Tumgik
le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Bonjour chez nous. Bonsoir chez vous.
Comment faire? Comment écrire après 5 mois de silence sur le blog?
Je viens de réaliser que je n'ai même pas ecrit sur mon départ de Nz en juillet dernier. J'imagine d'avance la taille de cet article. Alors on va faire une chose. Je vais raconter quelques petites choses ici. Mon départ de Nz, mon tatoo, mon rasage de crâne. Et je vous reserve le reste pour un prochain article que je m'engage à écrire avant la fin de la semaine. Deal?
En juillet 2018, je suis à Hastings en Nouvelle-Zélande. Dans un lodge. Autant vous dire que c'est le paradis. Une nouvelle fois je me sens chez moi. Entourée de gens bienveillants et aimants.
J'ai depuis un moment très envi de me raser la tête. Je crois que le début de cette envie vient de Jeanne. Quand elle était malade j'ai souhaité très fort avoir le courage et la force de me raser la tête pour la soutenir. Mais je n'avais pas tout ça à ce moment la. Et je n'étais pas prète. Je n'avais pas la confiance necessaire. J'avais peur d'aller en cours le crâne à l'air. Prendre les transports, me sentir jugée. J'étais pas prète à ça. Et je n'en veux pas à la Angèle de 18 ans. Y'avais déjà beaucoup trop à gérer, mon image par rapport à mon poids, mes emotions et mes crises d'angoisse. (Oui, c'était encore tout frais mes crises d'angoisses, la suspicion d'epilepsie, mes emotions que je devais contrôler, mes peurs à qui je disais chut dans ma tête)
Je m'en suis voulu de ne pas avoir été prète quand Jeanne aurait eu besoin de voir que je la soutenais. Devoir raser ses cheveux avant de les perdre a été dur pour elle et je m'en suis voulu de ne pas avoir pu raser les miens pour elle.
Mais aujourd'hui c'est derrière. Je me rends compte que j'étais trop jeune. Prendre une decision qui impacte autant le regard des gens à cet age, quand justement le regard des autres est si important, c'était impossible pour moi.
Depuis je garde en moi cette envie. Elle s'installe. Je suis douée pour planter des graines d'idées qui éclosent petit à petit en enormes plantes. (Le voyage c'etait une petite graine ramassée en Serbie que j'ai simplement mis dans ma poche, regardez où on en est!)
Mon idée s'est accentuée avec le fait que mes cheveux etaient en mauvais état. J'ai beaucoup de trous sur la tête. Mon implantation a eu la main légère...
Donc je savais que je le ferai. Je ne savais juste pas quand.
Donc en attendant, j'en ai profité. J'ai coloré, décoloré, recoloré et re décoloré mes cheveux pour arriver à un tas de paille que même une vache aurait refusé de brouter. Mais tant pis. C'était mon choix. J'ai essayé toutes les couleurs que je voulais. Et je me suis amusée avec. Et puis des cheveux, pour moi ce sont des cheveux. Je comprends maintenant que ayant ce choix de les garder ou de les perdre, les perdre est plus facile pour moi. Parce que c'est MON choix.
En juillet à Hasting, la fleur a éclos. La fleur sur l'enorme arbre de mon idée. Tout etait aligné pour prendre la décision. Une chouette baraque avec de chouettes copains dont une coiffeuse. Plus parfait que la perfection. Donc j'ai choisi de devenir chauve. Et j'ai adoré être maitresse de ma décision, de choisir pour mon corps. De ne pas ecouter la société. Et j'ai été heureuse de rendre hommage. Parce que rendre hommage c'est magnifique et c'est aussi simple que ça. Pas besoin d'aller à l'eglise (même s'il m'arrive de mettre des cierges parfois). Non, il suffit d'être entre copines fraichement rencontrées mais sentir que ce n'est que le début de quelquechose de plus grand. Boire un verre de vin et envahir la salle de bain de l'auberge. Et réaliser une promesse vieille de 5 ans.
Ce moment est en top 1 de mon année en Nouvelle-Zélande. Je chérirai ce souvenir et ce que j'ai ressenti pour l'eternité.
Et puis j'ai eu mal après. Pas de la perte de mes cheveux mais de leur perte. Ils sont partis à la poubelle. Mais je n'ai pas été triste pour moi. J'ai profondément ressenti que je n'en avais pas besoin. J'ai eu mal pour les autres. Ceux qui perdent leurs cheveux et dont ce n'était pas le choix.
Et là je me suis fait une promesse, je ne couperai pas mes cheveux pendant 2 ans. J'en prendrai soin et je les donnerai à une association. Je suis, depuis juillet 2018, mère porteuse de cheveux. (Bon je galère le matin au réveil avec mes epis mais ça vaut le coup) et voilà encore une petite graine qui vient de faire des pousses et qui attend ses feuilles.
J'ai aussi hâte de retrouver mon crâne. Je suis tellement belle comme ça. Je me suis regardée dans la glace et je me suis reconnue. Mon Dieu ce que c'est bon de se reconnaitre. Et de ses dire "je suis moi, pas ce que les autres veulent que je sois. Celle que moi je veux. Et celle que j'accepte. Et je choisis pour moi"
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Et comme les choses magiques ne peuvent durer eternellement au risque de perdre de leur énergie et de leur eclat, il a fallut partir. Et pas sans pleurs. Je quittais ce genre de moment dans une bulle de savon. Qui est beau mais qui n'est pas fait pour durer. Un peu comme la chanson de Fugain. On s'etait simplement rencontrés au bord d'une route pour écrire une belle histoire. Mais ensuite chacun retrouve son chemin et continu sa route. (Pause, le temps de changer ma playlist pour du Fugain)
Moi ma route me ramenait à Waikanae chez Vickey et Dino. Pour y déposer mon van et prendre l'avion pour Auckland.
Avion le mardi matin, rendez-vous chez le tatoueur l'après-midi même. Et encore un hommage. Un aurevoir. J'ai fait tatouer l'oiseau de l'illusion avec la cage. La boucle est bouclée. Encore une petite plante que j'arrosais régulièrement. J'attendais simplement le bon tatoueur. Il aura fallu attendre d'être au bout du monde. Et je l'aime cet oiseau. Qu'il est beau. Et ils sait maintenant que je suis tranquille. Que j'ai fait la part des choses. Que ça a pris du temps mais que j'ai appris. Que j'aime encore ma soeur. Que je la pleurerai encore parfois (comme maintenant en ecrivant) mais que j'ai ma vie maintenant. J'ai accepté de lui dire au revoir. Ça faisait peut être un moment mais maintenant j'en suis sûre.
Et c'est aussi la raison pour laquelle je n'arreterai jamais de me faire tatouer. Parce que les tatouages ça aide. C'est thérapeuthique.
Je vais cloturer cet article sur une choses qui m'est arrivée a Melbourne. (Même si je parlerai de Mel dans un autre article)
En quittant l'auberge 5 jours après m'être faite tatouer, j'ai perdu la bague de Jeanne. Celle qu'elle portait le plus et que j'avais récupéré et à laquelle j'étais très attachée. Voyez-y ce que vous voulez! Et moi ce que j'y veux :)
Des bisous
À très vite (ça se compte en jours, promis)
Angèle bientôt de nouveau en vadrouille
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Je vais bien! Je poste un billet très vite pour vous raconter ma vie à Melbourne. Bisous
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Hey! En deuspi! (Je suis une feignasse quand il s'agit d'écrire un article) Je suis partie de Wellington pour Opotiki, pour bosser dans le picking de kiwi. L'acccomodation était cool. Proprio adorable, gens super cools, loyer pas cher, douche chaude et FEU DE CAMP LE SOIR. Bref, le paradis. MAIS, (il ya toujours un mais) le job était pourri à souhaits. Le picking (cueillette de kiwi et mode travail à vitesse 3000 kiwis/heure) c'est cool, c'est rigolo, on s'amuse bien, mais le soir t'as tellement mal à des muscles que tu ne pensais même pas possèder que tu n'en dors pas la nuit. (Ceux qui me diront que c'est qu'au début, qu'après ça va, je vous mets au défi de le faire. Si vous y arrivez, je vous offrirai mon respect éternel et une tablette de chocolat.) Et puis, il a fait pas beau. Et pluie = pas de kiwi à cueillir (pas que je rêvais d'y retourner hein). Du coup, tout le groupe de potes que je me suis fait, a décidé de mettre les voiles et roues pour Tokoroa. Et moi, quitte à pas travailler, autant que ce soit en bonne compagnie! Alors on a fait un joli cortège de voitures. (Tous derièreuh, tous derièhèreuh… et moi… de… vant…) on est arrivés dans un camping trop chelou. Pas cher, mais qui ne valait pas son prix quand même. J'ai pas testé la douche, j'ai eu peur de ressortir plus crade ou avec le tétanos. (Bon, j'avoue, c'est aussi que niveau douche, quand t'es sur la route, bah on s'en tape, personne ne vient te sentir les aisselles. Qui d'ailleurs ne sont pas non plus épilées parce que t'as pas envi) On y reste 2 jours. La météo est pourrie. Pas de coins de rassemblement abrité dans le camp pour être à la cool avec les autres. Le moral est mauvais parce que finalement c'est rien qu'un échec de plus. La France se fait manquer. Bref, le blues. (Le blues ça veut dire que je t'aimeuh) Et puis là, un mec qu'on appellera Edmond, qui était dans le groupe aussi, me dit qu'il a un bon plan boulot et qu'il y a deux places! Donc moi qui avait lâché l'affaire, je me dis que tant qu'à faire, autant me sortir les doigts de là où ils étaient et bosser. Donc je lui dis que ça me dit, que j'y vais avec lui et que du coup, il n'a pas besoin de faire du stop, puisque je le prends dans ma voiture. Lui, ultra content. Moi, ultra contente et motivée à bosser. (au passage, Edmond avait l'air adorable. Genre de gars à l'écoute, calme et réflèchit. Mais au passage, j'ai un instinct de mierdas) (tu vas voir, je me fais niquer dans la suite de l'histoire)  Dernier soir avec le groupe, on passe une chouette soirée. Au petit matin, on se rejoint pour se faire rembourser les nuits qu'on avait prépayé. Et là vous savez ce que me dit le Edmond, je vous le donne en mille! Il a parlé avec sa roommate, Emily, une américaine (un amour cette fille, au passage (Mais on verra si c'est encore un coup de mon instinct pourri qui me joue de sacrés tours le coquin!)) et qu'elle est dans une merde fénoménale, elle a besoin d'un job en urgence (au passage aussi, elle était à ce moment là en place dans un job). Et vu qu'elle est bonnasse (je suppose que telle est la raison, certaines personnes pensent avec la mauvaise partie du corps), il lui a dit qu'elle pouvait venir bosser. (Je vous rappel qu'il a 2 jobs dans le récit!) Et il me dit quoi?! “tu trouveras un autre boulot, c'est sûr” HAHAHHAHAHAHAHHA! Hein? BHWAHAHAHAHAHAHA! Trop drôle. J'en pleurs de rire. J'essuie mes lunettes. (Au passage aussi, aucun rapport, sauf, pleurer, sécréter des trucs et morve et tout, j'utilise des mouchoirs en tissu. Voilà c'était une info gratuite. Comme ça, sous le manteau.) Revenons à nos moutons : QUOI? WHAT? QUÉ? L'arnaque en plein jour! Et là, je me suis dit : “Maintenant, il va falloir résister ma côcôtte. Tu cède pas. Ce mec t'a promis un job, tu l'auras. Tu l'auras ton vent qui tourne.” Du coup j'ai dit non. Et on est passés à autre chose. (pas pour longtemps) (Au cours d'une conversation avec l'américaine un peut plus tard, il a dit que j'étais je cite : “têtue” (merci, je le prends comme un compliment, moi qui cède à tout pour un rien dans ce genre de situations) je crois que quand je rencontre les gens je ne me méfie pas et j'accorde ma confiance immédiatement. Enfait non, j'en suis sûre.) Revenons à nos agneaux. Entre temps, un Australien qu'on appellera Will (c'est son nom) que je n'aprécie pas plus que ça à cause de son humour un peu déplacé (j'ai compris maintenant qu'il est juste maladroit et enfait très gentil) nous demande de l'emmener lui aussi à Hastings. Donc 2 voitures, Emily a la sienne et moi le van. Edmond   veut aller avec elle parce qu'il veut absolument conduire. (il l'a eu dans le uc parce qu'elle ne l'a pas laissé. Hahaha) Et moi qui ne voulais pas me retrouver avec Will je me vois dans l'obligation de l'y emmener. (vous commencez à cerner le personnage d'Edmond? Je vous ferai un topo sur mes conclusions) 3 heures de route grosso-modo après, on arrive  à Hastings, on s'arrête au fast food (sans citer de nom) pour choper du wifi et retrouver l'adresse exacte de la packhouse. Le Edmond en remet une couche :“Elle est dans la merde, elle n'a pas un rond, elle est sans logement, elle a un beau cul, je dois la sauver, je suis le sauveur, toi t'es le boss à buter pour sauver ma princesse, je la baiserai à la fin. Et en plus je pourrais la mater tous les jours parce qu'on bossera ensemble elle et moi.” (En gros, dans les grandes lignes.) J'ai un petit sentiment de culpabilité sur le coup quand même, mais je lâche pas. Qu'elle soit plus méritante, peut être, et encore. Mais par principe, tu ne propose pas un bon plan à quelqu'un pour ensuite le déproposer et le servir à un autre sur un plateau. Il me dit qu'elle peut rester dans le job plus longtemps, que moi je peux trouver un autre job sur hastings et blablabla. (pour vous mettre dans le contexte, on est en hiver, les job c'est comme du pétrol ici, tout le monde en veut mais seulement les plus chanceux en trouvent par hasard ou par bon plan.) J'échange rapidement avec Emily a qui je dis qu'elle peut au pire prendre ma place quand je pars. C'est seulement dans 3 semaines. On s'entraide mais on arrête d'enculer les honnêtes gens. Elle complétement d'accord avec ce que je lui dis et complétement dans l'empathie sans peut être comprendre l'enculade d'Edmond. (Tous nos échanges se font en français, parce que s'engueuler en français c'est plus simple mais malheureusement les autres ne voient pas le bordel et la vraie nature de ce sacré petit chenapan)  On quitte le fast food pour la packhouse. J'avais encore en tête “résistance” en lettre de sang. “On n'est pas des vendus nous, on se laissera pas faire. Tu veux la guerre, t'auras la guerre.” En partant il a dû dire un truc comme “de toutes façons, on y va tous et puis au pure on verra et puis on leur dira combien de temps on reste et ils choisirons qui ils prennent.” (Hahaha, we’ll see) On se gare sur le parking et avant d'entrer dans les locaux, il en remet une couche. “Si ya pas assez de place pour nous 4, tu sais, elle a vraiment besoin de bosser, elle est dans la merde, t'avais dit au début que tu cherchais pas spécialement de travail, t'es têtue nanana…” je lui tiens tête mais il insiste, me fait culpabiliser. Moi, colère plus culpabilité égale larmes. Je fonds en larme. Lui dis que je passe une semaine de merde, mon oncle est mort, que j'ai tout sauf envi d'être dans ce merdier en ce moment. J'ai pas eu bcp de chances avec les jobs en NZ et que pour une fois le vent allais surement tourner. Que j'avais pas envi de vivre de l'argent de mes parents dans une vie que MOI j'avais choisi, pas eux. Et qu'il était indispensable que je me débrouille par moi même.“ Je lui ai vomi ça à la gueule et étrangement, quand les gens voient que vous souffrez et que vous ne l'avez pas montré avant, que vous l'avez gardé pour vous et que tout d'un coup ça explose parce que trop, c'est trop, étrangement, ils vous regardent différemment. Et dans leurs yeux apparait la pitié. Il a ouvert ses bras. M'a dit "viens là, je suis désolé, je ne savais pas, si tu nous dis pas ces choses la, comment tu veux qu'on sache?” Je l'ai esquivé. Il a bien fallut. J'avais pas besoin de son calin et il était hors de question que j'éponge sa culpabilité à lui, si tenté qu'il en eût ressenti une. Je lui ai dit que ma vie ne changeait absolument rien à ce qu'il se passait à ce moment là. Que tu ne dois pas passer ta vie à comparer tes malheurs avec ceux des autres pour voir qui est le plus à plaindre et qui mérite le plus un petit peu de chance. Que la situation c'était que lui retournait sa veste, qu'il mavait utilisée comme taxi pour se rendre à son job à 250km. Donc lui, déni total, il ne se rend pas compte de sa connerie et maintenant qu'il a compris que je ne me laisserai pas avoir par la pitié ou l'empathie, il recommence à être culpabilisateur. Me dit que c'est beau dis donc de faire une scène sur le pas de la porte du job. Qu'on ferait mieux d'y aller et qu'on verra. Genre grand désamorceur de situation. Le mec est terroriste ET négociateur de la BRI. Je ferai un tout autre article pour décrire le job. Mais en bref, on y va on est tous pris. Chemin pour se rendre à l'accomodation, j'ai Will et Edmond dans ma voiture. (Emily est partie rejoindre des potes déjà logés qqpart) on se rend chez la logeuse qui n'a finalement pas de place pour nous mais qui se met en quatre pour trouver des solutions pas cher et sympas pour nous. Elle appel un autre kiwi qu'elle a rencontré quelques jours plus tôt et qui a un logement pour les gens qui bossent dans la région. En chemin pour y aller on discute dans la voiture (ma bonté reprend le dessus et je décide de pardonner. Surtout que cohabiter et travailler avec une mauvais ambiance, non merci) (conne, conne, conne, me direz-vous, et vous n'auriez pas tord) il me dit un truc du genre “t'es quelqu'un qui réfléchit beaucoup non? Tout le temps et sur tout?” Et s'en est suivi une psychanalyse et un jugement avec à l'appuie un bouquin du genre “comment profiter de l'instant présent” moi, j'ai activé le mode et de temps en temps je lui disais, oui, ok, d'accord. Mais c'était crédible (7 ans de théâtre) Et là, sans comprendre pourquoi, il s'ennerve tout seul, dit qu'il n'a pas envi de parler avec moi, qu'il est ennervé. Il se tait et puis rajoute qu'il est fatigué, qu'il n'aime pas son attitude et qu'il me parlera quand il ne sera plus comme ça. (Gars, j'attends toujours que tu ne sois plus comme ça et enfait, j'ai arrêté d'attendre) Bref, aujourd'hui, on a un job, un logement (que j'adore) mais je ne veux pas vivre avec ce genrre de personne. L'aura est négative. En plus on s'était à peu près mis d'accord pour que je les emmène bosser Will et lui. Donc impossible de changer de baraque dans l'instant. Je leur ai donné jusqu'à mercredi pour trouver une solution et ne plus dépendre de moi. J'ai eu raison? J'ai eu tord? J'aurai du lui mettre une enculade? Je ne sais pas. J'essaye de tendre vers la paix. Ne pas haïr, ne pas médir, ne pas faire de mal et toujours aider. Mais certainent personnent méritent-elles autant de bienveillance? J'aimerai dire que oui, jusqu'à la limite où ça en devient à tes dépends. Chacun mérite le pardon sans mériter l'approbation. Mais la vengeance n'est pas envisageable. Edmond est un manipulateur et sûrement un pervers narcissique. Depuis qu'on vit ensemble (nous sommes 4 dans la maison avec Will et Gabriel (argentin)) il est très cassant quand je lui parle. Mais quand c'est lui qui me parle il n'est que miel et politesse. J'aime cette maison, je commence à apprendre l'espagnol. Mais quand une maison est faite de murs, un foyer est fait de ceux qui la peuplent. Ce n'est pas mon foyer quand il est là. Alors je vais partir. Je vais continuer de faire confiances aux gens que je rencontre. Car la méfiance m'aurait empêché de vivre bon nombre de moments riches et importants.
Merci de me lire. Bisous! Angèle
Ps: son bouquin a quand même l'air cool. Personne n'est tout mal ou tout bien. (Hier il a fait ma vaisselle) Pss : Je commence le boulot lundi 18. Je suis dans mon dernier mois avant l'Australie. Psssssst: Le vent a tourné, j'ai retrouvé le sourire, la confiance et la sérénité. Tour va bien aller. Psssssssiiiiiiit: autant pour moi... ce n'était pas un article en deuspi
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Demain je pars cueillir des kiwis à Bay of Plenty. Et dans un mois et demi, je m'envole pour Melbourne. Le temps court
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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In the car Saïmone
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Hello hello! Comme promis, voici un "petit" article sur tout ce qu'on a fait pendant 2 semaines de road trip au mois d'avril. (Météo de début septembre avec des journées type fin de printemps, bref, agréable mais pas chaud les marrons non plus) Je recopie mes notes prises au jour le jour sur la route J'ai voyagé avec une copine rencontrée à Wellington en décembre et qui a bougé à Christchurch en janvier. (Pour l'info on était très proches quand on se voyait à Wellington) 3.04. Je vais chercher ma travelmate à la gare de Paraparaumu. Elle arrive de Christchurch. On passe la soirée au Raumati Beach (bar proche de chez moi en bord de plage) pour organiser notre trip. Première nuit de van à deux. 4.04. Susanne est arrivée avec une énorme valise, on a besoin d'une solution. Pas assez de place dans le van pour se trimballer une valise. On a acheté une bache et on a installé la valise sur le toit. Tant pis pour la pluie, on a besoin de place à l'intérieur! On se fait des sandwich et on démarre pour notre première destination, Taranaki (Vous pouvez prendre une carte et faire mon trajet), en route on prend en stop un allemand (ma devise? Prendre tous les autostopeurs) qui se rend au même endroit que nous. On a passé la nuit dans un camping (quand je dis camping, je parle de free camp où on peut dormir en van, je préciserai les camping payants) isolé au pied de la montagne/volcan. 5.04. Petite ballade bien pentue pour se rendre à une cascade toute proche de notre camping. Traverse de New Plymouth où on a réparé l'évier et où on n'est pas restée. On a mis les voiles pour Tongariro. Sur la route, je me suis faite arretée pas un gros con de flic dont ce n'était pas le jour. Il m'a mis un avertissement pour conduite trop lente parce que j'aurai dû laisser passer les autres voitures. Hamburger trop bon (vous verrez à chaque fois c'était trop bon. Et dodo en free camp. 6.04. Susanne a marché la rando la plus famous de Nouvelle-Zélande, le Tongariro (je ne vous en dis pas plus, je la ferai l'an prochain) j'ai passé la journée à Turangi. À la piscine municipale de cette petite ville, la douche coûte 5$, honteux pour eux. Abus! Route jusqu'à Taupo. Arrivée de nuit dans un camping pleeeeeeeeeeeeein de pleiiiiiiin de van et de camping car. Un scandale de monde. (Les gars, je ne retourne pas à la tour Eiffel) beaucoup beaucoup de vent. 7.04. Petit dej à burger king. (c'est moi le scandal maintenant) marché artisanal bien sympatique. Petite rando pour voir un arbre de 1800 ans. Camping au Lac Maraetai (photo centre) 8.04. Les gars, j'ai aimé ce lac. Il était beau, il était paisible et puis il était gentil (j'avais besoin d'un autre adjectif, peu importe) je me suis baignée et puis j'avaos envi de passer une journée à la cool. J'ai rencontrée Wendy, une vieille Kiwi (habitants de NZ, le fruit c'est kiwifruit et l'animal c'est kiwi) adorable et pleine d'annecdotes. Elle a découvert que j'aimais les cartes alors elle a pris son campervan, elle est allée cherché son mari et le soir ils nous ont invité à jouer au carte! (il y avait également deux canadiennes) 9.04. Départ pour Tauranga. Journée sur la route et temps pourri, pourri, pourri. Pic-nic au bord de la bay de Tauranga (on n'a pas trop vu la ville), douche à la piscine, départ pour Waihi Beach. Là-bas, lessive au lavomat (on est en road trip mais les trucs balos on les a encore) et dodo sur le parking de la bibli (indiqué free camp). 10.04. Conduite dans les montagnes. Chutes Owharoa (le “wh” se dit “f” en Maori) et ballade dans la mine d'or de Karangahake. Sale temps mais la balade était très abritée. Nuit de camping dans le Coromandel, rencontre avec deux français assez cool! Tempête pendant la nuit. 11.04. Réveil à 5:30 pour le lever de soleil sur Cathedral cove. Demi tour sans avoir la place, j'ai mis le van dans un fossé. On a été remorquées par des mecs qui allaient travailler sur les chantiers. Pas de lever de soleil sur la plage mais rando pour y aller tout de même. Plus d'electricité dans la région suite à l'orage, coincées à la pompe à essence pendant 5h en attendant le mec de la maintenance. Du coup, burger trop bon. 12.04. Nuit à Thames. Courses, vaisselles, douche et départ pour le Northland. Traversée d'Auckland par l'autoroute. 6h de route jusqu'à Whangarei (alors, on prononce comment?) 13.04. Nuit à Whangarei en face du point info. Ocean beach. La plage est ommense et deserte. Trop de vent pour se baigner. Départ pour le market à Mangonui. Dodo en bord de mer. 14.04. Baignade au matin et douche froide de plage. Rencontre d'Antonetta, une Néerlandaise, Kiwi qui a un magasin à Mangonui. Le coin est très mignon! Et au moment de partir, j'ai cogné la voiture d'un gars. Galères avec l'assurance pour qu'enfin il me dise qu'on laisse tomber. Départ pour Paihia (si seulement on pouvait en manger une…) 15.04. Nuit sur le parking payant de Paihia, (c'est beau le nord mais les free camp sont pas assez fréquents) matinée ensoleillée, baignade. La baie des Iles c'est beau. On a croisé un française de région parisienne là bas. 16.04. En route pour Mermaid Pool. Malheureusement, c'était marée haute, impossible de se baigner.on est allées sur une autre plage et je m'y suis baignée. (Il y'a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai) journée chill. Départ pour Waipu Cave 17.04. Nuit à Waipu cave. Ballade dans la grotte. Traversée d'Auckland vers le sud et arrivée au campervan site (payant, free douche, free internet, free kitchen et lavomat avec pieces) le camp était infesté de moustiques. Je me suis reveillée avec des dizaines de piqûres sur les jambes. 18.04. Départ à l'aube pour déposer Susanne à l'aéroport.
Pour conclure (la rédaction), j'aimerai vous dire que tout ça ce sont de grandes lignes. J'aime être sur la route. Pas le temps de prendre de photos en roulant mais je profite de ces moments. Les gens qu'on rencontre sont accueillants et aiment partager. On s'est vu offrir des fruits par une totale inconnue (non, pas la sorcière, pas la pomme) à la pompe à essence. Ou encore un bidon d'essence de secours pas un monsieur qui ne comprenait pas que je n'en aie pas un dans ma voiture. Des gens nous ont sorties du fossé. On a joué aux cartes avec 4 inconnus dans un camping car. Wendy et Rod nous ont invitées à venir chez eux (je garde leur carte précieusement) et les locaux nous partagent leurs bons plans. Seule fausse note de ce trip, ma travelmate. Mais je ne m'épencherai pas sur le sujet. J'ai adoré être libre et portée par le vent. J'ai hâte et je bouillonne de recommencer!
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Bravo. C'est moi que j'ai pas écrit d'article depuis un milliard de millénaires. Bravo. C'est moi que je commence un article exactement quand je n'ai pas le temps parce que je dois dormir parce que je me lève demain à 4h30 pour amener Vickey à l'aéroport. Bravo. C'est moi que j'ai bû 2 verres de vin bien bien remplis. Ami, famille, les autres, je vais bien. En résumé, 1. J'ai quitté ma famille fin mars. 2. J'ai voyagé 2 semaines avec une danoise (je vous en parlerai tout spécialement. (peut-être à la saint glinglin) 3. J'ai eu des galères de thunes et je me suis retrouvée bloquée à l'autre bout du pays 4. Ça s'est arrangé 5. Je suos retournée avec ma famille d'accueil sans pour autant être leur au pair. 6. J'ai bossé 5 jours pour u'e marque Australienne, à Wellington, pour un showroom (job de merde) 7. Le van est tombé en panne et j'ai vécu les pires 48h de mon voyage 8. Ça s'est arrangé mais j'ai casqué. 9. Je cherche un nouveau travail pour faire des soussous. J'aimerai bien travailler dans une crèperie! 10. J'ai pris mon billet d'avion pour Auckland, mon rdv pour le tatou et le lendemain mon vol pour Melbourne. Et j'attends la validation de mon visa. Voilà tout ce qu'il s'est passé depuis! Des bisous! Je vais dormir!
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Chaque jour le ciel se réinvente!
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Aujourd'hui je vous parle de : - mes chaussettes - la rentrée scolaire - nos nouvelles voisines - Lex, future Manaudou Comme vous pouvez le voir, ma première photo est une photo de mes chaussettes. Je vis actuellement un gros dilemme. J'ai malencontreusement emporté une paire de chaussette dépareillée. La quastion est, faut-il les réunir? Faut-il s'attacher à la perfection de l'identique ou peu importe? Et une fois les deux réunies, que faire de celle qui sera seule? Maman, attends pour le colis, je ne sais pas pas encore pour la chaussette. Jeudi dernier les garçons ont fait leur rentrée. Troy est entré en grade 3 et Chad en grade 1. Lundi, selon la tradition Maori nous avons assisté à une cérémonie d'accueil des nouveaux élèves. Donc ceux qui sont nouveaux et ceux qui entrent en première année. Les parents sont également conviés. Tous les anciens de l'écoles, adultes et enfants, nous attendaient sur le terrain de sport. Ils ont chanté pour nous puis on s'est assis. Le directeur a récité un discours (ou peut être une prière) en Maori. On s'est levés. Deux élèves ont chanté des phrases auquelles on a répondu. On s'est rassis et les anciens ont de nouveau chanté et dansé pour nous. Et là s'est passé un truc de ouf (sur ma tête), le directeur et les membres de l'école se sont mis en ligne et on s'est tous fait des bisous avec le nez! Oui, oui, oui. Vous avez bien lu. Et c'était fini. Ce jour là j'ai adoré avoir l'impression d'être accueillie à bras ouverts par de simples inconnus. Les traditions c'est parfois très chaleureux. Bref, j'ai kiffé. Jeudi matin, j'ai emmené les garçons à l'arrêt de bus. (Bus scolaire. Grosse classe internationnale) Il y avait une jeune fille que je croisais là pour la première fois. Trop jeune pour être la mère de la graaaande fille qu'elle accompagne, je lui demande si elle est au pair. Et bah non, c'est juste une grande soeur. À la fin de la journée, on s'est recroisés et on leur a proposé de venir se baigner avec nous. Et rebelotte hier. C'est cool d'enfin créer des liens dans le coin. Leur famille est arrivée fin janvier d'Australie donc elles ne connaissent personne ici non plus. Donc voilà, maintenant on a des copines d'arrêt de bu et de baignade, Bree et Leah. Jeudi matin, garçons à l'école, Lexie et moi en vadrouille. On est allées se faire une carte de bibli (on a changé de district) et puis il faisait tellement beau que j'ai proposé à Lexie d'aller se baigner à la rivière. Trop contente! On arrive, madame fait la tronche. Elle pensait à une autre rivière du coup elle était déçue. Et finalement elle s'est baignée et elle a adoré ça. On a nagé jusqu'au milieu. Là ou on n'a pas pied. Joyeux moment de bien être et de calme. Bisous Angèle Ps: mon prochain article ressemblera plus à un coup de gueule Pss:je ne travaille que deux heure la semaine prochaine Psssst: soyez pas jaloux, notre hiver arrive de plus en plus vite
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Aujourd'hui, anniversaire de Chad. Il y a des invités. Parmis eux, deux filles aussi shtarbées que moi. On est allées se baigner à oilpé dans la rivière. La vraie liberté c'est quand tes seins ne sont plus tirès par la gravité.
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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Le jour où j'ai répondu à une annonce sur la page fb des Français en NZ, j'ai dit à cette personne que je ne connaissais pas qu'elle pouvait tout à fait se faie envoyer un colis chez moi. Sachant ce que ça fait de recevoir le saint colis en provenance de France, je me suis dit que je voulais partager ce bonheur. Pas facile en road trip d'avoir une adresse d'envoi. Avant hier, le colis est arrivé. Ni une, ni deux, sms à Chloé, "venez le chercheeeeer" On s'est retrouvées hier soir en bord de plage pour boire un coup et leur transmettre le Grâal. Elle m'ont payé un coup (j'ai encore du mal physiquement à recevoir mais je me soigne) et on papotait et on ne s'arrêtait plus. Comment on a quitté nos jobs et nos chats pour venir ici, je leur est parlé de la sorcière Nicole et de ma famille d'accueil. Tout ça en me disant que ce serait vachement cool de se boire un coup à la maison avec Vickey! Le bar ferme. Pas de free camp dans le coin, interdit de dormir dans la rue en van... j'insiste pour qu'on passe à la maison demander à Vickey si on peut héberger les filles. Il est 23h, je chuchotte "Vickey?" Dans le couloir. Et là je me fais engueuler (gentillement) "Angèle, pourquoi elles sont encore dehors? Fais les rentrer, c'est chez toi ici, fais les dormir dans le salon" (quand on demandait un bout de l'allée pour le van" On s'est installées sur la terasse, Vickey, Chloé, Leslie et moi et on a papoté. Dino nous a rejointes après le boulot. Les filles ont ouvert leur saucisson (après protestation de ma part, un saucisson, ici, ça vaut de l'or) et on est restés éveillés jusqu'à 3am, faut pas déconner quand même, à un moment faut dormir. Au matin, j'ai fait des atébas aux filles, on a pris des photos avec les enfants qui adorent recevoir de la visite (sociabilité héréditaire) et on a mis le cap su Paraparaumu pour un fast food (demain commence mon challenge des 100j du bien être mais j'en reparlerai) On a fini l'aprem en face de la plage avec une pastèque (1, j'avais envi de pastèque depuis des mois. 2, les mouettes aiment la pastèque.) Au moment de se dire au revoir, je leur ai fait promettre de revenir et qu'on se fera des croquetas. Le voyage c'est génial pour ça, les rencontres qui n'étaient pas prévues ou qui prennent une toute autre forme. Dire aurevoir à des gens avec qui tu as chanté "l'amour à la plage" et "si j'avais un marteau", c'est ça, la vraie tristesse de la vie. Portez vous loin, Angèle Ps : demain c'est la rentrée scolaire. Pss : on a une super lune ce soir mais c'est nuageux... Pssssssst : il doit pleuvoir demain, j'ai le seum, j'avais prévu une rando...
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le-jour-ou-blog1 · 6 years
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