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Pollution numĂ©rique : le QuĂ©bec peut aider la planèteÂ
Se divertir en regardant des films ou en Ă©coutant de la musique sur une plateforme de streaming, ça crĂ©e de la pollution. Cela peut paraĂ®tre surprenant, mais le contenu numĂ©rique que l’on consomme n’est pas sans risque pour le rĂ©chauffement climatique. En effet, Ă l’heure actuelle, la pollution numĂ©rique reprĂ©sente 1% des Ă©missions mondiales de gaz Ă effet de serre (1). En comparaison, les Ă©missions annuelles de GES des avions tournent autour de 2% (2). Pour mettre encore plus les choses en perspective, si Internet Ă©tait un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’électricitĂ© au monde, derrière la Chine et les États-Unis (3). Mais comment ça se fait? En fait, pour regarder un film en streaming, par exemple sur Netflix, ce film est stockĂ© numĂ©riquement dans un centre de donnĂ©e (3). Ces centres de donnĂ©es se trouvent partout Ă travers le monde et hĂ©bergent des milliers de serveurs (2). Ces serveurs sont très Ă©nergivores, notamment parce qu’ils consomment beaucoup d’électricitĂ© et qu’ils nĂ©cessitent des systèmes de refroidissements qui consomment Ă©normĂ©ment d’eau en raison de la chaleur qu’ils Ă©mettent.Â

MalgrĂ© ces donnĂ©es inquiĂ©tantes, une entreprise quĂ©bĂ©coise, Hydro-QuĂ©bec, peut contribuer Ă rendre le trafic Internet plus vert. En effet, dans son article sur la pollution numĂ©rique, la sociĂ©tĂ© d’état montre comment elle s’engage Ă amĂ©liorer la situation. Hydro-QuĂ©bec collabore avec des gĂ©ants du Web et les incite Ă installer leurs centres de traitement de donnĂ©es au QuĂ©bec (4). De cette façon, les serveurs Ă©nergivores profitent d’une Ă©lectricitĂ© propre et renouvelable, puisque l’électricitĂ© produite par Hydro-QuĂ©bec provient Ă 99,8% de sources renouvelables, comme l’hydroĂ©lectricité (4). De plus, le climat du QuĂ©bec est parfait pour aider Ă refroidir les centres de donnĂ©es avec l’abondance d’est fraĂ®che Ă disposition (4). Â
Suivons l’exemple d’Hydro-QuĂ©bec et faisons partie de la solution! Pour rĂ©duire notre empreinte numĂ©rique, le premier pas est de rĂ©aliser que l’on consomme beaucoup. L’enjeu avec le contenu numĂ©rique que l’on consomme, c’est qu’il est immatĂ©riel (3). Pourtant, Ă elle seule, la lecture en continu de vidĂ©os (comme les Reels Instagram ou Tiktok) compte pour 60 % du trafic Internet et gĂ©nère près de 1 % des Ă©missions mondiales de gaz carbonique (1). MĂŞme si notre consommation individuelle peut sembler anodine, l’ensemble de la planète ne consomme pas moins de 3 trillions d’octets de donnĂ©es par jour (3)! En termes de consommation d’énergie, regarder des vidĂ©os en streaming pendant une heure sur son cellulaire correspond Ă la consommation d’un rĂ©frigĂ©rateur allumĂ© pendant un an (3). Des moments de dĂ©connection semblent donc tout indiquĂ© comme geste concret pour rĂ©duire la pollution numĂ©rique. Â
BibliographieÂ
THE SHIFT PROJECT, « Pour une sobriĂ©tĂ© numĂ©rique » : le nouveau rapport du Shift sur l’impact environnemental du numĂ©rique, 4 octobre 2018. RepĂ©rĂ© au https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/Â
RADIO-CANADA MAJ, La pollution numĂ©rique | Minute MAJ, Youtube, 17 janvier 2020. RepĂ©rĂ© au https://www.youtube.com/watch?v=WQMYEr45-0cÂ
COOKIE ConnectĂ©, NumĂ©rique : un dĂ©sastre Ă©cologique Ă venir ?, Youtube, 29 novembre 2019. RepĂ©rĂ© au https://www.youtube.com/watch?v=oQl2641mcIIÂ
HYDRO-QUÉBEC, Diminuer la pollution numĂ©rique, c’est possible (2025). RepĂ©rĂ© au https://www.hydroquebec.com/a/decarboner.html Â
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