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Résumé

Comprendre les différents petits espaces

-> Espaces un problème de densité, social et économique.

-> Série photos intitulée Trapped, Benny Lam - 2012

-> Une affaire de famille (2018) - Hirokazu Kore-eda - Chronique n°1

-> Article Microarchitecture

-> Tiny House, un nouveau mode de vie en vogue.

2. Aspects sociaux et psychologiques

Les « maisons-cages » de Hong Kong vs les Tiny Houses - Article n°1

-> Vivre de manière restreinte volontairement. Durabilité ou passager?

When the Gospel of Minimalism Collides With Daily Life

Frankfurt Kitchen Margarete Schütte-Lihotzky -> analyse des mouvements de l'usager, améliorer les tâches ménagères. Design

-> Observation des comportements des usagers de l’architecture et de l’espace public.

Pet Architecture, Atelier Bow-Wow

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Pet Architecture Guide Book by Atelier Bow-Wow (2002)

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Margarete Schütte-Lihotzky

Par JOELLE STOLZ

Publié le 25 janvier 2000 - Le Monde

Penser cuisine fonctionnelle, un espace restreint.

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Le Ty village de Saint-Brieuc et ses tiny houses, un modèle écologique qui fait des émules

Par Marie Herenstein – Rédaction Culture – France Télévisions

Mis à jour le 09/03/2021 | 15:06 – publié le 09/03/2021 | 12:00

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Les « maisons-cages » de Hong Kong vs les Tiny Houses

Les micro-espaces, un effet de mode ?

Lorsqu’on évoque un micro-espace, on ne pense pas immédiatement aux petits logements insalubres appelés «maisons-cages» qui se sont développées dans les grandes métropoles du Monde.

Tout dépend de la culture dans laquelle on a grandi, du niveau socio-culturel dans lequel on évolue.

Ainsi les citadins bien intégrés évoquent les micro-architectures contemporaines japonaises, « kyôshô jûtaku » en japonais ou les Tiny Houses qui nous font rêver sur Pinterest, Instagram, etc.

Ainsi sur la barre de recherche de Google, lorsqu’on tape « tiny-house », la troisième occurrence proposée est « tiny-house petites constructions grande liberté » et le premier article apparaissant, celui d’un fabricant, a pour titre « Nous construisons votre petite maison nomade et écologique »

Une volonté d'un mode de vie plus libre ?

Déjà dans les années 2000 on remarquait une augmentation de ces habitations et depuis les problèmes environnementaux, économiques, le nombre ne cesse d’augmenter. Beaucoup d’entre nous souhaitent une vie plus libre, plus simple et détachée des considérations matérielles tout en se préoccupant de l’environnement, comme un retour aux sources, au rêve de la cabane d’enfance au fond du jardin.

Une tendance qu’on a vu se développer avec l’engouement pour le mobil-home ou encore la cabane dans les arbres ou en haut d’un phare avec tout le confort moderne.

Choix d’un petit logement correspondant à un idéal de dé-consommation ou réalité de millions de gens pauvres contraints de se loger à moindre frais, l’écart est grand.

Ainsi la ville d'Amsterdam a eu l'idée originale en 2006 de proposer aux étudiants de vivre dans … des conteneurs. Une boîte en fer d’une vingtaine de m2, avec tout confort (coin chambre avec un lit et un espace de travail avec bureau, coin cuisine et sanitaires), le concept s'est finalement exporté en Allemagne, au Canada, en Australie... La première à avoir ouvert la marche en France est la ville du Havre.

Logements alternatifs pour pays riches mais qui eux aussi sont contraints de trouver des solutions de logement peu chers pour une population citadine en expansion, ils ne sont que la forme cossue d’une réalité souvent bien plus douloureuse.

Les "maisons-cages"

Hong Kong en particulier, derrière l’apparente réussite de la métropole se cache une plus sombre réalité, les «maisons-cages» ou les «maisons-cercueils».C’est dans les années 80 que le territoire connaît un exode rural massif et que la ville devenue un des premiers centres financiers au monde au cours des années 1990 voit la crise du logement devenir dramatique. L’afflux de population alimente la crise du logement.

Près de 23 000 immigrants illégaux de Chine continentale sont entrés à Hong Kong, communément appelés «mingong». Ces ouvriers paysans venus dans l’espoir de trouver du travail se voient souvent attribuer les travaux les plus pénibles ou les moins rémunérés.

Comme dans d’autres grandes métropoles, de Sao Paulo au Brésil à New-Delhi en Inde des familles s’entassent dans quelques mètres carrés dans des bidonvilles souvent implantes sur des terrains occupés illégalement.

Les pays riches n’échappent pas au phénomène. Ainsi à Tokyo même, de nombreuses familles sont contraintes à vivre dans quelques m2 comme le montre bien le film de Kore-Eda « Une affaire de famille ».

A Hong-Kong des petits logements sont créés. Très exigus, ces micro-espaces vont d’une superficie comprise entre 1,5 et 12 m2 environ.

Des « boites » à vivre… ou à survivre !

« Ce jour-là, je suis rentré à la maison et j’ai pleuré », a déclaré Benny Lam en décrivant à National Geographic son expérience photographique Trapped sur les conditions de vie sombres à Hong Kong.

La crise sanitaire mondiale laissera assurément encore des millions d’hommes, de femmes et d’enfants sans revenus et donc sans logement.

Gageons que la réflexion menée par de nombreux architectes et urbanistes à travers le monde tentera de trouver des solutions d��abris pour ces populations.

Reste qu’un abri, ne répond pas forcément aux besoins élémentaires d’un humain.

Définir ce que sont ces besoins élémentaires fondamentaux est une première réflexion essentielle au développement harmonieux de notre sociétés mondialisées.

Article n°1 - Maï LAPLACE

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Garden&house, Ryue Nishizawa de SANAA - 2009

Tokyo, Japon

Photographies de © Iwan Baan

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Une Affaire de famille ou L’Amour en révolte

« C’est pas un enlèvement puisqu’on ne demande pas de rançon » !

C’est ainsi que la « famille », le clan Shibata recueille une enfant maltraitée dans leur bicoque rafistolée de Tokyo.

« Une Affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda, Palme d’or en 2018 à Cannes est un film de larmes et d’amour.

Comme John accompagnait Charlot dans « The Kid » lors de ses petits délits, Il y a Shōta, le fils, qui passe ses nuits dans le bas d’un placard lorsqu’il ne chaparde pas dans les supermarchés avec son père Osamu, parce qu’il faut survivre.

Il y a la mère, Nobuyo, au salaire de misère, la fille aînée qui s’exhibe dans un peep-show, déguisée en écolière et puis la grand-mère qui profite du déshonneur subi lors de son divorce, pour soutirer régulièrement quelques yens au fils de son ex-mari défunt.

Hors-la-loi, cette famille « bricolée » est un cocon de douleurs et d’amour.

Des marginaux de la société japonaise que met en lumière le réalisateur Kore-Eda :

Le « clan » Shibata, famille de cœur plus que de sang, bouleversante d’amour et d’énergie met à mal l’ordre social.

Contrainte de vivre, de survivre dans la Maison, petit réduit encombré, nid fragile et vétuste, étouffant mais harmonieux, à la faible lumière, le clan familial tisse des liens indéfectibles.

Jusqu’au bout, la petite tribu, trouve dans ce cocon, capharnaüm de cartons, journaux et plastiques un abri protecteur, une « cellule » familiale.

Le Japon des exclus, la « Maison » salvatrice, la famille de cœur sont les grands thèmes développés dans l’œuvre du cinéaste. Un japon où la violence sociale et économique contraint les hommes, les unis aussi dans l’adversité.

« Une affaire de famille » est un excellent film pour comprendre le Japon des villes, le Japon des pauvres, le Japon, 3ème économie du Monde et nous interroger sur ce qu’on entend par ce que sont les « besoins vitaux de l’Homme » !

Chronique n°1- Maï LAPLACE

Essab 2020

Rapport OCDE 2018 Le Japon, 3ème économie du Monde

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UNE AFFAIRE DE FAMILLE (2018) - Extrait du film de Hirokazu Kore-eda - Palme d'or Cannes 2018

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MICRO-ARCHITECTURE

Maï laplace

L’article étudié est issu d’un dossier d’Archistorm, magazine et site web traitant des actualités et évolutions en matière d’architecture et de design. Le site web du magazine propose ici, une partie du numéro spécial sur la micro-architecture.

Celui-ci met en avant de réelles problématiques actuelles. Premièrement, le cruel manque d’espaces à vivre dans le milieu urbain, mais surtout le manque d’espaces adaptés et conçus pour des personnes vivant seules, donc, de plus petits espace.

Et dans un second temps un problème plutôt dû à l’évolution de notre société, comme le dit la citation de Dominique Loreau, auteur de Vivre heureux dans un petit espace, proposé dans cet article, les êtres se séparent du matériel pour privilégier le moment vécu, ce qui place le minimalisme au centre de la conception de l’habitat.

Evidemment, l’exemple de Dominique Loreau, auteure ayant vivant au Japon, s’accompagne d’une référence, japonaise elle aussi : l'utopique projet Pao de Toyo Ito, qui ne cesse d’évoluer et qui pousse certes, le minimalisme à son paroxysme mais qui répond à de nombreuses problématiques évoquées précédemment : le besoin d’adaptation avec une forme qui est évolutive qui s’adapte à divers espaces notamment urbains, mais également de par la présence de technologies actuelles, de par les techniques et les matériaux utilisés.

Enfin, l’article se conclue sur une petite interview de Fiona Meadows, directrice du programme « Petites architectures » de la Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris. Celle-ci met en avant l’ingéniosité des campements de fortune, de "l’habitat mobile transitoire", comme elle le nomme, et propose cette conception de l’habitat comme une possible solution à l’actuel mal-logement qui persiste dans nos sociétés.

RÉSUMÉ DU DOSSIER SPÉCIAL : MICRO-ARCHITECTURE n°80 SEPTEMBRE 2016

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Série intitulée Trapped, 2012

L'éclat de Hong Kong camoufle en réalité 200 000 personnes exclues du progrès social de la ville.

PHOTOGRAPHIES DE BENNY LAM

Source: https://www.iggymagazine.com/photographe-benny-lam/

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Les logements précaires et minuscules de Hong Kong

Série intitulée Trapped, 2012

Photographie de Benny Lam

Source : https://soco.org.hk/

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Série intitulée Trapped, 2012

Photographie de Benny Lam

Source: https://soco.org.hk/

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© SoCo

Série intitulée Trapped, 2012

Photographie de Benny Lam

Source: https://soco.org.hk/