Retour vers un mode de vie plus sain..
Depuis plusieurs mois, jâaspire Ă retrouver un mode de vie plus sain, que ce soit au niveau alimentaire que dans ma façon de consommer.
Jâavance Ă mon rythme, câest loin dâĂȘtre encore parfait, mais je mâĂ©quipe au fur et Ă mesure du temps. Jâessaye dâacheter en vrac, local et de saison. Je me suis Ă©quipĂ©e en tote bag et divers sac Ă vrac. Je fais de nouveau les goĂ»ters maison et reprends en main lâalimentation de la maison. Jâai investit dans des gourdes pour ne plus acheter de bouteille dâeau, et essaye au maximum de ne pas avoir dâemballages et de dĂ©chets.
Je privilégie également le seconde main, sauf cas exceptionnel.
Dans ma salle de bain, je suis passĂ©e au dentifrice solide, au dĂ©odorant solide.. Et la derniĂšre chose mise en place, câest lâutilisation de couches lavables pour Eva et Lena.
LâannĂ©e derniĂšre, nous avions crĂ©Ă© un potager, que nous avons agrandi cette annĂ©e et qui nous apporte pas mal de lĂ©gumes !
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Motricité libre
Depuis quâEva et Lena savent se retourner, nous pratiquons la motricitĂ© libre. Câest Ă dire que je les laisse libres de tout mouvement.
Et quel bonheur de les voir dĂ©couvrir leur environnement, de les voir se âcourirâ aprĂšs, et Ă©voluer aussi rapidement !
En revanche, Ă 2 bĂ©bĂ©s, câest une surveillance constante et parfois vraiment Ă©puisante, pour quâelles ,ne se blessent pas. Parce que sous leurs airs dâanges, elles grimpent partout ( ou du moins elles essayent) et mangent tout ce qui leur passe sous la main.
A la maison, pas de parc, pas de youpala (qui est mauvais pour les hanches), juste des bébés qui évoluent, pieds nus.
Et vous, vous pratiquez la motricité libre ?
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Ce que jâaurais aimĂ© quâon me dise...
Si il y a bien quelque chose sur laquelle j'aurais aimĂ© ĂȘtre prĂ©venue durant ma grossesse, c'est cette chute vertigineuse d'hormones. Tu sais, celle qui te prend aux tripes, qui te fait pleurer sans aucune raison. Celle qui te met une grande claque !
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Pour Julia, ca m'est "tombé" dessus à son 2eme jour de vie. Papa avait du repartir et une fois seule dans ma chambre d'hopital, tout juste devenue maman, je me suis effondrée. Plusieurs jours, plusieurs semaines, j'ai pleuré toutes les larmes que mon corps pouvait sortir. Un rien me faisait fondre en larmes.
Sur le moment, je n'en ai pas parlĂ© Ă mon entourage, de peur d'ĂȘtre jugĂ©e. AprĂšs tout, j'avais tout pour ĂȘtre heureuse. Je venais d'ĂȘtre maman et mon bĂ©bĂ© Ă©tait en pleine forme. Alors je l'ai cachĂ©, plusieurs mois, jusqu'Ă ce que je me sente mieux. Quand les gens nous rendaient visite, je disais que tout allait bien mais une fois tout le monde partit, les larmes coulaient de nouveau.
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J'ai osé en parler et mettre un véritable mot sur cet état que plus d'un an aprÚs. Quand j'ai su que j'étais enceinte de bébé 2, j'en ai parlé à ma famille, ce qui les a énormément supris. Mais je savais qu'en leur disant, ils seraient vigilants à ce que ca ne se reproduise pas.
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Pour la naissance d'Eva et de Lena, tout ne s'est pas réellement passé comme je l'aurais désiré. AprÚs la césarienne, en salle de réveil, j'ai senti monté le tsunami d'émotion et de larmes. Quand j'ai enfin pu les voir, minuscules, dans leurs couveuses, avec tous ces cables et ces tuyaux, je me suis dit qu'il ne fallait pas flancher
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Il m'est arrivé de craquer, souvent, par la fatigue, par toutes ces choses que je n'avais pas pu faire avec elles, et par le rythme intense qui se mettait en place.
Mais cette fois ci, j'ai su demander de l'aide à ma famille, j'ai été en capacité de leur dire à certains moments que ca n'allait pas, que je me sentais complÚtement dépassée et que j'avais besoin d'aide.
Cette pĂ©riode a Ă©tĂ© longue (elle m'a semblĂ© interminable), plus longue que la premiĂšre fois, et complĂštement diffĂ©rente (je ne suis mĂȘme pas sĂ»re que ce soit un babyblues vue la situation) . Mais l'aide et le soutien que j'ai eu la chance d'avoir ont Ă©tĂ© salvateurs !
Le baby blues et la dépression post partum sont des sujets encore trop peu abordés et tabous dans notre société. Alors à toi, la jeune maman, la future maman, si cela t'arrive (ce que je ne te souhaite pas !), parles en, ca ne pourra que te soulager !
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Notre premiÚre rencontre n'a pas été celle que j'avais imaginé ni espéré. Elle a eu lieu quasiment 3h aprÚs votre naissance, en service de néonatalogie soins intensifs.
Moi couchĂ©e dans le lit, incapable de me lever. Elles, chacune dans une couveuse, avec des machines de tous les cĂŽtĂ©s et des tuyaux partout. Je n'ai mĂȘme pas pu les toucher.
J'étais décidée à me lever le plus vite possible pour les retrouver au plus vite. Le lendemain, j'ai enfin pu les approcher, les caresser, leur parler !
J'ai pu faire le premier peau Ă peau avec Eva, c'Ă©tait magnifique, magique ! La meilleure sensation que j'avais eu depuis longtemps đ„°
Bien sur, il fallait faire attention à la sonde pour la nourrir, aux perfusions pour les médicaments, l'optiflow qui l'aidait à respirer.. Je ne pouvais les allaiter au début, alors je tirais mon lait pour qu'on puisse leur donner.
Pour Lena, je n'ai pas pu la prendre dans mes bras pendant 15 jours, à cause du cathéter ombilical, alors je passais mes mains par les hublots de la couveuse, je lui faisais ses petits soins quand je le pouvais (car elle était souvent sous la lampe pour la jaunisse), je lui faisais des caresses et lui parlais énormément. Je lui disais de se battre, que bientÎt je pourrais la prendre contre moi.. Je suis sortie de l'hÎpital au bout de 5 jours, je n'ai jamais eu de choix aussi difficile à faire : choisir entre mes enfants.. Alors j'ai choisi de rentrer, mais je venais tous les jours à l'hÎpital, je n'étais jamais bien. J'avais toujours l'impression d'en abandonner une. Souvent, je me suis cachée pour pleurer..
Un jour, ils ont enfin retirer la derniĂšre barriĂšre qui m'empĂȘchait de prendre Lena ! On avait tellement de chose Ă rattraper, j'ai l'impression d'avoir ratĂ© tellement de choses avec elles..
Des couveuses, elles sont passĂ©es en berceau chauffant, j'ai enfin pu les habiller. Elles Ă©taient tellement petites que mĂȘme la taille prĂ©ma Ă©tait trop grande..
Elles arrachaient leur sonde et leurs perfusions plusieurs fois par jour, et avait des piqûres plusieurs fois dans la journée.
Le 17 juillet 2019, on a enfin pu rentrer tous ensemble Ă la maison, avec un suivi en HAD et notre vie Ă 5 a pu commencer..
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Récit de grossesse
Je nâai que trĂšs peu de photo de ma 2eme grossesse. Elle nâa pas Ă©tĂ© comme je lâavais imaginĂ©..
Jâai eu ma premiĂšre Ă©chographie environ 3 mois aprĂšs avoir fait mon test de grossesse, et lĂ , surprise ! Il nây avait pas 1 mais 2 bĂ©bĂ©s qui sâĂ©taient nichĂ©s au creux de moi. Le type de grossesse a Ă©tĂ© dĂ©fini Ă ce moment lĂ ainsi que le type de suivi. Monochoriale biamniotique (autrement dit 1 placenta, 2 poches). Echographie tous les 15 jours, avec des mĂ©decins.Â
Je suis restĂ©e abasourdie par cette nouvelle. Et par le chamboulement que cela allait amener, mais jâĂ©tais bien loin de la rĂ©alitĂ© !
Jâai donc commencĂ© mon suivi rĂ©gulier. Au bout de quelques semaines, un problĂšme est dĂ©tectĂ© au niveau dâun cordon ombilical, les Ă©changes se font mal, jâaurais donc des Ă©chographies toutes les semaine (jusquâĂ la fin pratiquement). A ce moment, je continuais Ă aller travailler, mais cela ne sâarrangeant pas, dĂ©cision est prise de me mettre en arrĂȘt de travail Ă 4 mois et demi de grossesse avec un maximum de repos. Avec Julia qui venait dâavoir 2 ans, le repos Ă©tait loin dâĂȘtre total !
Puis Ă un Ă©niĂšme contrĂŽle, le mĂ©decin mâannonce que les Ă©changes dans le cordon se font correctement. Je sens un immense soulagement ! Puis il vĂ©rifie que mon col nâa pas bougĂ©, et lĂ , câest la chute libre. Mon col sâest beaucoup trop raccourci par rapport au dernier contrĂŽle, je me retrouve donc en MAP (menace dâaccouchement prĂ©maturĂ©). Je rentre malgrĂ© tout chez moi (aprĂšs nĂ©gociations) avec des monitorings Ă faire Ă domicile 2 fois par semaine.
15 jours plus tard, nouveau rebondissement, je ne suis plus en MAP, mais une de mes filles manque de liquide amniotique et souffre dâun retard de croissance intra-utĂ©rin (RCIU). Cette fois, je nâĂ©chappe pas Ă lâhospitalisation, et ce jusquâĂ la fin de ma grossesse. Nous devons donc nous organiser en urgence pour la garde de Julia car chĂ©ri continue de travailler..
Je suis donc transfĂ©rĂ©e dans lâunitĂ© SIG (surveillance intensive de grossesse) en semi-urgence, je suis alors Ă 31 SA de grossesse. On mâexplique que jâaurais des monitorings 3 fois par jour, avant chaque repas pour me laisser Ă jeun, au cas ou il faudrait pratiquer la cĂ©sarienne. Les monitorings montrent que je contracte rĂ©guliĂšrement, mais je ne ressens pas les contractions.
Mon mari et ma famille amĂšnent Julia tous les jours pour que lâon puisse se voir, et chaque sĂ©paration est un dĂ©chirement. Nous qui nâavons jamais Ă©tĂ© sĂ©parĂ©es, ça a Ă©tĂ© trĂšs difficile Ă vivre pour nous deux.
A une Ă©chographie de contrĂŽle, une de mes filles nâa plus du tout de liquide dans sa poche, et la 2eme commence Ă©galement Ă en perdre. Quelques jours aprĂšs, on mâannonce que la cĂ©sarienne sera pratiquĂ©e dans la journĂ©e. Câest un lundi, je suis Ă 33+5 SA. Jâappelle chĂ©ri, qui me rejoint aussitĂŽt.
Je me prĂ©pare pour le bloc, et commence lâattente dans la chambre.
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Qui suis-je ?
Je mâappelle LĂ©a, jâai 28 ans et je suis maman de 3 filles: Julia qui a 3 ans, Eva et Lena qui ont 11 mois (Oui bientĂŽt 1 an dĂ©jĂ quâelles ont chamboulĂ© nos vies !).
Depuis quelques mois, je partage un bout de mon quotidien sur Instagram (@leaatwins), et jâai dĂ©cidĂ© de me lancer dans un blog, pour continuer Ă partager ma petite expĂ©rience de la maternitĂ© et de la parentalitĂ©, de mon quotidien de famille nombreuse, mais aussi pour partager des conseils et des activitĂ©s (que ce soit des activitĂ©s manuelles, des promenades ou autres..), le tout dans un esprit dâĂ©change et de bienveillance !
Jâimagine ce blog comme un carnet de bord ou jây raconterai mon expĂ©rience et mes astuces, mon organisation et mes humeurs.
Bienvenue chez moi,
LĂ©a
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