Tumgik
lebistronome · 6 years
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Au 1424 à Champagne
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Par un beau soir, au début du printemps, quel bonheur de pouvoir s’asseoir en terrasse, dans ce restaurant moderne, très soigné et avec vue sur le lac de Neuchâtel.
L’accueil y est parfait et c’est un plaisir de découvrir les menus sur une tablette électronique. Le choix se portera, comme entrée, sur un filet de truite, dans une marinade au citron vert, avec piment d’Espelette, oignons, pommes « Granny Smith », condiment de choux rouges et Savora.
La Savora est une marque de condiment inventée en Angleterre en 1899, dont la texture est proche de celle de la moutarde.
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Je me laisse surprendre par le goût original de plusieurs produits associés, dont leur fraîcheur incontestable fait un grand point d’honneur. Le poisson avec un fruit, accompagné d’une marinade, donne une sensation de découverte au palais et on finit par en apprécier le plat, présenté avec beaucoup de délicatesse dans sa décoration. Son prix est de 26 francs.
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Le plat principal est du paleron de bœuf d’Hérens, additionné de ducelles de champignons de Paris, purée de panais, jus de viande.
Le paleron est la partie du bœuf ou du porc, située dans la région supérieure et postérieure de l’épaule. Le bœuf d’Hérens est une viande de provenance d’une vallée du canton du Valais, où les vaches sont reines.
La tranche est coupée en deux dans le sens de l’épaisseur et au milieu on y trouve les champignons coupés très fins. La cuisson est à basse température et dure plusieurs heures, et ainsi sa texture est attendrie, tout en gardant sa pleine saveur.
En la dégustant, c’est comme du beurre fondant sur la langue et c’est vraiment un délice. La purée de panais (plante herbacée, bisannuelle, à racines charnues de couleur blanchâtre, originaire d’Europe, cultivée comme légume et aussi fourragère.) est un excellent complément qui se marie très bien à l’ensemble. Le goût exquis de ce plat m’émerveille et c’est avec beaucoup de plaisir que je le mange. C’est une première, mais n’espérons pas la dernière ! Le tout pour un prix de 42 francs.
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Vient pour couronner le tout le dessert : vacherin glacé, (mangue/noisette) avec des copeaux de meringues. La décoration de l’assiette est comme à son accoutumée très raffinée, digne de la gastronomie. Le parfum de la glace est bien relevé et la fonte en bouche est très appréciable. Ce délice coûte 15 francs.
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Avis aux habitués d’une cuisine traditionnelle : prévoyez de redemander du pain, mais pour ceux qui apprécient la gastronomie, c’est très correct. Le point remarquable de ce coin est la gentillesse et la disponibilité du personnel, le tout dans un service impeccable.
La soirée fut très agréable.
Service : 10
Repas : 8
Ambiance : 8
Moyenne : 8,66
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lebistronome · 6 years
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Au Ciao Ciao à Yverdon
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Par un vendredi soir, je me suis rendu au Ciao ciao, afin d’y déguster une spécialité italienne et de faire de la pleine conscience, en faisant appel à mes papilles gustatives. Dans le même bâtiment, il y a « le citron masqué », endroit situé à l’étage, où il y a des concerts et d’autres manifestations de cet ordre-là, qui y sont organisés.
C’est un restaurant très prisé le vendredi et le samedi soir et il faut réserver, pour être sûr d’avoir une place. Durant la haute saison, il y a accès à la terrasse, endroit plus calme pour discuter, sans avoir besoin d’élever la voix pour se faire entendre. L’accueil est assez sympathique, même que l’on obtient un commentaire du repas avec beaucoup de peine. Le choix de ce soir sera la saltimbocca, accompagnée avec des choux-fleurs, brocolis, et carottes comme légumes et avec des tagliattelli, pâtes longues, d’origine italienne, dont la signification veut dire « couper », puisque c’est à partir de feuilles de pâtes que l’on découpe finement, que s’obtient la forme de ce féculent. Quant au repas lui-même, son nom indique une tranche de porc, enroulée de lard et qui veut dire « saute en bouche ». La boisson, quant à elle, est du chianti, vin rouge aussi de provenance de ce pays, d’une célébrité mondiale, produit dans la région du Chianti en Toscane et dont l’histoire remonte au 18ème siècle.
Après la commande, une attente d’une vingtaine de minutes s’impose. La nourriture est bien chaude, présente bien, avec de différentes couleurs dans l’assiette. La portion est de taille moyenne, demandant presque un supplément pour les grands mangeurs. La viande est accompagnée d’une sauce demi-sec (vin rouge, oignons, ails, sel et poivre.) Normalement, le plat est servi avec une feuille de sauge, mais là le persil la remplace, pour donner une touche plus spécifique à l’endroit, selon l’information du garçon. La viande est à mon goût un peu trop salée, mais bien cuite. Elle est tendre et pas trop grasse. Le goût ressemble à celui du filet mignon, mais en plus juteux. Les légumes, eux sont bien cuits, à l’exception des carottes. Elles sont un poil trop dur. La salaison est bonne et la fraîcheur du produit s’en ressent. Les pâtes sont « Al dente », tout comme la coutume du pays s’en fait l’honneur. Le vin est bien chambré, d’un bon goût relevé, accompagnant le met à merveille.
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Le dessert est de la Cassata sicilienne, arrosée de Marachino. C’est de la glace avec comme mélange de la vanille, du citron, de la framboise et du chocolat. Il y a, en outre, des fruits confits parsemés dans la matière principale, qui donnent une touche plus sucrée au tout. La liqueur incolore provient, elle du distillat de marasques, variété de cerises des régions méditerranéennes. Le goût est délicieux, pas trop écœurant et l’alcool se marie très bien à la glace et donne une touche finale très agréable, après un bon repas. La soirée fut agréable.
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lebistronome · 6 years
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Le ventre, source de bien-être
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Introduction
Ces dernières années, des documentaires ont fleuri sur l’importance de prendre soin de son ventre. Deuxième cerveau pour certains, source d’énergie pour d’autres, tout semble nous ramener vers ce centre, bien souvent négligé. Mais de quel centre parle-t-on exactement, quelles sont les vertus de cet organe méconnu et surtout comment en prendre soin ? En route pour un voyage au centre de nous-même.
Le ventre, deuxième cerveau
La découverte scientifique de ces dernières années est la suivante : notre ventre abrite quantité de neurones, échangeant de l’information. On parle de « système nerveux entérique », lequel fonctionne de manière autonome. En neurosciences, le critère d’échange est l’un de ceux présidant à la définition de la conscience. Il n’y a alors qu’un pas vers le constat suivant : notre ventre est conscient !
En dessous du bruit des gargouillis et autres borborygmes intestinaux, il y a donc un discours plus cohérent, une organisation abdominale élaborée, jouant un rôle primordial dans notre bien-être général.
Du côté de l’Ayurveda
Cette découverte, la médecine ayurvédique- médecine traditionnelle indienne- en a fait le constat il y a plusieurs millénaires. Encore aujourd’hui, l’une de ses méthodes pour soigner les maladies mentales est de guérir le système digestif. Soigner le ventre, prendre soin des organes comme le foie, les intestins, l’estomac, le côlon s’annonce comme préalable à tout autre traitement. La voie royale de la santé et de l’équilibre intérieur devient donc celle de l’alimentation. Manger, certes, mais selon certains principes, pour faire des aliments une véritable médecine.
-          Manger lentement en mâchant soigneusement chaque bouchée pour aider notre ventre et lui simplifier la tâche. Effet immédiat : aucune somnolence après le repas.
-          Manger à température ambiante ou tiède
-          Consommer des aliments naturels, non transformés, les plus simples possibles
-          Aider la digestion grâce à un bon usage des épices
-          Manger sans rien faire d’autre, en pleine conscience
-          Boire à distance des repas
 Et le Hara ?
Dans les arts martiaux, le Hara (situé 5 doigts en-dessous du nombril) constitue le grand centre d’énergie de la personne. C’est à partir de cette force, reliée à la respiration, que le samouraï abat son sabre sur la tête du méchant Shogun. Situé au milieu du corps, le Hara rayonne tel un soleil en direction de tous les membres. L’idéal serait d’y être présent, c’est-à-dire de ressentir cette zone, le plus souvent possible. Se concentrer sur le ventre, loin du cœur et des émotions, permet de vivre les événements de la vie avec plus de stabilité tout en développant peu à peu sa force intérieure. Devenir le samouraï de sa propre vie, en quelque sorte, en apprenant à être plus centré, plus concentré, plus droit. La voie des arts martiaux devient alors un art de vivre au quotidien, dans son corps, et surtout dans son ventre.
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lebistronome · 6 years
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Je retrace ici mes passions pour la gastronomie et le “bien manger” ! Vous y trouverez notamment de bonnes adresses gastronomiques en Suisse Romande.
Bonne visite !
Bonjour et bienvenue sur Le Bistronome
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