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Courir
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J’adore courir! Par contre, c’est un genre d’amour-haine entre moi et la course.
J’ai commencé à courir en 2006, une première sortie sans équipement adéquat autour du bloc. Rencontre de mon chum qui court et hop je m’inscris à ma première course officielle de 5 km en octobre 2007, avant même la nouvelle montée en popularité de la course à pied.
Enfilade de 5 km, puis de 10 km et pourquoi pas de 21 km. C’était partie jusqu’en mai 2016 au moment où j’ai arrêté pour avoir un enfant. Tomber enceinte fut un réel marathon pour moi. Je dirai même plus, un ironman! Ça faisait au moins 7 ans qu’on essayait avec différents traitements, alors quand j’ai su que j’étais enceinte, j’ai arrêté complètement de courir par peur de perdre le bébé. Je sais que j’aurais pu continuer sans danger, mais j’y suis allait mollo, à la marche jusqu’à n’être plus capable de supporter ma grosse bedaine à partir de 7 ou 8 mois de grossesse. Les pieds ne voulaient plus suivre.
Puis, il est né, il est devenu le centre de nos vies et depuis cet événement tant attendu et espéré j’ai moins de temps à consacrer à la course à pied. Entre la vie de famille, le travail, les amis et le repos, pas évident de trouver une place pour courir.
Par contre, Je veux m’y remettre pour vrai!
Depuis 2017, je cours une fois par ici, une fois par là, mais sans plus. Je n’ai pas participé à une course encore. Ça fait trop longtemps que je l’ai fait et le fait devoir recommencer à presque zéro me stop! J’ai bien beau avoir une petite bedaine qui ne veut plus partir, des palpitations de coeur après du stress intense, plusieurs cas de problèmes cardiaques dans la famille,  je n’arrive pas à mettre du temps de course régulier à mon horaire…
Pourtant quand mon amie m’a demandé à quelle course elle m’inscrivait pour la fin de semaine de course à Ottawa en mai 2022, j’ai répndu le demi-marathon! Quelle idée stupide de ma part! Elle m’a pris aux mots et elle m’a inscrite! Mon Dieu, je vais mourir!
En fait, je risque de mourir d’une crise du coeur si je ne me remets pas en forme et ce challenge devrait me motiver à reprendre le bon tempo.
Malgré cela, je n’arrive pas à être constante, je n’ai pas la rigueur, la discipline pour suivre un entraînement. Je leur trouve tous plein de points négatifs, je les trouve mal fait. En fait, c’est moi qui est mal faite…On m’a déjà dit de ne pas y penser, de mettre mes espadrilles et de sortir, comme on se brosse les dents, s’en y penser, mais ça fonctionne pas sur moi. Courir c’est plus forçant que de se brosser les dents. Il faut prendre le temps de s’habiller. Le kit est important. Le linge, la montre, les bons espadrilles, la température, tout compte pour une belle sortie et toutes les défaites sont bonnes pour rester en pyjama! J’essaie de trouver ma motivation par l’achat de gadgets, de nouveaux vêtements, mais tout ca, ça dure qu’un temps. J’ai lu d’excellents livres tels Pas de Yves Boisvert ou Autoportrait de l’auteur en coureur de fond de Haruki Murakami ou Courir au bon rythme de Jean-Yves Cloutier et Michel Gauthier, mais là encore, les bienfaits sont éphémères pour moi. De ce temps-ci j’écoute les podcasts de Jean-Philippe Wauthier. C’est très intéressant et pour le moment, ça marche….jusqu’à quand? On verra…il y aura une fin à cette motivation aussi. J’ai vraiment besoin d’une illumination, d’un déclic qui m’élance sans arrêt dans la course à jamais! J’ai même une citation anglaise sur mon frigo qui dit ceci: If you’re tired of starting over, stop giving up! Il me faut une poussée pour prendre mon élan et ne pas le perdre encore et encore…. Quels sont vos trucs? J’en ai besoin!
Pourtant je connais très bien les bienfaits de la course à pied. Le bien physique, le bien mental et aussi la fierté d’accomplir quelque chose pour soi. La sensation fabuleuse de liberté en courant. Le fait que tout se qui semblait loin et inaccessible à pied devient facile d’accès avec l’entraînement.
Voilà, tout est dit! Maintemant, va courir!
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L’air d’ailleurs
Enfin j’ai pu respirer à nouveau l’air d’ailleurs! Le grand air des Îles de la Madeleine! Oui, parce qu’aux Îles, il y en a de l’air. Il y en a du vent, mais pas que cela!
Un petit voyage d’une semaine nous a transporté, mon amoureux, mon fils et moi, vers ces îles magnifiques. Grâce à l’invitation d’amis, nous avons pu visiter ce beau coin de pays que nous n’avions jamais vu.
Pour s’y rendre et revenir, un road trip quasiment parfait avec une rutilante auto, une température d’été qui s’étire jusqu’au milieu septembre et une route sans embûche. Pour traverser une partie du Golfe St-Laurent, le traversier entre Souris, Île du Prince Edouard et Cape-aux-Meules, Îles-de-la-Madeleine. Traversées de 5 longues heures, mais quand même plaisante à l’allée grâce, entre autre, au comfort d’un nouveau traversier et d’une navigation calme et douce. Tout le contraire pour la traversée du retour qui m’a fait tanguer la tête et le coeur pendant un bon moment, mais pas trop grave, je m’en suis remise. Je n’ai juste pas le pied marin!
À notre arrivée aux Îles, nos deux amis n’étaient pas loin du quai pour nous accueillir. Le soleil se couchait déjà et le dévoilement des paysages tant attendus a dû attendre à notre levée du lendemain.
Nous n’avons pas été déçus. La maison située sur le bord d’une falaise à Havre-Aubert, nous permettait de voir d’un coté la mer et de l’autre côté les terres typiques des Îles. Maisons espacées différemment les unes des autres et surtout sans aucune clôture, résidences parées de bardeaux de cèdre souvent décolorés à quelques endroits par les grands vents des Îles. Terre d’un rouge magnifique, espaces d’herbes vertes coupés par la route 199, ballots de foin cachant des moutons, ciel d’un bleu azur par moment sur lequel des cumulus passent à grande vitesse soufflés par les vents et puis soudain, le ciel s’assombrit le temps d’une averse.  Plages à perte de vue, herbes battant le sol, dunes en péril qui protègent des vents la route qui reçoit le sable comme notre tapis d’entrée qui sert de déversoir pour les bottes pleine de sable de notre petit. Que dire de l’air salin. Ce côté salé qui nous confirme qu’on est bel et bien en vacances. Cet odeur qui nous rappelle la liberté, le temps libre et le lâcher prise.
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Nous avons parcouru la presque totalité des routes des Îles, la route 199 en entier à la recherche de découvertes mémorables. En voici quelques unes:Les plages: quelle joie de se promener sur une plage tout simplement, de se tortiller les orteils dans le sable, de jouer comme des enfants dans l’eau, de ramasser des coquillages, des pierres semi-précieuses, de découvrir des trésors revenus du large, de se laisser bercer par le vent, le soleil sur le nez. Nous avons tous ensemble pique-niquer sur l’une des plages, construit un chateau de sable et fait voler un cerf-volant sur une autre. À une autre occasion, mon amie en a profité pour remplir un sac de déchets qu’elle trouvait sur notre chemin. Un petit geste pour l’environnement que si tout le monde ferait, cela aurait un impact majeur. L’une de mes plages préférées est la plage de la Dune du Sud.
La grave: lieu historique (premier lieu de pêche) avec ces jolies petites maisons de bardeaux de cèdre. Un arrêt magasinage s’imposait. Je cherchais des souvenirs locaux à rapporter. J’ai trouvé de magnifiques objets design à l’Atelier Côtier et également à la boutique À Marée Basse.
Autre belle découverte: la fromagerie du Pied-de-vent. J’ai adoré sans exception tous les fromages aux noms significatifs: Pied-de-Vent, Jeune-Coeur, Tomme des Demoiselles et Art Senau. Fromages artisanaux fabriqués à partir du lait de vaches de race canadienne (race avec moins de 1000 vaches dans le Monde). Le goût des Îles sous la dent grâce à une alimentation pour le troupeau de fourrage du sol madelinot.
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Quoi dire du vent à part qu’il est bien présent! Raison pourquoi les Îles sont La Mecque des amateurs de planches à voile, de kites surf et de cerf-volant! Ça décoiffe bien des gens, mon fils est presque parti dans le vent en haut d’une butte. J’ai failli faire pareil en tournant le coin de la maison. Je l’ai eu en pleine figure! Quelle bouffée d’air! La corde à linge est un must aux Îles. Plus efficace qu’une sécheuse par beau temps, ça vous sèche le linge en un rien de temps. Par contre, imaginez si la pluie tombe en même temps que la présence de ce fort vent. En fait, avec ce vent, la pluie ne tombe pas de haut en bas, non, je dirais plutôt qu’elle éclabousse sur vous de côté, vous gifle les joues et se glisse, se faufile sous votre imperméable.
C’est grâce à ce pareil temps que nous avons découvert la microbrasserie:
À l’abri de la tempête. Ma bière préférée: Cale sèche. Sur l’étiquette, on la décrit comme suit: « Bière à l’eau de mer. La loi nous dit qu’il n’est pas légal de faire une bière à l’eau de mer. Donc, on vous dit qu’il n’y a pas d’eau de mer dans cette bière! Note de houblon, citron, mer, sel et flou législatif… » Pour moi, c’est mon eau de Pâques, mon eau bénite! Quelle délice! En plus d’être délicieuse, ce flou me donne un petit côté délinquante…J’aime ça! Les images des Îles me reviendront en tête à chaques gorgées que je prendrais de celles que j’ai rapporté en souvenir.
Le temps a passée vite aux Îles….mais ce n’est pas à cause du rythme de vie fou comme dans les grandes villes, mais de tous les émerveillements à voir, les découvertes et les activités à y faire.
Contrairement aux grandes villes, comme dirait quelqu’un: Aux Îles, on n’a pas l’heure, on a le temps!
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