Etudiante en MANAA, je m'intéresse au design graphique et d'objet. Je trouve dans ces domaines, l'utilisation de matières ou supports recyclés intéressante, étant particulièrement sensible à la cause environnementale. Aussi, la communication à visée sensibilisatrice et la médiation culturelle me captivent.
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Source : Unique Poster
Ayant étudié le futurisme italien, un artiste à marqué mon esprit, c'est Umberto Boccioni. Son travail dont l'œuvre La ville se lève m'a impressionné : l'impact des corps et des chevaux qui s'entrechoquent, avec un certain dédoublement des figures, accentue symboliquement leur puissance.
Boccioni montre le changement d'une société qui va de plus en plus vite, prémisse d'une guerre qui va faire basculer la société vers le capitalisme où le rythme des modes industriels et économiques s'activent. Le flou dégagé par l'œuvre représente l'accélération de cette nouvelle société.
L'image s'anime par les nombreux coups de peinture, venant s'aplatir sur la toile et réfléchir la couleur et la lumière. Par cela, l'artiste capte le dynamisme de ces corps mouvants. Cette œuvre m'a marquée par la violence qu'elle émet, comme si j'étais moi-même détenue dans le tourbillon d'une ville moderne qui à comme l'air de s'envoler par la force du mouvement.
De même, le futurisme tout comme le surréalisme, m'ont interpellés étant proches tout deux d'une dynamique de décloisonnement des Arts Plastiques et des Arts Appliqués, où "l'Art est dans la vie et la vie est dans l'Art" puisque cet Art se réfère à une évolution certaine de la société et de l'homme communicant. Selon moi, les futuristes favorables à la révolution, à la guerre et aux nouvelles technologies de l'époque c'est à dire : photographie, cinéma, machines de tout genres (guerre,...), s'orientent vers ce monde communicant d'aujourd'hui, puisque la publicité, le marketing, le domaine de l'édition sont existants grâce à certains outils d'impression, ou numériques... Ils rejettent les valeurs du passé, comme les musées, en voulant exposer leur Art dans la rue.
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Source : Ads of the world
J’aime beaucoup cette communication nommée Make it Real de l’agence Mandala Creative Production. Je trouve intéressant le fait qu’elle reprenne le concept de frivolité en le mettant en scène à travers une scénographie bien à elle: elle dispose des personnages dans un espace restreint délimité par un cadre précis, et donne vie à sa communication par le biais du théâtre tandis que nombreux symboles se cachent dans celle-ci.
Au centre, se trouve le personnage principal: une femme à moitié dénudée, encadrée de murs tapissés qui délimitent l'espace scénique. Elle est accompagnée d'un mobilier d'un camailleu crème mélangé à de la dorure qui se distingue des couloirs peu chatoyants sur les côtés grâce à la projection de la lumière, celle-ci étant de face, localisée sur la scène et la femme. Ainsi, deux atmosphères se confrontent. Ces couloirs ne sont que le reflet des coulisses avec leurs côté jardin et côté cour, où se déroulent la conception et la réflexion autour de la mise en scène.
La dimension de cadre dans le cadre intervient avec un emboîtement des éléments: fenêtres, cheminée, ou encore miroir qui déterminent des formes géométriques, associés les unes ou autres. Les murs séparent nuit des coulisses, et jour de la scène, cependant le bleu nuitée vient tout de même se confondre à la scène à travers le mobilier et la fenêtre qui donne vue sur une ville assombrie par la nuit. Ainsi la fenêtre tient un rôle de liaison entre les deux. Des métaphores viennent s'y mêler tout comme la lune qui désigne la nuit, mais d'un autre côté cela peut faire penser à des choses effrayantes, mortifères. Tandis que le jour garde une certaine gaieté de par ses couleurs étincelantes comme la dorure ou la robe.
Aussi, il pourrait se trouver les couleurs noire et du rouge dans la communication puisqu’elles forment les couleurs symboles du théâtre, sous forme de rideaux qui seraient installés devant les coulisses, pour dissimuler ce qui s’y passe. Cependant, des rideaux ne sont visibles que sur les fenêtres de la scène, mais donne tout de même une dimension théâtrale. Aussi, les échafaudages ou encore la chaîne retenant le lustre donnent une dimension réelle à cette scène qui serait un montage de pièce. Tout comme les protagonistes se trouvant en coulisses. Ils forment une sorte de troupe de théâtre. Pareillement, la gestuelle et le regard sont mis en jeu dans la topographie théâtrale, on contextualise la pose comme si le temps s'était arrêté pour donner place au jeu de comédien. La femme se tient droite, regarde de haut comme si elle posait, ou comme si elle était sur le point de dire quelques mots de son texte pour débuter la pièce, tandis qu'en coulisse s'activent les préparateurs de la pièce. Ils sont dans une pose particulière, entrain de monter sur un tabouret pour faire apparaître un homme bourge dans un tableau, ou de lever un sanglier en se contractant sur une jambe.
Ces préparateurs donnent une réalité difficile à accepter. Ils sont dans l'ombre parce qu'ils mènent le travail manuel et sont d'une classe inferieure que la femme riche et suprême au centre dans la lumière. Ainsi, la femme tenant la lune, peut aussi la tenir comme une boule de voyance et lire dans l'avenir que la révolution du peuple qui effectue les tâches à la place de la Noblesse est proche puisque l’image est inspirée du XVIIIème siècle. Aussi, le nuage qui en haut passerait et serait comme la colère des dieux par rapport à cette révolution. Cependant, il peut s’y cacher des clichés, comme les brunes d'un côté et les blondes de l'autre côté des coulisses, l'homme noble introduit avec des habits élégants dans le tableau, mais qui coté sombre, est en tenue de nuit, puisqu'il dort sans habits de nobles comme une personne lambda.
Aussi, le thème du rocaille est présent, dans le mobilier: la cheminée ornée de dorures et d'une sculpture de cheval en bronze, le lustre orné de cristaux et de dorure, la table, les assises en velours avec les jambes traduisent souplesse et légèreté. De même, le thème de l'Arcadie fait son apparition avec le pilastre à gauche de l’image, et sa sculpture divine dorée, et la cheminée faisant un lien entre le monde des cieux et des vivants, symbole de l'élévation spirituelle. Alors, la femme est semblable à Vénus, déesse de la beauté, de l'amour et de la séduction, le rouge de sa robe étant le symbole de l'amour, mais également de l'Aristocratie et de la puissance. Elle est sujet de convoitise cependant elle devient aussi objet de désir sexuel de par sa robe rouge à plis, ceux-ci symboles du sexe féminin et du libertinage. Ce concept de rocaille est émis de manière subtile et cachée, puisque la robe cache le devant du corps de la femme mais laisse entrevoir ses formes grâce au décolleté plongeant. Le miroir à l’arrière présente son postérieur à la vue de tous et toutes, faisant rapport entre une femme difficile à obtenir par sa supériorité mais se donnant facilement dans l'intimité.
Le miroir n’est peut-être que tromperie envers le spectateur pour qu’il s’imagine déshabiller cette femme très attirante, pour assouvir son fantasme comme si le voile de sa robe tombait pour laisser voir les courbes de son corps. On serait alors comme dans un rêve, mais le nuage viendrait le perturber avec de l’orage qui viendrait réveiller le spectateur. Le titre « Make it real » pourrait participer à cette tonalité singulière de l'image, dans le fait de dire au spectateur « rend tes rêves possibles », pour davantage l'initier de manière illusoire dans le décor, au côté de cette femme. Le spectateur pourrait aussi se situer dans les yeux du sanglier, ou de l'homme bourgeois profitant d'une vue sur la nudité de la femme.
De même le choix du cadrage et du cadre dans le cadre donne une impression de regard omniscient pour le spectateur, comme s'il était absorbé malgré lui dans l'image. La dimension du hors champ, donne aussi au spectateur une sorte d'utopie, pour aller rejoindre la femme dans le cadre à pointillés. La femme l’invite également avec son verre de vin, pour trinquer avec lui et lui fait alors des avances à travers l’érotisme de son corps dénudé.
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La carte postale dans son ensemble paraît intéressante, car elle adhère dorénavant à des techniques de communication traditionnelles, de plus en plus remplacées par les nouvelles technologies. Selon moi, elle fait partie d'une diversité de supports imprimés qui offrent encore aujourd'hui la possibilité d'explorer différentes compositions d'éléments graphiques, selon le format choisi, la technique employée (illustration(s), photographie(s)...), l'harmonie des couleurs, les grains du papier... Aussi, l'écriture manuscrite de l’expéditeur qui viendra se poser sur le papier, aura une dimension bien plus personnelle, par la forme de typographie, les ratures... que les nouvelles technologies. Ce pourquoi, selon moi, la carte postale traditionnelle reste unique.
J'ai choisi cette carte (ci-dessus) pour ses divers codes de communication intéressants à décoder, restants tout de même récurrents à beaucoup de cartes, comme par exemple l’aperçu de lieux ensoleillés. Elle est à dominante bleue, couleur plutôt froide, cependant le bleu fait aussi penser à la mer, l'eau, la période estivale lorsque les vacanciers partent au bord de la plage et amène selon moi, de la gaieté.
Aussi, c'est une image tabulaire qui se trouve sur le recto avec des cadres géométriques. Le regard vient d'abord se poser sur la carte routière simplifiée de la Corse à gauche, qui est représentée plus grande que les photos des divers lieux venant l'illustrer à côté. Ceux-ci sont accompagnés de leur nom de ville ou village. Ils sont dans des cadres carrés pouvant faire référence à des fenêtres ouvertes sur ceux-ci. Ces formats carrés concevant une grille, ont pour but de communiquer avec l'acheteur de la carte postale, puisque par leur répétition, ainsi que par la tête de maure en haut, symbole de la Corse et le titre « CORSICA », ils permettent de reconnaître que c'est une carte postale issue de Corse. Ainsi, elle est un objet de forte prégnance. Certainement que la carterie nommée « COMPA » emploiera cette même mise en scène de codes coloriels et formels pour ses autres cartes postales.
Aussi, à travers celle-ci, on constate la notion du temps, le périple à parcourir pour atteindre ces paysages majestueux. De même, la carte postale en général représente à elle-même le périple puisqu'elle doit parcourir quelques kilomètres avant d'arriver au destinataire. Comme je l'ai été, celui-ci sera ému de voir que la personne partie a pensé à lui; ainsi elle apporte une dimension affective.
Aussi, elle à de l'importance car la possibilité d'erreurs de nom du destinataire est moindre, étant donné qu'une erreur d’inattention de l’expéditeur sera beaucoup moins fréquente que sur un message téléphonique. Ma carte comme toutes les cartes, a une dimension éternelle, immortelle puisque contrairement à la carte électronique qui peut avoir une durée de vie limitée, si elle est conservée, elle ne sera pas perdue; sauf si elle se perd lors de son périple, n'arrivant jamais à son destinataire... Ainsi, pour leurs qualités communicantes, les cartes postales me semblent utiles à employer.
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Livre Le meilleur des mondes - Aldous Huxley - source : Livres en famille.
Lorsque j'ai commencé à lire ce livre et que je l'ai eu fini, j'ai ressenti un sentiment de grande peur que cette société que nous conte Aldous Huxley, puisse un jour devenir réelle après l’apparition des “bébés-éprouvette”. On observe aujourd'hui une avancée technologique fulgurante concernant certains pays, puisque des créateurs souhaitent donner à des robots une conscience indépendante, et peut-être même un jour une véritable âme. Dans le livre, c'est tout comme, puisque les Hommes deviennent des robots sans sentiments, ils ne sont pas remplacés par la technologie, mais deviennent comme eux. Ils ne sont plus conçus naturellement, mais en laboratoire, grâce à la Fécondation In Vitro.
L'histoire de ce livre est selon moi, d'autant plus forte puisque la date de sortie du livre date de 1932 et que la première fécondation à eu lieu bien plus tard dans les années 1970. Ainsi, Huxley à développé une histoire sur un avenir potentiel, avec des bébés-éprouvettes dont on ne parlait peu ou pas à son époque. Concernant l’esthétisme de cet objet éditorial, la première de couverture résume selon moi, une bonne partie du livre, et fait office de storytelling.
Les “bébés-éprouvette” représentant les embryons créés à partir de la Fécondation In Vitro, flottent dans un espace à dominante bleue, avec des bulles symbole du liquide synthétique nourricier dans lequel ils baignent en éprouvette les tous premiers jours. Ils sont comme enfermés et perdus dans le néant, tandis qu'ils se trouvent entourés de calculs mathématiques, de mesures ou de flèches rouges désignant le fait que tout est contrôlé et paramétré dans ce système, et que pratiquement aucuns paramètres n’ont été naturels, exceptés les gamètes mâles et femelles prélevés pour la conception de l’enfant.
Ainsi, même si le titre “Le meilleur des mondes” est mis en évidence au dessus par sa taille de caractères imposante et sa couleur blanche, il ne parle pas forcément au lecteur; mais l’image composée d’enfants flottants vient l’illustrer et faire comprendre qu’il s’agit bien d’une histoire autour de la Fécondation In Vitro.
Ainsi il y a un double point de focalisation puisque le titre interagit avec la représentation du bébé à droite. Il est avec les mesures au premier plan, tandis les tuyaux se trouvent au second plan et le deuxième bébé à l’arrière plan. Il y a alors un effet de profondeur important sur cette couverture.
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Musée Sainte-Croix Poitiers - source : Aliénor.org
Le Baiser de Rodin - Source : Flickr
Ce musée, selon moi, singulier de par son architecture assez géométrique, m'a premièrement étonné lorsque j'y suis allé pour la première fois l'année dernière, pour des cours qui y étaient donnés par les Beaux-Arts de Poitiers. Il a été conçu par l'architecte Jean Monge en 1974 et contient des formes rectangulaires reliées entre elles, faites à partir de béton et de verre. L'aspect brut du béton est visible, celui-ci n'ayant pas été modifié, et les ouvertures ont comme caractéristique d'être les mêmes mais surtout se répètent comme dans la chapelle Notre-Dame-du-Haut du Corbusier. Des figures habillées à l’Antique sont en bas-relief sur un pan de mur à l’entrée principale du musée. Selon moi, le bâtiment étant de teinte grisâtre, ayant l'air de s'enterrer dans le sol puisque le sol intérieur n'est pas au même niveau que celui de l’extérieur, constitue une structure de caractère mortifère, une boîte, un tombeau. De même, d’un point de vue profane et sacré, il a l'air sanctuarisé, surprotégé, de par ses fenêtres situées de l'extérieur, au ras du sol donnant une impression de bâtiment très sombre, replié sur lui-même. Cependant, à l'intérieur les fenêtres apportent davantage de lumière, comme le font les vitraux d'une église. Ainsi, il est alors pas très gai de l’extérieur, mais l’intérieur réserve des merveilles. Notamment puisqu'il abrite des œuvres de divers courants artistiques, que ce soit de la Préhistoire au Contemporain. Je me souviens avoir été admirative du travail de la peinture dans certaines œuvres, à partir desquelles il fallait que je recopie dans le cadre de mes cours, les personnages montrant diverses postures et mouvements dans un espace céleste. De même, j'y ai observé des sculptures en marbre de Camille Claudel, en ronde-bosse, d'une pureté rendue par le matériau, avec un travail particulier de la ligne pour faire ressortir des corps faits d’une manière réaliste. De même, Le baiser en Bronze de Rodin présent quand j’y suis allé, est fait de cette manière. Aussi, les fenêtres et les portes d’entrée puisqu’il y en deux de chaque côté du bâtiment, constituent des seuils symboliques, du passage d’un monde à un autre, notamment du monde de la rue au monde de la conservation artistique, de même qu’une fonction dialogique, créant un lien entre les deux.
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DNMADE Innovation Sociale à Toulouse
Concerne “koloro-desk : a place to 'nest' at ease” et “When the surface color gets worn over time, the color of the layer under appears.” avec les “koloro stools” sur le site Ichiro Design
J'ai découvert le bureau Koloro créé en 2013 par le collectif Japonais Ichiro Design composé plus de deux designers qui conçoivent du mobilier et des accessoires de travail ou de rangements.
Il m'a intéressé dans sa réutilisation de matières recyclées, prenant en compte les problématiques environnementales actuelles, ainsi que par son aspect polysémique, et ses diverses homologies. De par son nom, il est fait de couleurs vives mais aussi plus discrètes comme le vert kaki, symbole du tableau en ardoise de salle de classe. Ainsi, en plus de sa fonction principale didactique, il donne une ambiance joyeuse, ce qui en fait un élément authentique, voir révolutionnaire. Cette ambiance, il la communique aussi à la pièce dans laquelle il se trouve, étant souvent le grenier, l'âme de la maison, plus proche du ciel, pour que le consommateur reçoit l’imagination nécessaire à son amusement dans sa drôle de boîte. Ainsi, il décomplexifie les tâches des utilisateurs de tout âge en leur permettant d'oublier la charge de travail qui fait souvent rechigner, que ce soient devoirs pour les enfants, charges administratives pour les adultes.
Il a une forme non archétypale, c'est à dire que l'accessoirisation notamment avec le tabouret amène à comprendre que c'est un bureau ; mais le consommateur ayant une image faite de l'objet, il pourra croire que celui-ci sans accessoires n'en ai pas un, puisqu'il ressemble notamment à un coffre à trésors (peluches, livres, rubik's cubes…), à un chevalet en bois supportant un tableau qui serait l’intérieur de la boîte, ou encore à une scène de théâtre : l’intérieur de la boîte étant un espace sombre troué de petites fenêtres qui viennent apporter de la lumière comme le feraient des projecteurs.
Alors, il obtient une image tabulaire, les fenêtres et accessoires quadrillant l'espace interne du bureau-boîte. De plus, il a des crochets servants de portes-mentaux, portes-sacs..., lui permettant de se substituer à la maison dans lequel il se trouve par sa fonction polysémique.
Aussi, ce bureau partagé entre forme moderne et matériaux anciens plairait certainement aux bobos, aimant souvent le fait de retaper de l'ancien pour arriver à du moderne. Il est composé de bois de frêne, un matériaux souple, brut et naturel et de contreplaqué avec un revêtement en polyester issu du recyclage, et participe au design rationnel et d'économie de moyen qu'ils apprécient tant, voyant le bureau comme une sorte de ready-made.
Sa fonction de design social sera engendrée par le fait que l'enfant par exemple maltraité à l’école, pourra être rassuré par le bureau agissant comme un cocon, où il fait bon vivre grâce à une température assez élevée, qui ne donne aucunement envie de partir. Mais également, le bureau sera comme un cordon ombilical entre l'enfant et sa mère, et permettra plus facilement le contact notamment engendré grâce à ses fenêtres, préceptes de seuils symboliques. Elles sont portes d'entrée et de sortie d'un monde, celui de l’amusement ou du travail par exemple, à un autre et permettent de rappeler la dimension de cadre dans le cadre. Notamment, avec le bureau qui deviendrait lui aussi une maison avec ses fenêtres, interrogeant le microcosme, où l’utilisateur en taille réduite pourrait vivre dans la boîte, sauter sur les livres et autres babioles s’y trouvant.
Ainsi, les fenêtres vont laisser entrer une imagination, un storytelling où se racontera des histoires et un plaisir pour le jeu, mais si on replie les étagères se trouvant aux fenêtres, on se ferme à cela et on travaille.
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DNMADE Innovation Sociale à Toulouse
Ce projet concernant le design d'espace intitullé Officina Roma du collectif Raumlabor Berlin m'a interpellé car c'est une installation à l'aspect d'une maison éphémère, présentée lors de l'exposition « Re-Cycle » à Rome, qui sert de prototype à visée artistique et non à visée d'habitat. Elle nous invite à repenser notre mode de vie et arrêter nos achats excessifs de produits qui deviennent par la suite déchets, utilisés parfois qu'une seule fois, tout cela à cause d'une société matérialiste. On pourrait tout simplement leur donner une seconde vie comme le fait la Officina Roma avec de nombreux objets et matières réutilisés et recyclés, en constituant une installation respectueuse de l'environnement.
Elle est composée d'une architecture principale en forme de prisme à base rectangulaire, tandis que sur le côté se trouve deux autres espaces de forme cylindrique, et derrière, un espace de forme octogonale, désignant alors une architecture géométrique dans son ensemble. La façade comporte des lignes horizontales et verticales, tandis que les espaces cylindriques sur le côté ont des lignes courbées, des parallèles sinueuses et l'espace octogonal derrière le bâtiment, des lignes perpendiculaires.
Le bâtiment intégral est constitué d'une cuisine dans les deux espaces accolés cylindriques, d'une chambre à l'arrière dans l'espace octogonal, d'un atelier, laboratoire expérimental sur le recyclage pour sensibiliser des étudiants d’Italie, avec des meubles en bois ancien récupérés dans l'espace au centre…
Les murs de la chambre sont faits à base de bois et de portières de voitures récupérées, la cuisine est faite de murs en béton avec des bouteilles en verre de couleur verte disposées dans la matière; et l'atelier, de murs en bois peints gris, de fenêtres en bois, et d'un toit fait avec des barils de pétrole de couleur.
Ainsi, ce bâtiment est conçu comme une sorte de collage avec des matériaux résistants et bons isolants thermiques (métal, bois, verre) assemblés entre eux au fur et à mesure de la construction et repartis dans tout le bâtiment. Selon moi, les bouteilles de verre apportent un côté moderne à la conception. Avec les reflets du soleil, elles permettent d’insérer de la lumière naturellement de jour sans avoir besoin d’éclairage électrique. Dans son ensemble, la maison ressemble un peu à un bungalow de vacances, étant un peu surélevée. Les fenêtres agissent comme des seuils de passage et une fois à l’intérieur, on perd en quelque sorte la notion du temps.
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DNMADE Innovation Sociale à Toulouse
J'ai découvert la communication visuelle Sexual Abuse de l'agence de publicité canadienne Directions youth services centre composée des deux graphistes qui se sont occupés de la retouche photo pour l'arrière plan, Jack Griffin Inc, Jonathon Cesar. Cette communication m'a plu de par sa nature caritative qui participe au design social, de médiation, et plus particulièrement de sensibilisation. Elle met en scène de manière organisée, théâtralisée, une jeune femme dans la rue ayant subi des violences physiques sexuelles et mentales, contrainte à ne pas retourner dans son foyer.
Elle est comparable à une Vénus déchue, de par sa couleur de peau blanchâtre, ses cheveux blonds clairs lui transmettant un air morose et affaibli. De même, cette dimension de déchue amène au mortifère, à l'angoissant, entre autre par son regard noir profond dévoilant nombreuses souffrances, au travers d'une rue très assombrie, voir nocturne. Elle porte des vêtements troués, comme s'ils avaient été récupérés quelque part, en friperie par exemple, lui donnant cette impression de vécu difficile. De même, ceux-ci étant trop grands, ils lui donne un air masculin par leurs couleurs kaki et marron, de style « battle-dress ». Ainsi, elle se cache à travers l'épaisseur de ceux-ci. A l'arrière plan : images, textes et tags vont ensemble, s'illustrent et composent une sorte de brainstorming. Ils font contrastes par leur couleur noire et blanche.
Il y a une hiérarchie visible entre les éléments avec une composition tabulaire, notamment à la verticale avec le terme VIOLATION à empattement, composant avec la jeune femme un double point de focalisation. Il est également associé à la même jeune femme qui se trouve allongée et à son agresseur au dessus. Les lettres sont en capitale, mais également répétées tout comme les images. C'est le cas de « I FEEL DIRTY », ou de l'iconographie de la main qui vient sur l'entre-jambe de la fille pour faire rappels au viol. De même, le point de fuite se trouvant au niveau du pantalon, notamment des parties intimes de la jeune femme, la phrase dite par la victime « TOLD HIM STOP » et son poing levé, symbole de combat, sont aussi associés aux abus sexuels. La lecture se fait en Z et l’harmonie des couleurs se fait remarquer avec un camailleu de marrons, bruns.
Concernant l'aspect analytique de la communication, celle-ci représente un storytelling tout d'abord avec la phrase « Every kid on the street has a story ». De même, le passé de la jeune femme est sur le côté gauche de l'image, tandis que le présent est au centre et l'avenir à droite, ce pourquoi l'affichage tabulaire en photomontage en arrière plan a été disposé de manière à ce que l'on pense qu'elle est rentré par la droite dans la rue. Aussi, son passé se trouve en haut, au dessus d'elle, avec l'agresseur l'ayant affaibli lorsqu'elle est couchée, le présent dans la rue, et le futur vers « nous », ses potentiels donateurs. le fait qu’elle soit couchée en haut puis assise dans la rue montre sa « chute sociale ». Elle transmet une émotion forte par son regard timide, caché derrière sa mèche de cheveux, ayant du mal à se confier. Son agresseur représenté reste masqué et inconnu face au public, est-ce une personne de la famille, un ami ?
Ainsi, le public est concerné avec la transmission d'empathie et de compassion via la jeune femme. Le logo de l'agence avec un toit, engendre une notion de protection, comme une nouvelle maison pour les victimes de viols. Alors, à travers la jeune femme, l’agence donne de l'aide à toutes les autres victimes qui n'osent sortir du silence et leur redonne la parole. Elle permet de faire comprendre la réalité des choses, parfois difficile à admettre, et agit comme une sorte de communication didactique voir épistémique face au public. De même, celui-ci est immergé à l'image, puisque le sol à l'air de s'étendre jusqu'à “nous”, et que le mot VIOLATION lui fait comprendre directement de quoi il s'agit.
Ainsi, la communication vise des donateurs de la classe moyenne, qui pourraient se trouver à droite de l'image, ou à notre place de spectateur.
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