense d’éléphant, qu’une peau de crocodile ou qu’une fourrure de renard, mais enfin, où sont passés les tridents griffus de nos rats du ciel ? J’aime la soupe aux pattes de poulets, parce que leur cartilage est très croquant et a un léger goût de fiante si l’on se concentre bien, mais leurs pattent sont jaunes contrairement à celles des pigeons qui sont rouges, du fait d’une insuffisance artérielle permanente qui provoque des ischémies aigües de membre et une nécrose en « bain d’acide ».
En tout cas, une enquête mérite d’être menée !
C’est peut-être le sens que donnera Jimmy Douglas Jr, l’homme au visage rétréci, fils de son oncle & père Jimmy Douglas, à sa vie, lui qui a grandi recroquevillé dans une cage à lapin, nourri exclusivement à base de viande de dinde crue, la vie des pigeons le fascine lui qu’il n’a jamais pu faire décoller ses 193 kilos à plus de 2 cm du sol, on est tous le pigeon d’un autre, alors fais gaffe à l’endroit où tu laisses traîner tes sales pattes.
Je sais bien que beaucoup d’hommes Asiatiques préfèrent multiplier le nombre de micro verges plutôt que d’en faire agrandir un modèle qui paraîtrait disproportionné et ne rentrerait plus dans aucune serrure, le corps des jaunes fourmille d’invitations aux perversions, les cavités nasales et auriculaires fournissent des modèles évidents d’orifices invitant à la paraphilie.
Lorsque l’on apprendra que les pattes des pigeons servent à greffer des pénis à des millions d’hommes, le monde aura vraiment fait un pas de plus vers le trash, mais combien de temps encore allons-nous nous cacher la crudité de nos pensées les plus obscènes ?
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latographie · 7 years
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Fleetwood Mac Gypsy (1982) Ma préférée de tous les temps de ce groupe extraordinaire que j’aime comme si je l’avais composée, ou non je rêve que...
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latographie · 7 years
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Lettre ouverte au Pdf Macron
Cher Président, vous qui oeuvrez à apaiser les âmes blessées, du moins on l'espère, on vous excusera l'emportement de vos propos impulsifs même s'ils reflètent une part de vôtre ignorance & de vôtre condescendance à l'égard des jeunes "qui foutent le bordel". Je vous souhaite une seule chose, c'est de parvenir à rétablir le calme en assénant de tels propos au milieu de la cohue et si votre orgueil n'en prend pas un coup, dans toute cette agitation, de reconnaître que vous avez fait faux pas en prononçant un jugement aussi hâtif qu'erroné, réducteur, stérile voire délétère, prompt à cliver & à diviser, à exclure encore un peu plus ceux qui ont déjà connu le rejet, assez de préjugés, ces jeunes sont en carences & leur violence n'est pas mieux réduite par une autre forme de violence, n'est-ce pas évident ?   Les histoires d'amour sont celles qui parlent de continuité, si les opposés s'attirent & que ceux qui se ressemblent s'assemblent, c'est que l'on se sent mieux quand on exerce sa liberté à devenir indépendant au sein d'un ensemble, individu du social ou social-individualisme. Deux versions intégrales aux intros & aux finish découplés se réalisent & s'accouplent en chantant le même couplet. Il est fou mais raisonnable, été comme hiver, de renoncer à ce que l'on veut pour s'orienter vers la source de nouveaux désirs, car si ceux-ci peuvent se figer, ils savent aussi se muer, œuvrant à se dissimuler habilement derrière d'inachevables travaux, d'inatteignables objectifs, l'essentiel des idéaux communs demeurant fatalement à l'arrière du front, dans la tête des hommes. La quête d'immortalité que vient troubler le vieillissement ne trouve sa survie que dans l'expression du génie créatif, par la transmission & de manière plus commune, par la procréation, donc par l'emploi du sexe comme moyen reproducteur, pour les gens moyens. Macron dit des bêtises sur les jeunes qui foutent le bordel, il s'est emporté, ou alors il n'est tout simplement pas l'homme providentiel qu'il prétend être, évidemment que cet évidement signe qu'il atteint ses limites et un épuisement qui n'est pas fe bonne augure mais alors pourquoi s'en prendre aux plus faibles ? Ah oui d'accord, ils sont le lieu de cristallisation de l'impuissance d'un homme qui engage 200% de son énergie à se montrer exemplaire, et je lui pardonne son emportement à condition qu'il demande pardon pour cette erreur de jugement, car cela témoignerait encore davantage de sa stature, que de faire preuve de modestie. En revanche, si comme une part importante de nos concitoyens il ne veut rien savoir de ce qui participe au développement & à l'ontogenèse des sujets, il emploiera des termes connotés et s'arrêtera aux préjugés, pensant être plus libre qu'eux, quand il les confond & les humilie en leur attribuant paradoxalement l'intention et les capacités d'agir librement à leur propre désintérêt, en fait il vient de faire comme eux, c'est à dire, il vient d'agir avant de réfléchir, alors, si même le président peut être impulsif une fois de temps en temps, on le tolère après tout on ne peut pas tout attendre de lui, regardez Trump, personnage grotesque en comparaison et bien puant, mais surtout, on ne l'attend pas pour défendre des idées de justice avec justesse. Car au fond un homme de cette intelligence doit bien savoir que ces jeunes qui s'opposent ont en eux le potentiel de susciter du changement, de jeter un regard neuf & de trouver des compromis et que leur agressivité est en grande partie une manière de se défendre, ou la encore, paradoxalement, de chercher un peu de soutien, d'attention & d'amour, de susciter de l'intérêt, une façon maladroite de demander de l'aide en mettant au défi de leur offrir les conditions de leur pardonner avant même qu'ils ne puissent, demander pardon. Demande toi si tu sais demander de l'aide toi ? Demande toi combien de fois dans ta vie tu as eu besoin d'aide et tu n'as pas su vers te tourner ni comment le formuler, rappelle toi des premières fois où tu t'es senti désemparé, et maintenant regarde ces jeunes et dis-moi si tu veux les accabler de reproches stériles et de jugements moraux ou si t'as les ressources de proposer autre chose que du rejet et de la souffrance à ajouter à leurs carences. Nous qui forgeons nôtre perception du monde derrière des miroirs percés, des rideaux sombres, des reflets & des ombres, qui à l'instar de nos fantasmes ne se laissent ni bien approcher ni même caresser que durant d'obscures pâleurs attrapées aux coins de nos virées nocturnes, que lorsque l'on aurait fait applaudir le diable mollement dans la béance maternelle, la progéniture nous observe indifféremment sauter au travers de cerceaux enflammés en attendant Noël, parce qu'on se croit plus heureux quand on aurait renoncé, quand on se serait résigné à répéter les mêmes jeux, à relire la même notice, à Paris, à Soulac, à Rio ou ailleurs & ne sachant plus bien ni comment ni pourquoi, ce que le lâcher prise a de bon, puisque l'on ne trouve plus de corde à son arc, ni de robin à ses bois, mais juste quelques robes tachées en boîte attachées à leurs déboires qu'elles n'ont pas l'intelligence de rendre avec leurs clés à leur instinct, l'intuition les a quitté ces crétines qui ne parlent que de maternité. Le Féminisme dans la bouche d'une majorité d'hypocrites ne démarre qu'après la troisième invitation au restaurant comme le dit Gaspart Proust avec lequel je ne suis finalement pas marié. Mais la guerre ne fait que commencer, et je me range de leur côté, de celui des femmes qui votent en bottes pour tenter d'affirmer que la parole a une valeur, car dans mon métier on compte 8 femmes pour un homme, merci à elles. Donc chacun son moteur, j'ai les mots Torre & de la hauteur, des bottes & une trotteuse dans la tête, si j'ai beau être retort au moins j'y mets du coeur.
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latographie · 7 years
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Le cum des jours
LE CUM DES JOUES (L'écume des jours)
Aux grandes éditions de la Nation, ses hommes reconnaissants.
Quand on aime les mots, on les emploie à faire le bien, en maîtrisant leur sens & leur histoire, car comme le disait la loutre apprivoisée par Jacques Mayol dans son documentaire éponyme, "le plus bel héritage c'est le langage.
(https://twitter.com/ARTEfr/status/914490086053486598)
Agiter vient du latin agitare qui signifie "agir beaucoup et souvent" et aussi "pousser avec force", associé aux combats sous la Révolution puis substantivé pour parler des "aliénés" par Beaudelaire, sa racine indo-européenne "ag" qui signifie pousser, avancer ou agir, donnera naissance à des termes comme pédagogie, antagonisme ou encore synagogue.
Quand à la cogitation, précédée de la préposition "cum" elle désigne l'activité psychique consistant à agiter ensemble des pensées : le fameux "remue-méninges" équivalent du "remue-menage" de son corollaire psychomoteur.
Toutes deux servent enfin chez certains êtres, à rassembler sans jamais assembler, à exercer une pression luttant contre la dispersion ou le morcellement, en maintenant grâce à l'enveloppe motrice & grâce au déversement à l'extérieur des produits de leur monde interne, une continuité de Soi par la contention, du fait d'un défaut de liens intrinsèques, l'Autre comme objet indifférencié est maintenu sous l'emprise de ces flux sensoriels qui tentent d'effacer la séparation et le surgissement des pensées menaçantes.
Si le manque à penser n'est pas le fait d'une génération, ce "tartare de pensées" que l'on se sert à tous les comptoirs, où la réflexion analogique s'oppose à la digitale sans parvenir à entrer en dialectique et rentrent parfois en concurrence loin de leur point d'équilibre.
Je choisis le carpaccio de pensée, fines & crues, plutôt que le tartare surtout lorsque celui-ci n'est pas préparé, enfin, un jour, nous nous offrirons de véritables côtes de boeuf cérébrales assis confortablement dans le chesterfield d'un salon Parisien chiquement décoré, derrière, une bibliothèque fournie offrirait un repos infini au lecteur attentif & rasséréné par ses vers contrits de propos méditatifs & aux propriétés introspectives.
Cuisiner ses émotions & ses pulsions, prendre plaisir à penser, à formuler des hypothèses, sois scientifique & artiste à la fois, minutieux & spontanée, drôle & sérieux, stable & original, innovant & identifié, sois nuancé. Réveille le chercheur en toi & deviens ton créateur !
Mes amitiés aux dieux du quotidien dont les églises sont ces librairies, ces salles de spectacle & ces parcs, plus disciplinés que disciples, les bons disciples sont les dissidents d'un ordre injuste.
Lorsque l'esprit connaît la tranquillité il soumet l'univers tout entier, car celui qui écoute & sourit avec empathie au lieu de s'emporter sort toujours gagnant, et peut même se permettre d'être modeste, car souvent, il ne lui a pas été nécessaire tant d'agir ou de s'agiter que d'observer impassiblement & de recevoir pour mieux redistribuer, réorganiser & donner un sens à toute cette agitation.
Parce-que la branlette intellectuelle c'est un peu "Le cum des joues" l'humour c'est drôle et cela sert en définitive assez bien à pondre de nouvelles idées qui fleuriront dans l'esprit des gens.
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