lattentedusoir
lattentedusoir
L'attente du soir
17 posts
Heureuse libraire à la Bouillotte dans le Royans-Vercors ☀️Chroniques de quand on peut, un soir ou l'autre.
Don't wanna be here? Send us removal request.
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
1 note · View note
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
Livres après livres, on est forcé d'admettre un jour que les thématiques qui portent nos lectures se rejoignent souvent, (toujours ?). Alors ici, pour celles et ceux qui me connaissent bien, vous allez comprendre pourquoi on a un banco gagnant : 𝗿𝗲̂𝘃𝗲𝘀 + 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗺𝗮𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 + 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝗰𝗲 + 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘀𝗮𝘂𝘃𝗮𝗴𝗲 = 𝗹𝗲 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷'𝗮𝗶 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗿𝗲̂𝘃𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗶𝗿𝗲, et si je vous dis que c'est Carole Martinez qui l'a écrit, vous comprenez pourquoi on frôle une quinte flush royale !
Néanmoins, tellement attachée aux écrits de Carole Martinez, je pars toujours sur la pointe des pieds, avec autant d'appréhension que d'impatience et d'excitation (vous connaissez non ? ce sentiment de ne pas vouloir être déçue ?). Mais cette fois-ci à nouveau, la barre s'est élevée haut dans mon cœur de lectrice ! Le nouveau roman de Carole Martinez est un de ces romans dont certains passages nous hantent longtemps encore après la lecture. Ce genre de livres qu'on voudrait pouvoir lire "pour la première fois" mais plusieurs fois, pour être émerveillé de la même façon qu'à la première lecture. Ce genre de livres qu'on conseille en disant "Vous ne l'avez pas encore lu ? Quelle chance !" (vous voyez ?).
Pour les aficionados comme moi, soit ce sera la déception, soit vous serez éblouis par son renouvellement. Ce qui ne change pas, pour notre plus grand bonheur : 𝗹𝗲 𝗳𝗶𝗹 𝘁𝗲́𝗻𝘂 𝗾𝘂'𝗲𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗿𝗲̂𝘃𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́, et sa plume, bien-sûr, qui nous enchante et nous tient par la main dès les premières lignes, 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞́𝐥𝐢𝐜𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐧 - et le monde autour s'efface. On corne (encore) un nombre incalculable de pages. Notre souffle se coupe à de nombreuses reprises - jusqu'à la toute dernière page, vraiment mon acolyte libraire pourra témoigner : j'ai terminé le livre le regard dans le vide, et rejouant inlassablement des moments époustouflants dans ma tête - et ils sont nombreux, et fabuleux !
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
Il y a des romans qu'on ne veut que personne ne rate sous aucun prétexte, et souvent les mots manquent. 𝑨𝒎𝒊𝒂𝒏𝒕𝒆 en est de ceux-là.
Les mots frappent ; où ? Dans le cœur dans la gorge dans les tripes dans les souvenirs - de ceux qui nous ont construits quand on avait assez de doigts pour compter notre âge. Les mots heurtent une corde (sensible la corde, vous l'aurez compris). 𝗜𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗶 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘀 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗼𝘀𝗲𝘀 𝗹𝗮̀ 𝗲𝗻𝗳𝗼𝘂𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗿𝗲𝘂𝘅 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗮̂𝗺𝗲, qu'il sonnera toujours faux d'en choisir d'autres pour en parler. Alors que dire d'autre ?
Je me suis entendue dire, dans une logorrhée post lecture (post explosion) : 𝗰𝗲 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗮 𝗱𝗲́𝗳𝗹𝗮𝗴𝗿𝗲́ 𝗺𝗼𝗻 𝗰œ𝘂𝗿. C'est assez moche à dire, même pas sûre que ce soit correct. Par contre c'est tout à fait correct de dire : 𝐀𝐦𝐢𝐚𝐧𝐭𝐞 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆́𝒇𝒍𝒂𝒈𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏.
Et aujourd'hui, quand je reprends mes petites pages cornées pendant ma lecture au mois de juin (oui, ici la team je corne les pages pour pas oublier la beauté), quand je relis ces passages, je sais. Il suffit d'un instant pour me souvenir pourquoi.
Alors, voici pêle-mêle ces émotions qui transportent, ces sentiments décuplés par l'intensité des premières fois (de toutes) : la lumière chaude dans la cabane qui danse avec les branches, les jours d'ennuis et ses quatre-cents coups, l'amitié (c'est un euphémisme, vraiment) qui prend au premier regard, qui ne vous quitte jamais, les albums de Tintin qu'on connaît par cœur, errer sur les chemins sur les routes que l'on connaît en vélo, la violence du monde qui guette, frappe à l'autre tournant.
(et donc, si vous faites un tour en librairie, et si vous hésitez entre les oiseaux rouges sur fond d'explosion sur ciel bleu et n'importe quel autre livre, choisissez les oiseaux rouges, choisissez Steve).
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
Vous avez besoin de réconfort ? Fermez les yeux et allez fouiner dans le Grand Magasin des Rêves de Monsieur Dollagoot ! Vous y trouverez à coup sûr ce que vous cherchez : rêves en tous genres, bonbons pour un sommeil paisible, mais aussi des cauchemars pour mieux appréhender les épreuves et apprécier la réalité. Que ce soit pour une sieste ou une longue nuit, tout le monde trouve son bonheur à l'un des étages du Grand Magasin des Rêves (même les animaux !).
Vous y trouverez votre bonheur aussi si : 🌸 vous êtes sensibles aux romans avec plein de petites histoires de vie 🌸 vous êtes friands de réalisme magique et saluez l'inventivité 🌸 vous cherchez une lecture tout douce pour penser à autre chose 🌸 vous aimez les personnages farfelus 🌸 vous avez besoin d'un peu d'inspiration pour vos rêves la nuit
Pour tout cela, et bien d'autres raisons encore, voilà 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗿𝗮𝗳𝗿𝗮𝗶̂𝗰𝗵𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗳𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲, qui fait du bien à nos petits cœurs tout mous, et nous promet d'apaiser nos tempêtes avant de sombrer dans les bras de Morphée.
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
Puisqu'on ne peut rien vous cacher, je ne vous cache pas que Cécile Coulon m'a encore hypnotisée. Je ne vous cache pas que j'ai tenté de faire durer ce court roman le plus longtemps possible. Mais je ne vous cache pas non plus que je n'ai pas réussi, encore une fois après la première page ouverte, j'ai été engloutie. Par l'âpreté du décor. Par la noirceur des personnages, surtout de ceux qui pensent pouvoir cacher leur âme. Par l'intensité de violences inouïes. Et par la délectation de lire la rage la colère la douleur apaisées, enfin.
Sans mentir je suis de celles qui sautent sur les écrits de Cécile Coulon, c'est Loubard qui un jour m'a dit de la lire, et puis d'un coup d'un seul j'ai tout dévoré. Donc pour finir l'année, je n'ai pas dérogé à cette (presque vieille) habitude et j'ai lu 𝘓𝘢 𝘭𝘢𝘯𝘨𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘤𝘩𝘦́𝘦𝘴 dès que je l'ai eu dans les mains.
En quelques mots : l'histoire d'un guérisseur, le fils de sa mère, guérisseuse elle aussi, qui va seul, pour la première fois, s'occuper d'un enfant malade dans le village du Fonds du Puits (ambiance). Mais il désobéit à l'une des principales règles en allant au chevet d'une autre malade, dans une autre maison...
Carton plein pour moi car 𝗷'𝘆 𝗮𝗶 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲́ 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝘃𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝗳𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹'𝗲́𝗰𝗿𝗶𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝘂𝘁𝗿𝗶𝗰𝗲 : la lecture est hypnotique et on tourne les pages frénétiquement. Si vous êtes déjà adepte il vous plaira sans nul doute, sinon allez-y, franchement, surtout si vous aimez les ambiances sombres, de celles où l'on tente de garder des secrets bien enfouis pendant des années voire des siècles, mais spoiler alert : ça marche pas ça, non non non ! Il y aura toujours un être, une âme qui connaîtra la langue des choses cachées.
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
0 notes
lattentedusoir · 4 months ago
Text
Tumblr media
Si vous aimez les histoires de famille nombreuse, Si vous avez perdu espoir en ce monde, et n'arrivez plus à vous émerveiller d'un rayon de lumière d'hiver à travers les branches d'un pommier, Si, au contraire, vous êtes un éternel optimiste, et que même les heures les plus sombres de l'Histoire en cours que nous vivons n'atteignent votre bonne humeur, Si vous cherchez la poésie des mots et des images, et que le réalisme n'existe selon vous, qu'avec un brin de fantaisie, Si vous voulez bien commencer l'année et n'avez pas peur de voir une petite larme poindre au coin de l’œil, Lisez 𝑳𝒆 𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆́𝒈𝒆𝒓. Il réchauffe le cœur.
Alors oui, on y parle surtout du cancer incurable d'une maman d'une famille de six enfants. Mais il y est surtout question de résilience, d'espoir, et d'amour de la vie et de tous ces petits instants qu'il faut savoir chérir et dont il faut profiter. 𝗖'𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 𝘀𝗶 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝗶 𝗯𝗲𝗮𝘂, 𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́.
0 notes