lechatdelune

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Les parents me demandent parfois d'arrêter de rêver, de redescendre sur Terre, ils voudraient que j'atterisse. La vérité c'est que je vole, parce que j'ai peur de tenter l'atterrissage, peur de m'écraser simplement, alors je vole, je vole, je me cache dans les nuages, je vole, je vole, je fréquente la Lune et les étoiles, pas besoin de faire le fuel je fonctionne sur l'imagination, l'espoir et le déni. Le sol est si loin, caché sous les nuages, je ne le vois pas. Quelle idée d'atterrir, quand on est si haut dans le ciel, libre, où le sol n'est qu'un lointain concept.

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Le monde est beau, regarde le avec des yeux d'idéaliste

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Il y a des personnes qui calculent tout, puis il y a moi qui voit tout en poème.

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J'ai mal partout

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J'ai le cerveau dingue pire que si il l'avait vraiment attrapé

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Ça allait mieux et puis il a suffit d'un rien

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J'ai parfois comme une envie de mourir, de ne pas continuer, l'euphorie était si belle comme toujours mais elle est comme la rose du petit prince, elle a des épines et quand on arrive dessus la blessure est profonde. Je ne vois pas l'intérêt de vivre je préfèrerais qu'on m'enlève mon âme

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Je suis un ravioli vapeur fourré au stress.

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Je sais plus trop à quoi me fier

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J'aime personne

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N'allez jamais dans l'historique de mon cerveau, c'est personnel. Et surtout n'essayez pas de me mettre une puce sous la peau, je vous la ferai bouffer. Cordialement.

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J'arrive pas à me suivre, besoin d'être seule avec mes états d'âme.

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Solitaire souvent

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Nos journaux intimes sont en ligne pour combler la solitude. Nos mots se croisent comme l'osier du panier de pique-nique des gens d'antan. Aujourd'hui on a peur du vide parce que personne se parle dans le bus de ville.

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Je crois vraiment que les humains ont beaucoup de pouvoirs, beaucoup plus qu'ils ne le pensent et que la société fait tout pour qu'ils l'oublient.

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Mon corps parle quand je ne sais plus quoi dire.