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Religion, pacifisme, guerre, nationalisme et amitié. Voilà. C'est tout, Amritsar c'est ça ! Plus de détail ? Ok, alors la ville d'Amritsar est la capitale de la religion Sikh, ceux que j'avais rencontrés à Delhi, où l'on pouvait venir manger gratuitement dans leur temple. Et bah ici, ils ont le Golden Temple qui, sans surprise, est recouvert d'or. On peut aussi manger, mais l'échelle est différente, en temps normal c'est 100.000 personnes par jour qui viennent prendre un repas, comptez le double voire le triple lors des fêtes et jours fériés ! Dans cet endroit magnifique, on retrouve l'ambiance bienveillante et pacifique des Sikhs. Mais ces chers Sikhs ont aussi l'habitude de se balader avec une épée ou une dague, et on appelle d'ailleurs ceux qui suivent tous les préceptes de la religion (ne pas se couper les cheveux et les cacher, ne pas se couper la barbe, porter un bracelet en argent, ne pas boire d'alcool, avoir une dague ou une épée, etc.) des guerriers. Car ils ont fait des guerres, entre autre contre les anglais, mais aussi entre eux. Et pour quiconque viendrait mettre en danger leur communauté, l'épée est à portée de main… Mais ce ne sont pas spécialement les sikhs qui sont nationalistes, puisqu'on en trouve beaucoup aussi Pakistan, de l'autre côté de la frontière. Nous y voilà, la frontière, à seulement quelques kilomètres, se trouve le Pakistan avec qui l'Inde est toujours en guerre, principalement pour des revendications autour de la région du Cachemire. Mais à Amritsar on ne se tire pas dessus, on se retrouve chacun d'un côté de la barrière, des milliers d'Indiens tous les jours, des dizaines de pakistanais, chacun sur des gradins, et que le spectacle commence ! Au jeu de qui a la plus grosse, on balance de la musique le plus fort possible, des sons que ne renierait pas une boîte de nuit auvergnate, pour dire la qualité… Et du côté indien, on danse, on secoue des drapeaux, on crie, et dans un instant nauséabond, les sourires et les chants viennent célébrer une frontière et avec elle la guerre. Enfin, le moment clé, la parade où des militaires habillés en tenues de cérémonie (aussi ridicules qu'elles le sont dans tous les pays), gesticulent et se ruent vers le portail frontalier, en miroir complet avec le Pakistan : même chorégraphie, même timing, même tenue à la différence près de la couleur. Ce spectacle, forcément travaillé entre les deux pays donne l'occasion de voir deux soldats ennemis se serrer la main, au milieu de la frontière. Alors quoi ? Signe d'amitié et de paix, alors que la guerre continue et que des milliers d'Indiens hurlent à plein poumon devant leurs soldats et huent ceux du Pakistan ? Je ne saurai expliquer cette chose étrange qui se déroule là tous les jours, et qui exacerbe le nationalisme à la manière d'un match de foot, tout en montrant qu'une collaboration entre deux pays en guerre est possible… L'Inde, les contradictions, encore et toujours ! Et d'ailleurs, il est temps de les quitter, direction le Népal ! (Y étant déjà quand j'écris ces lignes, je peux vous dire qu'il va y avoir de quoi raconter !)
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Bouddhismes. Si le bouddhisme est souvent perçu comme plus ouvert que d'autres religions, il suit lui aussi des règles strictes. Il n'y a d'ailleurs pas un bouddhisme, mais des bouddhismes : qu'il soit de Chine, de Thaïlande, du Tibet… Et parmi le seul bouddhisme tibétain, il y'a plusieurs écoles ! La tradition tibétaine se démarque par un regard très porté sur le karma et donc la possibilité pour nos mauvaises actions de cette vie ou de vies antérieures de nous rattraper. Ainsi, on vous invitera à reconnaître toutes vos actions considérées comme mauvaises et être attentif au quotidien à nos choix. Cette vision devient rapidement très moraliste et punitive. Bien sûr, lorsque vous vous retrouvez avec des nonnes de confession bouddhiste tibétaine mais qui viennent des quatre coins du monde, la pratique religieuse connait quelques adaptations ! Moins rigoureuses et moins enthousiastes à suivre les règles, les nonnes occidentales sont réputées plus compliquées à gérer et plus indépendantes. Il faut dire que la plupart rejoignent la religion après avoir déjà eu une vie “traditionnelle” : un travail voire une famille , là où les moines et nonnes tibétains ont souvent commencé enfants. De fait, rester avec des nonnes tibétaines occidentales est plus marrant et moins formel qu'avec des “vraies” tibétaines. Pour autant, la vie à Thösamling était très cadrée : petit dej à 7h, repas à 11h30, soupe à 17h (même si la plupart des nonnes ne mangent pas le soir). Mais les repas cuisinés par des volontaires et Baba, un vieux paysan du coin, mélangeant cuisine locale et occidentale étaient toujours excellents. Et lorsqu'après un certains temps, je me suis fait à ce petit monde, j'y ai trouvé une vraie famille, mélange hétérogène de nonnes, de volontaires, et de travailleurs indiens. Mais le voyage continue et il me faut donc quitter ce paradis de tranquillité, direction Amritsar et le Golden Temple !
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A la rencontre du Dalaï Lama
Ce n’est pas une fois, mais deux fois en une semaine que j’ai eu l’occasion de voir le Dalaï Lama ! Après une attente de plus de trois heures, j’obtiens mon pass de sécurité, qui me permet le lendemain, d’assister à une séance consacrée à l’empowerment, que l’on pourrait traduire par l’autonomisation.
Le bus me conduit de Dharamsala à McLeod Ganj, où se trouve le Main Temple, après avoir passé la sécurité, on se retrouve avec des milliers de personnes venues profiter de la sagesse du Dalaï Lama. Je ne peux montrer aucune photo, puisque les téléphones ou appareils sont interdits. J’étais pourtant assis à une bonne place, juste en face du Maître Yoda Tibétain, (à pas mal de mètres tout de même), et entouré de Tibétains émus. Alors de quoi il a parlé ? Eh bien, en fait... Cette intervention se faisait en tibétain, et l’on pouvait avoir une traduction en amenant une radio que l’on devait mettre sur la bonne fréquence. N’ayant pas de radio, je me suis contenté d’apprendre le tibétain en moins de deux, pour être sûr de tout comprendre. Bref, j’ai surtout profité de l’ambiance extraordinaire, et du son du rire du Dalaï Lama, qui se marre à peu près toutes les deux phrases.
C’était la première rencontre. Et puis voilà que deux jours plus tard, j’apprends qu’il y a une nouvelle occasion de le voir, lors d’une rencontre réservée aux indiens et étrangers, donc sans les Tibétains, ce qui permet d’avoir un peu moins de monde. Et cette rencontre n’est pas une lecture de préceptes ou sagesses, mais un échange de questions et réponses avec le “public”. Bien sûr, je ne rate pas l’occasion, et me voilà de retour au Main Temple avec mon pass de la dernière fois, toujours valide. Cette fois ci, il y a moins de mille personnes, on peut presque parler d’une rencontre confidentielle...
On est rapidement amenés à se regrouper par origines géographiques (Europe, Asie, etc.), afin de faire des photos avec le Dalaï Lama, en effet, en arrivant il fait le tour des groupes et se fait prendre en photo devant chacun, avant d’aller s’asseoir pour commencer l’échange. C’est donc la photo que vous voyez plus haut, téléchargée depuis le site internet www.dalailama.com ! Mais alors une question se pose... Me voilà caché quelque part sur cette photo, au milieu d’un groupe “d’européens du sud”, alors même que l’échange de ce jour insistera sur le besoin des humains de se considérer comme faisant parti d’un même tout, au delà des frontières ou des religions. Est-ce bien cohérent alors, de nous séparer par pays ou régions ?
Contradictions, encore et toujours...
Passé ce détail, après avoir vécu ces expériences, il m’est impossible de ne pas saisir ce qui rend ce personnage si attachant et autant estimé de par le monde. Non seulement il dégage une énergie incroyable, mais il agit toujours avec simplicité, enchaîne les grimaces et les blagues, et surtout, semble ne jamais prendre qui que ce soit de haut. Ce qui est plutôt rare quand on parle de religion, et plus globalement de personnalités ayant un rôle de chef ou guide. Ah, et puis un bon point supplémentaire pour les pics envoyés discrètement à un certain Donald.
Bref, j’ai rencontré le probable dernier Dalaï Lama. Ça, c’est fait.
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Retour au calme
Après une longue nuit en bus, j'arrive à Dharamsala, où m'attend mon taxi. Avec le chauffeur, il y a Sang Mo, la nonne qui a créé et dirige Thösamling. Elle m'acceuille chaleureusement, et après que la voiture nous ait laissés dans le village de Sidhpur, nous continuons la route à pied sur un petit sentier traversant un ruisseau. Nous marchons au milieu des champs avec les montagnes devant nous, jusqu'à atteindre Thösamling. Le calme est total ici, loin de la folie indienne. Les sœurs font leur vie, quelques volontaires travaillent en cuisine, le jardin se développe tranquillement, et des invités viennent faire des retraites spirituelles. Oh, il y'a bien un peu de bruit et d'animation, grâce aux enfants : des jeunes nonnes venues des montagnes pour passer l'hiver ici, et qui sont reparties il y'a deux jours, pour les sommets. Des enfants de six-dix ans, nonnes bouddhistes, ça pose des questions et en l'occurrence certaines nonnes de Thösamling se demandent s'il est bon pour ses filles de se retrouver dans un monastère perdu au milieu des montagnes. Officiellement, elles sont volontaires, mais on se doute qu'à leur âge ce sont les parents qui sont responsables dans la plupart des cas. Une garantie que leur enfant ait à manger tous les jour et ne leurs coûtent pas d'argent.
Loin des fortes températures du Rajasthan (on atteint pour le moment rarement les 25°C), et du bruit des villes, je change de rythme pour un mois de mai qui s'annonce des plus calmes.
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Télégramme
Ce message arrive avec du retard, tout simplement car Tumblr a décidé de faire disparaitre dans les abysses d'Internet le premier que j'avais rédigé. Ma fainéantise a repoussé le moment de re-rédaction, et je vous propose donc une forme quasi-télégraphique pour rattraper le retard : Ai quitté Jaisalmer. Vaches mortes sur la route. Beaucoup. Jodhpur. Ville bleue. Peinture bleue protège des moustiques. Fort de malade. A résisté à tous les assauts. Muraille tout autour. Beau mais très chaud. 46°C. Départ du Rajasthan. Rapide passage par Delhi. Arrivé le 1er Mai à l'Institut Thosamling. Longue route. Fraîcheur. Montagnes. Calme. À suivre !
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Calme et arnaques.
Voilà qui résume bien la ville de Jaisalmer en cette saison. Comme Udaipur, c'est une ville normalement très touristique, mais qui se retrouve présentement déserte. En parlant de désert, c'est justement en le traversant qu'on trouve la cité. Mon bus arrive ainsi au petit matin, devant une impressionnante forteresse qui domine le paysage aride qui l'entoure. Une petite ville moderne s'est développée à son pied, tandis que le fort continue d'abriter la vielle ville. En sortant du bus aux abords de la nouvelle ville, on se trouve vite harceler par des propriétaires de Guesthouses et hôtels en tout genre, en manque de client. Leur rêve : vous vendre un tour dans le désert à dos de chameau, cœur de l'activité touristique du coin. Je me fait ainsi offrir un thé par un propriétaire de Guesthouse, de chameaux, de jeeps et d'un restaurant, je laisse le pauvre homme seul pour rejoindre mon auberge de jeunesse déjà réservée. Mais voilà, l'auberge n'existe pas à l'adresse donnée. J'ai beau parcourir toutes les routes alentours, je ne trouve que d'autres hôtels, et mes appels sont laissés sans réponse. Ici personne ne connait le nom de mon auberge, jusqu'à ce qu'un passant me dise que c'est en fait l'hôtel juste à côté. Le petit établissement se trouve effectivement à l'adresse exact que je cherchais. À l'accueil on me dit que c'est bien ici même si le nom est différent, mais il est seulement 8h, il faut attendre 10h avant de pouvoir s'enregistrer… Après une heure d'attente, on me dit que cela prendra plus de temps et on me propose de profiter d'une chambre pour moi tout seul en attendant. Le temps passe, je demande où se trouve le restaurant de l'auberge, bien estimé sur internet, afin de manger un bout avant de me promener. Pas de restaurant. C'est la basse saison, c'est comme ça. Ok, je vais aller manger ailleurs, est ce que je peux m'enregistrer avant de partir en vadrouille ? Non, pas la peine, et je peux garder la chambre à la place du dortoir, pour le même prix. Mais je dois m'inscrire à un tour de deux jours dans le désert, au doux prix de 3000 roupies (cher!). Je ne veux pas. C'est obligé. Pas de soucis, bonne journée, et me voilà reparti avec mon sac à la recherche d'un nouvel hébergement. C'est le Moustache Hostel, chaîne d'auberge dans laquelle j'étais déjà resté à Udaipur qui m'acceuille. Il est 13h, mais ça y est, tout est réglé, je peux enfin profiter de la ville et grimper à l'assaut de la forteresse. Le calme est impressionnant, au milieu de ces vieilles pierres, quelques habitants, quelques touristes et des petites boutiques. Si on essaye régulièrement de me vendre un tour dans le désert, l'ambiance est très agréable, voilà une ville indienne où l'on peut flâner tranquillement. Il n'y a pas grand chose à faire, mais se balader dans ce magnifique fort est bien suffisant, et puis la chaleur réduit le temps utilisable dans la journée. Je me rapproche de la fin de mon séjour dans le Rajasthan, prochaine étape : Jodhpur !
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Contradictions. J'arrive à Udaipur de nuit, mais déjà la ville me frappe par sa différence avec tout ce que j'ai pu voir avant. Ici peu de bruit, peu de circulation et des petites ruelles qui grimpent et se faufilent dans un centre ancien, propre et bien entretenu. Udaipur a des airs de ville méditerranéenne avec ses bâtiments blancs qui se reflètent dans l'eau du lac Pichola. Nous sommes en saison basse, mais normalement la cité regorge de touristes en tout genre, dont on devine la présence par les nombreuses boutiques de souvenir, désespérément vides en ce mois d'avril. Mais si ici le caractère chaotique de l'Inde semble avoir été mis sous cloche pour le bonheur des touristes, il suffit de regarder attentivement pour voir les contradictions. À part des belles motos, des merveilleux toits des restaurants et hôtels donnant sur le lac, se trouvent des Indiens qui ne font pas partis de cette utopie touristique. J'étais simplement assis au bord de l'eau, profitant de la fraîcheur du lac, quand autour de moi s'est installée une famille, dont l'état des vêtements et la maigreur des enfants ne mentaient pas sur le statut social. Les enfants débordant de bonheur ont fait leur toilette dans le lac puis, l'aînée âgée de 8 ou 9 ans y a fait la lessive de toute la famille. J'ai passé la matinée avec eux, ils n'avaient rien à me vendre, pas de magasin fréquenté par des stars de cinéma ou un hôtel témoin du mariage de Katy Perry. Ils ne m'ont rien demandé non plus, mais on a partagé des fruits. Ils n'avaient pas de maison, mais des grands sourires. Et ils étaient juste là, au pied du gigantesque City Palace, à quelques mètres d'un bateau rempli de riches touristes. Qu'on ne se mente pas, j'ai adoré cette ville et son calme, sa beauté et son confort, mais sous ces airs de destination vacance huppée, se cache une autre ville indienne avec sa pauvreté, l'absence de gestion de déchets et ses coupures d'électricité, qui a simplement su se déguiser… On rajoutera une petite note pour signaler l'incroyable spectacle de danse, marionnette et musique qui a lieu au musée Bagore Ki Haveli et qui rappelle que l'Inde n'a pas besoin de se faire passer pour une autre pour être belle.
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La ville rose C'est accompagné de mes nouveaux amis iraniens Mehdi (deuxième en partant de la gauche) et Fatima (première en partant de la droite), que je quitte la famille formée au sein de notre Hostel à Delhi. Tous trois partons en bus pour Jaipur, première ville de mon tour du Rajasthan, qu'on appelle aussi la ville rose ! (Mais ici, y'a pas de chocolatines.) Le paysage et la météo changent de Delhi, même si on reste à une température raisonnable autour des 40°C. La ville est plus calme, plus pauvre aussi, mais surtout fait plus ancienne : l'Inde telle qu'on l'imagine, des singes un peu partout, des vaches ou bien des éléphants sur la route… La troisième photo présente le très célèbre Hawa Mahal ou Palais des vents, qui de nuit change de visage ! (Photo 4). La ville réserve d'autres surprises, tel un petit temple hindou perdu au milieu des bazars ou bien à l'extérieur de la ville, le Jal Mahal, un palais abandonné qu'on ne peut pas visiter et qui nous observe de loin, flottant au milieu d'un lac… Fatima et Mehdi sont partis pour la ville d'Agra, tandis que je m'enfonce à présent plus dans le Rajasthan, pour rejoindre Udaipur !
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Old Delhi
Il y'a deux Delhi : New Delhi et Old Delhi. Le premier et ses grandes rues, ses parcs entourant des monuments… Et le second, le vieux Delhi, plein de rues minuscules où s'entassent magasins et marchés, où l'on trouve tout et surtout n'importe quoi. Ce Delhi là est rempli de charme : au milieu de la foule compacte on se faufile pour découvrir toujours de nouvelles rues et de nouvelles boutiques improbables. Old Delhi c'est aussi le Red Fort, gigantesque bâtiment qui protégeait quasiment une ville entière. Si grand, qu'une fois passé la muraille rouge, on ne se rend plus compte d'où l'on est, autour de nous des jardins et bâtiments à perte de vue, ne laissant entrevoir les imposants murs qui nous entourent. C'est en partant du Fort, alors que je marchais au hasard, qu'un temple Sikh m'a trouvé. Cette religion hors du commun qui mélange monothéisme et hindouisme, sait comment vous accueillir. Tout le monde est souriant, on rentre dans le temple ouvert tous les jours, 24 heures sur 24, pieds nus comme toujours mais aussi les cheveux cachés dans un foulard. Il y'a de la musique et des prières sans arrêt. Juste à côté une grande salle vous accueille pour vous proposer à n'importe quelle heure un repas gratuit et à volonté. Pour tous, quelque soit la nationalité ou la religion. En sortant le ventre plein, on passe à l'étape du thé, qui comme le repas, est délicieux. La seule chose qu'ils auront bien voulu accepter en échange, est un sourire… Bientôt il faudra quitter la merveilleuse Delhi, pour rejoindre le Rajasthan, le désert et ses 50°C… À suivre !
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“Preaching is the essence”
Après un long trajet en tuk tuk partagé, c'est à dire qui s'arrête ici et là pour prendre et laisser d'autre gens sur la route, quitte à faire quelques détours, j'arrive au Iskcon Temple. Au milieu de la ville bondée, le lieu est calme et spacieux. Première impression : l'ensemble ressemble à un parc à thème et tout en haut sur le toit sont posées des lettres comme le célèbre panneau Hollywood, sauf qu'ici on lit Iskcon. Après avoir grimpé pieds nus les marches chaudes, se trouvent devant moi les deux portes grandes ouvertes du Temple. De la musique s'en échappe. Je rentre dans cette atmosphère spirituelle, on prit devant différents autels, on danse au rythme des musiciens, tandis que des flammes et des plumes se déplacent devant les dieux, qu'ils soient pacifiques et souriant ou déchirant les entrailles d'un homme. Delhi est chaotique, polluée et bruyante mais dans les temples c'est autre chose. Du calme, de la bonne humeur, de la chaleur bienveillante. Loin de la folie de la ville, ici tout se déroule selon un fonctionnement bien rodé, plein de sens, même si en temps qu'étranger je ne comprends rien aux gestes et chants qui s'exécutent devant moi. En seulement deux jours, j'ai déjà pu me perdre dans une forêt, me retrouver dans un quartier huppé plein de 4x4, pour finir juste à côté dans un quartier pauvre où tout le monde est occupé à fouiller et trier des déchets, ou profiter du spectacle d'une dispute physique entre deux chauffeurs de tuk tuk. S'il y a un mot pour décrire Delhi, c'est “surprenante”.
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Premier jour à Delhi : 35°C et des klaxons mais aussi des supers parcs et des monuments magnifiques !
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