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SÉANCE #14 — Ding ! Vous avez reçu une nouvelle notification
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L’intérêt envers le Web 2.0, outil technique de communication moderne, ne cesse de croître au fil des années. Les individus sont de plus en plus hyperconnectés ce qui affectent grandement leur santé mentale.
Si pour la majorité, l’utilisation de l’Internet constitue un avantage indéniable qui facilite la vie et apporte des bénéfices, certains individus (en particulier les jeunes adultes) n’arrivent plus à contrôler leur nombre d’heures passées devant leur ordinateur ou leur console de jeu. Des risques sur la santé, particulièrement dans le domaine de la santé mentale font alors leur apparition.
Comme l’appui Yann Auxéméry (Psychiatre des hôpitaux, docteur en psychologie et chercheur), « Formidable source de données qui modifie profondément les liens d’accès à la connaissance, le Web peut également posséder des effets délétères ».
En effet, la qualité de vie peut être affectée par des consommations informatiques excessives : addiction, cyber-bullying et sollicitation sexuelle non souhaitée représentent les principaux risques du Web en santé mentale.
Le temps passé devant les écrans favorise de plus, obésité (due à la diminution d’activité physique), troubles du sommeil (lumière bleue, diminution du temps de sommeil) ou encore échec scolaire (« Beaucoup d’adolescents sont toujours éveillés après minuit, envoyant un texto ou chattant sur le Net. Ces jeunes adultes seront-ils attentifs le lendemain pendant les cours ? Il est permis d’en douter » [Auxéméry, 2010]).
Tous ces facteurs affectent ainsi la santé mentale et le bien-être des individus dans une utilisation mal maîtrisée de ces interfaces qui les interpellent sans cesse.
Des phénomènes tels que la cyberdépendance (usage problématique d’Internet et des nouvelles technologies « caractérisé par l'incapacité de contrôler le temps alloué à des activités reliées à Internet, et qui s'accompagne le plus souvent de symptômes dépressifs et d'isolement » [OQLF, 2017]) en émerge.
Pour contrer ces phénomènes, certains optent pour une déconnexion volontaire. J’ai par exemple plusieurs amies dans mon entourage qui de temps à autre ne se rendent plus sur certains de leurs médias sociaux. En effet, se sentant trop sollicitée par ces derniers, une rupture nette s’avère alors nécessaire pour leur bien-être mental. Ce comportement apparaît dans des situations de grande saturation.
L’usage du Web a un réel impact sur la santé mentale des individus et soulève plusieurs questionnements. Nombreux sont les effets nuisibles à redouter. La violence virtuelle y demeurant en est un exemple : entraînant dans les cas les plus graves, suicide, traumatisme ou encore anorexie.
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SÉANCE #13 — Réseaux sociaux : les arènes 2.0 de la présidentielle 2022 ?
« En 2020, plus de 85 % des Français sont connectés à Internet. Une grande partie d’entre eux consultent fréquemment les médias sociaux (Facebook, Twitter, Youtube, etc.) : ils s’y informent, y publient du contenu, débattent, etc. Ce fait social d’ampleur est désormais bien compris par les acteurs politiques qui n’ont pas tardé à investir ces nouveaux espaces » (Boyadjian et Theviot, 2021).
Du concours d'anecdotes de McFly et Carlito avec le Président français Emmanuel Macron à l’interview Twitch du premier ministre Jean Castex, ou encore à l’annonce de la candidature d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle 2022 sur Youtube, les réseaux sociaux sont devenus un outil incontournable de la communication politique.
Au cours des différentes révolutions médiatiques, la circulation de l’information a changé et par conséquent, la communication autour de la politique aussi. La manière d’informer, de faire campagne, de débattre a mué de supports, de publics mais aussi de techniques. L’usage du numérique en campagne électorale s’est intensifié selon une logique de « monstration de la modernité » (Alam et Godard, 2007) et de proximité avec le citoyen.
Les réseaux sociaux étant des moyens d’échange, d’information, de divertissement, mais aussi l’un des plus grands moyens de communication actuelle, l’intégration de messages politiques par des acteurs politiques était naturellement prévisible. Le débat politique intègre alors ces plateformes (comme le souligne l’illustration, c’est désormais ici qu’une grande partie se joue) et les stratégies de campagnes électorales également.
En France, la dernière élection présidentielle a vu deux candidats utiliser intensément les réseaux sociaux afin de promouvoir leurs idées. En effet, Marine Le Pen candidate pour le Rassemblement National (extrême droite) et Jean-Luc Mélenchon candidat pour l’Union Populaire (extrême gauche), ont saisi les enjeux d’une communication numérique. Tous deux ont été très actifs sur les plateformes numériques telles que Twitter et Tik Tok.
Le numérique a su bouleverser les codes de la communication politique. On observe que les réseaux sociaux jouent dorénavant un véritable « rôle » politique. Outre la logique d’information politique, les réseaux sociaux permettent aussi une communication politique plus personnelle, visée, impactante et mobile. Cependant, l’intégration des réseaux sociaux au débat et à la promotion politique fait émaner des questionnements quant à la crédibilité des politiciens, l’influence et la manipulation des citoyens, la vulgarisation de la politique, le clivage d’accessibilité à l’information politique ect…
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SÉANCE #09 — Théories du complot : le virus se propage !
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Le web 2.0 a ouvert le champ des possibles concernant la diffusion d’informations.
Fausses nouvelles, rumeurs, théories du complot ou encore discours radicaux ont alors explosé sur les plateformes en ligne.
Ces dernières années, on constate une prolifération des théories du complot, accentuée par une défiance générale de la population envers les médias.
On entend par « théorie du complot », une interprétation d'événements suivant un plan orchestré secrètement par un groupe dans le but de nuire ou d’obtenir quelque chose.
Des internautes (tels que le leader complotiste québécois Alexis Cossette-Trudelse) exploitent la viralité des plateformes sur le web telles que Parler.com ou encore Odysse.com afin de diffuser du contenu nourrissant la méfiance de la population envers les médias (méfiance qui a servi de « fenêtre d’opportunité » pour l’émergence de ces théories et autres fausses nouvelles).
Ainsi, l’ « apparition et le développement de la pandémie de Covid-19 au début de l’année 2020 a donné lieu à la circulation dans l’espace public, en particulier numérique, de nombreux énoncés incertains voire douteux, parmi lesquels de véritables thèses conspirationnistes et fake news » (Giry, 2022).
Une « infodémie massive » (« prolifération sans borne d’informations, certaines exactes et d’autres non, qui a rendu la tâche difficile aux populations pour trouver des sources dignes de confiance et des recommandations fiables lorsqu’elles en avaient besoin » [OMS, 2020]) a alors submergé les plateformes numériques.
Des corrélations ubuesques entre la technologie de la 5G et le coronavirus ont alors émergé (les requêtes associant la 5G à la Covid-19 ont dès lors explosé en mars 2020 sur Google [@Jeff__yates]).
Ainsi, les médias sociaux tels que Facebook, YouTube ou encore Twitter, encouragent les contenus les plus populaires en les montrant à de plus en plus d'usagers. Ce qui fait en sorte que de petites minorités d’individus bruyants peuvent manipuler la conversation. Ces groupuscules, très motivés et très actifs, arrivent alors à propulser leurs messages. Selon le professeur Couture (spécialiste des dimensions sociales et politiques des médias numériques au département de communication de l’Université de Montréal), la « responsabilité de modérer les discours est laissée à la discrétion des plateformes [...]. Elles doivent avoir une responsabilité éditoriale ».
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SÉANCE #08 — La culture au bout du clic : une réalité virtuelle ?

Depuis plusieurs années, les nouvelles technologies diversifient l’accès aux arts et à la culture par une dématérialisation des contenus.
Durant la pandémie, à défaut de pouvoir se rendre au musée (dû aux mesures sanitaires qui ont mis la culture à l’arrêt) des initiatives ont fleuri afin de rendre plus accessible la culture.
C’est ainsi que s’est accentué le phénomène de numérisation des musées avec le déploiement des visites virtuelles.
Le musée du Louvre, précurseur en matière de multimédia avec l’édition dès 1995 d’un cédérom dédié à ses collections, n’a cessé d’innover sur la question du virtuel.
Les buts poursuivis y sont à la fois éducatifs (atteindre une nouvelle cible), scientifiques (une chance pour les chercheurs d’avoir accès à des données réparties aux quatre coins du monde, conservation) et touristiques (le cas des publics éloignés, inciter à venir se rendre réellement au musée).
Grâce à cet outil de communication, « Chacun, partout, à tout moment, peut avoir accès à n’importe quelle forme d’art » (Haber, 2000).
Cependant des limites à ce système se font voir. Comme en témoigne la capture d’écran, j’ai testé la visite virtuelle de l’exposition Venus d’ailleurs. Matériaux et objets voyageurs dispensée par le musée du Louvre. On constate alors que certaines œuvres et descriptions au mur sont floutées, le zoom n’offre pas une résolution optimale… Cette technologie alternative permettant de déambuler virtuellement à travers les salles d’un des plus grands musées au monde connaît de fait certaines imperfections.
Comme le souligne Le Conseil de L’Europe, la « numérisation modifie en profondeur notre expérience culturelle, non seulement du point de vue de l’accès, de la production et de la diffusion de la culture, qui sont conditionnés aux nouvelles technologies, mais également en termes de participation, de création et d’apprentissage dans une société de la connaissance ».
Ces nouveaux supports aux objectifs de « démocratisation culturelle » modifient la relation du public avec le musée. Les visites virtuelles ne pourront jamais offrir l’expérience sensorielle ressentie lors d’une visite en personne. Mais comme le souligne, Marc Terrisse, dans son article Musées et visites virtuelles : évolutions et possibilités de développement : elles « proposent en revanche un complément idéal – sur les plans pédagogiques, ludiques, scientifiques ou touristiques ».
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SÉANCE #05 — La sociabilité numérique : une réelle connexion !
« Réseaux sociaux, forums, blogs, chats, messageries instantanées… la sociabilité est au cœur de nombreuses pratiques initiées grâce aux technologies numériques […] De ce point de vue, celles-ci peuvent être considérées comme des technologies de rencontre. L’offre en ce domaine s’est considérablement élargie. L’apparition de ces nouveaux dispositifs de communication et leur diversification sont corrélées avec des modalités inédites de mise en contact et d’échanges entre les individus » (Compiègne, 2014).
La notion de « sociabilité » va être ici centrale dans notre réflexion. Elle est inhérente à la sociologie puisqu’elle traite des relations que les individus entretiennent entre eux. Ces relations varient selon de nombreux facteurs tels que des facteurs sociaux, économiques ou encore démographiques.
Avec l’apparition des médias sociaux dans les années 90 et en particulier des réseaux sociaux numériques, des liens amicaux, amoureux ou encore professionnels ont émergé de ces interfaces et se sont transposés dans la vie réelle, élargissant ainsi notre cercle de connaissances.
Prenons un exemple concret. J’envisageais il y a quelques mois un échange universitaire à l’étranger et afin de me faire une idée de ce que pouvait être cette expérience, je suis entrée en contact avec quatre étudiantes ayant déjà tenté l’aventure. Nous avons pris contact à travers la plateforme Instagram et suite à nos nombreux échanges sur la plateforme, nous nous sommes rencontrées le dimanche 02 octobre 2022 lors d’un brunch, afin de prolonger les conversations et liens créés sur le réseau social numérique.
On constate ainsi que de nos jours, la frontière entre virtualité et réalité n’est pas si cloisonnée (Prof De SES, 2020). Les interactions et propos tenus en ligne (quand ils sont nourris de manière bidirectionnelle) ont bel et bien un impact dans la réalité (rencontre, maintien de liens ect…). En témoigne d'autant plus l’image Des amis 2.0 : les mutations de la sociabilité : la conversation virtuelle établie sur smartphone entre les protagonistes, reconnaissables grâce à leur avatar, est comme sortie de l’écran pour mener à une réelle entrevue.
Au cœur du système du web 2.0 ou web social, les réseaux sociaux numériques jouent un rôle illustre dans l’évolution de la sociabilité. Ils font désormais partis de notre vie sociale au sens large et permettent de prolonger et d’influer sur nos liens hors ligne.
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