La ressource no. 1 pour recenser les compressions dans les services publics québécois.
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Ce n’est pas fini, c’est rien qu’un début ♫
Le budget 2015-2016 ayant été présenté la semaine passée, il est plus que temps de terminer de recenser les compressions de l'exercice financier précédent. Le post d'aujourd'hui est donc un ramassis des domaines qui n'avaient pas encore fait l'objet d'un post à part entière. N'ayez crainte, l'Austérigueur est revenue en force pour la prochaine année, et les rédacteurs du Compresseur ne sont donc pas près des vacances !
Domaine Mesure Montant Infrastructures Diminution du budget des 10 prochaines années 500 M$ sur 10 ans Publicité gouvernementale Diminution du budget publicité de 10 % ? Sécurité Diminution du budget de la SQ 18,5 M$ Diminution de la masse salariale de la SQ de 3% 20 M$ Compressions dans le budget des services correctionnels (prisons) 20 M$ Diminution du budget de lutte contre les gangs de rue 425 000$ Affaires et entreprises Diminution de 20% des crédits d'impôts en Recherche et développement aux entreprises 35,5 M$ 2014-2015, puis 270,4 M$ les années suivantes Réduction de diverses aides fiscales aux entreprises 338 M$ Immigration et relations internationales Compressions du budget des relations internationales 5 M$ Compressions au Ministère de l’immigration, de la diversité et de l’inclusion (MIDI) 4,7 M$, dont 3 M$ pour francisation et intégration Fermeture et regroupement des bureaux régionaux du MIDI en mars 2015 4,6 M$ par année à partir de 2016-2017 Fermeture des délégations du Québec à Vancouver et Ottawa 440 300 $ en 2015, 560 900 $ les années suivantes
Toute l'année dernière, le gouvernement Libéral a peu à peu construit son austérigueur. Un peu comme un chat qui brode habilement un travail mignon (bon, on l'avoue, on voulait simplement plugger ce gif-là).

Et ce n'est pas terminé. Stay tuned.
Pour nous transmettre d'autres annonces de compressions : [email protected].
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On aimerait vraiment vous dire que c'est une blague, mais malheureusement on aura bel et bien une hausse de salaires des députés. Extraordinaire surtout quand on sait à quel point ils sont généreux à couper partout ailleurs
Merci aux vraies affaires
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Je ne sais pas si vous allez vous ennuyer d'Yves autant que nous, mais voici 7 raisons pour laquelle notre équipe porte du noir aujourd'hui.
*Essuie une larme*
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Un fan nous a envoyé ce vidéo!
Bon visionnement!
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Mesdames et messieurs, c'était la vision future de l'éducation!
Bebye Yves!
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Cet article vaut clairement la peine que l’équipe du Compresseur fasse entorse à sa politique anti-Journal de Québec. Nous avons vraiment un Conseil des ministres rempli de champions.
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Le compresseur change de face!
À la suite cet événement de la journée du gouvernement Couillard (#Çabrasse), l'équipe du compresseur a décidé que son culte de la personnalité de Martin Coiteux devait être mise au rancard un instant. Affublé de ce nouvel attirail, on peut s'attendre à au moins 100% plus de contenu pertinent de la part du Ministre Bolduc!
Un rare moment ou l'austérigueur (de la parole) aura une fin positive (mis à part pour les moments de fou rire des observateurs de l'actualité politique)!
Et puis comme dirait Yves Bolduc : "Mmmmmph mmhhmmpph mmhhmmmpph"
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Martine écrit à Yves Bolduc.
Source : Page Facebook de la FIQ
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Yves Bolduc ou le Principe de Peter*
Le Ministre Bolduc a eu beaucoup de temps d'antenne aujourd'hui. D'abord, ce matin, en réaction à la fouille à nue d'une jeune fille d'une école secondaire de Neufchâtel :
Puis, quelques heures plus tard, il annonce qu'il coupe dans le programme Chapeau les filles !, qui vise à intéresser les jeunes femmes aux sciences, à la formation professionnelle et technique ainsi qu'aux métiers non traditionnels et coûte 64 000 $ par année.
Après une journée comme celle-ci, on aurait bien voulu demander au Conseil du statut de la Femme ce qu'il pensait du féminisme chambranlant du Ministre mais ils sont trop occupés à jongler avec leurs propres compressions.
Tsé quand ça va ben.
*1. Googler Principe de Peter.
2. Être franchement impressionné par l'application dudit principe dans l'administration gouvernementale actuelle.
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Quand le gouvernement du Québec disait que tout était sur la table, nous ne doutions pas qu'ils prenaient à ce point au sérieux leur travail. On laisse tout sur la table, même le processus démocratique, pendant qu'on va dans la pièce d'à côté débattre sur la meilleure manière de servir la platée d'austérigueur au peuple. À moins que nous nous trompions et que notre bon gouvernement cherche plutôt à trouver une solution au problème de la lenteur du passage du temps ? Nous allons contacter la NASA, au cas où monsieur Couillard essaierait d'immiter Stephen Harper et de faire installer un trou noir dans son bureau, en espérant peut-être que cela rallonge du même coup son déjà interminable règne au pouvoir. (Cette blague est commanditée par l'Observatoire du Mont-Mégantic.) (Soyez heureux, vous l'avez échappé belle - on avait aussi envisagé de faire un mauvais jeu de mot avec Barrette qui "barre" la démocratie.)
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Quoi de neuf, docteur ?
Nous avions bien hâte, au Compresseur, d'en arriver aux coupes dans le domaine de la Santé. De recherche d'efficacité à suppression de soins, les mesures imposées par le gouvernement sont des exemples parfaits du climat d'austérigueur dans lequel il évolue. Et c'est tellement clair qu'on n'a même pas besoin d'en discuter.
Domaine Mesure Montant CSSS Gatineau 4 M$ Arthabaska-et-de-l'Érable 981 000 $ Bordeaux-Cartierville-St-Laurent 2,4 M$ Centre de réadaptation Gingras-Lindsay 3,3 M$ de la Montagne 1,2 M$ Hôpital Sacré Coeur 2 M$ Hôpital Juif 16 M$ Champlain-Charles-Lemothe 10,5 M$ sur deux ans Hôpital Laval 12 M$ St-Jean-sur-Richelieu 5,5 M$ Lucille-Teasdale 800 000 $ Bordeaux-Cartierville 800 000 $ Dorval-Lachine-LaSalle 503 000 $ Vieille-Capitale 3,8 M$ Région de Montréal Administration 17 M$ Alimentation 8,4 M$ Santé mentale 9 M$ Soins aux aînés 8,8 M$ Déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement 2,3 M$ Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) Compressions de 3 % 400 000 $ Établissements de santé publique Compressions de 10 % 2,5 M$ RAMQ Compressions 130,5 M$ PAAS-Action (intégration à l'emploi pour santé mentale) Compressions de 14 % 2 M$ Procréation assistée Fin de la gratuité du programme 48 M$ Pharmaciens Projet de loi 28 130 M$ Médecins Projet de loi 20 ? $ Étalement de la hausse salariale sur 8 ans 194 M$ cette année Amélioration de l'efficacité de la livraison des soins de santé et des interventions en service social 150 M$ Agences de santé Abolition et réforme avec les CSSS 220 M$ Santé Publique Coupe d'un employé sur trois, 30% du budget des directions régionales de santé publique 20 M$
On imagine d'ici Monsieur le Ministre dans son bureau.
Pour nous transmettre d'autres annonces de compressions : [email protected].
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Telle Marilou, l'équipe du Compresseur vous présente aujourd'hui une recette facile : comment privatiser le Québec en quelques étapes tout en gardant le sourire et les bonnes nouvelles flowing. 1. Déficit budgétaire. Le monde capote, on nous expose la panique grecque pour nous dire qu'il faut couper. 2. On réduit l'investissement du gouvernement dans les services publics parce que, hey, tout le monde doit faire sa part. 3. Les services publics crient famine, leur accessibilité et leur force est franchement diminuée, mais la colonne des + et celle des - sont équivalentes : nous avons un équilibre budgétaire !
4. Profitons-en donc pour baisser les impôts et diminuer nos revenus. C'est aussi à cette étape que vous pouvez ajouter un peu de vitriol pour faire passer la bonne joke en étouffant les cyniques. 5. Revenez à l'étape 1 et recommencez autant de fois que nécessaire. Au bout d'un moment, les services publics devraient complètement mourir et vous pourrez alors les privatiser sans problème. De toute façon, comme plus personne ne paiera d'impôt (c'est ça le but, right ?), ils vont tous avoir l'argent pour payer à la pièce ce dont ils ont besoin. Parce que bon, être pauvre, ça reste un choix.
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Dommage que le gouvernement fédéral ferme l'observatoire, la téléscope aurait peut-être été assez puissant pour voir la prétendue pertinence de leurs mesures d'austérigueur au fin fond de la galaxie des mauvaises idées. EDIT : Finalement, vu la réaction populaire, le gouvernement fédéral recule. L'Observatoire restera ouvert.
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Le budget québécois
Avant l'austérité :
Maintenant :
On vous revient bientôt avec les compressions dans le domaine de la santé ! Pour nous joindre : [email protected].
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Alors que les biologistes du Québec font en moyenne 60 000$ par année, le gouvernement coupe 11 des 22 postes professionnels à la Direction générale de l’expertise sur la faune et ses habitats (DGEFH). De ce nombre, on décompte des spécialistes du saumon et du bar rayé, le scientifique en charge des espèces envahissantes et... le coordonnateur à la lutte contre la rage du raton laveur. N'ayez crainte, État québécois. Pendant que vous croulerez sous les pissenlits mutants venus des États-Unis et que les poissons de la province ne seront qu'un vague souvenir, vous pourrez toujours espérer profiter du traitement expérimental contre la rage (qui implique un coma et un cocktail de médicaments) après vous être fait mordre par des ratons fous. Traitement qui coûtera certainement beaucoup plus au système de santé que les économies de cette dernière mesure d'austérigueur, quand on y pense.
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Tout le monde à table !
Maintenant que les communications gouvernementales sont aussi la cible de l'austérité, nos dirigeants ont un peu de misère à savoir quoi dire. La solution est facile : ne rien exclure du débat. Jamais. Même quand ça a pas de bon sens.
Nos défilements préférés : 28 mai 2014 : Privatiser Hydro-Québec ? Le ministre Coiteux ne l’écarte pas, « tout est sur la table ». (29 mai : Couillard ferme la porte et shut up son ministre.) 28 octobre 2014 : Leitao dit que la privatisation en éducation et en santé sont des options sur la table. C'est sûr qu'en fermant littéralement les hôpitaux et en plaçant les enseignants en burn-out, ça va être compliqué de continuer à assurer des services publics... 5 novembre 2014 : On explique plus en détails la hausse de 8 à 20 $ des CPE. Le MELS pense peut-être emboîter le pas pour les garderies scolaires, qui sont pour l'instant à 7,30$ par jour (49 % de la facture globale)… Toutes les options sont envisagées sérieusement parce que, tout de même, ça rapporterait 151,8 M$ de faire payer aux parents entre 8 et 20 $ par jour. Et ce, même si le coût réel d'une journée de garderie à l'école est aux environs de 15 $. Une taxe déguisée, avec ça ?

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Je ne veux pas d’un gouvernement qui me dit quand mettre mes pneus d’hiver.
Le 17 mars 2014, Sam Hamad réagissant 6 ans en retard à une annonce de son gouvernement. Source : http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/mots-et-maux-de-la-politique/427958/quelques-trophees-de-fin-d-annee
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