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Épargne moi tes énigmes sorcière, elles ne m’intéressent plus: arrache moi ce que tu as besoin pour lire dans l’avenir. Il n’y a plus rien à perdre.
Loin au nord, sur les terres où un vent glacial souffle, seul et perdu tu rencontreras ta fin. Car c’est là, à la frontière de la Terre que tu mourras cher ami.
Alors lève toi, affirme toi en plein cœur de cette lumière qui décline, et n’ai pas peur car tu gagneras ce combat. Garde confiance en toi, regarde jusqu’où tu es arrivé, si loin..
Frappe au cœur mon enfant !
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Les vrais chirurgiens ont une âme spéciale, dotée d'un goût de l'action, et d'une réelle attirance pour le risque. Le goût de l'action ne va pas sans une certaine passion, passion d'un jeu sévère, précis, qui côtoie les abîmes, qui exige un parfait contrôle de soi-même, du bon sens, de l'équilibre et le culte d'une efficience pratique.
René Leriche
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Il faut encore prendre en considération le fait que, en chacun de nous, il y a deux espèces de tendances qui nous gouvernent et nous dirigent, et que nous allons là où elles nous dirigent : l'une, qui est innée, c'est le désir des plaisirs ; l'autre, qui est une façon de voir acquise, c'est l'aspiration au meilleur. Or, ces deux tendances qui sont en nous, tantôt s'accordent, tantôt se combattent ; et c'est parfois celle-ci qui domine, parfois l'autre. Cela posé, quand c'est une opinion rationnelle qui mène vers ce qu'il y a de meilleur et qui domine, cette domination s'appelle " tempérance". Mais, quand c'est un désir qui entraîne déraisonnablement vers le plaisir et qui gouverne en nous, ce gouvernement a pour nom " démesure".
Platon, Phèdre
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Pour savoir jusqu'où va la cruauté de ces charmants êtres que nos passions grandissent tant, il faut voir les femmes entre elles.
Honoré de Balzac
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« La femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière de nos rêves. »
C. Baudelaire
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Challenge d’Asclépios #3

Un homme de 41 ans se présente au service d’accueil des urgences de votre hôpital avec un tableau d’altération de l’état général d’installation progressive associé à des nausées, des épisodes de vomissements alimentaires ainsi qu’à une baisse de la fréquence et du volume des mictions urinaires. A l’examen clinique le patient est comateux, présente des œdèmes des membres inférieurs et produit une haleine qui a une odeur d’urine. On note par ailleurs l’existence d’un dépôt blanchâtre présente sur l'ensemble de son corps. Quelle maladie sous-jacente révèle notre examen clinique ?
Le dépôt blanchâtre qui recouvre cette personne correspond à la cristallisation de l’urée sur la peau et signe une insuffisance rénal terminale avancé n’ayant pas été prise en charge par hémodialyse depuis plusieurs mois. Il est aujourd’hui très rare de voir cette présentation clinique étant donné l’efficacité de la prise en charge des patients insuffisants rénaux, notamment grâce au développement des centres de dialyses dans le monde.

Le corps humain dégrade les déchets protéiques (non éliminable tels quels par le rein) dans le foie à travers un cycle de réactions biochimiques correspondant au cycle de l’urée. A l’issue de ce cycle les protéines sont dégradées en urée, substance rejetée alors par le rein dans les urines. Le taux d’urée dans le sang (tout comme le taux de créatinine) est ainsi un très bon marqueur de activité rénale d’une personne. Un taux élevé d’urée dans le sang indique que le rein a du mal à fonctionner laissant s’accumuler dans l’organisme, en plus de l’urée, un certain nombre de déchets organiques ou toxiques (accumulation d’un médicament ou d’une drogue par exemple).
A son entrée la biologie sanguine du patient révélait un taux d’urée dans le sang à 11 fois la normale et un désordre métabolique menaçant son pronostic vital à très court terme. Au cours de sa prise en charge, le patient a reprit ses séances d’hémodialyse, normalisant ainsi ses paramètres biologiques et son état général. Par ailleurs, le dépôt blanchâtre a complètement disparu deux semaines après son hospitalisation.
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La femme est une surface qui mime la profondeur
Nietzsche
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Je rentre les soirs de conférence, seul dans ma petite voiture.
Les mains suintantes, je conduis et je croise avec peine les prostituées du bois.
La solitude de la nuit me submerge à ce moment-là et je me mets à flotter dans mes incertitudes.
Je roule, l’esprit creusé avec cette curieuse sensation de me débattre mollement dans un coton sale.
Je questionne alors chaque minute qui passe, cherchant à sonder la profonde absurdité du monde dans lequel je vis.
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Les Frères Karamazov
Les Frères Karamazov est le dernier roman de Fédor Dostoïevski et constitue très certainement le point culminant de son œuvre. Dostoïevski s’est servi de cette oeuvre pour exprimer et mettre en relief ses opinions, faisant finalement le bilan moral, philosophique et théologique de l’ensemble de sa vie. Son père, alcoolique et violent, travaillait en tant que médecin militaire au sein de l’hôpital des pauvres de Moscou. Dix ans après avoir mis au monde le petit Fédor, la mère du jeune garçon contracta la tuberculose qui la tuera six ans plus tard. Alors que Fédor venait d’avoir 18 ans, son père fut assassiné par des serfs que celui-ci avait maltraité. Après des années de service pour l’armée Fédor, ayant déjà commencé à écrire rentre en contact avec le groupe de jeunes gens libéraux (constitué notamment de Fourier, Saint-Simon, Proudhon, George Sand) ce qui lui coûta une déportation au bagne à cause de la diffusion d’idées trop progressistes.
Son retour est marqué par le succès littéraire, un second mariage heureux, mais aussi par une dépendance aux jeux, une mauvaise gestion de son argent et la mort de son second fils Alexis, à l’âge de trois ans après une violente crise d'épilepsie, deux ans avant la publication des Frères Karamazov. Fédor Dostoïevski mourra quelques mois plus tard après la publication du livre à l’âge de 59 ans.
L’intrigue du roman
C’est l’histoire de 3 frères, fils de l’odieux et grossier Fédor Karamazov. L'aîné Dimitri (Mitia) est issu d’une première union du père et est présenté comme un fêtard excentrique, violent, responsable de nombreux excès mais également doté d’un bon fond. Ivan et Alexei Karamazov sont respectivement les 2e et 3e fils de Fédor Karamazov issus d’une seconde union. Ivan est écrivain rationaliste, agnostique rongé par un pessimisme existentiel. Alexei (Aliocha), héros du roman est un fervent religieux, profondément honnête se préparant au début du récit à devenir moine.
Les frères Karamazov sont en fait 4. En effet, il est nécessaire de mentionner Smerdiakov, bâtard de la famille, atteint gravement d'épilepsie, né du viol d’une femme muette, clocharde, par Fédor et élevé par les domestiques de celui-ci.
Mitia est d’abord fiancé à Katia, mais, guidé par la passion et l’ivresse, il lui détourne 3000 roubles pour pouvoir faire la fête et s’amuser avec la séduisante Grouchenka. Cependant, Mitia est pris de violents, remords et rêve de racheter sa faute en remboursant les 3000 roubles volés. De son côté, Fédor, le père, tombe lui aussi amoureux de Grouchenka et décide de la séduire en lui promettant 3000 roubles !
Quelques temps plus tard on retrouve le vieux Fédor gisant dans son sang près de l’enveloppe déchirée contenant l’argent. Mitia est naturellement tout de suite désigné coupable malgré ses protestations...
Par ailleurs le lecteur apprend au décours d’un entretien entre Ivan et Smerdiakov l’innocence de Dimitri. En effet, Ivan haïssait également Fédor et aurait fait germé des idées de meurtre dans l’esprit de Smerdiakov qui serait alors passé à l’acte.
Le lecteur suit ainsi l’enquête puis le procès de ce parricide, mais aussi en parallèle de ça, les péripéties d’Aliocha, sa vie du monastère, avec la mort du très saint Staretz Zossima (sorte de super-ecclésiastique, allégorie de la sagesse dans le roman, modèle d’Aliocha) et la déchéance du très jeune Ilioucha, enfant ayant enduré le déshonneur de son père et la honte d’avoir causé la mort de son chien.
Les personnages du roman : vecteurs de la pensée de Dostoïevski
F. Dostoïevski a choisi le format du roman pour transmettre les idées qu’il a mis toute une vie à construire. Il raconte ainsi une histoire dans laquelle on suit la vie de nombreux personnages, complexes avec leur propre psychologie et pourtant incroyablement authentiques. F. Dostoïevski semble tirer tous ces caractères directement de la vie réel, présentant ainsi des personnages cohérents et crédibles aux yeux du lecteur.
Par exemple, voilà ce que dit un médecin, en parlant de lui-même.
“J’aime, me disait-il, l’humanité, mais, à ma grande surprise, plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier, comme individus.[...]. Dès que je sens quelqu’un près de moi, sa personnalité opprime mon amour-propre et gêne ma liberté. En vingt-quatre heures je puis même prendre en grippe les meilleures gens : l’un parce qu’il reste longtemps à table, un autre parce qu’il est enrhumé et ne fait qu’éternuer. Je deviens l’ennemi des hommes dès que je suis en contact avec eux. En revanche, invariablement, plus je déteste les gens en particulier, plus je brûle d’amour pour l’humanité en général.”
Aucun personnage n’est épargné par Dostoïevski, ils ont tous un trait, une attitude ou des intentions qui les rendent en partie mauvais. L’homme est constitué d’une proportion de bien et de mal, qui diffère bien sûr selon les individus. Pour soutenir cette thèse, l’auteur révèle cette dualité chez l’homme au sein de trois univers parallèles et indépendants les uns des autres : la famille Karamazov, la vie du monastère victime aussi de la bassesse humaine et l’histoire d’un enfant, Ilioucha qui mourra d’une affection pulmonaire après avoir martyrisé un chien... L’intention de l’auteur semble être de démontrer que le mal se cache partout et que finalement tout le monde s’en accommode, que ce soit consciemment ou non.
F. Dostoïevski adopte une narration singulière; celle d’un narrateur interne au récit et omniscient, détenant le pouvoir de sonder les pensées des personnages et de connaître à l’avance la suite des événements.
“Il était déjà fort tard et Ivan Fiodorovitch ne dormait pas. Il méditait et ne se coucha qu’à deux heures. Nous n’exposerons pas le cours de ses pensées ; le moment n’est pas venu d’entrer dans cette âme ; elle aura son tour. La tâche sera d’ailleurs malaisée, car ce n’étaient pas des pensées qui le harcelaient mais une sorte d’agitation vague.”
Pourquoi adopter un mode de narration si particulier ? L’attitude omnisciente peut s’expliquer par le soucis de ne pas perdre le lecteur parmi tous les personnages et lui permettre de bien saisir leur psychologie. Cependant, ce mode de narration pose le problème de créer une distance entre le lecteur et les personnages, voilà pourquoi le narrateur se permet de s'immiscer dans la vie de ceux-ci. La dernière partie du livre sur le procès le montre très bien avec un narrateur suivant le procès au sein même de l’auditoire.
Le débat théologique du roman
Le roman est aussi marqué par une question qui semblait occuper l’esprit de Dostoïevski : celle de la coexistence de Dieu et du mal. Ainsi pendant près de 50 pages on suit le débat passionné opposant Ivan, remettant en cause l'existence d’un Dieu selon la conception catholique et Aliocha fervent croyant d’un Dieu juste et d’une vie après la mort. Ivan juge intolérable l’existence du mal tel qu’il existe sur terre. Ce mal n’est pas juste et n'épargne pas les êtres innocents que sont, selon Ivan, les enfants, et les animaux. Comment en effet justifier la souffrance d’un enfant symbole même de la pureté. Pour illustrer son propos Ivan énumère des faits divers les uns les plus atroces que les autres à propos de la mort et de la torture d’enfants.
“Un ancien général, avec de hautes relations, riche propriétaire foncier, vivait dans un de ses domaines dont dépendaient deux mille âmes. C’était un de ces individus (à vrai dire déjà peu nombreux alors) qui, une fois retirés du service, étaient presque convaincus de leur droit de vie et de mort sur leurs serfs. Plein de morgue, il traitait de haut ses modestes voisins, comme s’ils étaient ses parasites et ses bouffons. Il avait une centaine de piqueurs, tous montés, tous en uniformes, et plusieurs centaines de chiens courants. Or, voici qu’un jour, un petit serf de huit ans, qui s’amusait à lancer des pierres, blessa à la patte un de ses chiens favoris. Voyant son chien boiter, le général en demanda la cause. On lui expliqua l’affaire en désignant le coupable. Il fit immédiatement saisir l’enfant, qu’on arracha des bras de sa mère et qui passa la nuit au cachot. Le lendemain, dès l’aube, le général en grand uniforme monte à cheval pour aller à la chasse, entouré de ses parasites, de ses veneurs, de ses chiens, de ses piqueurs. On rassemble toute la domesticité pour faire un exemple et la mère du coupable est amenée, ainsi que le gamin. C’était une matinée d’automne, brumeuse et froide, excellente pour la chasse. Le général ordonne de déshabiller complètement le bambin, ce qui fut fait ; il tremblait, fou de peur, n’osant dire un mot. « Faites-le courir, ordonne le général. – Cours, cours, lui crient les piqueurs. » Le garçon se met à courir. « Taïaut ! » hurle le général, qui lance sur lui toute sa meute. Les chiens mirent l’enfant en pièces sous les yeux de sa mère.”
Ivan résume sa pensée en disant bien “Ce n’est pas Dieu que je repousse, note bien, mais la création, voilà ce que je me refuse à admettre” reconnaissant bien volontiers l’existence d’une force supérieure. Ivan adopte ainsi le point de vue de l’agnostique par excellence. Face à cette solide argumentation, Aliocha reste muet et laisse transparaître une profonde tristesse. C’est, selon moi, F. Dostoïevski qui répond à travers ce roman à Ivan. Il apporte sa réponse à Ivan en racontant tout simplement l’histoire d’Aliocha; celle d’une personne profondément bonne, humaine et qui tente de tirer vers le haut (malheureusement en vain) son entourage en difficulté. Il essaye d’abord de sauver Ivan de son sinistre pessimisme qui finit hélas par être sujet à de diaboliques hallucinations. Il resta aux côtés d’Ilioucha et de son père vivant la misère et la maladie. Il tenta finalement, dès le début, de sauver Dimitri d’abord de lui-même puis de le protéger de la justice.
Finalement, Les Frères Karamazov suit la vie admirable d’Aliocha, avançant et progressant près du mal et du bien que ce soit dans la famille Karamazov et des femmes qui gravitent autour, du monastère ou d’Ilioucha et de sa famille.
C’est dans les paroles du Staretz Zossima, empreint de réalisme, d’amour et de fraternité que Dostoïevski trouve réponse à ses questions. Ainsi, l’un des nombreux messages du roman, insiste sur l’ambivalence du bien et du mal présente chez l’homme où chacun apporte des raisons très humaines à leurs actions. L’important est de le reconnaître et de reconnaître le mal qui réside dans nos cœurs, à l’image de Dimitri qui accepte sa condamnation non pas pour avoir tué son père, mais pour avoir voulu le faire.

Les notes de Dostoïevski pour le chapitre 5 des Frères Karamazov
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Autoportraits de William Utermohlen de 1996 à 2000.
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Méfiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin de leur pays des devoirs qu'ils dédaignent accomplir chez eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d'aimer ses voisins.
Rousseau
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Je m’endors...
Je m’allonge sur le dos, je ferme mes yeux, je tousse sèchement et je chute silencieusement dans une douce léthargie...
Je m’endors ...
Mon être enchaîné a attendu d’être délivré, et voici, j’entends le bruit d’un galop, j’aperçois la poussière de la route qui poudroie.
Tu viens à mon aide.
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Bjr juste un peti message pr vs dire que je suis en désaccord total avec certains de vos billets Cpdt j'apprécie venir ici pour vs lire Continuez comme sa Bizou
Quels sont les billets qui vous posent problème ? Je suis ouvert à la discussion.
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NON-ART
Dans ce monde, il devient de plus en plus courant d’inverser les valeurs, les idées et de produire de l’absurde. Aujourd’hui, “l’art” contemporain l’illustre parfaitement. Il est ainsi plus judicieux de qualifier ce genre de production de non-art.
L’aspect matériel de l'oeuvre de non-art est relayé au second plan, et devient simplement un alibi pour faire passer un message ou traduire un concept. Le non-art devient une notion abstraite, une idée d’un moment qui disparaîtra inévitablement avec le temps. L’éphémère prend la place de éternelle, dénaturant l’essence de ce qu’est réellement l’art.
Car créé une oeuvre d’art nécessite avant tout la recherche et surtout la matérialisation de la beauté. C’est cette matérialisation qui permet à une oeuvre d’exister dans le temps, et de laisser une trace de la grandeur de l’Homme. Le non-art supprime le critère de la beauté matérielle et immuable pour devenir l’expression abstraite d’une idée.
Michel Ange disait : “L’Art conserve la mémoire d’une grande beauté”.
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Submergé
Et je le sens encore une fois, veillant sur moi, me submergeant de sa bienveillance; C’est mon ange protecteur, l’esprit qui garde mon cœur.
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Ne ferais-je pas mieux d’avouer qu’il y a dans le cœur de la femme un mélange de vanité qui s’enorgueillit de régner en apparence sur un homme fort, et de lâcheté qui va au-devant de sa domination ?
Georges Sand
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