Tumgik
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“Close the door. Remove the dust. Stop being who you were, and change into who you are.”
— Paulo Coelho
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~ Pieces ~
Cette sensation d'être masochiste me prend à la gorge.
Mon coeur saigne tout en criant qu'il refuse de te laisser partir, mais ma raison le rattrape froidement en lui demandant s'il a une autre solution.
La chaleur de tes bras et ton regard amoureux vont me manquer si terriblement que j'en ai mal à la tête. Mais cela fait bien un an déjà que l'on en est plus là.
Je ne peux pas m'empêcher de pleurer à plein poumons quand je me dis que l'on ne se reverra peut-être jamais, que je n'effleurerai plus tes lèvres des miennes.
On m'arrache une partie de moi, de mon cœur et je suis obligée d'avancer avec une sensation du membre fantôme qui me rappellera toute ma vie a quel point tu étais ma maison.
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~ Obsession ~
Quatre heures du matin, une seule chose dans ma tête, lui.
J'entends ma raison me murmurer que c'est une mauvaise idée, mon cœur s'incline devant l'opposé.
Pourquoi toujours cette attraction à tant de convictions. Pourquoi donc ma vie sentimentale n'est qu'un enchainement de désillusions ?
Mon ego suffoque tout à coup, se dérobant sous de lourdes interpellations. Et si ce chapitre inconnu était-il magnanime ?
Je marque un temps d'arrêt, ma neurasthénie me rattrape aussitôt. Je ne suis pas un être conçu pour la délectation de l'éros.
La réalité me frappe si vivement que je me distingue comme une piètre brisure inepte. Après tout comment aurais-je pu escompter quelque chose de pur et fidèle.
Pour lors, je demande au ciel une seule requête.
L'indulgence face aux larmes de mon cœur mutilé en plusieurs pièces.
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~ Seule ~
J'écris aujourd'hui à celle que je serai, probablement accomplie, peut-être même complète.
À cette heure je n'aspire plus à trouver retraite dans les bras d'une entité protectrice. Mes espoirs s'envolent comme la fumée voltigeant hors de ma cigarette.
Tout me parait factice, sans aplomb, sans agrément, sans caractère et sans dévotion, ce n'est qu'une facette.
Parfois, une lueur d'espoir retentit et je me devine encore légèrement optimiste, quelquefois même, l'euphorie me prend, mais elle demeure d'ordinaire passagère et secrète.
Suis-je peut-être trop expectative pour ce monde, trop perfectionniste ? Mais qu'est-ce que la perfection arbitraire ? Ma volonté de réussite imageant mon périple n'étant pas équivoque, pourquoi donc cela m'affecte ?
Je me discerne accablée par ces dictats, ces injonctions sociétales qui me crient de donner raison à Platon. Mais de vous à moi, il me faut vous faire une confidence : ce n'est qu'une aberration.
Alors, je me condamne à demeurer incomplète.
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~ Les hommes ~
Les hommes sont-ils tous les mêmes ?
Ce si ample fondement me laisse sans voix tant il est escarpé.
Mon intellect me crie matériellement que les hommes sont l'équivalent de la déception.
En d'autres termes, j'admets que toute tentative d'intimité avec un homme est vouée à faillir.
Sont-ils tous avides d'intérêt propre, désireux de charnalité féminine. Pourquoi donc me désigner comme protagoniste ?
Dérisoirement, laissez-moi croire qu'une entité masculine puisse espérer une réciprocité de mon ambition passionnelle.
Et lorsque qu'un espoir se déguise, il s'agit si souvent d'un simple mirage.
Lassée de chasser des chimères, laissez-moi béatitude, laissez-moi me complaire dans ma simplicité.
Adieu désirs d'illusions platoniciennes, adieu théories théologiques, mon âme-sœur n'est plus de ce monde, ou bien ne l'a-t-elle jamais été ?
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 ~ Alter E ~
Je t'écris ceci, comme un courrier posthume, comme le testament de mes sentiments. Si tout s'arrête demain, je te dirai surement merci.
Merci d'être, merci d'être invivable, intenable et parfois irrespirable. Merci d'être toi, d'être aussi imparfaite que parfaite.
Merci d'être l'ombre de moi-même, merci d'être mon reflet dans le miroir, merci d'être la petite voix dans ma tête.
Je projette ma vie dans la tienne, mon futur est esquissé avec ton rire dans le paysage, je l'ai colorié en bleu, comme l'est mon ciel quand je suis à tes côtés.
C'est à l'aube de ma vie d'accomplie que je discerne le tournant qu'elle a pris en cette fin d'année 2015. Dans la synthèse de mes moments d'ataraxie, tu en es inéluctablement l'actrice principale.
Et le bouleversement est tel lors du constat de nos comédies, quelque peu semblables, s'entrechoquant de similitudes aussi effrayantes les unes que les autres.
Je ne peux faire autrement que m'exhorter de la permission d'une destinée commune. Et sans doute es-tu donc ma part manquante. Et vous, avez vous la votre ?
Peut-être, et certainement, tu ne liras jamais ceci, ou bien tout en ne sachant pas qu'il parle de toi, et tu n'as qu'à fermer les yeux pour entendre qu’à travers ce memoire je te crie "je t'aime".
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~ Quart de siècle ~
Dans six mois j'ai 25 ans. Vingt-cinq ans.
J'ai toujours dit à l'approche des 25 de mes amis que, ils étaient à la moitié de leur vie. Le théorie des 4 quarts. Rares sont ceux qui arrivent à remplir le dernier, le troisième étant réservé à l'arrivée en haut des marches, le moment où l'on commence à se retourner et s'étonner de ce que nous avons accompli, l'empire que nous avons bâti, pour enfin pouvoir récolter les fruits de l'arbre que l'on a planté.
Les 2 quarts étant les plus importants.
Je me souviens à 8 ans, alors que j'apprenais ce qu'étaient des graines, rêver d'en avoir 14.
À 14 ans, alors que je commençais ma collection de graines, tout aussi perdue, je rêvais d'en avoir 18.
À 18 ans, spéculant sur le devenir de ces graines et comment les semer, tout aussi égarée, je rêvais d'en avoir 25.
À l'aube de mes 25, semant mes graines, en attendant de les voir émerger, je réalise que nous jouons tous à la course contre la montre. Que nous cherchons tous à atteindre le bonheur. Je pense que même si nous en sommes secrètement conscients comme un don intelligible, le bonheur n'est pas un état constant mais un train que l'on prend, une ellipse douce et agréable, faite de sourires, de rires et de cris. Qu'il n'est pas nécéssaire de l'attendre comme une finalité mais qu'il faut savoir le saisir et le chérir lorsqu'il frappe �� notre porte.
2023, sois indulgente, aide moi à faire germer mes petits arbres, ne me donne pas de clémentinier, je n'aime pas les clémentines.
Aide moi à être fière de ce premier quart, à donner tort à la petite fille de 8 ans qui ne croyait pas en la vie, à donner tort à la jeune fille de 16 ans qui ne croyait plus en elle, à donner tort à la fille de 18 ans qui essuyait l'échec de devenir un jour médecin.
2023, sois mon année.
04/01/2023
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~ Âme-sœur ~
Vous croyez en l'âme-sœur vous ? Moi j'ai perdu la foi.
Démagogie intelligible ? Platon en est à l'origine. Jusqu'à présent ce mythe était mon favori. Je l'ai eu conté à une présumée âme-sœur, qui dévoilée de tout doute, n'en était pas une.
Dites-moi donc si ma raison a de quoi tenir tête à ma résilience?
Dites-moi donc que je ne suis pas la seule à espérer tant encore.
Les fondements de mon aspiration reposent sur ces deux choses évidentes : mon arrivisme et ma part manquante.
Et lorsque la question se pose, nous donnons l'air de tous vouloir la même chose. Tiraillés entre nos envies de liberté et de sécurité, de nouveauté et de fidélité nous effaçons inconsciemment notre volonté arbitraire de s'en approcher.
J'ai la sensation d'avoir un siècle d'écart avec mes semblables et je me devine, trépignant pour trouver une entité aussi âgée que moi.
Alors je choisis surement de demeurer seule, en espérant un jour par miracle que cela soit Zeus lui-même qui m'apporte l'autre moitié. Et pourrais-je enfin dire en paix que Platon a toujours raison.
Def. : Âme sœur, personne que ses sentiments, ses inclinations, ses aspirations rapprochent d'une autre. Concept évoquant une compatibilité parfaite entre deux individus. Âmes prédestinées à se rencontrer.
« nous sommes rongés par le désir de nous unir, [...] ces unions peuvent parfois être profondément insatisfaisantes, et même destructrices »
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~ La Culpabilité ~
Maintenant que les paradis artificiels me libèrent de mes tourments, je me tiens assise là en face du néant. Des questionnements incessants se bousculent dans le vent.
Prise de conscience presque intelligible tant elle est logique. Je me vois là subir ce supplice sans même esquisser le moindre signe d’incrédulité. Comment puis-je avoir été si fragile ?
Alors je me demande pardon, à moi, à l’enfant que j’étais qui aurait vu cela. S’obstiner à vouloir voir la bonté chez les autres. Quitte à me sacrifier moi-même.
Lassée d’éprouver de la culpabilité pour autrui, je me demande pardon aujourd’hui, faute de n’en avoir jamais eu pour moi-même.
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“Someone can be madly in love with you and still not be ready. They can love you in a way you have never been loved and still not join you on the bridge. And whatever their reasons you must leave. Because you never ever have to inspire anyone to meet you on the bridge. You never ever have to convince someone to do the work to be ready. There is more extraordinary love, more love that you have never seen, out here in this wide and wild universe. And there is the love that will be ready.”
— Nayyirah Waheed
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~ Nostalgie ~
Une photo de la Tour Eiffel, “Golden” de Harry Styles et mon cœur s’emballe, la nostalgie s’empare de moi.
La plénitude ressentie sur le chemin du retour dans la ligne 6. Les yeux rivés sur la dame de fer illuminée en doré en écoutant défiler mes musiques de la playlist October 21.
Mes sens me torturent. Musiques, odeurs, memories et c’est le passé qui me troue le ventre. Je sais que tout ne sera jamais plus comme avant et j’en crève. Je m’en veux à moi même de ne plus ressentir cet engouement.
Et puis il n’y a pas que la capitale. Ce sont aussi les souvenirs des débuts qui m’assomment. L’insouciance, la légèreté pour ne pas dire l’absence de dilemme.
Et toutes ces villes où notre amour a laissé une trace.
Alors je suis là à me rendre à l’évidence qu’il n’y a pas d’issue, qu’on ne peut composer avec ce qui est périmé.
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“Writing is something you do alone. It’s a profession for introverts who want to tell you a story but don’t wanna make eye contact while telling it.”
— John Green
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“Remember that you were art long before he came to admire you, and you’ll continue to be art even when he’s gone. A masterpiece is still a masterpiece when the lights are off, and the room is empty.”
— Charlotte Beier
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“Maybe that’s worse, not letting ourselves be loved. Because we’re too afraid of giving ourselves to someone we might lose.”
— Mitch Albom
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