Tumgik
leopold-solyme-blog · 5 years
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Elle confond les prénoms et les rôles. Ce qui est bon pour l’un est-il bon pour l’autre ? Aveugle, ma soeur et moi. Fils d’imbécile, je prendrais l’un pour taper sur l’autre si tu continues à aveugler en face de toi et à empêcher les autres de se voir en tes changements réactifs, tu mens comme tu respires et je ne sais pas respirer, blanc, mais je sais mentir, et elle ne sait pas respirer et rouge, jetant à elle rouge, elle ne peut mentir. Tu confonds les corps. Toi l’image tu t’interdis d’en savoir plus. Tu racontes une histoire, non plus, tu désignes seulement des origines à ton corps et il y va en lettres. Tu refuses la réalité ? Mais laquelle ? C’est bien autre que l’autre. Je ne peux lui en vouloir comme il ne pouvait en vouloir donc il silence et nous faisons silence. Mère parle à la place de père et non pour lui, elle s’est affirmée et comble le vide de la famille et d’ailleurs à sa manière évidemment. Je porte un avion au centre de ma veste entre mes pectoraux. Interdit, suis-je, d’en savoir rien. Drame, j’invente, j’ajoute aux faits d’autres faits. Je bloque, je ne peux pas parler au rabbin, faire des recherches comme la soeur, je ne sais même pas ce qu’est la profession des parents. Interdit de savoir, je respecte ce dont il ne faut pas parler sans injurier ce regroupement en famille. La petite soeur est après moi. Mère lui rappelle non sans soucier, qu’elle renonça à être juive de sa propre main. Après moi, il n’y a plus de drames. Je refuse de raconter des histoire, c’est faux les histoires. Je fais semblant de parler au téléphone. Image. Aucun parle de ce qu’il fait de ce qu’il touche. La grande me protège, cela m’énerve et me vide. De quoi ne peut-elle me protéger ? La détresse, elle aussi, intolérance pour ce que lui fait la détresse, attrait insatiable pour la détresse. La petite n’était pas là, elle le répète. Le corps empêche les images. Les images commencent là où ton visage ne sait plus qui il est dans la femme. Quel visage adopter pour être sauvé ? Et elle, la grande, qui la sauvera de toi ? J’accompagne la petite manifester. Aucune image des fantômes centraux, quand la naissance et la mort se parlent. Je vois le père face à tombe, je comprends l’importance des yeux lorsqu’est décidé que nous lèverons haut le silence entre hommes. L’aveugle alors, ne verra plus rien, ma maladie est un défi adressé à l’histoire. Défi à moitié, défi à mère et père, dont l’un manque à l’appel, lequel des deux voit, ne voyait pas, qui chaussa ses verres, qui refusa de voir alors qu’il pouvait, sinon il changerait son visage et ne collerait plus à ce qu’il devait être car il avait commencé de l’être et pourquoi en changer s’il l’avait commencé, il ne faut pas changer, il faut se combattre, personne ne change, moi non plus. À deux ans d’écart, la même maladie nous atteint, personne ne l’eut jamais. On a donné deux prénoms qui sont tandem. Deux autres prénoms aussi à moi également, d’abord le français puis après un saut, le diminutif du vrai. Je n’ai pas encore accepté. Comme des seins dont les mamelons sont effacés et des traits qui appartenaient au visage, je perds ma trace. Qu’est-ce que gothique veut dire ? Il me donnera jusqu’au bout les outils de ma peau. Je ne comprends vos remarques. Avec moi, vous comprendrez que je ne sais pas écrire et que vous non plus. C’est le seul que je su faire. Pourquoi après la conversation avec la grande, retourner à la peau. Regagner la peau, qui ne se protège pas contre moi. 
Ils ne sont pas poétiques, ils ne savent pas mentir avec l’abandon.
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leopold-solyme-blog · 5 years
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C’était un train. J’étais dans le train, avec mon ordinateur, mon casque et mon portefeuille. Je l’ai quitté un instant, pour aller chercher à manger.
Il partit sans moi. Paniqué, je tentais de le rattraper mais à chaque fois que je m’en rapprochais, il s’éloignait à nouveau.
Je prenais un train pour rattraper le mien, qui me quittait toujours.
Je maniais le train, j’actionnais le charbon, je pédalais, je cheminais dans la cheminée de cendre jaunes. Je voulais retrouver ma mort. Je voulais les rattraper. J’étais seul et j’allais à fondre mes os. J’allais à fondre mes os qui mincissaient sans s’arrêter. Sur mes os des tatouages, des nombres enroulant. Enroulant l’avenir d’une génération d’espèce maudite par un seul homme, un seul animal, un seul plant, un seul train sur ses rails fous bafoués et tatoués de nombres aussi. J’allais je venais j’avançais sans reculer fixant le dernier des wagons bestial. J’allais je venais libre et mort. Pourquoi est-ce que je faisais ça, pourquoi je fonçais, qu’allais-je faire, c’était moi, c’était mon action, et elle continuera. Je foncerais pour suivre la marche.
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Je suis un fragment d’une espèce qui voudrait être plus qu’elle-même, je le sens, limitrophe, en moi. J’ai assez de savoir pour savoir que je n’en ai pas assez. Sauf quand je baise.
J’ai volé une bouteille à mi-chemin sur la marche d’un escalier à refaire. Quelques temps après, après avoir voyagé dans une voiture, je l’ai faite retomber dans l’air et dans une flaque d’eau où se réverbérait un lampadaire.
Maudit soit loué le coeur des oiseaux qui meurent, en m’écoutant tricoter avec leurs derniers soupirs, alités dans l’hôpital de ma ville, pour qu’ils nous entendent en se quittant, de la même manière que nous allons en jungle pour périr au son des ailes des gorges et de la cigarette.
Une femme rouge dans les toilettes, je lui ai demandé une cigarette en attendant qu’une entrée se libère. Une fine tête de ballons de rugby qui fane depuis toujours sans jamais ralentir ni jamais progresser. Évidemment que je défie la logique, mais c’est pour vous faire soulever jusqu’à la mort seulement lue, et qu’il est difficile de purement la lire ; les mots, automatiquement les reconnaitre, les approcher sans définir, les reconnaitre comme ces photographies de familles feuilletées sur le lit et nous nous reconnaissons à peine, nous n’essayons pas, c’est inutile, ce ne fut pas vécu, c’est finis, nous poursuivons sans douter. J’écris « photographies de familles » mais je n’en ai pas vraiment de celle qui m’intéresserait. Celles qui me manque. Je photographie les photographie des autres. C’est un bon lieu pour draguer apparemment. Mais je préfère les hommes. Allons fumer une cigarette et tu me raconteras ton histoire. Je commande un verre qui n’arrive pas au bar, elle m’attends, revient et c’est trop tard. Je tangue je bats du corps, je ne marche plus droit, je n’ai plus de forces pour rester sur place, elle ne me cherche plus. Prêt à renoncer à moi. Qui es-tu cape. Un beau visage je ne sais pas, mais intrigué sincèrement, souhaitant me parler.
Pourquoi avais-je pleuré au cimetière ? J’avais senti quelque chose inconsolable. Nous serons tous inconsolables. J’ai couru et pleuré sans qu’aucun ne le sache je pense, j’étais seul, il se recueillait. Il était mort. Viens voir, je t’emmènes le voir, alors que je n’y vais que rarement, tu en as besoin, il faut, je le sais. Pourquoi êtes-vous venu c’est trop tard dit-elle à peine arrivés.
Y avait-il un signe après la synagogue ? Non je ne crois pas, mais il y a eut le cimetière au soleil dans notre histoire faite de pierre et de terre. Une pierre pour trois personnes, les O sont arrondis. Elle m’a appris à faire sa cuisine. Tu auras un canard de compagnie. Elle a craché son vin blanc sur le livre que je consultais, son livre de recettes, tâches du rire. C’est agréable. Affoler la résistance c’est agréable. Elle me prend le bras je vais au château c’est fermé, elle prend le bras de son fils. Dormir là-bas avec lui sur un petit lit. Première fois nous deux. S’embourber dans le mauvais chemin la boue, les roues dévient. La forêt sage. Je dors à gauche. Eux à droite. Faire des blagues comme si c’était un ami un camarade. Je le taquine, je me permets.
Soudain vouloir partir ne pas pouvoir, sans train, sans autre chambre, sans pieds, sans muguets, sans abris, sans corps autre que mien, sans nuit de campagne claire, pourquoi devoir partir.  Dans le miroir la mère noire meurt quand je passe l’agrégation, je manque mon oral, ce n’est pas excusé.
Moi peau me fait mal Moi peau en-dessous  Moi en dessous de peau L’homme en dessous par la peau c’est moi sous les autres corps C’est sur sa peau qu’ils sont
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Le poème est une prière de très peu de temps Qui a la forme de sa direction. Mots ont direction Phrases ont direction des mots Mais direction inconnue Peut-on relire Peut-on lire ? Le seul intérêt : savoir ce qui s’y passe quand on y est pas Le seul intérêt est impossible.
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leopold-solyme-blog · 5 years
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C Qui connaît le soleil mais pas l’ombre, Tu éloignes ma face car tu as croyance en ma vie : que je vivrais seul, sans besoin de toi. Puisque tu ne peux rien pour lui Il ne peut rien pour toi Ou puisqu’il ne peut rien pour toi Tu ne peux rien pour lui. Il ne demande rien Jamais aucun désir à ton égard Merci
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Marqueurs de pouls
Fatigue lente
Exaucer
Réécrire la Bible, la traduire d’une partie de sa langue à une autre, à venir. Sans savoir où je vais. Intercaler entre ces mémoires de la prose brusque et nécessaire, pourquoi, parce-que les nuages d’insectes en doivent beaucoup.
Faire de la Bible un impassible, un cheveu long, un visage qui ne parle pas. Devant toute chose, ne réagit pas, depuis toujours. Elle court, elle s’abandonne, mange, dort, mais ne réagit pas.
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Les enfants qui ne dorment pas le soir sont tous secs À qui on ne raconte pas d’histoires est tout sec Viens là, écoute-moi, branche de cadavre d’enfant
Tu n’as pas le charme de quelqu’un de ferme, tu t’es fermé, tu n’es pas fermé, tu es brouillé toi-même. Tu as la beauté d’un visage bien fait. Tu repousses. Fais-moi l’amour sans que je te regarde, chevauche-moi, comprends-moi, pousse-toi sur moi, le sexe doit se pousser contre quelqu’un, décroche-toi une claque et fais de moi quelque chose sans me le demander, sans agir, sans parler, sans m’affecter, sans parler, juste fais moi glisser en toi puis sortir. En effet, ma mère dort au soleil. Tu n’entres pas en relation. Tu es là, et ils sont spectateurs observés. Je ne te trouve pas drôle seulement moi Quand on aime on ne sait pas comment, j’avais mis des gouttes dans ses yeux. La cigarette qu’il m’a tendu, il savait que j’en avais envie, sans que je le veuille,  je pouvais être un fumeur du soir, et sa bave et ma bave unie, je l’ai perdu avant de l’avoir fumé, lui aussi je l’aurais fumé, en tirant une bouffée sa bave fumée, après j’ai rougi mes lèvres, elle l’a fait, je ne me souviens pas des passagers à nos côtés, j’ai ramassé une feuille par terre, une presque fougère, mangée, un goût horrible, je l’ai recrachée. Pigeon marbré j’ai vu. Je sais aimer les gens, elle voudrait que je parle d’elle comme je parle de lui. Dimension de la pierre de son diamètre diadème. Mimosa pétrifié. Paralyse de l’handicap. Ton appartement tes enfants. Tu ne peux plus bouger. Une brique t’es tombée dessus. Pas après moi, je peux jouir seul oui, sa mère me trouve laid. Je compose les clés. Je regarde les codes. Je passe des soirées sur des seuils d’immeubles. C’est ma cousine qui rigole. J’adore sentir ma peau noir, ma peau est noire. Enfant tu n’as aucune idée de ce à quoi tu ressembles. Les émeus aussi.  J’essaye de faire un dessin d’un chat avec une aile, une blague, un chapillon blagueur, le téléphone sonne, je ne trouve pas où dessiner les pages étant trop précieuses. Un grain de beauté tombe de son soutien-gorge. Elle ne le trouve plus. Ses parents lui ont acheté un nouveau lit. Une amie bouge bien des fois son cou afin qu’il finisse par craquer pour l’imiter et pouvoir, elle aussi, faire craquer en tournant la tête. Je t’ai fais rater tes devoirs. Nous avons volé pleins de verres hier mais les gens étaient très gentils. Abraham était coincé sous la table il faisait semblant, juché sur une table, dans un club de nuit, avec une table par-dessus la table posée, d’avoir pris sa manche dans un des pieds de la table, et de ne pouvoir plus sortir, d’être bloqué comme si son pull était incassable et impossible de s’en défaire et que la table était tombée par miracle comme un piège. Puis il se relève alors qu’il s’affolait devant tous, il n’était pas bloqué, c’était un effet, et tout le monde le regarde. Caresser les cheveux d’un homme et parler de semence et être une femme. Avec mon écriture manuscrite, on ne peut pas dater mon âge quand on la lit. Je ne jouis pas. Tu ne te soucies pas de la descendance mais de l’ascendance uniquement. Je jouissais sur des jeux. Dites-lui que je suis formidable je ne regarde pas après moi. Le vendeur de fleurs m’a traité de méchant parce-que je n’achetais pas de fleurs et les pièces sonnèrent dans ma poche. Quand j’étais faire ma toilette elle leur a montré des assiettes croix gammées. Les sirènes chantent en hébreux. L’angoisse sensuelle d’un champ de coton qui pleut sur la lune. Aller à l’école en cheval. Mamie pleure enfin, elle dit je n’ai que des cadavres dans ma famille. Il ne lui dira pas qu’il est parce-que La fille 
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Tu es inconsolable. Proche de ton corps, tu ne te vois pas. Proche de ton corps dans le corps des autres, tu es sauvé, imbu d’indicible. Mais quand c’est ta mère qui te portes, tu es inconsolable dans le miroir. Quand c’est l’aveugle, le camp se détruit, se désassemble, se sépare comme les pièces d’un puzzle qui n’a plus raison d’être avec le cours du temps. L’aveugle essouffle le temps. Tu as été quinze jours Paralysé Tu es tétanisé Tu as peur plus que tu es en dépression Les quatre rêves Je lui demandais quelque chose d’insoutenable : ne pas oublier Corps entassés et moi qui suis empêché de les rejoindre, je dois attendre pour voir mes amis masculins qui se sont protégés, on enfile également des pardessus sous les météores, qui ont protégé un, était-ce moi, non, il était dessous, vaut-il mieux être atteint par les coups ou entier bouché par ce poids des corps sur le diaphragme et qu’avait-on faillit me voler, et que lui avait-on volé à ma place mes amis par chance, ennemis d’un autre jour, absent après la chute de frappes d’une dizaine, sur leurs deux à plat corps, immobiles depuis le rebord de la butte proche de la rivière où je suis, éloigné sauf et sain, saignant sans saigner Ou corps avec le mieux à deux, en inverse de couleurs, et moi qui ne peut le quitter, sinon ou l’autre qui ne veut que je le quitte pour lui faire alors mal
Les femmes me foutent à l’extérieur
Es-tu toi ou es-tu l’autre, et quand ce n’est pas le tien, tu ne peux pas voir, tu es éloigné, tu es paralysé par violence des autres sur d’autres, et parfois la violence part, se solde sur un retour facile, parfois se solde sur une femme qui te trouve coupable et te frappe.
Mais qui sont-ils eux mes parents, je ne vis pas ici, moi, je suis loin désormais, alors pourquoi retourner en leur ville ? Qu’y-a-t’il a créer. Un chez-soi leur, à moitié, non plein de fleurs, retourné dans la tombe des décorations comateux  que j’y accrocherais impuissant en quelques jours, pour ne plus jamais rien toucher, car pourquoi, comment, que choisir d’enlever quand on veut seulement peupler de soi, pourquoi s’enlever ? Colmater.
J’ai toujours fais le koala avec ma soeur et mon amie encore
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Repartir là-bas et sombrer en drogue Tomber ne pas répondre Tuer quelqu’un Disparaître Je tiens à moi je l’aime je me supporte je connais la mort Je tiens à moi au bord et Comment imposer ça à quelqu’un Faire en sorte qu’il ne revienne jamais Qu’il ne revienne jamais alors qu’il s’aime Moi moi je ne reviendrais pas Soudain pourquoi pas consentir, pourquoi pas Consentir à entre moi Pénétré Par un homme
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Liesse, liesse du train en cavale, liesse des farces énigmatiques et pourtant abrégées, liesse de la vieille femme poussive sur l’âge, liesse qui perd son crâne qui perd son crâne mort, liesse liesse qui remplace celui qui accompagnait en gare, liesse évasée de la soeur commémorant la couche et conviant son frère au matin creux ne sachant qui faire Vient dans mon lit à ta soeur ! Tu vas mourir bien fait tu es déjà presque morte ton crâne est trapu comme une balançoire naine exsangue au point où ses oedèmes sont déboités criards, démis de leurs fonctions, lamentant même les poux du cou flasque aux rides abimées par mes coups, elle est morte, morte, minuscule, elle m’arrive à la taille, un coup de genou et sa cheville éclate pour aller se déflorer seule La maison sera vendue, dépeuplée, ramassis de vertèbres de briques elle sera morte, qui mettra quoi dans son cercueil  elle a laissé tomber la casquette je ferais de même avec ma soeur sera cent ans en stèle et puit et puit
Ancien se glisse entre les draps la nuit je me retourne  non la bande se fait frapper et moi je ne peux les joindre, je ne peux voir, je dois mettre mon pantalon, on m’empêche, c’est une cour et une mare et c’était à cause de moi il m’avait ramené pour qu’on ne me vole, et on l’a plutôt volé ils étaient entassés, après les coups, les uns protégeant ceux d’en-dessous protégeant avec leur corps entrave effluve gond morceau la dernière fois aussi j’avais proposé, j’étais percuté, et je désunissais frère et soeur, unissais amis et ennemis Pourquoi ensemble, qu’est-ce que cela veut dire corps inséparables par amour du serré, par protection du protégé, par écrasement du violenté, par nécessité d’empêcher le mal mais qui êtes-vous corps, mais qui voulez-vous voir, que me voulez-vous pourquoi êtes-vous les uns sur les autres, avec les autres, au final, à chaque fois ? car ensuite il n’y a plus de coupable, plus de victime, certains sont cachés d’autres ne le sont pas, on ne sait pas exactement, il faut s’emparer et soulever si l’on veut savoir qui qui  qui     qui     qui     qui    qui    qui     qui    qui                                 insupportable Je fais quelques pas dans le couloir de bois il est jeudi soir, j’ai désespérément examiné quelqu’un pour m’accompagner quelque part mais non ils haïssent  sais-je parler non le sable je n’aime plus partir sous l’eau je ne peux fermer la lumière donc je suis en vie toujours au même endroit toujours moi dans le compartiment ne finit plus plus plus que faut-il faire plus plus j’ai mangé donc je n’ai plus rien à écrire
lire écrire quand me-tuer manger et boire des répits allongés en mort  rien rien arrivée des autres  j’ai fais avec le langage quelque chose que moi seul peut lire  la force de la destruction de ce qu’il me reste et je me lis et je n’exprime rien sinon que l’énergie est là par-dessus la langue j’ai fais un pantin je suis inadéquat mais on sait que j’étais fort pour vous maintenir dehors tout en déroulant mes clins d’oeil
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leopold-solyme-blog · 5 years
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J’arrête le retour du cri de la nuit qui vibre dans mon lit phare mon lit daube Affreux ovaire d’or
Enfermer les pieds et l’odeur se répand comme le talc d’une fée morte
Alors jadis soudain quand elle n’était pas J’alertais de profil une vague de filles  Croulants parloirs de mes nuits harassantes
Le frère de la soeur jette un millimètre sur elle Et son casque Son casque Qu’il ne sait pas ne le tait de colère
Je crois que celui qui commence à prendre des photos ne s’arrête jamais, mais l’appareil n’est pas toujours sur soi
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Ce n’est pas parce-que je t’aime que j’aimerais faire l’amour Je lis les poèmes autant que je refuse de psalmodier l’hébreux  Je lis en portant vers ce qui résonne Vers ce qui donne
Arriver en Turquie, au détroit du Bosphore, carrefour entre l’Europe et l’Asie mineur : seul endroit du monde où poursuivre sa route. Cela s’appelle continuer.
Chercher une cause à l’anomalie des yeux, chercher, chercher pourquoi nous, et pas avant. En fin de course, les yeux ? Le coeur, puis la peau, puis les yeux ?
Un roi de rats est un regroupement de rats dont les queues sont entrelacées les unes aux autres, souvent prises dans une gangue composée de pailles, d’excréments et de poils. Volontairement nouer ensemble les queues des rongeurs dans l’exigüité des nids. Un stratagème de souffrance.
Prendre deux auges, égales, et on couche sur les reins celui qu’on veut punir à la renverse, on le couvre, celui qu’on veut punir on le couvre, les pieds la main les têtes qui demeurent sortent par des trous, ce qu’il reste s’il reste est caché au-dedans. Tant qu’il veut il aura à manger, et il ouvrira la bouche. Les alênes menaceront son oeil infernal. Il boira du miel détrempé de lait, et son corps en boira, tout le visage que le soleil éclaire obligatoirement en boira, celui qui veut Punir. Mouches, batraciens ailés, cousins, morts à bientôt, le punissable se fait ordure, pourriture détalante, le punissable s’engendre, des vers à demi féroces, l’ivresse bouffie grosse comme des raisins fumés et crevés sur la toile des soupirs rachitiques, le rongent ainsi que la peau noire m’appris à le faire. Le patient est mort ! Chair vermine mangeons le languir misère peine trombe espace démoli bémol du corps sangsue brouillard nettoyer la punition.  Le patient est mort ! Les enfants se reculent, le village tombe ses faux murs, la peinture s’arrache et l’on découvre sous elle. La cloche se décroche d’une maison quelconque, droite elle s’abat, enferme un veau, à jamais. Un guilleret ennuyé y creusera des éclipses, des pétales, pour finir un trou, afin d’attraper un peu d’os de veau. Il retirera un bras amputé de sa main. Sans source, sans souffrance, sans transe, il se conduira à la mer, les bulles en désir de flèches flamboyantes formeront des plaques d’air comme au plafond de la caverne noyée. Flèches de vagues sur la granule du monolithe plage. Les plaques irisées avanceront de même qu’elles se collent, à la fois poussées, à la fois invincibles sauveurs et sauvées, sur la grève fléchie et pourtant mate massue, intimidante cachalot au sommeil. Je m’enlève Je sors de l’eau, ça va mieux bain de mer la transe mer toujours mes cheveux sont secs ma peau est de paille mes lunettes sont rouges et chaussées la transe  autre monde la transe os honni assemble le veau
                                                            Scaphism
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Si je te demandais, tu serais incrédule. As-tu eu déjà quelque chose ? Comment ressens-tu les voitures qui s’approchent de toi, dans les deux sens, le jour, puis la nuit, les phares, imagines-tu leurs phares, gratuits, sur ton emballage ? Ce qui t’a trouvé, voulais-tu qu’il te trouve ? Etait-ce un cerf alarmé, un lapin fit déguerpir ? Tu étais bien dans ce carton ? Ta couverture, était-elle, à ta taille ? Accepterais-tu si je dis que l’on t’a abandonné ?
Tu es un enfant de carton.
Et quand, il pleuvait, as-tu eu l’impression de guérir, la peau abreuvée tombante, les cheveux plaqués en mèche, le pull, ou étais-tu nu, et quand un chien n’était pas battu, par son maitre, que faisais-tu ? Tu attendais ? Tu n’avais donc jamais attendu, encore. La patience sort des cartons et des nids d’oiseaux. Tu râles, il fût ton heure, tu le manquas, c’est un échec. Il se présenta pourtant. De nuit. Tu es un enfant de carton.
Les camions passent qui transportent et ils arrachent des lambeaux d’air acide. Tes narines frémissent mais elles sont emballées, graves, sous la couverture. Tout le jour, tout le jour. Tu n’as pas pleuré, ça n’a pas même eu le temps d’être ton expression. Tu aurais pleuré devant la femme qui capitule, pourquoi a-t’elle fait tomber la jupe sur les cailloux. Je suis, au côté du prénom inconnu encore, ton ami depuis mes vingt ans. Je t’aimais par l’esprit, je ne l’aurais jamais dis, je ne sais même pas si je t’ai plus aimé parce-que tu es morte ou grâce à la jupe en caillou. Je l’ai vu s’avancer te frôler par la brouette en tôle, regarder sentir les champs abandonnés, nourritures détruites, faire du bien à son corps derrière une racine de bébé.  Tu étais un enfant, et cela fait mal à la punition cartonne. J’ai tu voulais déferler sur le monde des routes robustes. La mer des tournesols battait son plein, la rase campagne s’appuyait tout le long dessus, comme si c’était là qu’elle devait choisir d’empoigner une canne. La paysanne roulait autour des chaussées de miel hibiscus pimentés ; dégringoler est merveilleux si du temps nous possède sur son front abattu. Elle chantait vaguement, elle était Abbesse, un masque d’escrime frelatait son visage, sans commune mesure avec celui d’un ange, mais proche d’un silence visible. Marcher pour plaire à la campagne qui murmure d’aide. Lisser les fleurs écloses, retoucher les sacs plastiques épars et les faire percer l’arbre que l’on a, à l’aide d’un silex de terre trouvé, pelé. Je n’arrive pas à fixer mes écrits, je ne vois pas ce que je sens. Je sens une femme qui marcherait à côté de ce carton. Mais elle ne me dit rien.
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Corbeaux dans les pleurs, Argile agile fleurs de peaux. Levure instable. Masser., Massue., Tranquille., Battue.
Corbeaux dans les pleurs jonquilles Acrobate des velours Vous savez où l’on est.
Entre la musculature du dos sort L’audimat diamant, Maudit diamant dans le bras sans lacet.
Maudit diamant Vol de trapèzes entre le dos Sortie de l’écharde oxydée Nous ne nous reverrons pas.
Il n’y a pas un seul sujet Les canards battent les corbeaux ; Les troncs des arbres de mon enfance perdent leurs nids. Les vrais yeux incommodes écrasent leurs verres, Frayeurs Arobase.
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leopold-solyme-blog · 5 years
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On part à l’heure de ces eaux-là 
La parole qui colle
Trois fois en rêve nous ne sommes pas séparés Il se colle pour ne pas que je puisse le violenter Je ne peux pas le lâcher et ils nous regardent Ils se battent à deux contre beaucoup et les beaucoup se jettent sur eux s’entassent Violence est amour du corps indémaillable de l’autre et du sien, Moi sur ma peau proche comme deux en guerre qui coïncident Donc en paix infatigable Ils se prolongent Une silhouette appartient à l’ombre de l’autre Le visage appartient aussi sa peau  Pas détacher la peau sinon pleure Contrôle de la peau alloue de ne pas pleurer  Garder à sa surface, faire paître le trépas Brouiller les signes sur sa peau seulement possible La violence crée des tas des reflets des pincés des monticules Alors je choisis la violence avec ma mère noire dont la peau cache la mienne Puisqu’elle ne se vide pas sur moi.
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leopold-solyme-blog · 5 years
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La manche, vin de quatre vingt heures Escogriffe, Impétueux maigre Nous sommes dans la tour, les fenêtres tournent Le marché range je confonds ses noms : Sels, miettes de pain, cheveux tour à tour buste tour à tour ville         Gardienne. Trou dans la manche laine, ta cicatrice en oeil s’y insère        En frontière Ouïe de la silhouette joie Ouïe des trémas, des traumas Offrande séchée, que sont les trompettes de la mort         En frontière sacrifice         De la langue pour la rime Intelligente, jadis, la gêne du poème entravé Enlacé de bombes de foetus non fécondé          De petit lac la forêt pourquoi régurgite le Nord du foetus et l’élan blême y assiste et le faisan s’enamoure et ils coursent la forêt pauvre sur la trace sulfureuse aux murs des derniers pas de la nuit et cela leur convient sinon l’auraient-ils déboitée en tripe pour ne pas oublier ce qui était de l’eau avant d’être dans les serviettes poivrées qui essuyèrent et confectionnèrent la béchamel des suicidés           De pain rabougri des aubes ogres s’étripant se noyant dans l’acmé du lait silence d’année viticole année feuillage grignotée par les mouches blanches quand elles se lèvent à neige gémis monstres de jais monstres de couleurs rêvées monstres monstres et monstres et gondoles percées dont filtrent l’étang de mon sang bouillant ô que les déroutes sont brèves belles. était moi
transparent
préparé
à ne pas survivre
si je sors de la salle écran
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leopold-solyme-blog · 5 years
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Le séjour en bateau affronte les glaces. J’imagine des domaines sous l’eau, ils n’étaient que la partie émergée. Plus grand, il y avait des choses plus grandes mais nous n’avons pris le temps de les découvrir, on nous cache. Je sais que sous, les galeries, des villages organisés, ils vivent encore, on les a enfoui sous terre, ils sont encore vivants, ma mère soeur, je les retrouverai. C’est pour cela que la terre a telle couleur, là-bas, elle fond, elle a fondu, et dessous, dessous c’est venu, venu se mettre en bas, et ils y sont restés, regardez les plantes, regardez les plantes, vous pensez vraiment que les fleurs et les arbres et les plantes, cela qui y pousse, a des racines courtes, non elles sont longues, mais personne n’a jamais arraché pour le constater, elles sont longues, longues et elles descendent longues, et c’est ainsi qu’elles descendent jusque sous les étages, au village, et qu’ils continuent à vivre, ils sont là, condamnés, les issues ont été bouché de toute manière, et ils savent, ils ont incrusté dans leur vies courtes / la puissance de l’albatros vient de crier / j’irais un jour, voir ce qu’il s’y passe, je prendrais une pelle, et ne m’arrêterais jamais, je creuserais, creuserais jusqu’à les trouver, pas pour les libérer mais pour les rejoindre. C’est ainsi que je dois mettre à jour un procéder me permettant à la fois de creuser, tout en ramenant la terre par dessus-moi, pour que ne puisse se profiler un tunnel vertical, un conduit, pour que je ne puisse ni sortir ni qu’on me rejoigne. Ce doit être une vraie entrée. Je passe mon temps dans ma cabine, mais elle donne sur un côté de la mer. J’aime y rester parce-que comme ça je peux me concentrer devant moi, je ne vois qu’à travers le hublot. Des albatros, je vois des albatros, un miroir au dessus de mon petit lit, et il renvoie vers le hublot donc vers la mer, et j’y vois plusieurs fois passer des albatros très tôt le matin, je les vois dans le reflet du miroir, dehors. Je vois mes yeux qui se rétractent, ma tête qui se recule, et un trou blanc, une lumière astrale, mais de très près, elle découpe dans le plan de l’espace une apparition qui m’entraîne m’aime, on le voit, tout est bleu marine foncé, et le rond blanc vivant, ce n’est pas une lumière, c’est un trou, et je regarde ce trou, vraiment, je sais que.  J’écris une correspondance avec ces cygnes, et je me demande comment, cet hiver, ils tiendront, déjà parce-que l’eau va geler. Et alors, où iront-ils, savent-ils marcher, je les voix en leur exil, et je pense que ce qui arrivera n’est jamais arrivé. Qui observent les cygne sait que l’eau ne peut pas leur geler, et quand ils dorment, le soir, ils sont fermés, des pierres sur l’eau, la tête rangée dans leur pelage blanc. Voudrais-je briser la glace, creuser un trou, faire céder ? Faire céder, oui faire céder et faire tomber un trou dans la glace pour eux. La glace est une vraie peau, et il faut creuser, trouer, et y mettre les cygnes. Moi là-bas, j’irai dessous, dessous. Et je sais que dessous, c’est le ralenti qui s’empare, ou est-ce au-dessus. Quand je regarde quand je cours, je comprends que je devrais d’abord, avant d’aller sous, aller relancer au ralenti ce qui se passe. Cygnes sous la terre. Des écritures. L’opposé d’écrire le poème est s’enterrer sous la terre ralentie. Et ralenti, je passe, je m’écarte pour laisser les pyjamas basculer, j’observe, je n’y suis pas, au ralenti, très très lent, les ordres sont donnés, j’aime ce que je fais, je ralentis, c’est moi, les corps maigris maintenant sont là, je passe, je poursuis mon tour, je ne dirai pas que j’y habite, je passe, je regarde, j’observe ce qu’il se passe. Elles sont légères les âmes mortes. C’est vrai. En bas ce monde, peut être comme mon oreiller. Il n’y a plus que des femmes, et elles s’inséminent parce-qu’elles ont beaucoup beaucoup de spermatozoïdes en réserve. La jouissance est très importante, plusieurs fois par semaine on doit jouir, des ordres de la justice viennent faire jouir les femmes à l’aide de divers instruments. Les aquariums sont partout dans les villes. Interdit d’aller en montagne, il y a des montagnes. Tous doivent dessiner comme des enfants en sortie scolaire au jardin. On jette de falaise ceux n’arrivent pas à imiter l’enfant, il y a des falaises. Si la part de l’enfant n’est pas naturellement préservée, elle fut si longtemps congédiée, c’est un danger. Il faut savoir l’imiter. L’imitation est importante là-bas. Parfois, il est prescrit de sucer les branches de petits arbres. Le pouls n’existe plus, ni les sourcils, ni les cheveux, ni quelconque poil. La vie sous la terre a fait son oeuvre. On vénère ce qu’on appelle le “roi des arbres”, c’est un arbre albinos. D’ailleurs tous les animaux sont albinos. Les poissons ont tous des ailes La mort a des ailes d’eau L’eunuque est à la mer Flacon à l’âme, fleurs branches petits pois à l’intérieur des crosses des fougères Mon fantôme Je reviens aussi regarder ma naissance, et les jambes de ma mère en silence, sans bruit, et au ralenti Il faut laisser s’en aller. Laisse-les partir La surface Sous la colline sous la mer, une ancienne école, ensevelie sous les pierres L’oiseau, frappeur sourd, cogne Allongée mousse des bois, pins dressés aériens Le lapin courant après Son chat perce la plaque devant nous La cadence du gel à pierre franche de mes pas S’arrache à la contusion Le squelette perd ses jambes ses hommes clairs Les poissons à ailes les poissons à ailes me Trouve déchiffré sous la pluie Les mots sont formés Eau dans le vin Cheval à œillère recule Moïse apprends leurs à nager tous Nager travers la mer Mer se sale
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