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Hors-Pistes
Installation vidéo, aluminium, zinc, bois, carton, pierre.
Boucle 15 min, couleur, son, 2019.
Cette installation est une mise en espace du film « Béton Amer » tourné à Athènes en août 2018.
Le film raconte l’errance d’un groupe d’adolescents qui pratique le parkour dans des ruines, à la périphérique d’Athènes. Comment ces jeunes s’inscrivent-ils par le corps dans des paysages en ruine et fragmenté et que réinventent-ils à l’intérieur de ces lieux ?
Les matériaux que j’ai choisi pour cette installation sont le bois, le carton et l’aluminium brossé. Chacune de ces textures renvoie la lumière d’une manière spécifique et permet une nouvelle lecture des images. Ces matériaux, généralement utilisés sur les chantiers, servent à la construction. La matière dialogue avec les lieux traversés par les adolescents du film. Le morcellement de l’image créer une fragmentation du paysage et du mouvement des corps. L’aspect sculptural de l’installation, produit le sentiment d’un centre instable et engage le corps du spectateur à l’intérieur de l’oeuvre. Il est question de décentrer le regard du spectateur à partir d’éléments hétérogènes placés dans l’espace, autant de surfaces de projection qui démultiplient et fragmentent la vision du spectateur.
L’installation dans son ensemble évoque une certaine fragilité, conçue comme un paysage, elle traduit un espace en ruine, un lieu à reconstruire dans lequel la mobilité du corps adolescent occupe une place centrale.





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Béton Amer
Vidéo HD, 1920x1080, 16/9, couleur, son, 19 min, 2019.
En collaboration avec Chloé Simonin.
A l’aube, une bande d’amis se retrouve sur les toits d’une école à Athènes. C’est leur rituel. Ce lieu est symbolique. Il surplombe la ville, cette ville qui sera à eux jusqu’au matin suivant.
Le film raconte l’errance d’un groupe d’adolescents à la périphérie d’Athènes. Ils traverseront un lieu gardé sous haute surveillance : Hellinikon. Pendant six décennies, Hellinikon a été le seul aéroport d’Athènes. En 2004, il accueille les infrastructures des Jeux Olympiques. Depuis, les mauvaises herbes ont envahi les ruines des équipements sportifs. Toutes les marques de son passé sont encore, comme sédimentées, inscrites à Hellinikon. Les jeunes décident de s’y introduire avant que le site ne soit rasé, transformé, avant que sa mémoire ne disparaisse.
Pour ce film, nous avons décidé d’explorer les relations entre corps et territoire. Comment l’individu peut-il se réaffirmer dans son rapport à la ville ? Quel rapport entretient-il à l’espace public ? Pour ces jeunes qui pratiquent le parkour, il est question de se ré-approprier l’espace public en inventant une nouvelle cartographie des déplacements. Ils imaginent de nouveaux chemins, une nouvelle manière de se mouvoir, se fabriquent de nouveaux passages. Le mouvement est à réinventer dans la ville, l’espace urbain à transformer. Dans cet art du déplacement, l’important n’est plus la destination mais les chemins qui seront empruntés et le rituel qui lui est associé.




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Buffer Food
Molehes, orthie, citron, orange, plantes diverses, bois, système d’éclairage LED.
Le projet d’installation Buffer Food s’inscrit dans le cadre de l’exposition collective The Winds under our lips, Walt Talk III, The Cyprus Experiment initiée par Florent Meng et Ceel Mogami de Haas à Nicosie (Chypre).
Nous avons choisi de développer un travail autour des différentes plantes comestibles qui poussent dans la « buffer zone » (zone démilitarisée controlée par les Casques bleus de l’ONU). Cet espace partage, depuis 1974, l’île de Chypre en deux parties, l’une rattachée à la Grèce, l’autre à la Turquie. C’est au cours de nos nombreuses marches à travers la ville que nous avons récoltés ces plantes. En suivant les conseils du patron d’un restaurant traditionnel à Nicosie, nous avons appris à reconnaître celles qui étaient comestibles et à les préparer. Les plantes ont ensuite été cuisinées et distribuées aux visiteurs pendant le vernissage. L’oeuvre a été ainsi consommée par le public.
Ce projet nous a permis de développer une esthétique relationnelle basée sur la rencontre et l’échange avec le spectateur.
En collaboration avec Mado Eschenbrenner.



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Margot Lançon s’intéresse aux nouvelles formes d’écriture documentaire et développe une pratique mêlant films, vidéos et photographies. Les dispositifs filmiques sont au coeur de son processus de travail, ils lui permettent de faire émerger la parole et donnent à ces personnages un espace de liberté qu’ils investissent avec leur propre mise en scène. Son travail, se nourrit d’une observation des marges de la société, dans lequel le corps, qu’il soit contraint, fragile ou résistant, occupe une place centrale.
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Video
tumblr
POLITIKOS - Festival international du film politique - 2018
https://www.politikos.film
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Yerusalem
Yerusalem a vingt ans. Elle a fui l’Érythrée pour échapper au service militaire, seul avenir possible dans un pays qui figure parmi les dictatures les plus rudes au monde. Ce film tente de capturer la transformation profonde qui s’opère chez cette jeune femme depuis qu’elle est plongée dans une société aux antipodes de la sienne. Le film donne à voir la juxtaposition des identités qui la constituent progressivement au travers de ses différentes expériences de vie en Suisse. Il tente de montrer un processus d’émancipation à l’oeuvre.
Vidéo HD, 1920x1080, 16/9 couleur, son, 15 min





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Personae
Dylan est solitaire, il travaille la nuit comme chauffeur routier. Seul à bord de son véhicule, il traverse la ville déserte et endormie. Dans l’obscurité, le temps d’un trajet, Dylan se livre à un exercice de parole, un dialogue intérieur ou se mêle l’intime et le fictionnel. Le film s’étend sur une temporalité très courte, quelques heures d’un parcours nocturne. La narration se construit par fragments et ellipses. Le temps est comme suspendu. Le film se constitue autour de la parole, marquée par un va et vient entre un texte appris et une parole réel. Dylan devient la doublure d’un autre, celle d’un personnage fictif.
Vidéo HD, 1920x1080, 16/9 couleur, son, 06 min


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En trois secondes tu peux être de l’autre côté de ce mur
A 19 ans, Yérusalem est une jeune érythréenne, elle est arrivée il y a trois ans pour demander l’asile politique en Suisse. Jérémie est un jeune adolescent, il passe par le collège de Yérusalem pour s’entraîner au parkour. Seuls dans un collège, Yérusalem et Jérémie passent du temps ensemble. Ce court-métrage met en regard deux adolescents qui partagent un même âge mais pour qui l’avenir ne s’écrit pas de la même façon. A l’âge de tous les possibles, Yérusalem ne rêve que d’obtenir un statut, clé indispensable pour qu’elle advienne à elle même. Malgré leurs différences, un accès à la langue parfois difficile et l’écart entre leurs deux cultures, Yérusalem et Jérémie font l’expérience de l’altérité.
Vidéo HD, 1920x1080, 16/9 couleur, son, 11 min





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CAFE IN - Mucem - Marseille
Les relations qui s'établissent dans les cafés peuvent être qualifiées de « relations de surface ». C'est d'abord un rapport entre les visages mais surtout entre les corps qu’il s’agit de capter et de mettre en scène : les postures, les gestes, les intentions, la dynamique corporelle de ces garçons/filles de café. Ces gestes répétés, presque mécaniques, doivent malgré leur caractère instinctif s'adapter à chaque situation. Variations entre l'habitude et l'instant. Des lieux où chacun possède ses marques, ses usages tout en étant perpétuellement en mouvement.
Deux types de séries seront proposées, l'une d'entre elle sera constituée par des panneaux photographiques au format vertical en noir et blanc installés sur le Vieux-Port. Ces clichés, pris à intervalles de quelques millièmesde secondes, permettront de découvrir le mouvement dans sonensemble. Ce sont les différentes poses d'une action qui, sous la forme d’une frise murale, intérieure et extérieure, seront données àvoir comme dans un film de cinéma muet et sans sous-titre. L'autre série concerne des tirages en vitrophanie installées sur les vitrines des cafés partenaires de l'exposition. Sous la forme d'un triptyque, ces images s'intéressent aux postures, aux expressions, à la gestuelle. Ces compositions permettront de mettre en rapport des corps et des espace. Toutes les postures seront traquées: derrière le comptoir, en équilibre avec le plateau, devant le percolateur, en attente, à l'écoute, « dans le jus ».



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Photo

Installation vidéo et son.
Tirages photographiques et vidéoprojections. (Format divers)
J'ai réalisé ces images au Mexique en octobre 2015 à l’occasion de la fête des morts et plus précisément à Huautla de Jiménez dans l'état de Oaxaca. Située à cinq cent kilomètres au sud de Mexico, cette région figure comme une des plus pauvre du pays. La communauté indigène qui y vit est appelée « Mazathèque », vivant sur ces terres depuis des milliers d'années. On les appelle le « peuple des nuages », habitant de la « Sierra ».
Il y a une heure dans Huautla où les nuages traversent la ville, s’engouffrent dans les rues, pénètrent les maisons. L'humidité est envahissante. Une lumière opaque et blanchâtre, métamorphose la cité et redéfinit les perspectives. Nous plongeons dans un bain nuageux, un univers surréaliste.
La notion de perte tant dans sa dimension individuelle que collective est au cœur de ce projet : celle d'une mémoire rituelle, la disparition d'une culture, les célébrations funéraires. Mais aussi celle de la force du groupe, capable de résister, de surmonter les épreuves, sa capacité à appréhender le monde et à se définir en tant qu'individu.
Cette exposition/installation est composée par de la photographie, de la vidéo et une bande sonore. J'ai souhaité travailler la projection d'image grand format pour mettre en immersion le corps du spectateur, lui permettre d'habiter l'image, d’être en présence des corps. Il s'installe un dialogue plastique entre impression et projection, entre lumières artificielles et spectre vidéo. L'utilisation des vidéoprojecteurs interroge la matérialité de l'image, sa physicalité, la rendant éphémère, volatile, fragile... Au contraire le tirage la fige dans le temps et dans l'espace sur un support.
Ce projet tente d'établir un dialogue visuel et sensitif, entre une image abstraite et une image figurative, entre une forme poétique et une forme documentaire, entre une matière physique et une matière immatérielle, entre la fragilité de ce peuple et la force qui les habite.
vimeo
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Curriculum vitae
EXPOSITIONS (Sélection)
2019
Grand Tour, exposition collective, HEAD, Genève.
The Winds under your lips, exposition collective commissariat : Florent Meng et Ceel Mogami de Haas, Galerie Thkio Ppalies, Chypre.
2017
Prix de la Photographie des droits humains, En 3 secondes tu peux être de l’autre côté de ce mur,
Galerie Art Bärtshi & cie, Genève.
2016
CAFE_IN, Mucem, commissariat : Jean Michel Djian, Marseille.
2015
Il y a le jour, il y a des nuits, Maison Rimbaud, Charleville-Mézières.
Il y a le jour, il y a des nuits, Maison de la poésie, Paris.
Il y a le jour, il y a des nuits, Alliance-Française, Addis-Abeba et Dire Daoua, Ethiopie.
SPECTACLE VIVANT (Sélection)
2015
Mapping architectural, Festival international, Toulouse les Orgues, Toulouse.
Performance Avatar, co-réalisée avec Miadana Randriamorasata, festival «Horizons Numériques», Abbaye d’Escaladieu, Hautes-Pyrénées.
Création vidéo pour le groupe de rock The Wanton Bishops, Festival « les Suds », Arles.
Création vidéo pour le spectacle Le chant de la piste ouverte, Théâtre du Grand Rond, mise en scène : Laurent Perez, Toulouse.
2013
Performance Avatar, co-réalisée avec Miadana Randriamorasata, Festival «Empreintes Numériques », Toulouse.
Création vidéo pour le spectacle Le Bruissement du monde, Festival Novela, en collaboration avec Bruno Latour, Toulouse.
Création vidéo pour la performance United food of Metz, mise en scène Daniele de Michele, Festival Nuit blanche, Metz.
PRIX
2017
Prix du jury, Act On Your Future, Prix de Photographie des droits humains, en collaboration avec Chloé Simonin, Genève.
BOURSE
2017-19
Bourse d’excellence, Fondation Hans Wilsdorf .
FORMATION
2016-19
Bachelor Arts Visuels, HEAD, Genève. Diplômée avec les Félicitations du Jury.
2013-14
Licence de philosophie, Toulouse.
2009-10
Formation vidéographiste, Albi.
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