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Séance #11: Un pays étouffé sur le web
L’arrivée d’Internet dans notre société a engendré ce qu’on appelle la cyberdémocratie, qui a pour but d’utiliser les technologies d’information et de communication pour améliorer la démocratie et les institutions démocratiques de certains endroits dans le monde. Néanmoins, ce ne sont pas tous les pays qui ont accès à cette démocratie « électronique ». Plusieurs d’entre eux, dont la Chine, sont méprisés par le gouvernement et n’ont pas les droits de s’exprimer de quelconque manière sur les plateformes numériques. Est-ce juste, selon vous?
La Chine est sous un pouvoir dictatural depuis 1989, sous le régime de Tiananmen. À ce moment, des milliers de militants prodémocratie se sont fait massacrer. Cependant, ces actes sont presque inconnus des Chinois, puisque la dictature du pays censure tout ce massacre sur Internet. Et ce n’est pas seulement ça ; à peu près tout est censuré sur les plateformes numériques chinoises. La liberté de presse est donc quasi inexistante, de même que la participation citoyenne sur le web. L’héritage communiste de la Chine soulève donc le contrôle accru de l’État parti chinois dans les structures sociales et ses pratiques. Tout est surveillé et presque tout est censuré.
Cette année, la ville de Pékin a censuré presque la totalité d’Internet. C’est en janvier dernier que de nouvelles règles extrêmement sévères ont surgies concernant les contenus vidéos, qui touchent presque 600 millions d’internautes chinois. Ce qui est complètement exagéré, c’est que ceux responsables de la sécurité publique sur les réseaux sociaux numériques peuvent aller jusqu’à envoyer une personne en prison pour des propos jugés inacceptables publiés sur une plateforme quelconque! Personnellement, je trouve cela complètement insensé. Si c’était le cas au Québec, il y aurait beaucoup trop de monde en taule, n'est-ce pas? Tout cela pour des raisons banales contrairement aux vrais crimes qui entourent notre monde. C’est injuste pour les Chinois qui devraient eux aussi avoir le droit de s’exprimer sur le web, tout comme nous. Mais ce n’est pas à moi d’en juger, malheureusement…
La question se pose : dans quelques années, Internet existera-t-il encore dans ce pays, puisqu’il est presque interdit de l’utiliser en tant que citoyen? Est-ce que la dictature chinoise règnera encore longtemps? En tout cas, j’espère un revirement de situation rapide pour ce pays beaucoup trop étouffé par le gouvernement.
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Séance #10: Facebook, une plateforme d’information douteuse
Les réseaux sociaux sont utilisés globalement par les internautes pour rester connectés avec leurs amis, voir échanger entre eux. Néanmoins, depuis quelques années, ceux-ci sont aussi utilisés pour se tenir au courant de l’actualité. Facebook, entre autres, est la plateforme médiatique le plus importante en ce qui concerne la recherche d’information.
Selon le Pew Research Center en 2017, c’est bel et bien 67% des internautes qui utilisent les réseaux sociaux pour s’informer quotidiennement. Une autre étude effectuée aux États-Unis montre que les jeunes Américains étaient 88% à s’approvisionner sur Facebook et non sur les médias classiques. Les médias traditionnels ne sont donc pas aussi privilégiés que les réseaux sociaux, surtout Facebook, en matière de collecte d’information.
Néanmoins, Facebook est-il à la hauteur des autres plateformes qui fournissent de l’information telle que les médias classiques? Pas si certaine. Seulement une sélectivité bien choisie sera fournie sur ce réseau social, puisque les médias sociaux choisissent ce qu’ils décident de publier. On fait alors souvent face aux mêmes sujets, puisque l’algorithme Facebook fera en sorte que l’utilisateur voit défiler sous ses yeux ce qui semble l’intéresser. D’ailleurs, il y a le phénomène de sensationnalisme sur ces réseaux, voire même de fausses nouvelles, qu’on appelle aussi les fake news. Il n’est pas toujours vrai que les nouvelles publiées sur Facebook sont inévitablement pigées de la réalité. À vrai dire, pour assurer le nombre de « j’aime », de commentaires et de partages, cette plateforme médiatique est plutôt flexible sur la vérité de l’actualité. Des milliers de contenus trompeurs sont publiés chaque jour et séduisent nos petits cerveaux, et ce, sans qu’on s’en rende souvent compte. Moi-même, je me compte parmi ces gens, puisque j’ai constamment tendance à croire ce que je lis sur Facebook. Pourtant, il me semble que la plupart des nouvelles qui déroulent sur mon fil d’actualité ne sont pas toujours crédibles…
Mais jusqu’où irons-nous chercher notre information? La consommation de l’information devient de plus en plus compliquée, et il est primordial de rester vigilant et d’avoir un bon jugement pour bien reconnaître nos sources d’information. Personnellement, je crois que nous avons un bon bout de chemin à faire en ce qui concerne la manière de nous informer.
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Séance #7: Une intimité surestimée sur les réseaux sociaux?
D’une manière ou d’une autre, la technologie d’aujourd’hui nous ne permet pas d’avoir pleinement le contrôle de notre vie privée. Que ce soit sur SnapChat, Facebook ou encore sur Instagram, les réseaux sociaux ont accès à nos données personnelles. Pourquoi? Puisque nous leur en avons donné la permission...
Avez-vous vraiment lu les conditions d’utilisation de ces plateformes numériques? Rares sont ceux qui peuvent affirmer les avoir lues au complet, de manière attentive, n’est-ce pas? Vous avez coché « J’ai pris connaissance et j’accepte les conditions d’utilisation » sans vraiment les avoir lues. Je le sais, puisque je me compte parmi vous. Néanmoins, je vous comprends, car même si je tenais réellement à les lire, ça me prendrait une éternité. Selon le graphiste israélien Dima Yarovinsky, il prendrait en moyenne 60 minutes pour lire les conditions d’utilisation du réseau social Facebook. Le problème, c’est qu’une personne lit en moyenne 200 mots par minute. Rare une personne qui va faire un résumé pour ces heures de lecture démesurées. D’ailleurs, une étude menée par Deloitte auprès de 2000 américains prouve que 91% d’entre eux acceptaient les conditions d’utilisation du média social Facebook sans les avoir lues.
Cela étant dit, nous sommes donc libres de publier le contenu que nous voulons sur les réseaux sociaux. Mais, ne chialons pas que ces plateformes briment ensuite notre vie privée. Pourquoi? Nous ne voulons habituellement pas lire attentivement les règlements et nous ne comprenons pas le concept de confidentialité et de vie privée, puisque nous ne savons pas comment ce dernier fonctionne dans son intégralité. Nous publions des photos de nous et de notre famille, de nos réactions à certains sujets, nous partageons des vidéos qui nous plaisent, etc. Nous croyons que ces publications sont confidentielles, mais elles ne le sont malheureusement pas toujours. Si les paramètres de confidentialité ne sont pas réglés de manière optimale, il se peut fortement que nos informations personnelles se retrouvent entre de mauvaises mains ou se propagent un peu partout. C’est à nous d’être vigilants quant aux informations que nous publions ainsi qu’aux publications que nous décidons de mettre en ligne sur notre « mur » Facebook, sur notre feed Instagram, etc. Nous choisissons de diffuser notre vie personnelle, c’est donc notre responsabilité d’être bien informés par rapport à tout ça.
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Séance #6: Le jugement virtuel
Sur les réseaux sociaux, on s’expose du matin au soir en essayant de présenter le meilleur de soi-même. Sans vraiment en être conscient, notre avatar virtuel est une partie prédominante de notre vie, puisque nous sommes constamment en mise en scène de soi sur ces plateformes. Notre profil Instagram, Facebook, Tumblr, Twitter, Pinterest, LinkedIn, etc., nous définit via le web. Malgré le fait que nous avons la pleine responsabilité de ce que nous projetons sur ces réseaux sociaux, nous n’avons pas le plein contrôle de ce qui se dira à propos de nous.
En effet, il est vraiment facile de juger une personne par ce qu’elle publie sur les réseaux sociaux. Si je ne te connais pas, il y a de fortes chances que j’aille te stalker sur Instagram. Je ne vous le cacherai pas, c’est réellement mon premier réflexe. J’aurai une première impression de toi, et ce, seulement en regardant tes photos. L’image qu’une personne projette d’elle-même sur les réseaux sociaux me donnera une idée du genre de personne qu’elle est. Par la suite, je la jugerai. Même si je ne la connais pas. Je ne pense pas que je suis la seule à avoir cette réaction...
Selon l’article « L’expression de soi sur les réseaux sociaux » de la revue Sociétés, « les utilisateurs y ont beaucoup d’occasions d’observer et de juger la vie d’autrui via des échanges sans continuité ». Les gens, inconsciemment, portent un jugement sur les autres via les réseaux sociaux ; c’est beaucoup trop facile. C’est l’endroit idéal et propice pour faire ça, puisque la personne jugée n’est pas là pour t’entendre. Ça arrive surtout lorsque les gens se comparent aux autres et trouvent même parfois une manière de rabaisser l’autre ou encore de se percevoir comme étant meilleur. Se soumettre aux jugements des autres peut être une source d’anxiété, selon une étude britannique. Cela peut évidemment affecter la santé mentale des internautes…
Oui, je suis peut-être allée loin, mais c’est une triste réalité. Nous maîtrisons ce que nous publions, puisque nous sommes les maîtres de notre identité numérique. Le bémol, c’est que nous ne pouvons pas contrôler ce que les gens diront de celle-ci. Malgré le fait que je pense savoir bien gérer mon image sur les réseaux sociaux, ce n’est pas tout le monde qui aura la même impression de moi. Les gens jugent, positivement ou négativement, sans qu'on puisse s’en rendre compte. À mes risques et périls…
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Séance #4
Angoisses et vertus du numérique
L’accélération des transformations numériques est perturbante. Sans même qu’on puisse s’en rendre compte, cette bouleversante évolution fait des ravages de toutes sortes dans les sociétés des quatre coins du monde. En effet, des termes tels que la cybercriminalité, la cyberintimidation, le cyberterrorisme ainsi que la cyberdépendance ont vu le jour depuis. De terribles phénomènes, pourtant très récurrents. Ces menaces insidieuses ne cessent de se multiplier et bien franchement, c’est loin d’être terminé avec l’évolution de la technologie.
Malheureusement, ces dangers pour notre société sont omniprésents. Ce qui fait peur, c’est que n’importe qui peut attaquer via le web. Si je peux vous en donner un bon exemple ; 2,9 millions des membres de l’institution financière Desjardins se sont dernièrement fait frauder par un cybercriminel. Ce qui est ironique dans cette histoire-là, c’est que le fraudeur informatique était l’un des employés de la banque. On a peine à y croire! Copier illégalement des milliers et des milliers de données personnelles, ça l’a amusé. Une insertion réelle et complète dans notre vie privée. Je vous confirme qu’au contraire, nous n’avions pas été très enchantés par l’idée. C’est là qu’on se dit qu’il faut être «cybersécuritaire»…
Ajouté à cela, nous n’étions pas les premiers sur la liste. On se rappelle le scandale de Facebook avec ses 87 millions d’utilisateurs piratés par la firme Cambridge Analytica l’an dernier. Cette cyberattaque fait elle aussi état d’un vol de données personnelles. Un cas parmi tant d'autres, et tout ça grâce aux mille et une possibilité que peut offrir le numérique aujourd’hui. De belles possibilités, dit-on? Ça reste à voir.
Certes, la technologie ne cesse d’évoluer, on se doit de le dire. Cependant, évolue-t-elle vers le droit chemin? Cette évolution a ses bons et ses mauvais côtés, mais de nombreux phénomènes liés au numérique s’avèrent désastreux à ce jour. Cette situation ira-t-elle en s'améliorant?
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