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⫯  Île de Raymond

Bastien, le guide naturaliste de l’île de Raymond à Paillet, nous a appelé pour nous signaler des empreintes étranges aperçues sur l’île… La semaine d’avant, quelqu’un nous racontait qu’il avait vu une sculpture étonnante sur l’église de Léognan. 

Alors, on laisse le territoire nord médocain derrière nous, on remonte l’estuaire et la Garonne jusqu’à l’Entre-deux-Mers, sur l’île de Raymond située entre Latresne et Cadillac, à la recherche de traces et d’indices. 

Bastien a retrouvé une laissée d’animal aquatique, une jeune loutre, ou bien une crotte de grenomeau venu trouver refuge sur ce bras de terre esseulé ?... 

Hypothèse n°74 : les Grenomes auraient migré vers le sud en remontant le fleuve Gironde, à la faveur de fortes marées et mascarets puissants, en passant par les îles ensauvagées de l’estuaire (Île nouvelle, Île Verte, Île d’Arcins…), et auraient finalement trouvé refuge sur l’île de Raymond. 

L’autre chemin migratoire pourrait venir du nord médoc, suivre la voie des grands lacs (Hourtin, Carcans et Lacanau), rejoindre les Prés Salés du Bassin d’Arcachon, puis remonter la vallée de la Leyre jusqu’au Ciron et à la Garonne en sud Gironde. Certes, cette deuxième voie migratoire paraît plus complexe, mais les Grenomes nous ont habitués à être là où on ne les attend pas !

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⫯    Fort Médoc

Cela fait maintenant quelques mois que Laurine et Lionel du GRAVE sont allés dans les écoles du Sud-Médoc raconter l’histoire du Grenome de l'Estuaire. Puis il a fallu attendre que l'hiver passe, et que le niveau d'eau baisse un peu, pour tenter d'aller en apercevoir…

Alors dès que le printemps a pointé le bout de son nez (et les grenomes aussi?), on a profité du beau temps pour partir à leur recherche avec les enfants, dans les marais de Labarde et au Fort-Médoc, en bord d’Estuaire.

Pas de trace probante du passage de grenomes, mais afin de ne pas perdre notre motivation, les enfants du centre de loisir de Macau nous ont partagé leurs poèmes sur les paysages… On ne lâche rien !

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⫯  Marais de Blanquefort

La souche. Un chêne pluri-centenaire envahi par les xylophages. Les grenomes sont sûrement passés par là, il y a de quoi nourrir une famille entière pendant une semaine au moins. Un véritable afflux de protéines...

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⫯  Forteresse de Blanquefort

Sylvain, agriculteur dans les marais de Blanquefort, nous a signalé des cris étranges entendus ces derniers temps. Dimanche, nous nous sommes rendus sur place, à proximité de la forteresse de Blanquefort, pour étudier ça de plus près.

Une brèche dans la digue : jalle de sable, jalle neuve, jalle de Blanquefort... les esteys ne font plus qu'un en ces temps d'inondations. Le Grenome voit son territoire immergé s'agrandir en cette saison...

Des buses, tournoyantes dans le ciel, ont laissé planer le doute sur la présence d'un grenomeau dans les roseaux. Mais il est resté invisible, peut-être étions-nous trop bruyant·e·s...

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⫯  Les sables

Résultat de l'affût nocturne : aucune franche apparition visuelle, néanmoins le GRAVE enregistre de nouveaux sons étonnants. Quel est donc ce souffle? Un animal tapît dans les roseaux? Le vent dans les roseaux eux-mêmes?

Nous décidons d'archiver tous nos cris et autres bruits non répertoriés enregistrés dans les marais du Médoc. Vous pourrez en retrouver au Centre de Recherche du Grenome, à la maison de Grave. Nous pourrons les faire écouter à des spécialistes et peut être par recoupement, remonter une piste.

En tout cas, ici, des lobulaires maritimes, des onagres, des vergerettes et puis des gastéropodes, bref, de la nourriture en pagaille pour les Grenomes...

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⫯  Les sables GPS : (45.527398, -1.052853)

Coup de fil de Jean-Pierre, un ami chasseur du Verdon : pas si loin des tonnes, près du Chenal du Logit, il a repéré une empreinte inédite assez fraiche (4 doigts courts, paume large...). Aussitôt, nous montons un affût et laissons l'un d'entre nous en observation pour la nuit. On viendra le relayer demain dans la matinée.

Affaire à suivre...

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⫯  Bassins du Giraudeau GPS : (45.530246, -1.085902).

La tempête approche, les animaux vont le sentir, peut être modifier leur comportement. D'accord, les Grenomes sont plutôt nocturnes, mais cherchant à se mettre dans un abri plus sûr, ou à mettre les petits grenomeaux, qui n'ont que quelques mois, en sécurité, l'un d'entre eux pourrait peut être se découvrir, commettre une erreur de camouflage... Alors, il y aurait une chance de les surprendre...

Nous avons pris la direction d'un marais assez ouvert, ou le passage de roselière en roselière nécessite de passer sur la terre ferme : les bassins de Giraudeau au Sud-Ouest du Conseiller au Verdon.

Peu d'activité dans le marais, comme si la faune était déjà en train de se terrer pour laisser passer la tempête. Et puis une coulée s'ouvre dans les roseaux. Un animal est passé là et pourtant, pas de traces de sangliers, ni de cervidés. Et puis, en amont de la coulée, la découverte d'une crotte.

Là, nous restons sceptiques, cela ne ressemble à rien de connu, pas striée comme des laissées de ragondin, trop petite pour une loutre, nous semble-t-il. Dans l'équipe du G.R.A.V.E, on se dit que cela pourrait être un grenomeau... Une idée ?

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⫯ Centre de Recherche du Grenome

Depuis juin, le G.R.A.V.E rassemble quantité d'indices, d'archives sonores et historiques, d'empreintes troublantes moulées dans les marais et autres trouvailles dans son nouveau CENTRE de RECHERCHE du GRENOME ! L'enquête se poursuit... Rendez-vous à la maison de l'Ingénieur, sur le site de la Maison de Grave, au Verdon-sur-Mer. Même en notre absence, la porte est ouverte !

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⫯ Marais du Gua

Fin Janvier, un ami du G.R.A.V.E. nous signalait une activité potentielle du Grenome sur le Marais du Gua, entre Vendays et Vensac…

Avec une vingtaine de passionné·e·s, nous avons effectué une sortie pour tenter de remonter la piste du Grenome. C'est muni·e·s de bonnes bottes que nous avons réussi à passer d'îlots en îlots pour observer les roselières à la jumelle. Au cours de cet affût, à la lisière du marais, sous les chênes, nous avons découvert une empreinte inconnue : une patte antérieure d'un mammifère à 5 doigts, paume large, et un début de palmation interdigitale... Ce n'est ni une trace de renard, ni une trace de blaireau, ni une trace de sanglier, ni une trace de chevreuil. Et il n'y en avait qu'une seule. De quoi rester perplexe... Nous avons décidé de la mouler pour pouvoir l'étudier plus facilement et la montrer à des spécialistes.

Hypothèse n°33 : Le Grenome, en pleine hivernation, sortirait de ses tanières de la digue du chenal pour se ravitailler en glands dans la chesnaie du marais du Gua.

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⫯ Dans les écoles de la pointe.

Il y a quelques temps, le GRAVE s’est rendu dans les écoles de la pointe du Médoc ! Equipé de cartes, de photos et d’échantillons de plantes, Laurine et Lionel on raconté aux enfants l’histoire du Grenome.

Certain·es se souviennent avoir entendu dans l’eau un bruit ressemblant au cri du petit Grenomeau. D’autres, en y repensant, se rappellent avoir aperçu un drôle d’animal à la tombée de la nuit. 

Pour nous aider dans la recherche de nouvelles pistes, les élèves de CE2 nous ont partagé leur dessins ! Tout nouvel indice est bon à prendre...

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⫯ Ile Nouvelle 

Le GRAVE suit une nouvelle piste ! Un gardien de l’Ile Nouvelle, au beau milieu de le Gironde, nous témoigne d’empreintes troublantes sur ce bout de terre en plein réensauvagement. Le Grenome aurait-il réinvesti son territoire berceau ? 

Ni une ni deux, à bord de l’Épinoche, nous voilà parti.e.s découvrir ce refuge privilégié pour la faune sauvage des zones humides. Pour l’instant, nous gardons pour nous ce que nous y avons découvert, afin d’éviter qu’un afflux non maîtrisé de curieux.ses ne vienne déranger la tranquillité des lieux... Affaire à suivre...

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⫯ Étangs de la Barreyre

En remontant la piste du Grenome, nos explorations de la forêt du littoral nous emmènent jusqu’aux Étangs de la Barreyre, à Grayan. Nous qui pensions le Grenome en plein hivernage, nous restons perplexes face à cette souille de sangliers vraisemblablement agrandie. 

Hypothèse n°16 : Le Grenome utiliserait les souilles d'argile blanche pour se constituer une carapace, à la foi camouflage et protection contre les parasites et le froid. 

Pourtant, aucune trace...

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⫯ Palu de Bert

   La sècheresse a gagné les marais, l’été fut rude pour les animaux. Avec ces températures, peu de chance de croiser le Grenome. Il a surement déserté les palus pour trouver refuge au marais du Gua ou au Fossé Antichar, rares espaces encore sous l’eau. 

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⫯  Marais du Logit

Le marais du Logit est relié à l’Estuaire uniquement par le Chenal du Logit, aujourd’hui busé sur + de 500m au niveau de la commune du Verdon-sur-Mer. D’après le CPIE, différentes espèces vivants au Logit n’osent pas s’aventurer dans ce tunnel obscur. 

Hypothèse n°56 : les Grenomes vivants dans ce marais auraient développé un nanisme insulaire, singularité morphologique qui affecte certaines espèces isolées sur des îles qui, au cours de l'évolution, ont vu leur taille se réduire progressivement. Du fait de l’absence de prédateurs et des ressources en nourriture limitées, les Grenomes du Logit pourraient être jusqu’à deux fois plus petits que leurs congénères, à l’instar des éléphants nains de Crète.

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⫯  Digue de sable à Soulac-sur-Mer     GPS : (45.506508, -1.059112)

C’était en fait une bergeronnette printanière...

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⫯  Neyran

Le Fossé Antichar vu depuis la Digue de sable.

Hypothèse n°16 : le Fossé Antichar serait un des refuges estivaux du Grenome. Pour rejoindre la Grande Vasière Nourricière plus aisément, il agrandirait les galeries de lapins sous la Digue de sable.

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⫯  Piste de la Gare de Moutardier/Neyran

En partance vers un affût nocturne. C’est la pleine Lune, une chance de plus de l’apercevoir !

Compte-rendu demain matin au marché de Soulac.