Recceuil d'amour et textes décousus. (Astuce: pour une vue d'ensemble, va dans les archives) //Instagram: @louv_ea
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La prière et le cadeau de Yoham. La plume entourée de lavande. C'était un moment au dessus de tout. C'est là, pour la première fois, que j'ai ressenti l'envol. Bien avant de commencer la danse Rock'n'roll.
à Y
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ECLIPSE
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Ce soir, il est nuit de pleine lune et d’éclipse.
Nous sommes le 17 juillet 2019, 03h27.
Et moi, je viens en paix pour vous annoncer tendrement…
Qu’en cette nuit sainte, je suis à ma place en ce monde.
Et que quelques nuits auparavant, je l’ai trouvé pour la première fois, cet endroit de la terre presque entièrement conçu pour moi.
Ça fait vibrer l’intérieur.
Cet endroit est partout: dans les rivières, sur les routes, dans les forêts, au bord des océans et des lacs, près des bêtes, chez les gens, entre les ébats- puisque la terre est à nous pour ce court ou long moment. Ça, ça dépend du point de vue.
Certains diront que j’ai trouvé la foi, je crois qu’ils ne sont pas très loin de la vérité.
La foi en quoi ?
En Dieu ?
En moi ?
Je crois que oui, si nous nous mettons d’accord pour dire qu’il est: la lune, sa clarté, ses coïncidences, la femme, l’enfant, la chaleur du soleil sur nos peaux en été, l’amour, la musique, la bonne volonté, l’univers et les planètes qui s’alignent en juillet dans les chansons de Fauve.
Fauve eux-même, d’ailleurs.
J’aime ces moments de totale harmonie.
Vous les connaissez, n’est-ce pas ?
Je prie pour que vous les connaissiez.
C’est la récompense à toute souffrance, celle qui nous fait dire que ça en vaut la peine, qu’il y a quelque chose de plus fort encore au dessus de nos corps.
C’est la magie, celle dont on rêve pendant l’enfance, qui nous émerveille encore bien après- qui tient la vie en liberté.
Sans elle, je crois qu’on serait mort.
En attendant, vibrons et chantons cet amour, sans vêtements, sur les collines.
Imprégnons nous des ressentis.
Embarquons, tous ensemble, vers les plus agréables des sensations.
La plénitude.
Ça te dit, l’ami ?
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— Je suis en général très impressionné par les violons.
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Prière
(Ou lettre à Dieu)
Je débute ma deuxième vie et tu m'observes de là-haut, toi créateur du monde et de mon être. Tu as envoyé sur mon chemin un amour auquel je ne m'attendais pas, qui a chamboulé quelque peu ma réalité, marqué le début d'une époque et clôturé l'adolescence. J'ai dû à ce même moment me confronter à mes parents et à mes idées profondes. J'ai dû me lever et commencer à briller. Depuis, chaque jour que le temps me donne, chaque minute que tu m'accordes, je m'élève et je grandis. Chaque jour, parfois difficilement, mon cœur se purifie et s'emplit de bonheur. Cette lettre n'est pas de l'ordre de l'intime prière, elle ne vivra pas qu'entre toi et moi, elle vivra entre les mains du monde comme finiront par vivre toutes les œuvres d'art, comme finiront par être dévoilées toutes les créations faites pour durer. Nous sommes ton œuvre. Nous sommes tes enfants. Le fruit de ton travail, le fruit des tes entrailles. Puisqu'aucune boite postale n'est à ton nom, j'enverrais peut-être ces vœux au plus susceptible de les entendre correctement et de te les transmettre. Tu sais qui il est, puisque lui aussi est né de toi. Puisqu'il est ton fils et mon plus fidèle frère d'âme. Mon plus proche humain. Puisqu'il a visité l'intérieur de mon corps, puisqu'il a visité l'intérieur de mon cœur.
Une question est souvent revenue dans ma vie, en ce grand début d'existence. Plus d'une fois tes enfants m'ont demandé si je croyais en toi. Ils t'ont appelé Jésus, ils t'ont appelé Allah. Des langues et des histoires différentes rien que pour toi. Comment pourrais-je savoir ? Débattre de ton existence ? Qui pensent-ils être pour affirmer tant de choses sur ce que tu es ou non, sur tes volontés sur la terre comme au ciel ? Je ne crois en rien, Seigneur, j'imagine seulement. Je n'ai pas confiance en la parole des Hommes et en ces grands livres écrits pour toi, par eux. Je n'ai pas confiance en mes semblables et encore moins en leur manie de confondre plaisir et péché. Dis moi, le Grand, Puissance, pourquoi ont-ils peur de nos corps et de leur sensualité ? Pourquoi dénigrent-ils la sexualité, l'une des plus belles choses que tu aies créé pour nous, en prétendant t'aimer plus que tout ? Comment donc ont-ils l'audace de parler à ta place, quand ils affirment encore te donner et te devoir le respect éternel ? Pardonne moi du jugement, s'il te plait, maître du temps; mais je découvre chaque jour un peu plus de contradiction dans le discours des Hommes. Je sais que je ne suis pas parfaite et qu'à ce titre je ne devrais pas blâmer, mais tu le sais, ce comportement m'attriste et à jamais je continuerais de croire en la vertu de l'humilité. Je vais continuer à vivre cette vie en étant ce qui me semble être le mieux et le plus juste, en acceptant de ne pas détenir toute la vérité et en admettant l'immensité de ton empire. Je ne suis qu'une poussière aux grands sentiments et à la spiritualité exacerbée, pas plus importante que la jolie coccinelle rouge des jardins d'été, bien moins sage que le grand arbre trônant sur tes terres. Oui, celles-là, que les humains tentent de s'approprier. Celles pour qui ils se tuent entre frères.
Je n'ai plus qu'à te demander ce qui m'importe le plus aujourd'hui: Veilles avant tout sur papa, maman, Bérenger et moi. Et sur tous les gens bienveillants. Si tu le peux, sinon t'en fais pas, on se démerdera.
Merci de vivre en moi et dans chaque élément. Merci pour cette vie, même si je n'ai pas encore très bien saisi son but et fonctionnement. Quoi qu'il en soit, ça aura été un joli tour de manège.
Léa
-2019, 3: 00
à Dieu
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L’appel: I feel the Art
Je me sens appelée. Par qui, je n'en aurais jamais la réponse. Illusion? Réalité? Quelle importance? Pour quelle raison aurais je envie de le savoir? Casseurs de rêves, ici n'entrez pas. C'est du domaine des élus. Du moins ceux qui ont envie de l'être, ceux qui y croient. Nous accueillons la vocation, et avec joie.
Des mots et des images me viennent, naturellement. Ils glissent en moi, comme le plaisir de l'homme dans ma gorge. Je n'ai pas peur de le dire, à ce moment. Je n'ai plus peur de rien, à cet instant. Car l'univers me protège. La force centrale est avec moi. Mon monde intérieur acclame, au son des guitares, un courage naissant. Et dans mon long manteau noir, je me sens artiste, je me sens capable, je me sens sincère, je me sens moi.
I feel the art. Ces quatre mots sont apparus sur le papier devant mes yeux émerveillés et mon visage sonné. Je tenais un stylo, j'ai tracé les lettres et les courbes, et pourtant je peux vous assurer qu'ils ne sont pas de moi. Je ne les ai pas pensé. J'ai écouté l'instinct et je l'ai volontiers laissé danser. Ils sont apparus dans cette autre langue, la reine des langages, l'internationale. J'ai essayé de les traduire, mais ils perdaient en puissance. Alors je les ai laissé vibrer en anglais, je les ai écoutés et j'ai essayé de prendre soin de leur épanouissement. Parce que l’inspiration est fragile, c'est important. Presque autant que moi, je la comprend.
Ce texte rejoint les quatre mots sacrés. Et je veux les répéter, pour qu'il s'en imprègne totalement. I feel the art. Je le sens au plus profond de mon être, et tout prend un sens. Je n'existe plus pour rien. Je ne me pose plus la question existentielle, je ne cherche plus à être confortée et rassurée. Je me laisse guider, j'ai confiance en ce je ne sais quoi, et plus j'avance plus je ressens une soif intense de plus. Plus d'ivresse, plus de sensations, plus d'euphorie. J'écoute, avec prudence. Mais je veux produire encore. Du contenu fort, pendant que la flamme brûle. Je joui de cette écriture. Et je la chéri, et je veux la voir grandir, et je veux qu'elle parle à d'autres. Je veux qu'on se rassemble, entre appelés, entre élus, entre frères d'âme. Nous, qui aimons aimer. Nous, qui aimons créer. Sans jugement, des poèmes, guidés par un clair de lune.
Entends-tu l'appel? Le sens tu qui caresse, l'air de rien, ton âme en quête de vertige? Le sens tu en toi, quand les mots viennent, jouir de la voltige? Comprends-le tu? Acceptes-le tu?
-12 fev. 2019, 1:05
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Deuxième lettre de l’alphabet
Je l'ai pendant longtemps surnommé Héra, en référence à la chanson de Georgio plus qu'au mythe grecque, je l'avoue. A cette époque, il était mon secret et de s'aimer nous vivions l'interdiction. A raison, j'imagine. Nous sommes de bons joueurs, du respect des règles nous avons donc fait notre priorité. La patience aura été notre mot d'ordre, et du temps loin de ses bras j'ai grandement rêvé.
Un jour le 7 s'est transformé en 8 et pour un chiffre, j'ai pu dévoiler son nom. Héra s'appelait Bérenger. Héra se prénommait Bé. Héra était la deuxième lettre de l'alphabet. Le plan B du monde, la solution excise à tout problème, la lettre bénie.
Il paraît que j'idéalise trop. Lui, le monde et sa nature. Mais au fond qu'est ce que nous n'idéalisons pas? Et est ce que sans idéal nous pourrions survivre, au beau milieu de la grande hostilité? La vie est un cadeau ou un poison, il est question de perception. J'ai choisi mon camp. Chaque chose, chaque être que nous aimons, nous paraît merveilleux quand il nous touche. La lettre B, du bout de ses doigts, me donne le grand frisson. Et j'ai le fou désir de clamer sa magie. L'irrationalité de ce ressenti et sa mystérieuse réalité.
Le temps passe et contre le creux de son ventre, je grandi. La passion nous mène à des frictions, l'amour nous remet en chemin. On avance main dans la main. Sa peau est blanche et douce, ses épaules recouvertes de tâches rousses. Ça fait comme des étoiles, il est le ciel. Et à eux seuls ces points dorés, ils nous rappellent les nuits d'été. Sa peau est voyage, et contre deux caresses, nous nous retrouvons dans l'autre monde. Celui des rêves. Celui des lettres. Celui que nous avons créé.
Le B, je dois vous en parler, a tant de choses à m'apprendre. Il sait comment me faire frémir, et dans son regard à l'intérieur, je sens qu'il a encore un milliard de choses à m'offrir.
Nos âges diffèrent, et c'est le grand problème des gens. Les chiffres ne concordent pas. B de 18 ou 40 ans, pour moi c'est le fond qu'est important. C'est ce qui m'émeut et qui chaque jour, rempli ma vie de plus d'amour.
Sur son bras droit est gravé la mémoire: “N'oublie Jamais” à l'encre noire. Sur son bras gauche une carte à jouer, inscrit dans son corps à jamais. Un point virgule sur son poignet, pour qu'à jamais il soit marqué. Chaque soir d'hiver mon amoureux, Il coupait du bois, faisait du feu. Pour réchauffer corps et âmes, des écorchés, des grands blessés. De ceux qui écrivent, ceux qui embrassent, et les autres lettres de l'alphabet.
L. (Je suis la douzième)

-12 fev. 2019, 0:39
à B
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La Sandre
Je dois vous parler de la femme même, la mère du monde.
Elle ne sait sans doute pas pourquoi elle existe entre ces pages, elle ne sait sans doute pas à quel point elle y a sa place. Ça l'effrayerait peut-être, à mon grand espoir elle ne le saurait jamais. Mais elle doit faire partie de mon livre, comme elle fait partie de ma construction, et je dois avouer son nom.
Grande, autant par la taille que par l'esprit. Elle est le modèle de ma vie. J'ai eu du mal à distinguer mon amour pour elle. Ou se trouve t-il sur le spectre des sentiments ? Parfois je me demande bien en quoi cela est important, mais on m'a souvent posé la question alors j'ai fini par trouver une réponse.
J'ai compris grâce à ces recherches, qu'elle représentait l'image même de ce que j'attends d'être plus tard, dans mes rêves et mes volontés les plus chères: Une donneuse d'amour. La bonté même. La force mêlée à la bienveillance. La liberté.
Elle est celle qui casse la règle selon laquelle tu dois choisir entre être victime ou bourreau. Se protéger n'est pas faire du mal. Faire le bien n'est pas s'affaiblir. Le bien ne rime pas avec fragilité. Le mal ne rime pas avec ténacité. Il existe une puissante limite, parfois difficile à situer.
C'est un des objectifs que je tend à toucher.
Fauve en parle dans Loterie.
Ma Dame l'incarne.
-11 fev. 2019, 15:20
à la Sandre
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Allumeuse de réverbères
Je suis une allumeuse De réverbères, qu’est-ce que tu crois ? Aussi interprète De rêves berbères, qu’est-ce que t’en dis ?
J’écris ces mots à vous les belles, à vous les beaux À la tendresse qui régnera À la douleur qu’on piétinera À la douceur qu’on vivra (promis) À la vérité qu’on brandira
J’existe toujours, nue sous la pluie Je marche longuement, faisant les cœurs Pour retrouver les grands esprits Mes sœurs, mes frères, partis ailleurs Fuyant froideur, peur et conflits
A vous, grands fous, r-allumeurs d’étoiles Un cris d’amour, op’ une toile Artistes nés, loups acharnés Qui peignent la scintillante bergère pour nous guider
Jolie enfant, oui je t’entends Prends ces paroles comme un murmure Porte ce discours comme une armure Aimons plus fort Je te le jure Et elle brillera, l’étoile peinture
Mes sœurs, mes frères, mes amoureuses Je vous dédie cette chanson Tendez l’oreille et vous trouverez De quoi donner, s’abandonner Mes bras je crois existent pour ça Pour entourer les égarés Les grands sensibles, amants d’été
Je vous le dis, je n’ai plus peur Je l’ai trouvé, le cachotier Le grand amour, le grand bonheur
C’est un village aux mille tambours Qui font des boom et baume au cœur C’est la langue des sages et des chanteurs Les voix sacrés des grands sorciers Ne t’inquiète pas, je te le promets Ils pourront dire ce qu’ils veulent bien, C’n’est que du rêve qu’on en tirera
Danse avec moi Le corps à l’air Aux oubliettes le superflu A bas les filtres A bas le faux
Pour la nature j’expose mon corps A la vue des gicleurs de sang Par la nature je donne mon corps Et joue des mains contre le tien
Petite crois toi, c’est important Et n’aie plus peur de toi, du reste « Carton fragile » je suis, je reste On gravera bientôt ton être La peau frisson, les yeux alertes Au creux de ton sein ces quelques lettres
Cris avec moi Qu’on les embrasse Cris avec moi Cette petite phrase Cris avec moi Pour tout ceux là À qui ça parle, la tendre phase
Force et paix à ceux qui en sont là /
-9 nov. 2018, 5: 46
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Fusion
J’y ai presque cru, cette semaine là, quand nous marchions main dans la main dans la nuit noire. Que nous allions nous envoler, scintiller dans les airs, puis retomber, et fusionner. Je me suis surprise à nous imaginer à jamais l'un en l'autre, ne faisant qu'un, formant un tout. Je crois même que nous avions essayé, le soir même sur le canapé. Sans succès. Tu as eu beau t'enfoncer, j'ai eu beau te serrer: ça n'est pas arrivé. Nous étions toujours deux. Les yeux dans les yeux. Ce n'est pas l'énergie, ni la volonté, qui a manqué. Plus que deux amants, nous étions deux aimants. Et ça a été fort.
Comme toutes les autres tentatives. Parce qu'évidement, nous ne nous en sommes pas arrêté là. Nous sommes des acharnés. Nous sommes des loups. Malheureusement, et malgré tout ce qu’on a beau dire pour apaiser nos âmes en souffrance, il y a bel et bien des choses qui sont et resteront impossibles. Ce n’est pas si grave. Il faut l’accepter, et continuer à aimer. C’est la clé.
Outre ce fait qui nous attriste, j'ai relevé une bonne nouvelle.
Parmi toutes les conclusions que j'ai tiré de cette merveilleuse semaine, il en existe une particulièrement réjouissante…
3, 2, 1: préparez vous…
La magie existe.
Oui. Je vous assure, c'est vrai. Suffit de chercher dans son cœur. Bon, d'accord. C'est surement pas si simple.
Moi j'ai eu la chance de trouver quelqu'un qui sait la faire jaillir. Je vous le présenterais un jour.
C'est un magicien. Il est un peu fou. Dans le bon sens du terme. Mieux que ça: il appelle la lumière, parle à des robots, crée des ambiances, comprend la douceur, fait jouir en un toucher du petit doigt, donne des ailes imaginaires, tire les lèvres en sourire sans même qu'on soit d'accord. Toi non plus, tu pourras pas résister, je t'assure. Si tu le découvres, tu craqueras.
Alors tant pis, si les nuages n'ont pas voulu coopérer un soir plus tard. Qu'on a attendu dans ce grand champs une éclipse jamais venue, elle non plus. Il y avait la flamme, le rire des autres, et c’était beau malgré cette boule dans ma gorge qui apparaissait quand je me rappelais que demain j'allais remonter dans le train direction le nord sans son corps à porté de mes mains. Alors je repensais, là dans ses bras, à ses caresses. Et ça défilait dans ma tête. Ces souvenirs gravés à jamais. Nos corps entremêlés. Midnight City à fond dans la voiture, sa main sur ma cuisse, cheveux au vent et amour dans l’air. Les doux réveils et son souffle sur mon visage. Ses lèvres effleurant les miennes. Les soirées et la bière qui faisait un peu tourner la tête. La bougie au chocolat, qui faisait presque le même effet. Le mieux c'était nous deux comme des gamins insouciants, à poil dans le jardin. Puis notre copain le chien. La balade pour aller le baigner, la petite grotte cachée, la place de l'église et l'anti-moustique. Le Dobble et ce moment ou je me suis enfin libérée. Ce moment partagé avec deux autres amoureux, presque aussi beaux que nous. Et puis l'après… Nos rires, nos baisers et mon corps à moitié nu en contre jour sous les lumières colorées. Sans oublier la soirée du bal, la tendresse et ma bouche sous la lune.
Je pourrais citer encore un millions d'instants, tellement les détails se bousculent dans ma mémoire. Ceux de cette fois, d'autres à Paris, d'autres au pied du volcan. Je crois que c'est lui qui nous a lié. Faudrait qu'on retourne le voir un de ces jours. J'aimerais bien monter au sommet, qu'on en profite pour crier à l'univers combien on s'aime une bonne fois pour toutes. Des vagues de belles choses me retombent dessus au fur et à mesure que j'écris. C'est surement qu'on en a vécu pas mal. Faut que j'arrête, le papier pourra pas tout absorber. Parait que moi même j'ai du mal. Paraît que c’est quand même beaucoup de bonheur pour mon si petit cœur.
Et pourtant, je veux que ça dure. Parce que, entre nous, qui dirait non à un surplus de ce genre ? Je veux qu'on soit solide. Je veux que le “nous” existe, jusqu'à la fin des temps. Lui comme être à part entier, moi comme être à part entier, et nous comme un mélange magique qui fait des étincelles. Nous comme mélange magique qui fait briller les yeux. Je veux plus de doutes. Dans la nuit comme des sauvages. Que nos cris résonnent jusqu'aux étoiles. Ceux de plaisir. Que le berger nous entende. Que ça le fasse rêver. Qu'il soit touché. Et que ça le fasse grandir en même temps que nous.
-14 dec. 2018, 1:28
à B
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Mon vieux, tu savais que le verbe cristallisait la pensée ? Un mot sur une idée foireuse, c'est exactement comme un baiser, t'as pas remarqué ?
Fauve ≠
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Pour le bien du monde, procurez vous ce livre et jouissez de ses pages.
//(Because) I Feel The Art
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Jour après jour douce torture, de jour en jour je meurs d'amour.
2016, Pierre de Jade
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Éveil
Il existe des moments sacrés, provoqués par un élément, une âme… deux, parfois. J'ai aperçu la vie dans leurs yeux. S'en est suivi la découverte d'une musique appelée Deixa A Gira Girar. Je n'ai pas encore idée de ce que cela signifie. J'écoute seulement sans jugement les instruments, je me laisse imprégner, et c'est l'apothéose.
Cette année, j'ai vécu quelques temps pour la première fois sans mes parents dans un appartement de l'autre coté de la capitale, pour mes études. Des études dont je ne retiens finalement rien. Ce qui aurait du être le centre de mon attention a fini par se reconvertir en détail. Ça a été une année fade. Je respirais la mort à chaque pas dans la ville, manque d'oxygène et de fête, envahie par la solitude dont j'avais pourtant bien besoin. J'en ai profité pour me construire un cocon, vue sur la pointe de la tour Eiffel. Ce cocon, je le pensais sans importance et comme un simple moyen de combler, d'apaiser mon mal de vivre. J'ai pourtant versé ma petite larme en le quittant la semaine dernière. Ça ne devait pas si peu importer. Toute cette année s'est formée sur une illusion de malheur. Je me trompais. Elle a marqué le début de l'histoire.
C'est là qu'on s'est croisé, eux sur leur route, moi sur la mienne. Je crois qu'on se trouvait au milieu d'un carrefour.
Je ne vivais pas complètement seule. Deux charmantes personnes partageaient cet espace quand je suis arrivée. Je me suis doucement appropriée les lieux: la salle de bain lumineuse dont j'avais tellement manqué jusqu'à présent, le grand salon ou j'ai finalement passé si peu de temps, et surtout la douce fenêtre de la cuisine donnant sur l'église. Ce monument qui avait le don merveilleux d'apaiser mes maux. Nous nous sommes vite retrouvé à deux. Enfin trois en fait. Ma colocataire, moi, et son chat. On ne peut oublier la boule de poils qui a adouci mes nuits tortueuses en recouvrant le dur silence par ses chauds miaulements. Je ne me suis sentie aussi proche d'aucune autre âme durant cette année. Ce chat était plein de contradiction, aussi rempli d'amour que d'agressivité. En creusant, on se rendait facilement compte que c'est la difficulté à s'exprimer qui le rongeait. Je me suis par la suite souvent demandé pourquoi avoir crée autant de langues différentes entre nous, humains, quand on sait déjà combien il est difficile de communiquer avec les autres espèces animale. Se compliquer la vie, je crois que c'est une particularité humaine qu'inconsciemment, on s'efforce de cultiver. Il faudrait qu'on combatte ça un jour.
C'est donc sans plus de surprise ce qui a compliqué les rapports avec notre nouvelle coloc, tout droit arrivée du Brésil. Même si elle parlait bien le français, la barrière se faisait toujours ressentir quand je vivais avec cette délicieuse impression qu'on avait un milliard de choses à se dire. Aujourd'hui, je le crois toujours, mais au dessus de ça je pense que le langage n'est plus un obstacle. J'estime que le regard suffit et que de toute façon, pour exprimer certaines choses les mots manqueront toujours. Par une soirée, le partage d'une citation qui m'a touchée, elle m'a déjà transmis l'essentiel. Le reste, c'est et ça restera du bonus. Moi secrètement, je rêve qu'on en vive encore tout un tas.
Entre temps, est arrivé à l’appartement un nouveau personnage: il est son amour. Avant de l'être, et avant toute chose, c'est un musicien. Il est resté chez nous quelques temps. J'en suis heureuse. Me réveiller au son de la guitare, c'était... électrique. Des le début, je l'ai trouvé beau. Autant qu'elle. C'est rare, pour un garçon. J'ai ressenti une fragilité dingue émaner de lui. Ça m'a bouleversé. Ses tatouages aussi. Mais j'ai gardé ça pour moi.
Le temps a passé à l’appartement, et je me suis un peu rapprochée d’elle. Je ne sais même plus comment ça s'est produit, naturellement, on a exprimé des choses l'une à l'autre et je l'ai découverte. Elle et son fort caractère, cachée derrière une bienveillance et une douceur inébranlable qui m'a de suite transpercé le cœur de bonheur. J'étais simplement heureuse de notre rencontre, mais je n'avais pas encore saisi l'ampleur que celle-ci prendrait.
Avec lui, c'était différent. Je l'écoutais jouer souvent, je l'admirais, assise sur le canapé. On échangeait des sourires, mais toujours de loin. L'amitié a émergé beaucoup plus progressivement. En harmonie avec sa personnalité. J'en suis même pas sûre mais, je crois qu'aujourd'hui on peut dire qu'on est amis. Et cela depuis un moment précis. Les écrits que vous êtes entrain de lire sont nés pour ce moment, par ce moment.
C’était une douce journée ensoleillée. Ma mère les avait invité à la maison pour qu’on puisse se dire au revoir, ou bien fêter un nouveau départ. Je n’étais pas enchantée par cette idée, et pourtant aujourd’hui je n’ai pas peur d’affirmer que ça a été la meilleure de sa vie. Nous profitions du jardin et de la nature, simplement, chose qui nous avait tellement manqué à Saint Denis. Puis est venu le moment béni.
Il m’appelle tendrement, avec cet accent qui me rappelle toujours mes plus jolis instants d’enfance au Portugal. A genoux, dans l’herbe, une plume et des fleurs à la main. Je m’approche. Il me fait signe de m’agenouiller près de lui avec un sourire plus puissant que toutes les armes du monde, pendant qu’il tente d’entourer le bouquet avec une brindille d’herbe. Je m’exécute et le regarde, comme on regarderait un grand oiseau majestueux, avec une petitesse folle. Il bouge ses lèvres doucement, comme entrain de réciter une prière, un mantra qui briserait toutes les guerres. Une fois le tout attaché, il me tend l’amulette en cadeau. Ce geste a caressé le plus profond de mon être. Il a ensuite embrassé ma joue, comme en signe de protection et d’affection. Depuis ce moment, je crois que nous sommes amis. Depuis ce moment, je l’appelle le Grand Esprit.
La forte connexion avec eux s'est révélé à moi dès notre première rencontre, et je me suis d'instinct surprise à penser que la magie existait. Je me suis retrouvée en eux, comme s'ils étaient mes frères d'âme. C'est une sensation tellement rassurante, de ne plus se sentir seule au monde à être un peu écorchée, aussi sensible qu'un nerf à vif. Mon amoureux caractériserait ces moments de Fauve, moi je pense que plus qu'un instant magique, ça a été un éveil spirituel. Ils ont formé en moi une confiance en la vie presque inébranlable, une connexion à l'univers, et ont changé pour le restant de mes jours ma vision du monde. Plus que ça, ils m'ont donné l'énergie qui permet d'exprimer la beauté.
Ils m'ont inspiré l'art. Ce livre qu’elle m’a offert pour mon anniversaire a fait jaillir toute la créativité en moi. J’ai du mal à la retrouver, mais je le lis tranquillement en espérant qu’elle rejaillisse et transperce tous les cœurs de la terre. Je me concentre en tenant fermement dans ma main le cœur en fer que Grand Esprit m’a offert, histoire de retrouver l'ailleurs, l'état second de l'artiste. Il y a aussi la rose de Amandinha, enfermée dans un tube, qui veille sur mon royaume. Et la plume porte bonheur, qui trônera le plus longtemps possible sur ma vie.
Pour tout ça, je leur dit merci. A eux, et à Dieu pour cette caresse.
Ce que je nomme Dieu, c'est l'univers.

-2018, 3:38
à Y&A
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