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hier, une avocate de la défense a reproché à Mme Pelicot que tout le tapage médiatique autour du procès Mazan était dû au fait qu'elle ait refusé le huis clos. (alors que non, bien évidemment, le bruit médiatique est à la mesure de l'abjection et est la seule responsabilité des porcs dont elle a été victime.) je ne parle pas de cette affaire parce qu'elle me dégoûte et me traumatise et je n'ai pas les mots. mais j'y pense tous les jours ou presque. et si j'y pense tous les jours ou presque, c'est parce qu'on en parle tous les jours ou presque, parce que si on n'en parlait pas, je m'empresserais d'oublier. donc oui, je valide le refus du huis clos et la fureur qui en découle.
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en vrai, ils ne nous aiment pas, ils aiment les avantages que leur offre leur vie avec nous.
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Ce matin, j’ai esquivé un pigeon kamikaze, le genre de bestiole qui te fait croire que même les volatiles ont un contrat sur ta tête. La bestiole s'est tirée avec un croissant, me laissant avec la désagréable sensation que même le petit-déj' est une lutte pour la survie. Alors, je me suis dit, "ok, si même les oiseaux se foutent de ma gueule, c’est peut-être le moment de réévaluer mes priorités." J’ai continué ma route, enfilant les rues comme des perles sur un collier bon marché, avec ce sourire en coin qui dit “la vie, c’est une farce, et moi, j’en suis le clown involontaire”. Entre deux regards mal interprétés et une poignée de mains moites, j’ai croisé un type qui semblait avoir perdu une bataille contre ses propres vêtements. Ça m’a rappelé que, finalement, on est tous là à essayer de ne pas se vautrer, que ce soit sur un trottoir bancal ou dans nos foutues existences. Alors ouais, j’ai rigolé, parce qu’au fond, qu’est-ce que tu veux faire d’autre ? Rire, c’est l’ultime pied-de-nez à cette mascarade qu’on appelle la réalité.
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La solitude m’emporte une seconde fois, la peine d’exister encore et encore. C’est pénible, de devoir vivre avec ses traumatismes émotionnels. Mon corps a prit un coup. Ma chair est sculptée à la lame. « ça ira », deux mots qui résonnent comme « inutile » dans mon esprit. « prends ton temps », le vendre aux enchères serait ce possible ? Le temps qui ne me sers qu’à exister plus. J’veux juste que la pluie m’apaise, comme eux, que les rires me fassent du bien, comme eux, que la vie soit légère, comme tout ces gens dehors. Quand bien même j’irai mieux, est ce que ce sera suffisant ?
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Et j’ai adoré notre relation depuis le premier jour, parce qu’il n’était pas question de déjà vu. Il n’était pas question d’âme soeur. C’était authentique, nouveau, et j’avais l’impression de vivre enfin quelque chose d’inattendu. J’ai adoré notre relation parce qu’elle ne ressemblait à aucune autre, n’attachait aucune dépendance. On était libres et on avait fait le choix de s’aimer.
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Le bruit du vide. Dans mon cœur il manque quelque chose. Il manque les regards intenses, sans dire quoi que ce soit, à part plonger en l’autre à nouveau. Dans cette univers plein de bleu, de violet et de vert. Le monde s’arrêter le temps de quelques instants, comme si plus rien n’avait d’importance à part ce nous. Chaque jour naissait une nouveauté, un nouvel échange des plus intéressants qu’on ne puisse rêver. L’âme vaquant l’un autours de l’autre, sans crainte car c’était devenu évident. Mais, le bruit est si intense à l’intérieur, il laisse plané une atmosphère de tristesse constant lorsque le peu de lien se coupe, comme si le bonheur m’était interdit. Le bruit, le torrent, loin de l’autre, loin de son tout, peur et pitié, univers nous nous retrouverons, bâtir un ciel étoilé du jour comme de la nuit. Poser des symphonies en guise de couronne sur nos têtes devant le monde entier, regardez nous, nous sommes prêts.
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Tout était sublime,
avec toi,
toute nuageuse,
peut être est tu faite en matière de rêve.
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Je recommence, je recommence à bouger de gauche à droite sur mon lit, l’esprit plein le cœur à 100 milles et les yeux mouillés. Pendant un temps je n’ai plus rien ressenti, j’étais trop occupée, mais peut être qu’elle a trouvé la faille. Pitié je n’veux plus être celle-ci. J’ai trop souffert, je n’veux plus de médocs, plus de médecin, plus de dépendance, j’veux juste être occupée, épuisée, fatiguée. Elle va me pomper tout le peu qu’il me reste, j’ai peur. J’ai peur de moi.
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Si seulement la vie pouvait être plus simple, pour tout le monde.
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J’ai jamais été douée pour mélanger les univers, je me suis trop souvent retrouvée par terre. Un coeur trop fragile et un cerveau trop solide. Deux entités immiscibles. De l’ambition ne veut pas dire coeur en glaçon. Séductrice ne veut pas dire que j’aime tous les garçons. Je suis un oxymore, je suis gentiment compliquée, silencieusement déchirée, incroyablement cassée. Ce monde me rejette dès que j’essaie de rentrer dans le moule, et je suis trop brisée pour en ressortir. Fatiguée d’essayer de m’en sortir.
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Encore une fois, je pleures, encore une fois où l’on m’utilise, me nargue. Ai-je fait quelque chose de mal ? A part être moi même ? J’ai pitié. Pitié de ce que je suis. Mourir me guette, partir, quitter le chaos. Comment faire partir toutes ces émotions envahissantes, j’en ai plus que marre. Je pars, je restes, je patiente, je perds, j’anime, je m’enterre. Le choix de la pilule rouge ou la pilule bleu.
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Peine de savoir que je ne suis pas ta seule histoire. Triste te voir fermer la porte à tes secrets, ta vie, ton cœur. Peur ton cœur, y’a t’il une place pour moi ? Vivre demain n’existe pas avec toi. Avec toi.
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Toutes les fois où je voudrais me bourrer la gueule ou fumer, je me mutilerai. C’est la solution que j’ai trouvé pour l’instant. Je suis à trois. Pour l’instant.
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Je me rends compte encore plus fort que si je viens à me suicider, malgré les quelques appels à l’aide je mourrais. Je mourrais, et ma famille sera sûrement pas choqué que cela arrive. Mais pourquoi mes parents, mes frères, ces soit disant ami ne m’aide pas ? Est-ce que j’ai besoin d’aide ? Je n’en sais foutre rien.
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