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Comptine
Quand trois poules vont au champs… 
Je revois encore ma mère nous chanter cette comptine, un livre pour enfant à la main, nous montrant les illustrations accompagnant cette comptine qui reste dans la tête. 
Je ne pensais pas que, vingt-cinq ans plus tard, je les connaitrais vraiment ces trois petites poules. Plus précisément, que j’aurai trois poules et un poulailler dans mon jardin. 
Inséparables, deux rousses et leur cheffe, la poule noire, y gambadent depuis quelques années déjà. Si l’une s’envole, les autres la suivent. Si l’une caquète, les autres l’imitent. Si une attrape une proie dans le bec (ou un bout de fromage), les autres veulent lui chiper. 
J’ai vécu plusieurs années dans les plus grandes villes de France. Je regardai à travers la fenêtre de mon bureau le va-et-va incessant de leurs habitants. Observer maintenant ces trois petites poules, leur parcours tout au long de la journée, m’apporte une sérénité que je n’aurai jamais pensé pouvoir trouver en observant trois petites poules… La sérénité retrouvée de ces moments où ma mère nous lisait ce livre de comptines.
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Voici les sujets du 1er au 15 juillet 🧡✨ N’oubliez pas de taguer vos écrits #30jourspourécrire pour que les autres puissent vous lire.
Comptines / Dis-moi dix mots, ceux que je n'ai jamais entendus
Les joies simples / Brouillon
Rouge / Politique
Chien / Pas un chat
L'élan / Tu sais ce que tu perds, tu ne sais pas ce que tu gagnes
Lueur / Ce qu'il reste des lieux
Livre / Romans de six cent pages
Décalage / Se tricoter des ennuis
Les miettes / Poésie indécise
Picots / Jour de tonnerre
Amnésie / L'île de la poudre d'or
Champignon / Miroir
Voltigeurs / Ils seront détruits par la bête qu'ils ont créée
Pokémon / Jus de fruits
La fenêtre / Il est fini de n'être que l'ombre de soi-même
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Challenge écriture : Jour 2 - L'oubli
Je l’imagine vagabonder dans les couloirs blancs de son EHPAD, entourées des odeurs persistantes de médicaments, de produits nettoyants et surtout d’urine. 
Pourquoi l’urine ? On m’a raconté qu’à la fin, elle oubliait où étaient les toilettes, parfois même elle oubliait  sa propre envie d’aller aux toilettes. Il lui arrivait alors de se soulager sur le paillasson de sa chambre, ou dans ses propres pantoufles…
L’imaginer oublier le monde, sa vie, les habitudes et les besoins naturels de son corps est un crève coeur. Elle a pourtant vécu toute une vie bien remplie, une enfance, un mariage heureux, des enfants, un tas de gâteaux cuisinés, un tas de souvenirs emmagasinés. 
Elle est partie de cette Terre il y a déjà plusieurs années, mais je n’ai pas oublié ces moments d’oubli.  
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Challenge écriture : Jour 1 - Première fois
C’est l’histoire d’un premier baiser. En fait, c’est plutôt l’histoire du souvenir d’un premier baiser.
La perspective n’est pas la même : douze années se sont passées depuis, j’ai changé, j’ai vécu de nombreuses autres premières fois, et parfois même des dernières fois, depuis ce premier baiser. Mes impressions en ont changé depuis. 
Ici, c’est l’histoire des souvenirs de mon premier baiser. 
Ce premier baiser a été accompagné de plusieurs premières fois.
J’allais en boîte de nuit pour la première fois, je sortais en semaine pour la première fois alors que j’étais au lycée, je mentais à mes parents pour la première fois sur ce que j’allais réellement faire ce soir là, j’étais entourée du regard d’hommes pour la première fois. J’embrassais un garçon pour la première fois. 
J’ai d’abord des flashs de cette soirée, parmi eux, plusieurs me reviennent : une grande salle noire, remplie de seulement une cinquantaine de personnes alors qu’elle aurait pu en accueillir largement cinq cent. Dans un coin, un couple qui se cache sans vraiment se cacher, puis qui se fait expulser par un des videurs pour être allé un peu trop loin dans ce soin sombre.
Les toilettes, un grand amas de lumières blanches qui font plisser les yeux, qui contrastent avec l’atmosphère et la couleur noire de la boîte. 
Le bar, couvert de boisson, sale et collant. 
Des odeurs aussi, celle de la vodka Redbull servie dans un grand pichet, celle des corps qui transpirent en dansant, celle de ce fameux garçon.
Et enfin, Elodie et moi, ne nous apercevant pas de tout ce qu’il y a autour, bougeant nos corps au rythme des musiques commerciales, rigolant, profitant, entourées des paillettes de nos vêtements. 
Et puis, il y a ce garçon. Il est assez beau, grand, brun, un t-shirt Adidas. Il me dit s’appeler Adrien, il danse avec moi. Ce n’est pas un bon danseur, mais le contact d’un homme contre moi est nouveau, je reste donc avec lui. 
Il me fait rire, essaie de m’embrasser plusieurs fois sur la piste de danse. Je suis gênée, d’un côté j’ai envie de l’embrasser, de l’autre, j’ai peur de décevoir car je ne sais pas embrasser. En plus, un premier baiser en boîte de nuit, ce n’est pas ce qu’il y a de plus romantique. 
Après plusieurs minutes de danse et de jeu, je décide de l’embrasser. Au moins, mon premier baiser sera passé. 
Je l’embrasse. C’est plutôt agréable, il est un peu rentre-dedans. Je découvre le jeu des baisers, des lèvres les unes contre les autres, le mélange et le manège de nos langues. 
Le monde autour me réveille de ces instants de premier baiser. Je ne veux pas continuer à l’embrasser dans cette boîte de nuit. 
La nuit se termine, Adrien m’accompagne à la sortie de la boîte de nuit, il part ensuite dans se retourner. Je retourne à l’arrêt de bus pour rentrer à la maison avec Elodie, afin de dormir une petite heure avant de prendre le chemin du lycée. 
Assises sur le trottoir, souriantes après notre première sortie en boîte, nous sommes heureuses,  libres et remplies de souvenirs.
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