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Tassez-vous, parce qu'on va vous tasser! (mais sans violence quand même. On vous tasserait bien gentiment.)

De retour à l’antenne.

V’la pas si longtemps que ça, on te postait un article pas pire nice qui parlait de style de vie différent. 

Cet article juste ici!

On te revient un peu là-dessus aujourd’hui parce qu’on a finalement pas pire appliqué notre crédo. Soit : être heureux peu importe.

Comme le dirait si bien ce très sage Anonyme : “Le premier pas pour avoir ce que tu veux, c’est d’avoir les couilles de dire va chier à ce que tu veux pu.’’

Un jour, nous avons eu cette idée folle :

non pas d'inventer l’école

non pas de former une farandole

non pas de parler en parabole

non pas de donner des cours de créole

non pas de conduire une machine agricole

non pas de faire cuire des bestioles

non pas de crisser mon chat dans l’formol

non pas de céder à nos pulsions de viol… wait what?

Ben voyons!     

SE PARTIR EN BUSINESSOL  (ben quoi, y fallait ben que ça rime.)

En tous les cas, cela n’avait aucun fucking rapport avec Charlemagne, mais plutôt avec la demande grandiSSANTE dans le domaine de l’entretien ménager résidentiel.

K: Pis t’sais avec mon expérience pis vu que anyway j’travaille là-dedans depuis 1000 ans, pourquoi pas anh?

Bref, au début on se disait qu’on devrait se partir quelque chose ensemble à la blague, mais ça s’est finalement vite concrétisé. On s’est rendu compte que c’était pas si fou que ça. On s’est donc daté un moment donné pour brainstormer sur le nom de notre compagnie.

On a pensé à :

Les Co’mères te torchent

Les Débarbouillettes

Les Savonnettes

Finalement ça s’est avéré être : Les Chiffonnettes.

Avec deux f, deux n pis deux t. Rien de moins.

Avec l’aide du master Photoshop, Roméo, on a fait des belles belles cartes d’affaires.

Ensuite, on a commencé à distribuer tout ça sur les portes de jolies maisons et boîtes à mail de Longueuil. Et un beau jour, on a eu notre premier appel, et c’est finalement devenu notre premier client. Et ensuite un autre, et ensuite un autre. On a donc définitivement lâché nos jobs respectives qu’on détestait avec une de ces vigueurs! Pis sais-tu quoi? C’était vraiment satisfaisant. La plupart des gens étaient fiers de nous et nous encourageait, mais quelques fripouilles conservatrices ont tenté de nous en dissuader (‘’AH OUIN? Tu veux vraiment faire ça?’’)

‘’OUI OK! J’ai le courage de mes convictions!’’, dit Anik, le poing levé et le regard rempli de fierté.

Eille! Y’a pas de sous-métier! On a décidé de dire oui aux opportunités, un peu comme Jim Carrey dans Yes Man.

On a décidé de s’ouvrir une porte pis on a pas l’intention de la refermer (surtout pas sur nos doigts). On est pas arrêtable, les gars.

C’était Anik et Kristina pour Les Co’mères, Longueuil.

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I lost my baby..i lost my job, i lost my mind.

Aujourd’hui, je vais te raconter la fois ou je n’ai pas pu être une maman pour une deuxième fois. J’ai pas pu pis c’est ben correct. J’vais te jaser de ma mise à pied aussi quant à être parti dans les affaires un peu plate.

Voilà un p'tit moment, j’ai arrêté de prendre la pilule pour aller me faire poser un stérilet because you know, c’est plus easy, rien à penser. J’avais donc eu mon rendez-vous chez l’infirmière, ma prescription de Mirena en main, il ne me restait qu’à attendre d’être “menstru” pour aller me le faire poser. ( J’parle de ça comme si j’étais une voiture qui va se faire poser ses jantes). Bref, mes saignements divins n’arrivaient pas, de plus je commençais à avoir des nausées matinales fack je n’ai eu d’autres choix que de passer un test de grossesse qui fut à mon grand dam positif. Le genre de nouvelle qui normalement te met un sourire dans la face m'apportait à moi à ce moment de la confusion. L’affaire, c’est que je ne pouvais juste pas d’un point de vue médical rendre cette grossesse à terme. Mon fiancé prend une genre de chimio en pilule pour sa maladie auto-immune qui comprend du méthotrexate.

Pédagogie 101: Le méthotrexate: est un agent de la classe des antimétabolites utilisé dans le traitement de certains cancers et dans les maladies auto-immunes. Il est également parfois utilisé, bien que non enregistré pour cette indication, pour interrompre les grossesses précoces ou ectopiques.

En gros, cossin qui tue ou magane beaucoup un foetus.

Donc si t’as bien compris, ce médicament là, allait, si je continuais cette grossesse, scrapper mon bébé. Il aurait pu lui manquer un morceau de cerveau, de bras, de coeur ou même le tuer avant même qu’il voie le jour. Très trash, je sais. J’ai donc fait ce qu’une personne sensée aurait fait : lui dire au revoir pour cette fois-ci en m’excusant très fort.

Le jour A arrivé, la main de mon copain serrant fort la mienne en attendant d’entendre mon nom dans l’intercom, j’vous le cacherais pas, j’avais un peu la chienne. On n’envisage pas tous les jours de se faire “vacuumer” l’dedans du corps mettons. On sait pas qu’est-ce que ça va faire, si c’est douloureux, ou pire, si tes poumons ne vont pas s’faire aspirer avec le reste. J’capote à peine là.

Ils m’ont administré un ativan pour que je reste chill, puis de l'acétaminophène. J’avais choisi le gaz hilarant  comme anesthésiant, parce que je me suis dit aussi bien en rire, mais surtout parce que l’effet s’en allait vite après semble-t-il.

Je vais skipper une couple de détails, mais vous raconter tout de même ceci: le gaz hilarant, c’est pas drôle pantoute. J’ai eu le pire buzz de ma vie. Même s’il a duré un gros 7 minutes. C’est long 7 minutes dans ce temps-là. J’me souviens que tout devenait un écho, j’me souviens d’un bruit pas nice trop retentissant.

Ce bruit.

J’avais le feeling que le doc m'enfonçait un gros clou à coup de marteau dans l’utérus. “ Ça fait mal!” Dis-je à l’infirmière qui me répond “ il est en train de te geler localement.” Ayoye?!

J’ai pas entendu de bruit de balayeuse comme je croyais que j’entendrais. Quand ce fut fini, l’infirmière m’a aidé à me relever pis une fois sur mes deux pieds, je me suis mise à pleurer à chaude larme. De même, pour rien. “ J’ai même pas de peine, voyons pourquoi je pleure de même?” que j’ai dit à l’infirmière. Maudit que c’était bizarre. Et dire que ça l’air qu’il y a des filles qui reviennent souvent pour cette intervention, qu’elles s’en servent presque comme moyen de contraception. Wtf esti.

Fack c’est ça, une expérience de plus à mettre dans le C.V de ma vie. Ah oui, aussi, la semaine d’après, mon boss m’annonce que je suis dehors parce qu’ils ont perdu un contrat, que son employé qui était à ce dit contrat à plus d’ancienneté que moi et qu’il est indispensable, car lui, y décape et cire des planchers pis que ben, les gars qui font ça, sont ben durs à trouver. Il me remit une belle lettre de mise à pied accompagné d’une promesse d’une jolie lettre de recommandation. Yay!

Tout ça, même si j’étais un peu en criss sur le moment, me rappelle juste que finalement, je pense que je suis rendu là. Que je vaut mieux que de (scusez les mots qui suivront) torcher des coulis de morve sur les murs, mopper des fleuves de pisse et ramasser du “ après sinistre d’état d’âme d’étudiants sans respect pour ce qui les entours. L’entretien, c’est correct, mais ça, c’était too much.

T’sais?!

Ya “kekchose” de mieux qui m’attend ailleurs, j’ai même pas peur. Peut-être même un retour aux études. J’sais pas pourquoi, mais la pharmaceutique m’attire. Bien sûr, la photo reste encore mon but premier.

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I Just Called to Say I Love You!

En cette magnifique semaine rouge coeur à la cannelle de la fête de l’amour (qui selon moi ne devrait pas avoir de journée particulière parce que you know, on s’aime tous les jours et ce n’est pas qu’à la St-Valentin qu’on devrait se le montrer) j’aimerais quand même te dire “Je t’aime”.

T : Je t’aime mon copain, mon Yan Simon. J’aime que tu fasses de ma vie un arc-en-ciel dont les deux bouts surplombent des mégas marmites de p’tits coeurs en or. J’me sens bien avec toi. J’me sens heureuse, belle, amoureuse, enfant. J’me sens aimée surtout. Merci de m’avoir fait croire que j’en vaux la peine. C’pas mêlant, je t’aime tellement que ça me dérangerait même pas de partager mes verres de lait avec toi si t’aimais ça. Je veux te dire que je les aime d’amour profond tes beaux yeux verts/bruns avec des ptits picots jaunes. J’aime chacune de tes taches de rousseur, mais plus particulièrement celles sur tes omoplates. J’aime ta petite barbe rousse/rouge comme les arbres en automne. J’suis bien avec toi. J’me sens toute petite pis ça fait du bien.

J’veux te dire “je t’aime” à toi mon fils aussi. Parce que c’est toi mon humain préféré, parce que je me sens complète quand t’es là. T’es un beau 4 pieds de plein bonheur rayonnant dans ma vie. J’aime ta folie, ta curiosité, tes yeux bleus et tes cheveux rebelles. Tu me rappelles chaque jour que j’ai mis au monde l’enfant parfait quand tu fais la baboune. Hihi. Tu me fais rire, des fois, pleurer. Merci pour cette montagne russe d’émotions mon p’tit coeur.

Je dis je t'aime à tous mes amis chers aussi. Mes belles copines avec qui je partage une amitié solide depuis au moins 12 ans. Celles avec qui j'ai vécu beaucoup de moments précieux, triper, boire un p'tit peu trop, pleurer de rire et parfois de peine, avoir des enfants, continuer nous-mêmes à être des enfants, se supporter mentalement, monétairement. Avec vous, c'est clairement pour le meilleur, pour le pire et pour toujours.

A : J’aimerais ça dire «je t’aime» à tout le monde autour de moi qui rendent ma vie plus belle, à tous ceux qui créent, avec moi, des beaux moments. Des moments qui remplissent mon petit coeur de belles émotions et qui me rendent un peu émue (quoique je le suis assez facilement haha). Des moments que j’ai envie de prendre en photo avec ma petite caméra instax. Parce que Dieu sait que je la sors juste dans les occasions spéciales, avec des personnes spéciales. Les personnes qui se retrouvent sur mes petites photos, je les aime tellement, et je suis choyée de les avoir dans ma vie. Je le sais, et je le prends pas pour acquis, je vous jure. Je leur dis déjà que je les aime, mais j’aimerais juste réitérer que je tiens vraiment beaucoup à eux et qu’ils sont très importants pour moi. <3  

Et pour toi cher lecteur qui se surprend à être un peu jaloux de tous ces je t'aime qui ne te sont pas adressés, on aimerait te dire ceci : met toé en couple, fais des enfants pis fais-toé des amis si t'en veux des "je t'aime"! Mais non, on rigole. On t'aime toi aussi. Nous sommes heureuses que tu lises nos shit pis que t'attendes patiemment qu'on en poste d'autres. Oui toi, le lecteur qui like ce qu'on fait, qui donne un thumbs up à notre page et qui partage le tout "à bonne franquette" sans rien demander en échange. Oui, on t'aime !

Bonne St-Valentin les p'tits chouchous!

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Je veux que les fées existent, j’y crois, j’y crois !

A:Je dis tout le temps que je suis une enfant, pis c’est vrai, pis je compte bien le rester.

Pour moi, y’a rien de mieux dans la vie que de verser du thé glacé dans ton verre en regardant ton best buddy et y disant ‘’On boit du pipiiii!’’ en pouffant de rire. Pis en essayant d’arrêter de rire, on repouffe de rire encore plus fort. Quand pour la 1000e fois de ta vie, t’as mis ben trop de café dans ta tasse et qu’elle est à un cheveu de déborder, pis t’as fait la même chose avec celle de ton chum fack vous vous ramassez chacun à aspirer du café de votre tasse, en vous regardant dans les yeux pis en riant comme des débiles dans la cuisine.

C’est jouer à Yoshi Wooly World pis faire toutes sortes de singeries à la fin de chaque tableau quand Yoshi dit son nom! C’est danser dans la cuisine sur aucune esti de musique juste parce que. C’est chanter le YMCA comme si y’avait pas de lendemain, tout le temps. Dans n’importe quelle situation. Et en changeant les paroles pour continuer à dire ce que t’allais dire sans arrêter de chanter. Juste prendre un panier d’épicerie abandonné dans un parking et embarquer dedans en se poussant mutuellement, pis en riant comme des fous!

C’est quand je suis toute énervée parce qu’on s’en va à l’arcade et qu’on va jouer à tuer des dinosaures dans le char de Jurassic Park. C’est d’avoir un petit langage inventé avec ton chum et que le monde trouverait surement ça fucking weird, mais vous vous en crissez ben.

C’est d’être toute énervée quand tu reçois des autocollants par la poste! C’est d’écrire ta liste d’épicerie, avec tous les aliments finissant en ‘’ette’ (barres tendrettes, huile d’olivette, pamplemoussettes, et même lait 1%ette) pis à chaque fois, ça te fait fuuull rire. C’est quand la plupart de tes tasses à café sont des petits personnages et que t’es énervée de boire dedans. C’est quand t’es énervée à chaque fois que tu prends une petite photo avec ton appareil instax mini :3 C’est quand juste aller te chercher un café quelque part fait ta journée.

Ça touche tout plein d’aspects de moi et de ma vie, genre d’être une personne pas pire positive et de m’émerveiller pour un rien.

C’est chaque petit moment.

K:Hello / Yes, this iz your captain speaking pis oui je suis un enfant. Quand on dit que les grands créatifs sont d'éternelles enfants, j’suis pas mal sure que c’est vrai. J’vis souvent dans mon monde imaginaire de princesses et de gobelins. Là où il fait si bon vivre. Se dire que nous sommes immortels et invaincus. J’attrape encore les jolis flocons de neige avec ma langue en comptant des points imaginaires selon le nombre attraper. Je monte le volume de la radio quand une bonne chanson joue et me fais accroire que ma vie est comme un film. J’évite de marcher sur les lignes de trottoir au cas ou la police arriverait. J’apprécie probablement plus que mon fils de 7 ans les films de Disney et Pixar. Après un film d’horreur, quand je vais me coucher, j’ai encore l’habitude de m’enfuir en courant en dessous de mes couvertures en me dépêchant de cacher mes pieds juste au cas ou le croque-mitaine m’en croquerait un. J’appelle encore la verge masculine un “kiki”. Ben oui toi, un kiki et je ne le prends pas moins au sérieux pour autant. Je “speak in cat” avec mon chat. Je dévale les escaliers en criant, le coeur qui bat à tout rompre si mon copain me poursuit en me disant “ J’va te pogner!” Je chante chaques notes d’une chanson dubstep qui joue parce que sinon j’ai le feeling que c’est pas complet! T’sais genre “ wob wob diiiii fuuuu wob wob.” Je vois des visages sur tous les objets que je vois. Je fais parler mes animaux et/ou mes choses. Je mets encore des pyjamas à pattes. #confoforever. J’ai le fameux don d’exagération. “ Il fait - 50 milles dehors, je fais quarante-douze chose en même temps. J’ai envie x 1000 de manger du “paggetti”! Aussi, ris pas de moi, mais je fais encore des courses contre le temps avec moi même. Si je mets quelque chose au micro-ondes et que j’ai envie de faire pipi, ben j’essaie de soulager cette envie urinaire avant que le “bipbip” du micro-ondes retentisse. Je speedrun la vaisselle en deux minutes top chrono. Si mon fiancé me dit : “ je finis ça dans une minute.” Ben je compte à voix haute toutes les secondes de cette mautadine de minute.

Bref, c’est pas parce que je bois du café et que je paie mes comptes que je suis nécessairement devenue une adulte au grand complet. De toute façon, du café, j’en bois depuis que je suis toute petite. C’est mon papy qui m’a initié à ça et je le bois de la même façon depuis : une tonne de sucre, une tonne de lait et pas trop chaud!

On peut-tu juste vivre parfois comme des enfants sans penser au jugement d’autrui? S’en foutre et vivre le moment présent. Faire les choses pour nous et non pour épater les autres.Transformer des moments ordinaires en instants magiques et loufoques.Se regarder dans le vert, bleu, brun des yeux et se dire à go on est fous!

1, 2, 3..Go! Soyons fous!

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Partir en courant en-d’sous d'un nid de coucou

Soyons honnêtes, ça ne va pas bien dans notre ciboulot tous les jours de notre sacro-sainte vie. Frustration, tristesse, instabilité, anxiété, peur name it t’sais!C’est dur des fois vivre de même, t’sais surtout quand t’es pogné avec toi même 24/7. C’est pas comme avec les enfants ou tu peux prendre un brake un moment donné en le shippant à la grand-mère, nenon, pas de “une fin de semaine sur deux”. T’es pris avec ton corps pis ton cerveau dysfonctionnel tout le temps.

En arriver avec l'acceptation de soi, parce qu’un moment donné, t’as pas le choix. Tu vie avec toi-même, on ne change pas comme chantait Céline fack apprends à vivre avec toi même.

Pour ce qui est de mon cas, j’ai un certain trouble de gestion de l’humeur et je deal avec l’anxiété. Oui j’ai consulté. Non j’suis pas médicamenté. J’ai toujours été une fille pas mal expressive. Des fois c’est bon, mais d’autres fois c’est mauvais pis c’est pas parce que tu débordes d’émotion que tu sais nécessairement les gérer like a pro. La colère est pour moi la plus difficile à prendre en main. Je pense que c’est courant. En venir à la conclusion de crier comme une perdue en saccageant tout sur son passage, ça, c’est moins courant. Ça c’était moi avant. Prendre de l'âge pis jaser aux bonnes personnes à régler une partie de ce problème. Maintenant dans le pire des cas, je crie et vocifère une couple de ‘’ TABARNAK’’ en guise de ponctuation, verbes et complément. Je sais que c’est pas encore parfait, mais j’y travaille.

Ma psy m’a donné un paquet de trucs pour remédier à ça, par exemple d’identifier le petit moment juste avant ou ma rage explose, qu’avant même qu’un mot ne sorte de ma bouche, savoir m’arrêter pis de me demander pourquoi je suis en criss . Ça, c’est quand même difficile parce que quand t’es pour péter une coche, ça se fait pas pire vite. Là, faut que je respire à plein poumon et que je me dise dans ma tête de me calmer. Ensuite pour l’avenir, apprendre à ridiculiser le ce à quoi j’étais en beau fusil.

Ma psy m’a vraiment aidé. C’est avec elle aussi que j’ai eu la confirmation que je faisais de l’anxiété. Parce que oui c’est possible d’en faire sans s’en rendre compte. J’ai su un jour que mes insupportables maux d’estomac étaient dus à l’anxiété. Pis moi qui me gavais de Gaviscon et d’Olex en pensant sérieusement que je devais avoir le cancer de l’estomac. Étant quelqu’un qui déteste aller à l'hôpital ou à la clinique, ben non j’avais pas pensé à consulter. T’sais ce genre de douleur vive qui vous fait plier en deux comme un portefeuille, j’exagère même pas. J’avais comme truc parfois d’aller boire une couple de gorgées de lait assise sur mon comptoir de cuisine et comme par magie, pas toujours, mais souvent, le mal s’en allait. Assez louche me direz-vous. Ça, ma psy m’a expliqué que c’est à cause du geste réconfortant que m’apportait de boire du lait. Mon corps, mon cerveau et mon âme se calmaient à l’ingestion de ce doux liquide bovin, se rappelant ô combien ça m’a toujours fait du bien. ( YES je bois vraiment beaucoup de lait et YES j’ai du échanger mon 3.25 pour du 2% parce qu’à la vue de mes poignées d’amour, mes yeux me criaient de faire le swap.)

Bref, maintenant, je soigne mon anxiété à grandes lampées de lait ou à overdose de câlins. Quand quelqu’un me serre fort dans ses bras pendant mes crises, ça part presque instantanément aussi. L’anxiété, ça fait mal aux épaules aussi des fois. C’est comme un lendemain de musculation intense. C’est comme si on avait un éléphant assis sur ses épaules, j’exagère même pas.

C’est important de prendre ça au sérieux d’être malade dans le coco, parce que c’est pas parce que tu  ne saignes pas, que t’es moins crédible. Ce qui se passe entre tes deux oreilles, c’est intense ça aussi en moment de crise. On appelle ça de la distorsion de la réalité. Je me rappelle des épisodes en voiture où j’étais si terrifié que j'hallucinais que les portes arrière n’étaient pas fermées ou qu'on roulait beaucoup trop vite alors qu’on était à 100 km/h sur l’autoroute. Avoir peur à en vouloir pleurer lorsqu’il y avait trop de voiture sur la route près de nous et se dire qu’ils vont nous rentrer dedans c’est sure! D’autres temps c’est d’halluciner que certains gens nous détestent et nous parlent dans le dos. Il m’est arrivé souvent de ne pas trouver le sommeil, car je pensais au future, à quand je serai vieille, à ma mort aussi douloureuse qu’elle pourrait être. Je sais, rendu là, on appel ça de la paranoïa. À cause de tout ça, j’ai souvent l’impression d’être qu’une spectatrice de ma vie, de  jamais vivre l’instant présent. J’vais t’y me réveiller un matin, toute ridée et faible pis me dire “Caliss! J’ai manqué ma vie? J’étais ou tout ce temps-là?”

Bien avant d’avoir de l’aide professionnelle, bien avant d’être une mère, genre v’la ben longtemps, j’avais décidé comme seul recours à mon mal-être de faire comme d’autres à l’entour de moi pis de me “glé la face”. Ça faisait du bien temporairement. J’étais clairement pas dépendante de la drogue et t’en mieux. Par contre, j'étais accro aux instants de bonheur qu’elle me procurait. Heureusement, ça pas durer. Malheureusement, ça quand même affecter ma mémoire. Par exemple, je ne me souviens pas de grand-chose de ma période 14 /16 ans. Je demande des fois à mes amis de me raconter. Also, j’fais de la perte de mémoire courte. Ça me fait pogner les nerfs, mais souvent au bout du compte, j’en ris! T’sais, comment ne pas rire quand tu te brosses gentiment les cheveux et que soudain, pouf! Ta brosse à cheveux disparaît.. et réapparais à quelque part de random. Ce qu’il faut savoir ici, c’est qu’entre le temps que je me brossais les cheveux et le temps que je perdre ladite brosse, il y a quelque chose qui m’a légèrement distraite et que mon cerveau me troll en oubliant ces quelques secondes.

J’en aurais probablement encore pas mal à te dire là-dessus, mais j’vais m’arrêter ici en terminant par ceci : la maladie mentale est déjà à elle seule (souvent ou parfois) un fardeau. Fack, on a pas besoin en plus des mauvais jugements d'autrui. Si quelqu’un dans ton entourage vit une mauvaise passe, dis-y pas que c’est rien et que c’est juste une mauvaise passe. Amène-le donc manger un morceau et dis-lui que t’es là, que tu l’écoutes et tu veux l’aider. Un câlin en passant ne peut pas faire de tort non plus.

L’une de tes deux prèf 

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Mon dinosaure s’en va en guerre

On vous avait promis une histoire de dinosaure, de guerre et de pamplemousse. On en a une bonne à vous raconter.

C’était un soir de janvier, un dinosaure faisant son boulot en nettoyant des classes d’école à une heure tardive se rappelait ses vieux souvenirs de guerre. Il ventait à écorner les boeufs. Or, il avait l’impression pourtant que c’était dans son coeur que tempête il y avait. S’acharnant sans s’en rendre compte sur une petite tache sur le plancher en se posant et reposant mille questions sur le comment du pourquoi tout ceci s'était passé ainsi. Le dinosaure était un guerrier qui rêvait d’apporter la paix. À force de trop vouloir, on se brûle. C’est un cycle qui recommence à chaque moment de déprime.

Mais t’sais, on s’en va où avec cette fable là?

Pas très loin, juste ici. Le mois de janvier et ses moments dépressifs. Le manque de lumière, les journées courtes et sombres, le froid pis tout le tralala. Cette période de temps de l’année où Émile Nelligan a remarqué que sa vitre était gelée en osti pis qu’il s’ennuyait pas mal aussi.

T’as les blues mon coeur? T’en fais pas, moi aussi des fois.

T- Pour ce qui est de mon cas, avec mon humeur changeante - 

Yeye, drette comme ça. Je dirais que la deuxième partie de l’hiver pour moi est un vrai drama show. Fack j’essaie de me calmer les ovaires avec quelques trucs. Depuis un moment, je tricote. yes, un nouveau hobby créatif, parce que t’sais, on est jamais assez crafty. Mine de rien, le coloriage de Mandala est pas pire aussi. C’est ben dur de penser à autre chose quand t’es concentré à ne pas dépasser les p’tites lignes. Also, j’adore lire, mais genre vraiment. Pour ma part, l'horreur, les thrillers, fiction, science-fiction font parti en grande majorité de ma bibliothèque. As-tu lu “Les enfants de la terre” de Jean Auel? Ben go, ça devrait t’occuper un bon moment. Faire de la photo me transporte ailleurs aussi. Comme si à travers mon viseur j’y regardais un film. Les belles images défilent et me font oublier ma déprime.

A: Pour ma part, je vis pas trop la petite déprime de janvier. Mais j’en profite quand même (comme toujours) pour faire des trucs que j’aime beaucoup. Premièrement, BEN LE TRICOT QU’EST-CE QUE T’EN PENSES?! C’est genre mon activité de prédilection, je pense que pour pas mal tous ceux qui me connaissent, c’est une évidence haha! Ça me permet de me détendre et aussi, je ressens un certain accomplissement quand je réussis à finir un foulard, une tuque, un coussin, un cactus en laine ou n’importe quoi d’autre! J’aime ça créer des trucs de mes mains, tout simplement. J’aime aussi vraiment essayer des nouvelles affaires, gosser un peu et finalement arriver à le terminer, et en être bien fière!

Sinon, j’adore faire du yoga chaud. Ça me réchauffe par temps froids (et moins froids) et ça me permet de me dépasser chaque fois. Après mon 1h15 de cours, je me sens relax, sereine et juste vraiment bien. (On s’entend tu que travailler là, c’est donc juste un peu trop parfait!)

J’aime ben trop aller prendre un café en amoureux ou entre amies aussi. Ça aussi, ça réchauffe (man, je pense que vous m’avez démasquée en tant que frileuse hein). Pis c’est réconfortant. J’aime ça aller travailler dans un café avec mon amoureux, relax. Ça me rend vraiment plus productive. Et parlant de productive, ces temps-ci je me rends compte que ça me fait du bien ça aussi, d’être pas pire productive. Je fais plein de petites tâches, mais j’arrête pas souvent, et ça me rend comme satisfaite de ma journée quand j’ai «accompli» plein d’affaires!

Je pense que ce qui me fait du bien aussi, c’est de sortir de chez nous. Quand j’ai rien à aller faire une journée, des fois, j’ai vraiment juste le goût de rester dans la chaleur de mon logis (ça aussi parfois, c’est quelque chose qui me permet de me ressourcer). Mais tsé, des fois, ça me fait du bien aussi de sortir. Même juste un peu. Pis d’aller cogner mes petites joues au froid de l’hiver.

Le fait d’écrire me fait aussi énormément de bien. Quand je suis inspirée ou que je vis des émotions (genre presque tout le temps LOL), ça sort tout seul, et une fois que j’ai mis des mots sur ce que je pensais/ressentais, je me sens tellement bien. Et ça donne comme un sens à tout ça. Je peux en parler longuement aussi, mais le fait de le mettre sur papier, ça change tout.

Toutes ces affaires-là apportent un peu de vitamine C intangible dans mon quotidien, et c’est comme un petit pamplemousse juteux pour mon âme.

Ps, pour ce qui est du pamplemousse, ça aurait l’air qu’il interfère avec certains médicaments, il pourrait causer un arrêt cardiaque… Quand même, fais attention à toi.

Sources- http://www.lapresse.ca/sciences/medecine/201211/26/01-4597844-etude-le-pamplemousse-a-des-interactions-dangereuses-avec-des-medicaments.php https://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol11no1/12-pharmaco.pdf  http://www.ledevoir.com/societe/sante/364912/pamplemousse-et-medicaments-forment-un

Entk. Si t’as le cafard de l’hiver après les fêtes, dis-toi que c’est juste passager.. pis que ça va revenir l’an prochain, mais que cette fois-là, on t’aura aider à t’y préparer! huhu

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Byebye 2016

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C’est le temps des fêtes, tout le monde est heureux, on tombe en vacances et c’est une nouvelle année qui va commencer. Mais à quoi bon commencer une nouvelle année si ce n’est pas en finissant celle-ci en vous partageant toutes les merveilleuses choses qui nous ont fait chier d'abord. Question de se vider le coeur et de recommencer en neuf, on vous pitch ici tout ce qui nous a fendu le cul en 2016 en espérant fort éliminer le tout pour 2017.

A: J’aimerais dire FUCK YOU aux hypocrites qui m’ont dit qu’ils étaient contents pour moi, mais qui, dans le fond, je le sentais très bien qu’ils l’étaient pas sincèrement.

J’aimerais dire QU’EST-CE TU CRISS? à ma mère qui comprend toujours pas ma vie, mon bonheur, et qui semble pas vouloir faire plus d’efforts qu’il faut pour en faire partie.

J’aimerais dire ALLUME TABARNAK! aux gens qui me font des commentaires comme ‘’c’est trop cher!’’ pour Deux moutons. Dans le pire des cas, c’est pas pour être bête, mais fais-le toi-même, ça va te coûter moins cher pis tu vas peut-être commencer à avoir une idée de notre réalité.

J’aimerais aussi dire PRENDS TON POULS aux gens qui se stressent tellement avec leur vie qu’ils en deviennent stressés avec la mienne. J’aimerais ben gros leur dire qu’ils arrêtent de faire de la projection de même parce que, moi, je vis, je fais ce que j’aime et je me stresse pas avec ça, merci.

Et j’aimerais dire VA CHIER à tous ceux qui m’ont fait sentir comme de la marde cette année et comme si je faisais pu partie de la gang. Oui vous autres. J’imagine que vous vous reconnaîtrez pas parce que vous êtes si bons avec le déni, mais je voulais vous dire que ça a failli marcher votre affaire. Ça a failli me faire sentir comme si je valais rien, mais finalement, je le sais qu’au fond, j’ai rien fait de mal et que moi, au moins, j’ai le courage de mes convictions et de vivre ma vie comme je l’entends. Pis si ça veut dire perdre contact avec vous, ben fuck off, ça sera ça et ça va valoir la peine. Ma gang, c’est même pu vous autres anyway.

T: Moi je voudrais cordialement ENVOYER CHEZ LE DIABLE  les gens suivants : -Ceux qui m’ont demandé mes prix et des soumissions pour des shoots photo et qui ne m’ont jamais reparlé après.

-Mes voisins d’en haut qui font du bruit jour et nuit, qui semblent pitcher des boules de bowling , se garrochent d’in murs et déboulent les escaliers avec des congélateurs dans les mains.

-Les étudiants à mon travail qui n’ont aucun criss de respect pour ce qui les entoure parce qu’ils pissent dans les casiers de leurs vestiaires, cassent tout, smash des désodorisants par terre, crachent dans les lavabos, font exploser des bouteilles d’eau dans les salles de bains et pour couronner le tout, dissimulent des lames d’exacto dans les miroirs pour que je me coupe en les nettoyant.

-L’animalerie Twit Palace qui nous a vendu bien consciemment un lapin malade ( mais qui va bien parce qu’on l’a amené au vet.). Et qui a refusé de nous rembourser. Une surprise les attend bientôt.

-Les gens pas trop instruits sur les zinternets qui pense que parce qu’on le voit à la télé “ ben cé que ça doé t’être vra!

-Toujours sur les zinternets, les gens qui ont fessé sur Le Pharmachien ( gang d’esti de citron qui croit que le pamplemousse va les guérir du cancer pis que les vaccins causent l’autisme.)

-Les jaloux qui ont bitcher Safia Nolin et sa tenue sur le tapis rouge. (Allez chier x 2 vous autres.)

Les gens qui décident des prix du linge chez Simons. ( allez chier vous autres pis votre magnifique robe de chatstraunautes à 150$)

-Pis là, parle moé pas du twit qui à décidé que la toune Interlude de The Weeknd et Lana Del Rey dure juste 1:51. Voyons maudit agace!

-Donald Trump….please don’t grab the woman by the pussy that’s it.

Voilà, c’est dit. Maintenant que nous avons écoulé tout le sable qui était dans notre vagin, nous aimerions vous souhaiter un sacrament de beau temps des fêtes entouré des gens qui vous aiment vraiment. Ayez du fun, dites toujours ce que vous pensez vraiment, soyez honnêtes, vivez comme bon vous le semble et donnez de l’amour à profusion à ceux qui en valent la peine. Joyeux Noel à vous les Poussinots et Poussinettes!

Vos deux prèfs.

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Twerker au top du Kilimandjaro

Le cadran sonne, il est 6h du matin. Réveille les enfants, fais le déjeuner, tout le monde s’habille, tu t'obstines avec le plus jeune parce qu’il veut pas mettre ses sibole de bas. Il est 8h, les enfants sont à l'école pis toi t’arrives à job à bout de souffle. La journée passe, 4h arrive enfin. Va chercher les enfants à l'école. L’enfer du “ kessé je fais pour souper donc?’’ commence. Là t’es pogné avec les devoirs par-dessus ça. Après le souper c’est les bains, les pyjamas, l’histoire pis bonne nuit, bonne nuit, j’ai dit bonne nuit esti! T’essayes d’intégrer dans cette de routine de fou là, peut-être quelques heures de gym pour perdre les kilos en trop que t’as pris cette année, ou encore de te permettre un peu de magasinage parce que ça fait 6 mois que tu t’es pas acheté un nouveau morceau de linge pis Dieu sait que t’en as de besoin. Voir tes amis une fois par 3 mois juste pour vérifier si t’as encore une vie sociale acceptable.

C’est-tu à ça qu’à ressemble ta vie? ANH? Est-ce que c’est comme ça que tu comptes vivre le restant de tes beaux jours ou du moins jusqu’à ta fucking retraite bien méritée sous les beaux palmiers poches de la Floride?

Ça serait normal ça à l’air. Parce que ça, c’est la réalité de la plupart du monde. Métro, boulot, dodo comme y disent.

Mais si j’avais pas envie de travailler du lundi au vendredi de 9 à 5?

Pis si j’avais pas envie de rester à ma job pour mon fonds de pension pis des avantages sociaux?

Si j’avais envie de vivre de mes passions, même si c’est risqué. Oui c’est risqué, mais j’aimerais ben ça prendre le risque d’être heureuse. Au lieu de juste faire la même job toute ma vie, puisque c’est pas vraiment ça dont j’ai envie. J’aimerais ça vivre de mes passions et que ça veut pas nécessairement dire prendre le même chemin que tout le monde.

À quoi ça sert de rentrer dans le moule, si t’es pas bien pis que tu le fais pas pour toi?

Ça te choque-tu? T’es tu fru si je trouve que ta vie est fucking plate?

A: Je respecte ceux qui veulent ce genre de vie et qui le font. C’est aussi correct que ce dont j’ai envie. C’est juste que je suis de moins en moins sûre que c’est pour moi. Je sais que ma mère aurait donc aimé que ça le soit, mais coudonc! Ma vie, je veux la vivre pour moi. Pis désolée si ça plait pas à certains. Je fais pas ça pour te faire chier, maman, je fais juste ça pour moi. Je pense que c’est la meilleure façon de vivre sa propre vie, non?

Nos parents comprennent pas tout le temps ça (sauf mon père parce que c’est le best <3) parce que c’était pas de même pour eux. Fallait se forcer pour la promesse d’un avenir meilleur, genre quand tu vas te retraiter. Qui te dit qu’il sera pas trop tard? Genre c’est maintenant la vie. C’est maintenant que je veux être bien et faire ce que j’aime. Pas juste quand je vais avoir travaillé toute ma vie dans quelque chose que j’aimais pas, pis que je vais l’avoir sois-disant mérité.

Penses-en ce que t’en veux, je m’en crisse. Comme je dis, je fais pas ça pour toi.

T: Mon choix de faire de la photo (faire ce que j’aime yo) pis de faire de l’entretien ménager (pour pouvoir payer mes bills à la fin du mois), ça m’appartient. C’est ben sûr que j’aimerais ça moi aussi avoir une belle maison avec une piscine pis une pas pire cour arrière, mais pour là, ce que j’ai envie de faire, c’est de profiter de ma vie. Avoir le temps de faire des trucs avec mes amis, gosser avec mon fils. Me lever à l’heure que ça me tente parce que mon corps est foutument pas fait pour se lever trop tôt et se coucher à 9h du soir. J’ai envie de vivre ma vie maintenant, d’en profiter au max parce que je pense pas que rendu à 65 ans, j’vais encore être top shape pour monter le Kilimandjaro en bikini, un p’tit singe sur l’épaule pis décider de twerker rendu en haut (avec le singe bien sûr pis Anil tant qu’à faire). T’sais! Pourquoi attendre d’être rendu vieux pour être wild? J’ai envie de jouer à des jeux vidéo avec mon copain, de tricoter avec ma Anik, de boire du vin avec mes vieilles copines un jour de semaine #YOLO. Je veux avoir le temps de passer les journées pédagogiques avec mon mini pis de construire des cabanes dans le salon avec lui. Je veux lui enseigner que c’est important de faire ce qu’on aime dans la vie, parce que la vie c’est pas toujours ben long. T’sais #lesptiteschoses. Lire un livre au soleil un après-midi de semaine, flâner dans un centre d’achat juste pour le fun pis parce que j’ai le temps.

Faudrait pas qu’on ait à se sentir coupables ou paresseuses parce qu’on fait pas ce que la majorité fait. On a juste un mode de vie différent et surtout une vision différente du bonheur. Ceci étant dit, on veut vous dire qu’on respecte vos choix, ah pis fuck on respecte rien pantoute, allez tous chez le diable gang de caves. #sansrancune #mavieestplusbellequelatiennelalalalalaire

Sincèrement vôtre, vos deux prefs.

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Don't let me be misunderstood

Le dimanche, après avoir fait l’échange de l’enfant, on se quitte en se disant «Bonne semaine!» en sachant très bien qu’on va se revoir avant le dimanche suivant.

Mais ça a pas toujours été comme ça. Même qu’on se parlait pas pentoute. Nichts. On se voyait pas ou à peine.

T: J’te regardais Anik à travers ma grande fenêtre de salon en me demandant si ça allait toujours être de même (en souhaitant bien sûr que non parce que maudit que ça me rendait mal à l’aise.)

A: Je trouvais le temps long assis dans l’auto à attendre que Rom ressorte de votre appart. Je savais pas ce qui se disait pis j’avais envie d’en faire partie, mais j’avais comme une petite réserve. Je sais même pas trop pourquoi, peut-être que c’était trop récent, j’sais pas.

T: J’va te le dire pourquoi, ben juste parce que c’est fucked up en maudit comme situation. Qu’autour de toi, les autres situations comme ça, normalement (c’est quoi qui est normal anyway?!) c’est de même, le monde se parle pas pis c’est froid. La jalousie, la peur de l’autre. Venant de la mère c’est un peu comme la peur de perdre sa job de mère. De splitter ma job en deux, de ne plus être la femme de la vie de mon gars genre. J’sais pas si tu me suis?

A: Ouais, je comprends. Je comprends que t’avais peur de perdre ta place. Et ça me rejoint dans ce qui me faisait peur aussi, je pense. Je pense que j’avais peur que vous soyez tous très proches et que je sois carrément à part, la fille qui sort de nulle part. Je me voyais pas encore de place dans cette famille-là. Je comprenais pas trop comment ça pouvait arriver que je puisse juste tomber du ciel de même et que j’aie ma place. #anilquifaitallô

T: Si tu savais comment au final on s’est misunderstood comme tout le long. Moi j’pensais que tu voulais rien savoir de moi pis que tu me méprisais tel une belle-mère méprise la mère u know, c’est de même souvent. Je voulais vraiment que tu saches que mon but n’allait jamais d’être de revenir chercher Rom ou de foutre la merde. Rom c’est mon ami pis je voulais donc qu’il soit heureux. C’est ben sure que les premières journées j’en voulais au monde entier, mais je t’assure que c’était pas pentoute personnel. J’avais juste ce feeling d’échec, c’est surtout ça que je digérais pas.

A: Je pense que t’as raison. On se comprenait pas pentoute, mais j’imagine que c’est normal puisqu’on se parlait pas pentoute non plus. On pouvait pas deviner comment l’autre se sentait là-dedans et on pouvait encore moins se rassurer par rapport à nos peurs puisqu’on n’avait aucune idée de celles de l’autre.

T: Justement, parlons en des peurs. J’pense que la plupart de familles recomposées qui fonctionnent pas bien, c’est probablement l’un de leurs plus gros problèmes ça les “peurs”. Parce que t’sais, c’est ben plus facile talkshiter que de dire de belles choses sur l’autre. On est de même nous les humains! C’est la même chose quand au secondaire on voit une belle fille populaire. On se dit qu’elle est surement pas parlable et superficielle quand dans le fond, elle est probablement une fille super. Entk moi ça me faisait ça des fois. Je détestais une fille for no reason sauf celle que j’étais jalouse de sa beauté et son assurance. Pas fort me diras-tu, mais bon, j’ai changé.  On change tous. On peut tous changer. On a parfois de l'orgueil mal placé pis ben il est jamais trop tard pour remédier à ça yo. J’ai pas honte de te dire, Anik, que j’ai été jalouse de toi. Je me disais que tu valais mieux, t’étais plus belle, plus brillante, meilleure que moi et que c’était pour ça que Rom s’en allait avec toi. J’ai pas honte parce qu’avec du recul et un peu de bon sens, j’ai réalisé que oui c’était vrai que t’étais belle, intelligente et merveilleuse pis toute, mais que c’était fuck all de ta faute si mon couple avait échoué. Ça m’appartenait.

A: Tout à fait. Pis je pense qu’on a rien à s’envier et à se comparer. Les deux, on est uniques et c’est parfait comme ça. Et les deux, on a notre place.

Lecteur, t’en voulais une belle fin de conte de fées? Tiens en v’là une. Il n’y a point de famille parfaite, mais si tu fais ton gros possible, j’pense que tu peux t’en approcher. Fais-le pour ton/tes enfants au moins (pis un peu pour toi? Oui un peu pour toi aussi parce que tu vas voir, ça fait du bien en ta de bourrer ta vie d’amour de même). Offres-y le meilleur de toi, de vous.

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P’tites tuques et boîte de pogos (Bienvenue!)

Anik J’ai toujours aimé écrire. Surtout pour mettre mes émotions sur papier (ou pas) et relâcher ce que j’avais peut-être plus de difficulté à exprimer. C’est surtout qu’écrire m’aide à mettre des mots sur ce que je ressens et ce que je pense.

Un moment donné, Kristina et moi, on s’est parlé du fait qu’écrire, ça nous faisait du bien. Pis à quelques reprises, on s’en est glissé un mot. Quand j’écrivais quelques lignes, je lui disais, parce que ça me faisait penser à elle. Pis je savais qu’elle allait comprendre.

Et tout récemment, on a eu une idée folle : Man, on se part un blog ensemble! Pourquoi pas, tsé? J’ai souvent pensé à faire un blog, mais peut-être que j’étais pas rendue là ou quoi que ce soit, je sais pas trop. Mais là, oui. Là, ça me tente de le faire. Et ça me tente de le faire avec elle pour plein de raisons (continue donc à lire pis tu vas le savoir!). Ce que, je pense, peut rendre le tout intéressant, c’est le mix de nos personnalités. On se ressemble beaucoup, mais on est différentes à la fois. Chacune a sa couleur à apporter, je crois! Sans parler de notre folie commune, que j’ai ben hâte d’exploiter!

Ce qui nous distingue, c’est qu’on est de bonnes amies, mais pas comme les autres. Notre histoire est particulière. Ça a pas toujours été comme ça (parce qu’on se connaissait pas au début), mais maintenant c’est comme la meilleure situation ever, que toi aussi, tu rêves de vivre dans ta famille recomposée genre. Dès qu’on a appris à se connaître les choses ont déboulé super vite et c’était rienque du positif. Donc en très peu de temps, Kristina est devenue une de mes meilleures amies, et j’ai l’impression qu’on se connaît depuis ben plus longtemps que le temps objectif qui s’est écoulé depuis le début de notre amitié. Et c’est pour toutes ces raisons et l’enchaînement de ces événements-là, qu’on en est venues à se créer un blog ensemble. (YAY!)

Tina "Soit que le puits fût très profond, soit que Alice tombât très lentement, elle s’aperçut qu’elle avait le temps, tout en descendant, de regarder autour d’elle et de se demander ce qui allait se passer. D’abord, elle essaya de regarder en bas pour voir où elle allait arriver, mais il faisait trop noir pour qu’elle pût rien distinguer." Ça, c'est comme ça que j'ai vécu une bonne partie de ma vie. C'est comme ça que j'ai vécu les affaires plates qui me sont arrivées. En tombant sans rien n'y voir, les yeux bouchés, mais juste assez doucement pour avoir le temps de me demander quessé qui pouvait bien se passé. Parce que ça me servait à rien de dégringolé cul par-dessus tête dans mes problèmes si je n'y voyais pas clair pour les régler. Fack un moment donné y'a eu ce trou, plus noir et profond que les autres qui m'a bien obligé à ouvrir ma flash light pis commencer à agir en adulte. Moi aussi je me suis dit à partir de là : "Ma foi! Après une chute pareille, cela me sera bien égal, quand je serai à la maison, de dégringoler dans l’escalier! Là, t'as le gout de me dire "Mais ou cé que tu veux en venir avec ça là?" J'veux te dire que des fois une bonne débarque te remet les idées en place. Penses autrement et tu vivras ta vie autrement. En as-tu souvent vu toi des filles dire " J'aime vraiment fort la fille qui m'a volé mon chum! "? Dit comme ça je comprends si tu te sens inconfortable. L'affaire, c'est que le trou interminable ou je suis tombé et ou j'ai enfin eu le temps de pensé à qui je voulais être vraiment, c'est elle. C'est Anil. (Anil t'es un trou, oups!) Fack sans tombé dans le quétaine, c'est de même que je l'introduis. Merci de m'avoir fait chuté Bae, notre famille est ben plus belle de même. Pis là, toi cher lecteur, pour te faire plaisir, ben Anil pis moi on s'est dit tant qu'à s'aimer, se ressembler pis toute, pourquoi pas écrire un blog ensemble pour faire différent des filles (comme nous pas comme nous) qui s'haïssent la face.

Sincèrement votre, vos deux prefs.

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La description

Premièrement, Salut!

En gros, Les Co’mères, c’est nous, deux filles au destin lié par un p’tit gars qui s’appelle Roméo. Tina (celle avec la tuque noire) maman de l’enfant et Anik (celle avec la tuque rouge) belle-maman de l’enfant. Donc, si t’as besoin de plus d’explications, Anik c’est la blonde de l’ex de Tina (papa de l’enfant). Comprends-tu là? Pis ben on s’aime pas mal nous deux. On aime ça gosser ensemble, jaser, crafter des kossins. 

Suis-nous dans notre incroyable odyssée!