mari4417
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mari4417 · 2 months ago
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Pollution numérique : le Québec peut aider la planète 
Se divertir en regardant des films ou en écoutant de la musique sur une plateforme de streaming, ça crée de la pollution. Cela peut paraître surprenant, mais le contenu numérique que l’on consomme n’est pas sans risque pour le réchauffement climatique. En effet, à l’heure actuelle, la pollution numérique représente 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (1). En comparaison, les émissions annuelles de GES des avions tournent autour de 2% (2). Pour mettre encore plus les choses en perspective, si Internet était un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’électricité au monde, derrière la Chine et les États-Unis (3). Mais comment ça se fait? En fait, pour regarder un film en streaming, par exemple sur Netflix, ce film est stocké numériquement dans un centre de donnée (3). Ces centres de données se trouvent partout à travers le monde et hébergent des milliers de serveurs (2). Ces serveurs sont très énergivores, notamment parce qu’ils consomment beaucoup d’électricité et qu’ils nécessitent des systèmes de refroidissements qui consomment énormément d’eau en raison de la chaleur qu’ils émettent. 
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Malgré ces données inquiétantes, une entreprise québécoise, Hydro-Québec, peut contribuer à rendre le trafic Internet plus vert. En effet, dans son article sur la pollution numérique, la société d’état montre comment elle s’engage à améliorer la situation. Hydro-Québec collabore avec des géants du Web et les incite à installer leurs centres de traitement de données au Québec (4). De cette façon, les serveurs énergivores profitent d’une électricité propre et renouvelable, puisque l’électricité produite par Hydro-Québec provient à 99,8% de sources renouvelables, comme l’hydroélectricité (4). De plus, le climat du Québec est parfait pour aider à refroidir les centres de données avec l’abondance d’est fraîche à disposition (4).  
Suivons l’exemple d’Hydro-Québec et faisons partie de la solution! Pour réduire notre empreinte numérique, le premier pas est de réaliser que l’on consomme beaucoup. L’enjeu avec le contenu numérique que l’on consomme, c’est qu’il est immatériel (3). Pourtant, à elle seule, la lecture en continu de vidéos (comme les Reels Instagram ou Tiktok) compte pour 60 % du trafic Internet et génère près de 1 % des émissions mondiales de gaz carbonique (1). Même si notre consommation individuelle peut sembler anodine, l’ensemble de la planète ne consomme pas moins de 3 trillions d’octets de données par jour (3)! En termes de consommation d’énergie, regarder des vidéos en streaming pendant une heure sur son cellulaire correspond à la consommation d’un réfrigérateur allumé pendant un an (3). Des moments de déconnection semblent donc tout indiqué comme geste concret pour réduire la pollution numérique.  
Bibliographie 
THE SHIFT PROJECT, « Pour une sobriété numérique » : le nouveau rapport du Shift sur l’impact environnemental du numérique, 4 octobre 2018. Repéré au https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/ 
RADIO-CANADA MAJ, La pollution numérique | Minute MAJ, Youtube, 17 janvier 2020. Repéré au https://www.youtube.com/watch?v=WQMYEr45-0c 
COOKIE Connecté, Numérique : un désastre écologique à venir ?, Youtube, 29 novembre 2019. Repéré au https://www.youtube.com/watch?v=oQl2641mcII 
HYDRO-QUÉBEC, Diminuer la pollution numérique, c’est possible (2025). Repéré au https://www.hydroquebec.com/a/decarboner.html  
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