Tumgik
mekanikpolitik · 11 years
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Introduction à l'éthologie humaine et politique de l'homo politicus
L'homo politicus a-t-il un comportement particulier, détachable de la nature humaine ? Et quels sont les éléments qui le poussent – pour sa survie en tant qu'espèce – à développer ses propres règles alors qu'il fait en apparence partie de l'espèce humaine.
Peut-être même que l'homo politicus français a des traits « génétiques » particuliers différents de ses congénères d'autres pays ?
Une simple analyse sociologique suffirait elle à rendre compte de ce groupe particulier dont les français se méfient aujourd'hui ?
Ce sujet sera donc traité sous l'angle de l'éthologie humaine.
Son objet sera l'animal total, se comportant librement dans un milieu naturel ou semi naturel.
Sa méthode sera largement basée sur l'observation, en s'efforçant de capter le maximum d'informations avec le minimum d'idées préconçues.
Les données seront situées et interprétées par rapport aux deux axes, synchronique et diachronique.
— synchronique comment ce qui est observé s'articule avec le milieu.
— diachronique: comment s'est organisé le comportement étudié, que représente-t-il dans le programme individuel (ontogenèse) et dans celui de l'espèce.
Pas drôle ? Vous verrez que si. Chaque semaine je publierais un compte-rendu des observations, et nous suivrons certains des spécimens susceptibles de nous éclairer sur le comportement de cette espèce particulière d'humanoïdes.
À la semaine prochaine, pour le premier épisode d' »homo politicus  parmi les citannosaurus ».
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mekanikpolitik · 11 years
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La lente disparition des dinosaures
On sent bien en ce début de siècle – qui sent la fin de siècle – le dépérissement progressif d'un système. Nous traînons depuis 1989 la disparition des idéologies, qui s'est traduite par le renoncement des politiques à pouvoir agir valablement sur la sphère économique – plus exactement financière – qui se traduit par une crise économique qui persiste.
J'ai souvenir de ces cours d'économie, où l'on m'expliquait que le moteur de la machine économique tient sur un concept tout ce qu'il y a de plkus subjectif la confiance. On constate que les solutions (où l'absence de solutions) proposées par les politiques (dans de nombreux pays ce n'est pas une exception française) n'obtiennent pas la confiance des citoyens. Nous vivons des séquences de zapping permanent sur un rythme qui ne correspond même plus aux échéances électorales.
Au milieu de tout cela évolue « l'homme politique », une variation de l'espèce qui a produit un certain nombre de comportements pour assurer sa survie, y compris en milieu hostile. Il vit au milieu de nous, il en est même issu, mais il a adopté un comportement tribal avec une mythologie qui lui est propre, en favorisant la consanguinité. L'homo politicus n'a pas que des mauvais côtés, il participe à l'équilibre de la chaîne alimentaire des citoyens, mais la question qui se pose aujourd'hui réside dans sa survie même, et de savoir si celle-ci lui impose des changements contre sa volonté.
Ce blog se veut un moyen de réflexion et un bloc-notes d'observations sur la vie de ces étranges animaux, dans un temps où leur survie va dépendre de leurs capacités d'adaptation. Appelons ça du « darwinisme » appliqué à une espèce particulière d'homo sapiens.
Les mots écrits ici n'engagent que moi et personne d'autre, ce qui fait déjà beaucoup. Aucune prétention de ma part à détenir une vérité, comme l'écrivait quelqu'un dont j'ai oublié le nom « je suis comme une truie qui doute », comme nombre de français où d'habitants de cette planète.
L'anonymat est de rigueur, tant nous sommes ici dans un domaine dangereusement explosif où la moindre allusion à quelque chose qui pourrait survenir pourrait être mal interprété par ceux qui prétendent être mes amis.
Je vous invite si vous le souhaitez à me faire part de vos réactions, où à me proposer vos propres contributions de manière tout aussi anonyme, ce qui est un excellent moyen de réduire la taille des egos !
Au travail.
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