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lea-gld-blog · 1 year
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Reclam Verlag et la tradition éditoriale allemande
Reclam Verlag collection “Universal-Bibliothek”
Allemagne, 2012-...
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1- Pour cette collection “Universal-Bibliothek”, le parti-pris est clair : mettre en avant l'identité visuelle de l'éditeur et de la collection au détriment de l'individualité du livre. En effet, la composition de la couverture est toujours la même et propose une simplicité et rigidité totale. Elle se compose de deux corps de DTL Documenta en noir, le titre et nom d'auteur étant installés dans un cartouche blanc en haut de la couverture. Celui-ci est souligné d'un filet noir sous lequel s'installe le nom de l'éditeur. L'ensemble est parfaitement centré et les textes sont tous ferrés à gauche. Tous ces éléments sont complètements invariants et la seule variation entre les différents objets se trouve être la couleur de fond qui change selon la série à laquelle appartient le livre. Ainsi, aucune place n'est laissée à l'individualité du livre, la logique structurelle de la collection est plus importante que le thème du livre individuel. Cette collection publie majoritairement des classiques de la littérature, l'éditeur choisit donc de se mettre en avant et se porte donc garant, gage de qualité quant-au contenu du livre. Il y a une volonté de faire référence et de construire une position d'autorité. Le titre se trouve noyé dans la collection puisque c'est l'effet de masse qui compte.
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2- Le caractère DTL Documenta utilisé ici est un caractère à empattements qui renvoient une image assez classique à cette couverture. Il rappelle fortement les caractères de textes utilisés dans la plupart des livres et a donc une forte connotation littéraire. Le caractère à empattement en particulier dans ce corps et cette disposition crée une connotation plutôt classique et presque “élitiste” (un caractère sans serif donnera plutôt l'idée d'une volonté d'universalité et d'accessibilité). Ainsi, ce choix de caractère est cohérent avec les choix éditoriaux de la collection qui publie principalement des textes de littérature parmi les plus grands classiques. Cela produit du sérieux et donne de l'appui à l'éditeur qui veut se créer une image de confiance. Pourtant, il me semble qu'un léger paradoxe s'opère ici : on a cette volonté de publier de la littérature classique avec cette apparence élitiste, et pourtant, il s'agit d'une collection extrêmement diffusée qui se veut très accessible, populaire et “universelle” en proposant des livres à très bas prix. C'est d'ailleurs une collection très appréciée des publics scolaires pour cette raison. Il y a une certaine tension entre cette volonté d'accessibilité et ce classicisme de la couverture qui n'invite pas un public non-initié à entrer dans le livre.
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3- Au vingtième siècle, ce type de positionnement d'éditeur n'était pas rare. Favoriser l'image de marque plutôt que l'individualité des titres permettait d’asseoir une crédibilité pour l'éditeur avant d'envisager la moindre singularisation des publications. C'était par exemple le choix fait par Willy Fleckhaus pour la collection “Edition Suhrkamp” (1963) ou encore “Suhrkamp Taschenbuch Wissenschaft” (1973). Pour la première, il a choisit d'installer les informations textuelles, en deux corps d'un caractère serif, centrées en haut de la page avec quelques filets séparateurs. L'ensemble sur un fond coloré déterminé aléatoirement par la collection. Ainsi, il faisait le choix de valoriser la collection plutôt que le livre en misant sur l'impact de l'ensemble de la collection. C'est clairement cette idée qui a été reprise par Cornelia Feyll en 2012 qui semble s'être inspirée de cette collection. On retrouve un placement assez similaire des informations avec un même style de caractère (serif en deux corps) sur un même fond coloré déterminé par la collection et non le livre. Et encore une fois, dans les deux cas, l'éditeur compte sur l'impact d'un ensemble pour créer le désir d'acheter plusieurs occurrence de la même collection.
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“Universal Bibliothek”
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Willy Fleckhaus, “Edition Suhrkamp”, 1963-...
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Willy Fleckhaus, “Suhrkamp taschenbuch wissenschaft”, 1973-...
Léa Guelaud
16/04/2023
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lea-gld-blog · 1 year
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A magazine renewing the way to talk about sports
As a basket-ball fan and a graphic design student, I was stunned when I discovered two years ago the existence of Entorse magazine, a printed piece of art talking about basket-ball.
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Entorse is a magazine created in 2017, imagined by Stéphane Peaucelle-Laurens and designed by Helmo studio. There were three issues of it, the first one in 2017, then in 2019 and 2020 but no more since this last one. But Entorse is a part of bigger project, indeed, the authors created a publishing house called “Entorse éditions” dedicated to the publication of editorial projects in the same universe.
As said earlier, Entorse is a magazine about basket-ball but it is really particular compared to more common basket-ball magazines. Its originality comes as much from its design and layout as from its content. First of all, it is about french basket-ball and it aims to tell stories and create a particular universe around this idea. Entorse wants to restore the splendor of French basketball. Nowadays, this sport as an aging image in France and the fans are more likely to watch american championship than French one. The authors of the magazine said about that “So why make a basketball magazine?
Because we will always defend the dust.” and it really proves their editorial intentions.
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The graphic universe of this magazine is really uncommon because of its impactful style with colorful composition and big typography. It gives a lot of space to images and photographies. And it plays with bigger texts to create graphic compositions. In a way, typography is used as an image to make the layout more dynamic. Moreover, they chose a typography with a very characteristic design to give a strong identity to the magazine. It is a bold type with curved shape that reminds a lot the lines of the ball.
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As they mentionned in their website, they are trying to give a cooler and younger image to this sport so it goes through a contemporary graphic style.
Even if there are strong and colorful elements in the composition, the general layout offers some kind of sobriety which makes this product more an art object rather than a simple magazine.
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26/03/2023
Léa Guelaud
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lea-gld-blog · 2 years
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Une révolution non-nécessaire : Les pictogrammes des Jeux
Après la coupe du monde de football en décembre, il m'a semblé indispensable de parler de la nouvelle actualité sportive qui anime la France en ce moment : les Jeu Olympique de Paris en 2024.
Régulièrement, de nouveaux éléments sont dévoilés par le comité d’organisation et chacun d'entre eux fait couler beaucoup d'encre. Après le logotype symbolisant une Marianne aux cheveux de flammes, les mascottes inspirés du bonnet phrygien, les nouveaux pictogrammes dévoilés en février  ne sont pas passés inaperçus non plus. Mais ces nouveaux pictogrammes marquent-ils enfin une réussite pour ces JO ?
En effet, pour cette nouvelle édition des Jeux, le comité a décidé d'innover en proposant des pictogrammes d'un tout nouveau genre. Habituellement simplifiés et très lisibles, les pictogrammes des différentes disciplines sont une institution graphique dans l'histoire des jeux Olympiques. Ils portent un enjeu de signalétique et de communication très forts et doivent être extrêmement identifiables pour créer un langage international commun.
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Pictogrammes des JO de Tokyo en 2020.
Or, cette année, Paris 2024 se voit attribuer des pictogrammes bien plus complexes et moins lisibles. D'après le comité, il ne s'agit plus de pictogrammes signalétiques mais de blasons ayant pour objectif principal de rassembler les fans derrière une discipline. Des étendards porteurs de valeurs et de la fierté des fans.
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Pictogrammes / blasons des JO de Paris 2024.
Chacun de ces blasons est composé de trois éléments : un axe de symétrie, un élément du terrain et un ou des élément(s) de l'équipement sportifs de la discipline concernée. Ainsi, l’ensemble devient très complexe et peu lisible au premier coup d’œil, encore moins pour des novices d'une discipline.
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Une volonté de révolutionner une entité bien installée donc. Mais pourquoi révolutionner si le besoin de changement n'est au départ pas présent. Durant chacune des précédentes éditions des Jeux, les pictogrammes ont fait leurs preuves et personne ne les a remis en question. Probablement pour une bonne raison : si ces éléments fonctionnent et permettent aux visiteurs étrangers de s'orienter correctement, pourquoi en changer ? Et surtout pourquoi les complexifier ? Si ce n'est par simple désir de changer et de se différencier.
Finalement, si l'on prend en compte les récentes polémiques liées aux packs de ventes des billets (trop chers et pas adaptés à tous les budgets dû à l'obligation d'acheter les billets par trois). Ces Jeux Olympiques sont loin de faire l’unanimité avant même d'avoir commencer. Peut-être que la stratégie de renouveau mise en place n'est pas la bienvenue dans le contexte d'une institution comme les Jeux Olympiques.
Léa Guelaud
12/03/2023
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lea-gld-blog · 2 years
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Hand lettering must be the key for me
In one of my last posts, I wrote about sign painting and how I fell in love with it at first sight. Indeed, the reason behind this is that this was solving a problem I have always had with graphic design : there is too much use of the computer compared to hand working (and hand working is what I like more). And, yes, it seems really reductive to define graphic design as simply because it is a subject  really more complex with multiple ways of doing it and multiples creatives steps allowing to work with different media. But actually, that’s what I have felt personnally for years : a lack of hand working.
I spent three years during my DNMADe looking for the right way to combine my graphic design work with something more crafted and manual. Sometimes it was plastic experiments, brush textures, cut-outs and collages, etc. But most of he time, before I even realized it,  I started working more often with handwriting and lettering in my projects. I kept working like that until now, and finally, I am wondering if lettering could be the best way for me to combine graphic design and crafts?
Let me tell you about my last year diploma project called «Romans d’artisans». As you might have understood, it was about craftmanship. The idea was to highlight crafts in the city of Romans-sur-Isère. I chose this city because it is a small one which suffers from (like many other cities) a phenomenon of desertification of its city center. In this context, the mayor proposed a financial help for craftsmen consisting in a low rent to help them establishing their business in this area, so in the end, there are a lot of them in this small district.
The first step of the project was to create a visual identity to group all the actions and media linked with the project. I made a hand-painted typographic logotype combining gesture and movement of manual work with a brush texture to show some materiality (indeed, crafts are defined as a transformation of a material by someone). If you look further, you can see that there is a progression form one side of the logo to the other, one side being more rough, and the other being smoother. The goal was to highlight their skills and how they can transform a material into something usable while keeping the charm of crafts.
And this is what I love about crafts, the fact that they show the soul, the mark of the creator in the production but with an impressive mastery of the practice. This is what attracts me towards crafts and what I can’t see in digital productions.
Recently, I have realized that I see these qualities in letter painting, calligraphy or type design as well. So maybe, this could be an interesting path for me.
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lea-gld-blog · 2 years
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Réinventer un classique
Il est des domaines du design graphique qu'il est difficile de réinventer. Des exercices récurrents, tellement codés et tellement ancrés que l'innovation s'y fait rare. La carte de vœu est de ceux-là. Tous les ans, de nombreuses marques et agences s'y attellent et bien souvent on y trouve un air de déjà vu. En ce début d'année, le studio Stéréo Buro a dévoilé sa carte de vœux pour l'année 2023 : studio que je suis depuis quelques années déjà, j'ai cherché à comprendre par quels moyens il a tenté de résoudre cette question.
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Stéréo Buro est un studio parisien de direction artistique et de graphisme fondé en 2015 par Diane Boivin et Silvia Dore. Elles travaillent toutes les deux en collaboration sur des projets ouvrant un dialogue entre les champs du design, de la communication visuelle, de la création typographique et bien d'autres. Le duo interroge le potentiel de nouveaux systèmes graphiques.
Le studio propose, dans le cadre du projet « impressions libres » en collaboration avec le magazine Étapes et l'entreprise Exaprint, des cartes de vœux multiples : un assortiment de quatre cartes (aux formats dégressifs) qui se présentent comme des poésies visuelles. Chacune propose un ambigramme qui travaille autour du visage. Chaque visuel est composé de signes typographiques qui proposent une double lecture de la carte : la plus grande est un visage évoquant à la fois un homme et une femme qui sourient, la seconde mélange un visage de vieillard et un animal. La troisième nous montre deux sourires : l'un rit en coin et l'autre aux éclats. Enfin, la plus petite schématise l’exaspération et l'étonnement. Ces visages antagonistes sont mis en valeur par une impression en dorure 3D qui allie à la fois la brillance de la dorure et le volume. L'ensemble est imprimé dans un bleu cosmique qui évoque l'étrangeté, le côté céleste et mystérieux.
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Le duo de designers a donc choisi de réinventer la carte de vœux en en retirant tous les codes, elles ont favorisé une expérience visuelle poétique mêlant imaginaire et composition graphique et typographique, plutôt qu'un message classique de vœux annuels. L'expérience proposée est aussi celle d'une manipulation et d'une l'exploration grâce à l'anagramme qui crée une quête de sens. Enfin, on trouve un intérêt certain dans la déclinaison proposée du concept. Il est en effet très agréable de voir comment elles ont adaptée une idée à différentes échelles, et en nous transportant dans des univers totalement différents.
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Léa Guelaud
22/01/2023
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lea-gld-blog · 2 years
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Urban culture becoming art in Paris
Lately, many exhibitions about street art and urban influence have taken place in the French capital. It is a movement originally coming from the United States that have gained more and more influence all around the world. It is not surprising that Paris, as a multicultural city, is taking part in the movement.
Recently, Parisian tourists have had the opportunity to discover exhibitions such as the one about Jef Aerosol, the "Urban week" at La Défense, "capitale(s) : 60 years of urban art in Paris", "world of Banksy" at the Banksy museum, and many others. Personally, I went to the now-closed ice rink in the suburb of Saint-Ouen to visit "Urbain de Paname", a contemporary street art exhibition. It lasts until February 18th in this original place.
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There, you could discover the work of famous and less-known artists such as Banksy, Invader or Kaws, through thirty artworks. Paintings, sculptures, installations, ... The mediums are varied to make the visit pleasant and dynamic ! Everything is so colorful and grandiose, it is the opportunity to see original pieces from the greatests urban artists.
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The visit is not guided by any route, the pieces are scattered all around the ice rink and you can wander through the works at your own pace. Each artist is presented by a short text taped to the ground but there isn't anything else to embellish the space. The building is in its purest shape, so it really gives the impression that artists invaded the place with their art, as they could have done in the streets or in disused buildings.
One of the most important piece of the exhibition is an installation created by Jean-Samuel Halifi. Indeed, he made a human-sized army of "Playmobils" (children's toys). It takes the most part of the space in the middle of the ice rink, so it is really impressive and has a huge impact on the visitor. It is composed of thirty-six sculptures between which we can walk. The goal is to share a message concerning our society, probably a criticism of its standardization. But it also shows the power of masses because we wouldn't feel the same in front of a single sculpture.
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To me, this is, the most significant work of this exhibition due to its size but the rest of the visit was just as pleasant to see. In the end, I highly recommend this exhibition, mostly for the beauty and originality of the art presented. But, on the other hand, I think that they could have given a more precise angle to the exhibition to give it more sense.
Léa Guelaud
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08/01/23
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lea-gld-blog · 2 years
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Le bénéfice de l'expérience
Récemment, j'ai lu l'ouvrage « le graphisme en textes » d'Hélène Armstrong pour les éditions Pyramid. De nombreux points de vue soutenus par différents auteurs dans ce recueil mériteraient un article, mais je vais vous parler de deux textes qui m'ont particulièrement interpellée.
D'abord, Lorraine Wild évoque, en 1998, la question du savoir-faire en design graphique. En effet, on parle souvent de savoir-faire lorsqu'il est question de métiers d'arts et notamment d'un savoir-faire manuel. Or, il n'est pas forcément judicieux de séparer à ce point le design des métiers d'arts. Lorraine Wild s'appuie sur les propos de Peter Dormer qui distingue la connaissance théorique (les concepts derrière les choses) de la connaissance tacite (issu de l'expérience, donc le savoir-faire). Ces deux types de connaissance seraient indépendants puisque ce serait sur la connaissance théorique que l'on s’appuierait au départ de toute activité. Jusqu'au moment où notre maîtrise est suffisante pour faire oublier ces savoirs théoriques au profit de la connaissance tacite. Tout cela s'acquiert avec l'expérience et est également intensément personnel, car lié à notre expérience directe de la profession. En design graphique, le savoir-faire s'apparente au style personnel du designer (c'est une recherche presque intime développée à force d'années de pratiques). Cela présente donc un potentiel pour la création graphique qu'il est nécessaire de ne pas négliger car le savoir-faire du designer, c'est ce qui lui donne son identité propre, sa singularité (ce qui est recherché par tous créatifs).
D'un autre côté, Paula Scher (dont je vous ai parlé dans un précédent article), apporte une légère nuance à ce propos. Il est question dans son texte de la phrase « trop de style, pas d'idée ». Phrase que les anciens graphistes répètent à propos des jeunes designers. Selon elle, c'est pour oublier que leur propre style se démode et pour valoriser le fait que leurs projets reposent sur des concepts plus intéressants et donc que le style n'est pas important. En réalité, elle regrette l'exaltation que procure le fait de créer du style. C'est le genre de découvertes qui se produit début d'une carrière, quand tout semble nouveau, quand on crée son propre vocabulaire pour toute une carrière. En effet, au début, le progrès est fulgurant, parfois une seule réalisation peut propulser un designer. Puis, tout ralentit et l'on se retrouve à craindre les jeunes designers (d'où ces phrases méprisantes). Finalement, elle considère que le savoir-faire est reposant et demande moins d'efforts pour créer une fois acquis. Mais en réalité c'est l’apprentissage de ce savoir-faire qui est exaltant. Et à la fin cela devient très difficile et long de progresser encore.
En tant que jeunes graphistes, à la manière de Lorraine Wild, nous cherchons toujours à atteindre cette expérience qui nous permettra de créer de manière singulière mais peut-être à tort ? Peut-être regretterons nous un jour ces heures de recherches de styles et de découvertes comme nous prévient Paula Scher ?
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Léa Guelaud
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11/12/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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How to embellish the Qatar World Cup ?
Since the 20th of November, 2022, the Football World Cup has begun in Qatar. After months of arguments and debates all around the world, after many threats of boycott from the fans and medias, the championship is finally a success. It even had a record number of viewers in France! Indeed, millions of French fans followed the first French team game against Australia on the 22nd of November.
How did it happen ? How did Qatar make the world forget about all those arguments concerning the environment and human rights ?
As a reminder, the world cup was attributed to Qatar in 2010 with a devastating programm including the construction of many stadiums equipped with a giant open air conditioning. Then, it became even worse when they started the construction of the different infrastructures. Indeed, it caused the death of thousands of workers. Not to mention the environmental impact !
Even considering this shameful result, people didn't give up on the idea of watching the world cup. Let's see how Qatar is trying to restore its image.
First of all, the logotype is a clever mix between tradition and modernity. Its natural curves represent the desert sand dunes, whereas the general shape symbolizes at the same time an « 8 » (for the eight infrastructures hosting the games), the trophy of the tournament and a typical Asian scarf usually worn in Qatar in winter. This last element reminds us that this is the second world cup to take place on the Asian continent and the first world cup in winter. Moreover, the scarf has red ornaments that represents the diversity of ethnicity in the population of Qatar. Finally, they created a typography which is the perfect representation of this merger between tradition and modernity by renewing Arabic calligraphy with an Asian inspiration.
Through this identity, Qatar aims to show a very rich culture and increase its impact on world. Sports associated with universal and humanistic values is an excellent lever for a country seeking to develop its soft power worldwide. But Qatar is not a good example of those values and unfortunately, they are trying to hide the environmental and human disaster they created by using money to makes us forget what is wrong.
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Léa Guelaud
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04/12/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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La méthode Paula Scher
Paula Scher est l'une des graphistes les plus influentes du monde ; il est donc impossible pour une jeune étudiante en graphisme de ne pas connaître son travail. En revanche, je souhaitait approfondir mes connaissance de son travail, ce qui m'a mené à regarder la série « Abstract » (une série qui consacre chaque épisode à un créateur renommé dans le monde du design) qui propose un épisode sur la grande Paula Scher. J'ai été très surprise d'y découvrir des questionnements similaires à ceux qui m'habitent concernant le métier de designer graphique. Notamment, comment concilier une pratique manuelle avec les outils numériques qui dominent notre époque ?
En effet, dés le début du reportage, Paula explique à quel point l'arrivée de ces nouveaux outils a changé le métier de designer graphique. Avant, elle dessinait tous ses lettrages à la main ; aujourd'hui, beaucoup de designers n'utilisent plus que leur ordinateur. Quant-à elle, elle dit « résoudre des problèmes sur un bout de papier » puisqu'elle ne peut pas trouver ses idées en restant derrière un écran.
Ce conflit entre manuel et numérique se retrouve beaucoup dans son travail. Il y a une véritable opposition entre ses créations professionnelles pour ses clients et sa pratique personnelle. On peut le voir notamment en observant conjointement son travail pour le Public Theater de New York et son travail de cartes des États-Unis peintes à la main.
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L'identité du Public Theater est l'un de ses premiers travaux et celui qui l'a rendue célèbre en 1994. Elle voulait quelque chose dans l'esprit New-Yorkais, qui soit donc voyant et imposant. Elle a choisi d'écrire PUBLIC en utilisant, pour chaque lettre, une chasse décroissante (largeur de la lettre). Cela symboliserait l'essence de New-York grâce à tous ces différents types de traits qui rappellent la profusion d'enseignes dans la ville. Pour créer l'identité d'un lieu, utiliser une police identifiable suffit. Aujourd'hui, tout le monde à New-York reconnaît le logotype du Public Theater. D'autant plus que le caractère choisi est très impactant grâce à sa graisse épaisse et au fait qu'il s'agisse d'une police linéale de titrage.
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D'un autre côté Paula aime passer des heures sur une tâche minutieuse et répétitive après son travail. Elle peint, sur son temps libre, de très grandes cartes des États-Unis. Ce travail est réalisé entièrement à la main et relève plus de l'art que du design graphique. Elle insiste sur le fait que ces cartes ne sont pas justes, en termes de cartographie, mais elles donnent une idée de la démographie de chaque état grâce à la densité d'informations présente sur chacun d'entre eux. Les couleurs sont aussi choisies aléatoirement selon son envie.
Finalement, ce que je retiens de cet épisode, est la capacité de Paula Scher à produire à la fois des choses très régulières et professionnelles tout en réservant sa sensibilité pour l'art manuel à des projets plus libres et personnels.
Léa Guelaud
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27/11/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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Why is sign painting so underrated ?
Let me tell you the story of my recent ambitions. It all begins in September 2022, when TF1 broadcast a report about two young sign painters based in Paris. I had never heard of this job, and it was kind of a revelation for me. I immediately felt that it was something that I could really enjoy. From them on, I started looking for all the Parisian sign painters to follow them on social media (as you can imagine, the list was short...).
This leads us to this week-end : indeed, one of them promoted an event called « Paris local » which consisted in open doors of many artists and craftmen's studios. This sign painter, called Vincent Audoin, was demonstrating his work this Sunday so I immediately knew that I would go.
Vincent Audoin is quite young, like many of the new generation of sign painters in France. He works in this field since 5 years now and learned the technique after his graphic design studies. Indeed, he travelled to London and Melbourne to learn from professionals abroad (probably because of the lack of sign painters in France). However, he already has a big experience under his belt : as an example, he worked for the decorations of two of Wes Anderson's movies (including « the French Dispatch »).
We had very interesting conversations about his work, the technique, and he gave us useful advice. Learning about this job made me think about today's society. Because his biggest clients are mostly other craftmen (sometimes with a small budget), whereas the city of Paris refuses to pay for handpainted letters on its biggests symbols like the Eiffel Tower (this is what another visitor, a woman working for the monument told us : even with her recommandations, her clients prefer to apply stickers on such a great building). And I think it is so disappointing that the most important French institutions don't set an example by prioritising the budget over quality. In the end, it is probably part of the reason why this skill is so rare now (there are only around ten sign painters in Paris and probably as many in the rest of the country).
Nowadays, most people choose to produce cheaper and faster at the expense of skills, high quality or local and handmade creations. But I have high expectations concerning the future of the trade and I think that with this young generation promoting their skills, the mentalities will change in a good way.
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Léa Guelaud
20/11/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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De l’unique dans la série
Du jeudi 10 au dimanche 13 novembre, s'est tenu au Pavillon de l'Arsenal le salon Offprint mettant en avant des éditeurs indépendants et expérimentaux dans de nombreux domaines de la culture visuelle. Je m'y suis donc rendue ce samedi, sans attentes particulières. Juste une envie d'enrichir ma culture graphique et de trouver de nouvelles sources d'inspirations.
Chaque table propose son lot de surprises et d'originalité, les éditeurs étant tous plus pertinents les uns que les autres. Des intrigantes couvertures métallisées de RVB Books, aux visuels futuristes et surréalistes de Tunica, en passant par les impressions en sérigraphie colorées de Redfoxpress : le salon présente une très grande diversité de propositions aux styles uniques. Au-delà de simples livres, on plonge dans des univers à part entières.
Peut-être est-ce mon attrait pour les caractères typographiques particuliers ou pour la subtilité dans la mise en page, ou simplement l'évocation de « Grenoble » qui, au milieu de toutes ces propositions, m'a poussée à m’arrêter au stand des Éditions cent pages.
Les Éditions cent pages fondées à Grenoble en 1987 par Olivier Gadet publient de la littérature contemporaine ainsi que des rééditions de textes anciens. À première vue, sur la table, deux séries se distinguent : Les « Cosaques » et les « Rouges-gorges ». Ces deux séries sont en effet, les principales de la maison d'édition. Néanmoins ils publient presque autant d’ouvrages indépendants.
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J'ai énormément apprécié la collection des « Rouges-gorges ». Leur apparente sobriété (couverture grise, texte blanc, une couleur sur la tranche) cache en réalité une très grande maîtrise éditoriale avec une attention portée aux moindres détails de la composition typographique.
Chaque objet, bien qu'au cœur d'une série est pensé par le graphiste Philippe Millot comme un objet unique. Chaque solution technique est réfléchie en fonction du texte mis en page avec une extrême subtilité et pertinence. Malgré tout, on y retrouve toujours les codes de la collection. Il ne se contente pas de réemployer ses propres gabarits mais crée des différenciations dans la série. La couverture est composée précisément caractère par caractère, soutenue parfois par une illustration en surimpression ou un résumé doré à chaud ; la dorure sur la tranche est parfois unie ou à motifs ; l'illustration au dos est chaque fois traitée de manière unique et la composition typographique se permet d'élégantes variations au fil du texte.
On se retrouve donc face à une collection d'objets parfaitement pensés et étudiés pour mettre en valeur leur texte de la meilleure des manières et on y trouve presque un intérêt ludique à chercher les divergences dans les choix éditoriaux.
C'est pourquoi je retiendrai cette collection qui valorise des écrits de littérature par un design de haute qualité au prix abordable d'un livre classique.
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Léa Guelaud
13/11/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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Let’s meet Roland Garros
In the past articles, we talked about art, graphic design or movies; but today, let's talk about sports !
Indeed, on Sunday afternoon, a particular event took place on the "Philippe Chatrier" tennis court at Roland Garros. For the first time since 1947, the well-known tennis field hosted a basket-ball game : the Paris Basketball team against the AS Monaco team. The opportunity for many basketball fans to discover the stadium for the first time.
Tennis and basketball are two completely different sports and cultures so I wondered how they would fit together in this context. Actually, tennis is a sport that carries codes and a deeply rooted tradition. It evoke a chic and classic style whereas basketball is way more influenced by street style and American culture. That's why at first, they don't seem to match, but I think that the goal here was to blur the borders between these universes to interest fans of one in the other.
As a big basketball fan, I set foot in Roland Garros for the first time this afternoon and I was stunned by the importance given to design and details in space planning. Manicured lawns, harmonious colors, beautiful architecture and logos everywhere created a sort of micro-world dedicated to tennis. On the other hand, it was also the occasion for long time tennis fans to see the renovation of the central court which were made a couple years ago.
To be precise, in 2018, they made big modernization works in the complex to make it more comfortable for visitors. But above all, the big project was the creation of a roof above the Philippe Chatrier court.
Thanks to this roof, the court can now host other events such as a basketball game. Indeed, you can't play basketball without a roof because the risk of injuries would be really high with rain for example.
I think that this is a key issue for the coming years and particularly 2024. Sports federations are trying to find new uses for these expensive structures to make sûre they are in activity more than three weeks in a year.
Back to the game, they had installed a baskeball floor right above the famous clay and had decorated the stadium a bit in the colors of the home team (Paris Basketball). In the end, it went well : the game was played normally, some animations were held during time outs, but these were not related to tennis.
It was pleasant to watch because the stadium offers a good visibility and there are a large number of seats, but I wonder if it is worth the cost. Indeed, Paris spent 200 000 € on just one game, for no particular reason at that time of the season (it was a normal regular season game) and on another hand many seats were empty. I am pretty happy about the experience and I loved dicovering Roland Garros but I don't think it was the right idea for the club.
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Léa Guelaud
16/10/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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De l’art dans la violence.
Sujet politique, sujet d'actualité, sujet qui anime de nombreux débats et scinde l'opinion : le problème de la délinquance dans les cités de France. Il est compliqué pour un film de proposer une vision objective sur cette thématique sans créer de polémiques autour des questions de discriminations. Tel est le défi que se sont lancés Netflix et le réalisateur Romain Gavras pour le film Athena. Ce long-métrage aborde à la fois des questions identitaires et politiques, entre délinquance et violences policières sur fond de guerre civile. Un bien lourd programme !
L'histoire débute par une cérémonie d'hommage politique en l'honneur du jeune Idir - fils cadet d'une fratrie de quatres garçons - brutalement tué lors d'un contrôle policier suspect qui aurait mal tourné. Deux de ses frères sont présents : Abdel et Karim. Le premier est parachutiste militaire et appelle au calme. Le second par besoin de vengeance et de réponses, attaque le commissariat à coups de cocktails Molotov et de voiture bélier, accompagné d'une bande de jeunes de la cité Athena. À la suite de cet événement, les jeunes menés par Karim se retranchent sur la « dalle », point central du quartier. Démarre ensuite un face à face entre délinquance et services de l'ordre, qui occupera, malgré les rebondissements (présence d'un revenant du djihad, enlèvement d'un CRS ...), tout le synopsis du film.
Le réalisateur, aborde l'affrontement d'une manière équilibrée et objective en mettant en scène les deux points de vues rivaux. On distingue clairement une volonté de ne pas prendre parti afin de laisser le spectateur forger son opinion. En revanche, l'ambition du réalisateur est de montrer la réalité à travers des images et plans de coupe époustouflants, presque poétiques : des scènes alliant pyrotechnie, lumières et artifices, semblent se figer telles des tableaux de la Renaissance. Des techniques uniques comme des plans séquences ajoutent de la tragédie et du réalisme à l'action : lors d'une scène montrant l'envahissement du quartier par les CRS, l'équipe de tournage a innové en employant des engins de constructions afin de permettre à la caméra de suivre toute l'action sans coupe. Netflix a également donné une saveur particulière à son film en lui apportant une portée internationale, à travers ses musiques commandées aux plus grands orchestres européens.
Le film offre donc une expérience unique grâce à ses mises en scènes soignées, ses jeux d'acteurs touchants et l'histoire émouvante du déchirement d'une fratrie. Il propose de se plonger au cœur d'un problème dont on débat toujours de loin et prend surtout le parti de ne pas dénoncer. Il ne choisit pas de coupable, ni policiers, ni jeunes de quartiers, en instaurant un autre accusé grâce à un subterfuge scénaristique dans les dernières minutes du film. Finalement, on se sent presque frustré de ne pas déceler de morale dénonciatrice à la fin d'un film si engagé ; mais on se sent surtout transporté et bouleversé par l'émotion de l'histoire.
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Léa Guelaud
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09/10/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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Chimeras in Paris...
During the night of Saturday, 1st of October, a massive call for help came from the Parisian Sewers Museum. Indeed, they were facing an extreme threat that concerned all the people living in the capital ! Under our feet lies a vast underworld that we never care about, and maybe we should. Kilometers of galleries can hide a lot of mysteries, and this is why anybody who wanted and was in great physical conditions got involved in a strange mission in the Paris underground.
On September 28th 2022, under the 7th district, work was carried out in one of the sewage collectors. Then, the employees discovered a sewage collector which wasn't listed. Two of them went in and never came out, so an alert was given.
After some investigations, it appeared that similar events had already happened in 1866 when an engineer called Nochar discovered a similar mysterious path in the sewers. According to him, this path could lead to a dangerous world “forbidden to humans”, so he immediately asked for it to be closed definitively. That's what was done, but Nochar died in strange circumstances two days later.
Knowing that, the SPEP (the paranormal service of Parisians sewers) suspected these two tragedies were linked, so they immediately asked for the help of anybody in good physical condition. It was essential to prevent evil from spreading to the surface. At that time, we took part in the adventure as volunteer investigators.
On September 30th 2022, they found a strange unknown man walking through the tunnels; apparently, the archives from Nochar's work could help us discover this man's identity.
Finally, on Saturday night, we came by teams of five investigators to help solve this mystery. We entered the sewers and had access to the archives. It was full of drawings and texts describing monsters and chimeras. Among all these documents we found out that the strange man was Charon himself, the ferryman of souls to hell in mythology.
We continued our investigation carefully, knowing that monsters could be here, in the tunnels, we came face to face with one of them ! But, it was a dead one, so we made a precise description of its apppearance on a note and went out of this dangerous place. An artist, Codex Urbanus, helped us make a photofit of the creature to complete the SPEP investigations.
As you may have understood, this experience was a cultural activity proposed by the Parisian Sewers Museum in collaboration with Codex Urbanus. It was really interesting because we had the opportunity to visit the sewers and learn about their functioning, moreover, we met a famous street artist and came back home with one of his drawings. In the end, I really appreciated the way the museum tried to arouse people's interest in the sewers in a fun way.
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Léa Guelaud
01/10/2022
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lea-gld-blog · 2 years
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Parlez-moi du graphisme Japonais !
Ce jeudi 22 septembre se tenait une conférence intitulée « Graphisme Japonais et modernité » au sein de la Maison de la Culture du Japon à Paris. Animée par Michel Bouvet et Diego Zaccaria, cette conférence a eu lieu dans le cadre de l'exposition « le sport s'affiche » dans le hall de l'établissement. En tant que fan de sport, j'avais dès la découverte de l'exposition, prévue de m'y rendre ; ma curiosité ayant d'autant plus était attisée puisque je n'avais que très peu de notions de ce qui caractérise le graphisme japonais. L'enjeu de la conférence, d'après nos locuteurs, était d'exposer la tension entre tradition et modernité qui caractérise le graphisme japonais, mais mes questionnements étaient bien plus nombreux. Comment définir en une heure une culture graphique si vaste ? Quel est ce fameux style japonais ? Enfin, existe-t-il réellement une base commune qui identifie clairement ce type de graphisme ? Quels éléments font l'unité ou au contraire la diversité du travail des graphistes japonais ?
C'est dans cette périlleuse mission que se sont donc engagés nos deux conférenciers, forts d'une grande expérience dans ce domaine, ayant notamment réalisé une exposition sur ce même thème à Échirolles (2016) et ayant énormément voyagé au Japon et collaboré avec des artistes locaux. Michel Bouvet, notamment, semblait réellement nourrir une grande passion pour cette culture étrangère.
La conférence a donc débuté sur une présentation par Diego Zaccaria de la collection d'affiches sportives exposées dans le hall. J'étais d'abord ravie d'en apprendre plus sur les affiches qui m'ont attirées ici. Mais l'unique page de son diaporama qui présentait la vingtaine d'affiches en petites vignettes, les commentaires brefs et descriptifs sur chacune d'entre elles ainsi que les interruptions de Michel Bouvet qui intimait à son collègue d'abréger m'ont vite désenchantée.
À mon grand désarroi, l'heure suivante a été teintée de la même déception. Michel Bouvet a entamé un catalogue d'affiches et d'auteurs qui défilaient à une vitesse folle avec pour seuls commentaires une admiration subjective ponctuée de « remarquables », « incroyables » et autres « magnifiques ». Manque d'analyse qu'il a justifié à plusieurs reprises par « c'est une autre culture, nous ne pouvons pas comprendre ». Ma frustration s'amplifiait à mesure que ce globe-trotter pourtant pas avare en paroles, qui semblait connaître le Japon sur le bout des doigts, se restreignait à partager avec nous ses connaissances au profit d’informations plus personnelles.
Au sein de ce méandre de digressions, j'ai malgré tout pu capter quelques caractéristiques récurrentes du style japonais que je vous présente ici :
- Un équilibre maîtrisé entre le blanc et le noir, les blancs et les vides, les formes et contre-formes
- Une grande place accordée au blanc qui évoque l'état d'esprit « zen » des Japonais
- Une culture de la typographie très présente
- Un respect pour les autres et les objets qui se traduit par le soin qu'ils portent à leur travail
- Un sens du détail poussé jusqu'au packaging d'objets du quotidien
Cette conférence m'a permis de comprendre une partie de l'essence du graphisme japonais mais il me semble que l'on peut attendre d'un conférencier qu'il partage ce qu'il sait plutôt que ce qu'il voit. Ainsi, j'aurais peut-être pu mieux cerner les enjeux de cet art.
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Léa Guelaud
3208 signes – 25 septembre
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lea-gld-blog · 2 years
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Discovering art, history and craftmanship
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The European Heritage Days... What a great idea !
Looking for what to do on Saturday morning... What a stupid idea !
Finding something to visit during the European Heritage days at the last minute is an arduous task. The more popular exhibitions are overbooked, the fun animations are full and the visits of all the great monuments are reserved since more than a month ago !
The Frida Kahlo exhibition : unavailable. A visit of the Élysée Palace : unavailable. A watchmaking workshop at the Omega boutique : obviously unavailable. So my mission was to find a plan B to program a great cultural week-end. Let me share my discoveries with you...
First step, Saturday afternoon : after checking all the most attractive events and being rejected, I found out that the town hall of the 9th arrondissement was organising activities around craftsmen and nature. Great, I love craftsmanship !
Another stupid idea, once again, I forgot that craftsmanship isn't always about creators and manual arts... So here I am, between a honey maker and a cider seller. Actually, they had transformed the town hall into a small farm, aka “how to explain the countryside to townspeople who have never seen a sheep”.
Second try, Sunday was full of better decisions : the day began with a virtual escape game around the “Grand Palais éphémère” and the “Champ de Mars”. This experience was culturally interesting, you could learn a lot about the different monuments around you and about art history (the theme of the game). The story was about a work of art which hid a mysterious secret linked with the “Grand Palais éphémère”, it was really pleasant to learn while enjoying Parisian architecture on a sunny day.
After that, we went to the “Invalides” where the army museum is located. Here you could meet illustrators, writers and many specialists of world wars and the army. Marie-Laure Buisson, for example, traveled around the world, sometimes to dangerous countries to meet brave women and write their stories in her book “Fighting Women”. We had a fascinating discussion about her story and I can't wait to tell you more about her book in a future article.
In the end, in the central court of the monument, some craftsmen such as a stonecutter and a slate roofer were demonstrating their work and sharing their techniques in the restauration field. We had the opportunity to learn how to carve slate so I was finally happy about what I experienced on this day. I learned about history, art, culture and crafts and I don't need more to feel satisfied. I can say that I highly recommand to participate to the European heritage days even if you didn't book anything exciting at first glance.
Léa Guelaud
Article 2 - 2628 types
18th September 2022
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lea-gld-blog · 2 years
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Se laisser surprendre
Après une semaine riche en découvertes et apprentissages, c'est avec beaucoup de hâte que je me suis rendue à la fondation Fiminco pour le salon MAD. En tête, le nouvel éclairage que m'avait apporté cette première semaine de DSAA sur la pratique éditoriale, je m'attendais donc à un vaste espace d'exposition, de remarquables éditions contemporaines, une profusion de propositions d'une qualité professionnelle.
Finalement, quelle découverte surprenante et agréable que la réalité du salon. L'espace répartie sur plusieurs salles, proposait des rencontres plus intimiste et un contact facile avec les professionnels du monde de l'édition. La richesse apparente de productions contemporaines était finalement minime à côté de la richesse que représente une brève discussion avec un auteur sur son propre travail.
C'est notamment ce que vous auriez découvert dans le stand des éditions PARIS EXPÉRIMENTAL,  Christian Lebrat, plasticien, photographe et cinéaste présente ses nombreuses productions allant de la photographie, aux livres imprimés en passant par le film. Parmi ces propositions, l'attention s'arrête sur une série d'objets très sobres. Une couverture blanche habillée de quelques lignes de textes, les pages au format A4 modestement reliées par une spirale. Les énoncés sont de courts ouvrages atypiques dont la couverture annonce rigoureusement le contenu de chaque page. L'intérêt de ses créations, n'était pas esthétique mais l'auteur a su capter l'attention grâce au concept fort qui dicte ses ouvrages, grâce à leur excentricité et à la conviction qu'il mettait en son projet.
Je suis alors sortie de la fondation Fiminco enrichie, très inspirée culturellement comme visuellement et surtout avec l'idée que le concept du livre est plus important que son esthétique.
J'ai compris que l'intérêt majeur de ce salon n'était pas de regarder ni même de toucher les productions mais d'échanger avec leurs auteurs, de découvrir des concepts et de faire des rencontres professionnelles et culturelles.
Le multiple d'artiste, au-delà d'un objet édité (donc reproductible en quantité) est un objet qui se veut être une extension de son auteur. Il porte ses idées et valeurs afin de les transmettre à un public. Un objet passerelle entre le créateur et les visiteurs qui permet d'engager une discussion autour de la thématique abordée.
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Christian Lebrat - Les énoncés (2005-2013)
Léa Guelaud
Article 1 – 2334 signes
11 Septembre 2022
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