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Le veston ensorcelé (fin dérivée)
Le veston ensorcelé Stimulé par une peur atroce et une angoisse intense, je ne pris plus le temps de chercher l’intrus qui me jouait des tours et dévala la pente aussi vite que l’adrénaline me le permettait. Arrivé en bas, je repris ma voiture dans l’idée de foncer à l’hôtel le plus proche. Une heure passa, puis deux, puis trois sans que je trouve âme qui vive. Il fit rapidement nuit. Vers minuit, je commence à m’assoupir au volant. Je ferme les yeux quand… Crac !! Je me réveilla en sursaut et vois du danseur le pare-brise. Je tremblait en descendant de ma voiture et me précipita à l’avant. Je vis un homme, à terre, probablement raide mort. Je m’approchait, hésita, recula et m’avança à nouveau. L’homme est allongé sur le côté et me tourne le dos, il ne bougeait pas. Je le retourna d’un petit coup de pied quand quelque chose me parut familier. Je l’examina, une fois, deux fois quand soudain je compris. Je me détourna et vomis, je recracha tout. Et je pleurait, je pleurait le monde, je me pleurait, je pleurait les innocents qui avait couru pour une si piètre chose. Un temps infini passa jusqu’à ce qu'entreprenne de dévêtir l’homme de l’infâme costume noirci qu’il le recouvrait, puis je me calma, but un peu d’eau et repris ma route en laissant l’homme nu sur le bas-côté. Six jours passèrent paisiblement lorsque ma sonnette retentit. Je m’avança et ouvrit la porte quand j’aperçus un colis. Je m’en empara, m’assis à ma table et l’ouvris. Dedans, il y avait une lettre et un objet emballé dans un papier journal. La lettre disait : « Mon cher monsieur, je sais à quel moment précis vous lirez cette lettre, je sais combien vous vous sentirez mal, alors pour en finir avec ce costume, revêtez-le une dernière fois. Ouvrez ensuite le paquet et emparez-vous de l’objet à l’intérieur. À ce stade, vous saurez quoi faire. Bonne journée. Alfonso Corticella » Je ne pu m’empêché de frissonner. Je respirait un bon coup et enfilait l’infâme costume. Je m’avançait dans la cuisine, m’empara du paquet quand je me rendis compte que tous les journaux emballant l’objet portaient sur des disparitions mystérieuses d’argent… Un courant glacial remonta le long de ma colonne vertébrale. Je l’ouvrit et eu la surprise d’apercevoir un revolver chargé de six balles. Tout à coup, je bougea le bras inconsciemment, puis la jambe, je me déplacait à présent contre mon gré, comme si le costume réfléchissait à ma place. À ce moment-là, ma femme de ménage entra, quand, d’un seul coup, je tendis mon bras dans sa direction et tira. Son corps tomba lourdement sur le sol. Ensuite, le veston me dirigea vers l’entrée et je sortit dehors. Un groupe de gamins jouaient dehors. Je hurla « ATTENTION !!! » lorsque je tendis pour la deuxième fois mon bras et tira… trois fois. Puis un officier de police entra dans mon champ de vision et sortit son pistolet, il tira et j’esquivait magnifiquement bien avant de lui coller une balle dans la tête. Logiquement, il ne me restait plus qu’une balle. Alors, le veston leva mon bras et plaça le revolver sur ma tempe. Il tire. Je tombait à genoux et j’eu le temps d’apercevoir l’homme qui m’avait conseillé son tailleur qui se plaça devant moi. Je m’effondrait. Je ne vis que ses pieds puis il se pencha de manière à ce que je vois son visage. Il grimaça et dit : « C’est bon, tu l’as payé ton costume. » Le petit garçon courait joyeusement dans les rues de son quartier, il courait, courait et courait encore. Mais à un moment, il trébucha sur un journal. Bien sur, ce jeune garçon ne se souciait absolument pas de la presse, mais la joie de lire à cet âge si peu avancé le poussa à jeter un œil. Apparemment, un millionnaire, aurait massacrer cinq personnes, avec un révolver non déclaré, avant de se suicider. Après recherches, cette arme appartenait à un certain Corticella. Le garçon étonné prit le journal, avança jusqu’en haut de sa rue avant de s’arrêter devant une boutique, la boutique Corticella.
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Un hibou dans nos têtes

12 Mai 1806 : Tout a commencé avec mon grand-père, je ne l’ai connu que dans sa dernière phase de vie, pas la plus joyeuse. Avant son accident, c’était un être paisible, qui prenait le temps de vivre, d’après les dires de ma grand-mère. Elle me parlait beaucoup de ses habitudes quand je lui demandais de parler de lui. Puis ma grand-mère est morte, assassinée par mon grand-père. Celui-ci a pris la fuite vers Bruxelles, avant de rejoindre Berlin, là où il s’est suicidé. On a reçu une lettre de suicide de sa part, cinq jours après sa mort. J’étais censé la lire au public de son enterrement mais la lettre en question a dû être censurée. J’ai été une des seules personnes à l’avoir lu et elle n’était pas très claire. Il paraissait délirer à propos d’un hibou, un hibou qui l’aurait rendu fou.
Puis est venu le tour de mon père et de ma mère. Mon père a fait sauter notre maison familiale en avec ma mère et lui-même. Parmi les débris de l’explosion; le dessin d’un hibou.
Ensuite suivent mes trois grands-frères, morts respectivement par pendaison, par balle et par par abus de médicament. Ils font tous emmenés leurs femmes dans leur voyage vers les Enfers. Je suis obsédé, persuadé que ça a un rapport avec le hibou.
Hier mon jumeau est mort. Il a sauté du dernier étage de sa maison, ici à Vienne. Ses derniers mots adressés à sa femme sont : « Dit à mon frère de faire attention au hibou ! ».
Ce soir, je dors dans sa chambre, avec ma femme et ma fille. Sa femme voulait que l’on fasse un week-end en son honneur. Il y a une heure, ma fille m’a fait remarquer : « Tu sais maintenant papa, tu es le seul garçon de la famille, non ? » et depuis, je suis très angoissé. On va passer notre première nuit ici et on devrait se coucher dans trois heures. J’angoisse.
13 Mai 1806 : Cette nuit, il y a eu du remue-ménage au sous-sol. Je ne veux pas m’avancer mais je sens qu’il se trame quelque chose, quelque chose de malsain.
27 Mai 1806 : Cela fait deux semaines que la famille est parti célébrer un mariage dans le nord de la Suède. Avec ma femme, on a préféré rester et nous gardons la maison pour encore une semaine.
28 Mai 1806 : Le stress monte de plus en plus à un point où je m’enferme dans la cave avec mon bouquin même pour les repas que je mange de plus en plus seul. Il se passe des choses inhabituelles, des choses mauvaises, je prends les conversations au premier degré à tel point que ma femme et mon enfant me fuient. Je ne dois plus ressembler à rien.
29 Mai 1806 : Je vais craquer. Ce matin, j’ai battu ma femme, chose que je n’avais jamais fait jusqu’à présent. Je ne me reconnais plus. Parce qu’en attendant qu’elle reprenne connaissance, j’ai enfermé ma fille dans la chambre. Cela fait 30 minutes…ma fille ne pleure plus.
30 Mai 1806 : Aujourd’hui, j’ai tué ma femme. D’un coup de pelle. Cela fait 6 ou 7 heures que je pleure. Pour tout vous avouez, j’ai arrêté de compter.
2 Juin 1806 : J’ai tué ma fille, un couteau dans la tempe. Mais bizarrement, je ne pleure pas, je suis plus excité.
J’ai entendu quelque chose. Un hululement.
3 Juin 1806 : Cela fait quelques jours que j’entends des hululements. Je deviens fou, je deviens fou et j’ai des idées noires.
J’ai peur. J’ai entendu un bruit à l’étage. J’ai trop peur.
J’en ai marre, cela fait deux heure que j’essaie de me persuader de monter. Je vais monter. Je n’ai plus rien à perdre. Je sais que c’est vraiment dangereux mais je n’ai rien à perdre. Je suis déjà mort.
Je vous préviens quand je reviens de l’étage...
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