lucie-nancy-justine

[lucie-nancy-justine]

“Il y a des livres qu'il devrait être interdit de lire trop tôt. On passe à côté ou à travers. Et des films aussi. On devrait mettre dessus une étiquette : Ne pas voir ou ne pas lire avant d'avoir vécu.”

— Jean-Michel Guenassia

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“Me voici dans un coin de mon âme ; vous n’imaginez pas le désordre qui règne ici.”

— Cécile Coulon, “Le coin” – Les Ronces

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ça ira mieux demain, même si je l’ai déjà dit hier

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“« J’aime mieux mourir tout d’un coup, que de mourir tous les jours de peur, de chagrin, de dégoût et d’ennui. »”

— Madame de Villeneuve, La Belle et la Bête

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Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.

[lucie-nancy-justine]

J’étais là, immobile dans ma mélancolie. Le vent soulevait à peine mes cheveux et l’endroit était calme, désert. Pas une once de vie humaine. La nature reprenait ses droits. Et mes yeux étaient rivés sur ce croissant de Lune semblable au sourire du Chat. Si beau, si fin, si délicat, semblable à une couronne d’opaline que je rêvais de déposer sur tes cheveux blonds. Je la regardais en me demandant si, d’où tu étais, toi aussi tu la regardais. Si toi aussi tu pensais à moi. Si moi aussi je te manquais. 

Je suis restée jusqu’à ce que je ne sois plus capable de ne pas trembler. Et ce n’était pas à cause du froid. 

[lucie-nancy-justine]

“Peut-être savait-elle qu’elle ne pouvait accepter de le voir dans son égarement, risquant d’être à son tour saisie dans le sillage du désespoir et de la folie. Comment accepter que l’être aimé ne soit plus que l’ombre de celui qu’il fut ?”

— Gaëlle Josse, Nos vies désaccordées 

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« - C’est une souffrance étrange. (…) - Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais. »

(Auteur : Alessandro Baricco Livre : « Soie »)

[lucie-nancy-justine]

“Je vois les filles et les femmes comme je vois les étoiles : belles et illusoires. D'un désir mélancolique qui me fait souffrir d'une tranchante solitude. J'ai toutefois pour elles une tendresse certaine, un amour fort, protecteur, sacrificiel. Je les regarde et m'émeut de leur beauté, ainsi que de leur inaccessibilité. Je les regarde et elles m'attirent autant qu'elles me font peur. Elles ont la capacité de me tuer, très facilement. Elles sont étranges, mystiques, si proches et si lointaines à la fois. Je vois les filles et les femmes comme je vois les étoiles, avec inspiration. J'essaie de les décrypter, de m'enrichir de leur vue comme je le fait d'une œuvre d'art. Je les vois comme des lueurs d'espoir dans la nuit noire. Je les vois aussi avec un certain complexe d'infériorité. Je les vois et me sent à part, toujours plus à part, indésirable, mal-aimé. Tellement insignifiant. Elles jettent leur dévolu sur n'importe qui, mais pas sur moi. Je les détestent parfois pour ça, puis davantage encore je me déteste d'être juste moi, insignifiant et mal-aimé. Et j'admire, j'envie leur grandeur, leur beauté, leur pouvoir de séduction et leur sacralité. Je vois les filles et les femmes comme je vois les étoiles : belles et illusoires. D'un désir mélancolique qui me fait souffrir d'une tranchante solitude. J'ai toutefois pour elles une tendresse certaine, un amour puissant, protecteur, sacrificiel.”

— Coquelicot lunaire

[lucie-nancy-justine]

“J'aime le monde de la nuit, parce que j'ai cette folle impression que tout s'efface avec l'aube.”

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[lucie-nancy-justine]

« J’ai déjà remarqué ça : les gens on les aime tout de suite ou jamais. »

(Auteur : Christian Bobin Livre : « La folle allure »)

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“On ne se console pas des chagrins, on s’en distrait.”

— Stendhal

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Le talent, ça n'existe pas. Le talent, c'est avoir l'envie de faire quelque chose.

Jacques Brel (via pramodavana)

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J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et je l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimée et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternellles, mais je me suis brisé le coeur tant de fois. J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix. Je suis déjà tombé amoureuses d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial que j'ai fini par perdre. Mais j'ai survécu! Et je vis encore! Et la vie, je ne m'en passe pas… Et toi non plus, tu ne devrais pas t'en passer. Vis! Ce qui est vraiment bon c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose, et que la vie c'est beaucoup trop pour être insignifiante.

Charlie Chaplin

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Pas un de nous n'échappe à la solitude. Pas un de nous n'échappe à l'angoisse.

(via tristessetemporaire)

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« Moi, je ne me ressemble jamais deux jours de suite. Aujourd’hui, j’aurai l’air d’une folle, et demain d’une élégie ; je change comme le temps, je ne sais pas pourquoi. »

Guy de Maupassant, Yvette (via artdelivre)

[lucie-nancy-justine]

Mais si on redoute le lendemain, c'est parce qu'on ne sait pas construire le présent et quand on ne sait pas construire le présent, on se raconte qu'on le pourra demain et c'est fichu parce que demain finit toujours par devenir aujourd'hui, vous voyez ?

Muriel Barbery (via nemoanimus)