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Médias numériques et société
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Blogue qui porte sur les thèmes du cours COM-2404 ULAVAL
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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Séance 12 - Bilan du cours
Avant de faire le cours de médias numériques et société, je savais que les appareils technologiques comme les téléphones cellulaires et les ordinateurs pouvaient faire des enregistrements à notre insu à partir de leur caméra et de leur micro. Je trouvais que c’était inquiétant alors pour me « rassurer » j’ai décidé de placer un collant sur la caméra de mon ordinateur. Je connaissais également ce qu’étaient des cookies. Toutefois, lors de la séance Angoisses et vertiges du numérique, et même tout au long de ce cours, j’ai réalisé l’ampleur que peuvent avoir les cookies et les algorithmes, notamment. Par exemple, Facebook nous connaît très bien. Il connaît les lieux et les gens que l’on fréquente souvent et il s’en sert pour nous fournir des suggestions d’amitié et pour filtrer notre fil d’actualité. Même si ces algorithmes peuvent être utiles pour être exposé à des contenus qui devraient nous intéresser, il est tout de même troublant de savoir qu’un dispositif a le pouvoir de mener notre vie sociale, et nos habitudes de consommation en plus d’influencer les informations auxquelles nous sommes exposés. Il ne faudrait toutefois pas exagérer, mais il est vrai qu’en ne voyant plus une personne dans notre fil d’actualité sur un média social, on finit par s’éloigner de cette personne jusqu’à en oublier l’existence dans certains cas.
Bien sûr, je comprends que ce type de fonctionnalités et les algorithmes servent essentiellement à faciliter notre utilisation du numérique et des médias sociaux. Par contre, c’est assez impressionnant de voir à quel point nous sommes analysés sans même en avoir conscience. Lors de la réalisation de notre dossier de recherche, j’ai appris que les recherches que nous effectuons sur Facebook sont conservées durant six mois même si l’utilisateur a supprimé son historique de recherche (Facebook, 2018). Cela prouve donc qu’il est presque impossible de faire quelque chose sans laisser de trace sur le Web et que même si on croit avoir effacé nos traces, ce n’est pas le cas. De manière générale, ce cours m’a fait prendre conscience de l’importance d’être vigilant sur le Web tout en m’apprenant des avantages reliés au numérique comme un accès facilité à l’information et la création de communautés en ligne.   
Source  Facebook. 2018. Politique d’utilisation des données. En ligne. URL : https://fr-ca.facebook.com/privacy/explanation/. Consulté le 17 février 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #11 | Médias numériques et démocratie
Depuis quelques années, le phénomène du slaktivisme ou militantisme paresseux a fait son essor. Ce concept peut se résumer par le fait de soutenir des causes sur le Web et sur les réseaux sociaux à partir de mentions J’aime, de partage, de signatures en ligne et d’adoption de filtres thématiques. Le terme paresseux réfère donc au fait de vouloir soutenir une cause sans faire un effort véritable comme participer à une manifestation ou changer ses habitudes de consommation (Gregor, 2015).
Pour certains, le militantisme paresseux est une forme d’imposture qui ne mène à aucun changement. Il s’agirait donc plus d’une manière de se donner bonne conscience plutôt que d’un réel intérêt pour le changement.
D’autres croient plutôt que le slaktivisme permet de faire augmenter le nombre de personnes qui veulent défendre une cause. En effet, si une personne expose publiquement sur les médias sociaux être concernée par un problème social, son entourage pourra s’y intéresser également. De plus, le slaktivisme aurait pour effet de créer des prises de conscience chez plusieurs internautes, ce qui pourrait éventuellement les mener à un passage à l’action (Galaad, 2017).
Il ne faudrait toutefois pas négliger le fait que plusieurs personnes qui soutiennent des causes en ligne vont également faire du militantisme et passer à l’action pour la cause. En effet, des statistiques prouvent que les « Américains qui soutiennent le plus fréquemment des causes sur les réseaux sociaux participent à plus de deux fois plus d’activités comparativement à ceux qui ne soutiennent aucune cause en ligne » (Galaad, 2017). On peut donc comprendre que l’activisme en ligne est, pour plusieurs, un supplément à leur prise à l’action plutôt qu’un remplacement.
Le slaktivisme peut donc être vu comme un phénomène à l’efficacité discutable. Une personne pourrait faire du slaktivisme uniquement pour se présenter comme une personne impliquée sans réellement se soucier d’une cause. Par contre, cette même personne pourrait réussir à influencer d’autres gens qui souhaiteront réellement s’impliquer et qui feront une différence. On peut prendre comme exemple le Pacte pour la transition. Pour influencer le gouvernement à respecter davantage l’environnement, bon nombre de signatures sont requises. Toutefois, le Pacte n’est pas qu’une simple pétition, il constitue plutôt un contrat que les signataires s’engagent à respecter. Il encourage donc les gens à passer à l’action pour modifier leurs habitudes de consommation, notamment. Il est évident que ce ne sont pas toutes les personnes qui l’ont signé qui vont faire un réel effort. Par contre, l’important nombre de signatures obtenues permettra d’abord au gouvernement de comprendre qu’il s’agit d’un enjeu qui préoccupe les citoyens en plus d’inciter un plus grand nombre de personnes à en prendre conscience et à signer à leur tour. 
Sources
Wilgos, Galaad . 2017. Le «slacktivisme» n'a rien d'un militantisme superflu ou nocif (bien au contraire). Slate.fr. En ligne. URL : http://www.slate.fr/story/145401/militantisme-virtuel-slacktivisme. Consulté le 26 mars 2019.
Brandy, Grégor . 2015. Le slacktivisme ne sauvera pas les réfugiés, mais il peut y contribuer. Slate.fr. En ligne. URL : http://www.slate.fr/story/106403/slacktivisme. Consulté le 26 mars 2019
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #10 | (S')Informer à l'ère des "fake news" et des médias sociaux
L’arrivée de l’Internet a permis la diffusion rapide d’informations. Aujourd’hui, les journalistes subissent des contraintes d’instantanéité. Ils doivent donc produire rapidement des nouvelles pertinentes tout en respectant l’éthique du journalisme. Il existe donc un dilemme dans le quotidien des journalistes qui est « d’un côté, la nécessité de respecter les heures de tombée et les règles de concurrence qui exacerbent la course à la primeur, et, de l’autre, la responsabilité journalistique de rendre compte d’une information qui soit juste et complète, ce qui suppose du temps » (Lévesque, 2004 : 2e par.). Ce dilemme est parfois à l’origine du phénomène des « fake news » ou fausses nouvelles. Comme son nom l’indique, il s’agit de la diffusion de nouvelles qui ne sont pas véritables.
Il existe donc plusieurs problèmes attribuables à la diffusion des fausses nouvelles. D’abord, il va de soi qu’elles créent une grande désinformation et de la confusion dans la population. On pourrait donc se demander quelle est l’utilité de diffuser de fausses nouvelles. La désinformation peut servir à engendrer des profits monétaires et des profits dans un cadre plus politique. Par exemple, lors des élections américaines de 2016, de fausses informations sur Hillary Clinton avaient été diffusées. Une étude menée à l’Ohio State University souligne qu’elles auraient eu le pouvoir de faire pencher le vote en faveur de Donald Trump (Blake, 2018). Il arrive également que des gens s’amusent simplement à diffuser de fausses informations pour voir l’impact qu’ils réussiront à créer.
Des mesures sont bien sûr mises en place afin de limiter les risques de propagation des fausses nouvelles. Par exemple, le réseau social Facebook offrira à ses utilisateurs la possibilité de signaler des articles lorsqu’ils doutent de la crédibilité de l’information qui y est partagée (Agence France Presse, 2018). Cela étant dit, il devient donc important de se questionner sur la qualité de l’information que nous consommons et de vérifier nos sources afin de connaître la vérité.  
 Sources
Agence France Presse. 2018. « Facebook annonce une mesure pour lutter contre les “fake news” ». Le Huffington Post. En ligne. URL :. https://www.huffingtonpost.fr/2018/01/19/facebook-annonce-une-nouvelle-mesure-contre-les-fake-news_a_23338470/. Consulté le 19 mars 2019.
Annett, Evan, 2017. « What is 'fake news,' and how can you spot it? Try our quiz ». The Globe and Mail. En ligne. URL : https://www.theglobeandmail.com/community/digital-lab/fake-news-quiz-how-to-spot/article33821986/. Consulté le 19 mars 2019.
Blake, Aaron. 2018. « A new study suggests fake news might have won Donald Trump the 2016 election ». The Washington Post. En ligne. URL : https://www.washingtonpost.com/news/the-fix/wp/2018/04/03/a-new-study-suggests-fake-news-might-have-won-donald-trump-the-2016-election/?noredirect=on&utm_term=.906fefbda20b. Consulté le 19 mars 2019.
Lévesque, Kathleen. « Éthique journalistique : devoir d’objectivité et militantisme ». Éthique publique. En ligne. URL : https://journals.openedition.org/ethiquepublique/2036. Consulté le 19 mars 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #09 | Culture 2.0 : la revanche de l'amateur
Depuis quelques années, les mèmes sont partie prenante des médias socionumériques comme Facebook. On dit des mèmes qu’ils sont des « publications qui détournent et se moquent d’une image ou d’une vidéo de culture populaire, ont de quoi stimuler les publicitaires » (Martelleni, 2018). Bien qu’ils puissent être créés dans le but de faire rire des internautes, les mèmes peuvent également à d’autres fins. En voici deux exemples.
En 2017, une campagne publicitaire pour les boissons alcoolisées Poppers Coolers nommée Su’a pop comprenait des vidéos sous le thème des mèmes afin d’attirer les jeunes à consommer les produits proposés par la marque (Robert, 2017). Quelques semaines après la diffusion d’une vidéo de la campagne, la page de mèmes Fruiter s’est mis à en faire des mèmes qui la parodiait. Le thème Su’a pop est revenu dans plusieurs de ses publications. En plus de faire rire les quelque 115 000 admirateurs de la page à cette période, ces images et vidéos comiques ont bien sûr fait de la visibilité aux boissons Poppers (Robert,2017). La page Fruiter a ensuite créé un hashtag pour inciter Poppers à coopérer avec elle (Fruiter, 2017). Voyant l’engouement des jeunes pour les mèmes de Fruiter et pour le hashtag, Poppers a accepté de produire des publicités en collaboration avec l’un des administrateurs de la page, ce qui a fait sensation chez les admirateurs de Fruiter (Poppers coolers, 2017). Ces publicités originales ont peu l’effet d’attirer l’attention des jeunes, qui sont les principaux membres des communautés de mèmes sur Facebook.
À l’approche des élections provinciales d’octobre dernier, plusieurs pages de mèmes dont lynternet, Manon Grenier mèmes et Fruiter se sont ouvertement proclamés supporters du parti politique Québec solidaire (Labranche, 2018). Ces pages ont fait de nombreuses publications de type humoristique pour influencer les électeurs tout en les divertissant. Leur implication est devenue si importante qu’elle a été exposée dans différents médias comme le Journal de Québec et TVA nouvelles. Des membres du parti politique ont même répondu à certaines publications des pages. Bien qu’il n’y ait pas de statistique précise pour appuyer ce fait, il est certain que ces trois pages ont pu avoir une incidence sur le vote de ses abonnés indécis.
Aujourd’hui, les mèmes ne sont plus que divertissement. Ils peuvent servir à défendre des causes sérieuses de manière absurde, ce qui permet de rejoindre des publics qui ne s’intéresseraient peut-être pas à ces sujets par eux-mêmes.
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Fruiter. 2018. [Image sur Facebook]. En ligne. URL : https://www.facebook.com/memesfruiter/photos/a.1082066398521025/2006386359422353/?type=3&theater. Consulté le 12 mars 2019.
Sources
Fruiter. 2017. [Page Facebook]. En ligne. URL : https://www.facebook.com/memesfruiter/?__tn__=%2Cd%2CP-R&eid=ARADXOiR9UTlg4wJ6ZWvVg0WBFC4SDH7KVCtS3dP8W4YfbalxJlK9rNlem7kYWXxcHVzCBwWUNcqKvou. Consulté le 12 mars 2019.
Labranche, Michel. 2018. Des pages de mèmes qui soutiennent Québec solidaire. Le Journal de Québec. En ligne. 6 septembre. URL : https://www.journaldequebec.com/ 2018/09/06/des-pages-de-memes-qui-soutiennent-quebec-solidaire. Consulté le 12 mars 2019
Martellini, Catherine. 2018. Les mèmes au service des marques. Infopresse. En ligne. 15 janvier. URL : https://www.infopresse.com/article/2018/1/15/les-memes-au-service-des-marques-quebecor-folklore. Consulté le 12 mars 2019.
Poppers Coolers. 2017. [Mise à jour d’un statut Facebook]. En ligne. URL : https://www.facebook.com/popperscoolers/?ref=search&__tn__=%2Cd%2CP-R&eid=ARAfIJr__63Z5UH6zlL3Ah-OYhC_cWbKVo5_6XqAmInjOqV25qwsIcFV6dO2cEj73nWCYljbW8qFmsd1. Consulté le 12 mars 2019.
Robert, Pierre-Yves. 2017. Su’a pop de Poppers: quand les mèmes font de la publicité. Infopresse. En ligne. 9 août. URL : https://www.infopresse.com/article/2017/8/9/ campagne-poppers-fruiter-meme-bite-size-geloso-sua-pop. Consulté le 12 mars 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #08 | L’éthique des réseaux
Pour certains, entendre le mot « hacker » signifie automatiquement « pirate informatique » et ils vont automatiquement penser à des gens qui ont de mauvaises intentions. Pourtant, ce terme peut être associé à un phénomène positif lorsque l’on parle de l’éthique hacker. L’éthique hacker, étroitement liée au mouvement du libre, est en quelque sorte un mouvement de pensée qui stipule que l’information qui sert à comprendre comment fonctionne le monde devrait être rendue accessible gratuitement pour tous (Michel, 2019).
Les cyber attaques surviennent de manière très fréquente dans les entreprises. À titre d’exemple, 72 % des entreprises européennes ont déjà été ciblées par des hackers (UnderNews, 2013). Afin de contrer ce phénomène, certaines organisations décident de mettre à profit le talent d’hackers pour contrer d’autres hackers. C’est le cas de la direction centrale du renseignement intérieur qui prévoit embaucher 150 hackers éthiques à l’intérieur d’une période de quatre ans (El Feky, 2014). Effectivement, puisque ces personnes sont douées avec l’informatique et les codes, il devient donc pertinent d’utiliser leurs talents afin de repérer des failles dans les systèmes pour les réparer avant qu’un hacker s’y introduise. Il s’agit donc d’« apprendre l’attaque pour mieux se défendre » (Michel, 2019). Toutefois, cette initiative semble aller à l’encontre de la philosophie des hackers éthiques et du mouvement du libre qui veut que l’information utile aux citoyens leur soit accessible à tous (et gratuitement), ce qui permettrait notamment d’éliminer les secrets industriels.
Une distinction s’impose donc entre les termes hacker éthique et éthique du hacker. Le premier réfère à une personne qui assure la sécurité informatique des entreprises alors que le second correspond à une philosophie de partage de l’information lorsqu’ils estiment qu’elles doivent être connues par le public. Sous un autre angle, certains estiment que le devoir éthique des hackers est « de partager leur expertise en écrivant des logiciels gratuits et en facilitant l’accès aux ressources informatiques chaque fois qu’ils le peuvent » (Bouttier, 2019). Cette proposition me semble raisonnable puisque dans tous les cas, il serait dommage de gâcher ce type de talent informatique en ne l’utilisant pas.
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Sources 
Bouttier, Éric. 2019. « Deux définitions de l’éthique des hackers (the hacker ethic) ». La Sécurité Sur Internet De Votre Ordinateur. En ligne. URL : http://www.secu-ordi.com/hackers-ethique/. Consulté le 7 mars 2019.
El Feky, Laura. 2014. Hacker éthique, un profil recherché par les entreprises. CIDJ. En ligne. URL : https://www.cidj.com/etudes-formations-alternance/etudes-superieures/hacker-ethique-un-profil-recherche-par-les-entreprises. Consulté le 7 mars 2019.
Michel. 2019. « L’Éthique du hacker. Le Blog du Hacker ». En ligne. URL : https://www.leblogduhacker.fr/lethique-du-hacker/. Consulté le 7 mars 2019.
UnderNews. 2013. Plus de 70 % des entreprises européennes sont victimes de cyber-attaques. En ligne. URL : https://www.undernews.fr/reseau-securite/plus-de-70-des-entreprises-europeennes-sont-victimes-de-cyber-attaques.html. Consulté le 7 mars 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #07 | La vie privée au temps de Facebook
Vous arrive-t-il de consulter un site en ligne, d’ajouter des articles à votre panier et de fermer la page sans avoir passé de commande ? Vous arrive-t-il de retrouver ces mêmes produits dans votre fil d’actualité Facebook ? Faites le test et vous verrez que ce que vous consultez vous suit. C’est assez troublant quand ça vous arrive.
Ce phénomène s’explique par l’utilisation de cookies. Un cookie est un « condensé d'informations transmis à un serveur internet par l'ordinateur d'un internaute. [Son] but est de faciliter la navigation ou l'élaboration de statistiques » (L’internaute, s.d.). Bien que décrites de comme étant positive pour les internautes, ces dispositifs comportent essentiellement des avantages pour les entreprises qui ont accès à bon nombre de données sur les visiteurs. Les traceurs numériques permettent entre autres de connaître les plus récentes recherches des utilisateurs. Ce type de données est utile notamment en publicité lorsque vient le temps d’attirer l’attention des futurs consommateurs.
Sur Facebook comme sur le Web, la publicité est nécessaire pour vous donner un accès gratuit aux nombreux contenus (Trudel dans Bertrand, s.d.). Il en est de même pour les applications gratuites et certains journaux en ligne qui comportent de nombreuses publicités. Ainsi, vous avez accès à des contenus et des réseaux sociaux gratuits, mais le prix à payer est d’être la cible de publicités, qu’il s’agisse de publicités pour des vêtements, des chaussures, des accessoires ou des outils en tous genres. Ce prix comprend également une certaine quantité de vos données personnelles.
Puisque chaque personne est différente, la possibilité d’envoyer de la publicité qui rejoint directement les intérêts de chacun est très intéressante pour les entreprises. Celles-ci n’ont pas à payer des frais publicitaires pour atteindre des gens qui ne consommeront jamais leurs produits.
Vous comprenez maintenant pourquoi vous retrouvez un message d’avertissement indiquant que le site Web chaque fois, ou presque chaque fois, que vous consultez utilise des cookies. Vous pourrez également remarquer que ces messages assez envahissants vous avisent de l’usage des traceurs, mais ils ne vous permettent pas d’en refuser l’usage. D’ailleurs en faisant des recherches sur les cookies pour écrire ce billet de blogue, le site qui je consultais m’a avisé qu’il utilisait ce type de traceur.
Sources
L’internaute. 2019. Cookie : définition. En ligne. URL: https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/cookie/. Consulté le 20 février 2019.
Bertrand, Geneviève. S.d. « Facebook : vie privée étalée, méfiez-vous! ». L’Itinéraire. En ligne. URL: https://itineraire.ca/article/246/facebook-vie-privee-etalee-mefiez-vous-. Consulté le 20 février 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #06 | L'identité dans un monde d'avatars
En 1950, Erving Goffman expliquait que « chaque rapport entre une personne et un groupe peut se concevoir comme un moment de mise en scène qui répond à des conventions et des habitudes » (Goffman dans Theux & Bonvoisin, 2012). Aujourd’hui, cette présentation de soi s’étend sur les réseaux sociaux par notre présentation et nos interactions avec les autres à partir d’un rôle que l’on s’attribue soi-même.
Cet été, je suis allée faire du rafting deux fois. La première fois, j’hésitais entre laisser mon téléphone cellulaire dans la voiture ou l’amener dans le sac imperméable du radeau. Finalement je l’ai amené avec moi « au cas où ». J’ai profité de la descente en admirant le superbe paysage.
Entre ma première et ma deuxième expérience de rafting, je me suis créé un compte Instagram.
La seconde fois, je n’ai pas hésité à amener mon téléphone intelligent avec moi. J’ai pris des photos en me disant qu’elles seraient parfaites pour alimenter mon nouveau compte. Bien que je n’ai pas passé la descente à prendre des photos, j’en ai quand même pris plusieurs.
Arrivée chez moi, j’ai regardé mes photos longuement et j’ai fini par choisir la meilleure. Je lui ai ensuite ajouté un filtre pour qu’elle soit vraiment parfaite et je l’ai partagée. Mon intention en la partageant était d’exposer la beauté de l’endroit. Je ne l’ai pas fait pour les mentions J’aime, mais je voulais montrer à mon entourage que, moi aussi, je peux en faire des activités « trippantes ». J’ai ensuite décidé que sur mon compte, je n’allais pas publier de photos « banales ». C’était donc à ce moment que j’ai choisi ma manière de me présenter sur ce média social.
 Après réflexion, je me dis que la représentation que je fais de moi-même sur les réseaux sociaux, même si je choisis judicieusement ce que je présente, n’est pas si éloignée de ma réalité. Par exemple, je n’aime pas être prise en photo. Il serait donc illogique que je publie régulièrement des photos de moi. En fait, j’ai du mal à croire qu’une personne réussirait à projeter une image d’elle-même totalement différente de sa personnalité « non virtuelle ». Une personne qui n’est pas intéressée par le sport ne s’abonnera probablement pas à des pages sportives et ne diffusera pas des images d’elle faisant un sport quelconque.
 Pour être crédible, la représentation de soi d’une personne doit tout de même se rapprocher de sa personnalité.
Source
Theux, Paul, Daniel Bonvoisin. 2012. La « présentation de soi » dans les réseaux sociaux. Média animation.Consulté le 13 février 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #05 | Sociabilité et vie « en ligne »
De nos jours, les réseaux sociaux occupent une place relativement importante dans de nombreuses sociétés. Sur ces nombreux réseaux se développent des communautés en ligne entre les utilisateurs. On dit que « ces communautés sont synonymes de mise en commun et de regroupement d’individus » (Oeblinger, 2012). Il peut être difficile de juger si ces regroupements constituent de réelles communautés ou si elles sont plus une façade pour des gens qui essaient de créer une image idéaliste d’eux même sur la toile en s’abonnant à des contenus jugés favorables.
Pour illustrer mon point, j’ai choisi la communauté Greenpeace. Sur la page Facebook Greenpeace International, on trouve des photos, des vidéos et des images qui concernent essentiellement l’environnement. Cette page Facebook compte à ce jour 2 965 028 mentions J’aime. Cette grande communauté regroupe donc un nombre considérable d’individus qui partagent cet intérêt commun de l’environnement.
Lorsque l’OBNL organise un événement comme une manifestation, son annonce dans la communauté devrait rejoindre plus de gens que si elle avait été faite par un média traditionnel (journal, télévision, radio, etc.). Effectivement, des rassemblements comme celui ayant eu lieu « durant la rencontre des premiers ministres canadiens pour rappeler l’urgence d’agir face à la crise climatique » (Loujain, 2018) ont réuni 50 000 participants. D’autres exemples pourraient être cités. On peut ainsi croire que les communautés en ligne ont un pouvoir de mobilisation sur les internautes.
Toutefois, même si ces communautés permettent à leurs membres de communiquer entre eux via les publications de l’organisation, elles ne pourraient pas remplacer une communauté « traditionnelle ». Normalement, on interagit avec des gens qui sont à proximité de nous comme des amis, des membres de notre famille ou des collègues de travail avant de faire partie de communautés en ligne. 
Ces communautés en ligne sont-elles réelles ? En fait, je crois que leur réalisme dépend du sens que l’on donne au mot « communauté ». Est-ce que les internautes habitent tous dans la même région et partagent la même culture ? Non. Est-ce que les internautes partagent une manière de penser et des intérêts similaires ? Oui. Que ces communautés soient considérées comme étant réelles ou non, elles existent et elles permettent à des gens d’échanger avec d’autres personnes qui sont aussi passionnées qu’eux sur un même sujet.   
   Sources
Kurdi, Loujain. 2018. COMMUNIQUÉ : Rassemblement durant la rencontre des premiers ministres canadiens pour rappeler l’urgence d’agir face à la crise climatique. Greenpeace. Consulté le 6 février 2019.
Oeblinger, Cedric. 2012.Les enjeux marketing des communautés en ligne. Webmarketing &co’m. Consulté le 6 février 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE # 04 : Angoisses et vertiges du numérique
Les médias numériques nous permettent d’être en constante connexion avec le monde qui nous entoure. Bien que cette connexion permette d’entretenir des relations, elle peut également contribuer à en détruire. C’est ce qui se produit avec la cyberintimidation, qui se définit comme « le fait de harceler une personne ou de tenir à son endroit des propos menaçants, haineux, injurieux ou dégradants, qu’ils soient illustrés ou écrits » (SPVM).
En 2015, la cyberintimidation était considérée comme la plus grande inquiétude que 48 % des parents éprouvaient pour leur enfant (Desplanques, 2015). Effectivement, ce phénomène est assez répandu comme l’a prouvé une étude publiée un an plus tard, qui révélait que ce problème touchait le cinquième des jeunes canadiens âgés de 15 à 29 ans (Statistique Canada).
Il y a environ 20 ans, l’intimidation dans les écoles se terminait lorsque les élèves rentraient chez eux le soir et elle ne recommençait qu’au son de la cloche le lendemain matin. De plus, la présence de surveillants pouvait être suffisante pour calmer temporairement les intimidateurs.  
Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, l’intimidation ne prend pas de répit. En effet, un jeune qui, pour une raison quelconque, est la cible d’intimidateurs sait très bien que son calvaire continuera à la maison dès qu’il ouvrira son téléphone intelligent ou son ordinateur. Malheureusement, il n’y a pas de surveillant sur Internet, ou du moins le contrôle s’y fait rare. De plus, l’instantanéité de l’Internet permet la diffusion facile et rapide d’images et de messages haineux, ce qui peut rapidement prendre des proportions considérables. Cachés derrière leur ordinateur, certains réalisent qu’eux aussi peuvent envoyer des insultes et que, contrairement aux interactions en face à face, les conséquences sur le Web sont moins fréquentes.  
Alors, comment faire pour se protéger ? Ne plus utiliser son ordinateur et son téléphone intelligent ? Oui, mais non parce que les messages continueront à circuler. Répondre aux intimidateurs ? Peut-être, mais la situation risque de dégénérer non ? Signaler les contenus haineux ? Ça me semble la solution qui sera possiblement la plus efficace, mais il faut tout de même penser qu’il existe toutes sortes d’applications et de sites Web où la cyberintimidation pourra continuer. De toute manière, une personne qui souhaite faire du mal trouvera toujours le moyen d’y parvenir à mon avis. Le numérique représente donc un outil potentiellement nocif lorsqu’il est utilisé à mauvais escient.
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 Photo d’archives. 2015. Repéré à La Presse.
Sources 
Desplanques, Anne Caroline. 2015. La cyberintimidation est la pire crainte des parents. Le Journal de Montréal. En ligne. Le Journal de Montréal. Consulté le 30 janvier 2019.
Service de police de la ville de Montréal. 2019. Cyberintimidation. En ligne. SPVM. Consulté le 30 janvier 2019. 
Statistiques Canada. 2016. Étude : La cyberintimidation et le cyberharcèlement chez les utilisateurs d’Internet âgés de 15 à 29 ans au Canada. Le Quotidien. En ligne. Statistiques Canada. Consulté le 30 janvier 2019.
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melanielapointe-blog · 6 years ago
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SÉANCE #03 : Promesses et vertus du numérique
L’arrivée des médias numériques était accompagnée de promesses dont la collaboration, l’accès à beaucoup de contenus et l’interaction collective. Bien que ces technologies aient porté leurs fruits, on peut voir des lacunes liées à l’aspect social du numérique qui diminue parfois nos interactions avec les autres.
 Certaines technologies, comme le système PLATO, ont été développées pour faciliter le travail collaboratif (Encyclopaedia Britannica). Il est aujourd’hui possible de réaliser un travail d’équipe sans même rencontrer ses coéquipiers en utilisant des plateformes comme Google Drive qui permettent de partager instantanément des dossiers avec ses collègues (Google Drive). Ainsi, quand chacun termine sa partie, il ne reste qu’à envoyer le document final. Tant pis pour l’interaction et l’échange d’idées.
 En 2016, 58 % des adultes et 81 % des 18-34 ans avaient un téléphone intelligent (Infopresse). D’ailleurs on peut voir l’effet de ces téléphones un peu partout, notamment lorsqu’une personne nous fonce dedans parce qu’elle regardait son appareil ou encore quand on parle à une personne et qu’elle ne répond pas, car elle envoie des messages.   
 C’est d’ailleurs assez ironique qu’on utilise notre téléphone intelligent pour éviter d’avoir l’air seul en public, mais qu’on lui donne parfois priorité lorsqu’on est avec quelqu’un. Dans les deux cas, on évite les autres, ce qui n’est pas sociable.
De plus, on s’abonne à nos connaissances sur le plus de plateformes possible. On voit les activités qu’ils font, les photos de leur visage et de ce qu’ils mangent, mais on n’en parle pas comme si ce qui est sur médias sociaux doit rester sur les médias sociaux.
 Les technologies numériques sont, en quelque sorte, à l’origine de dichotomies. En effet, ce sont des outils qui sont mis à notre disposition nous faciliter la vie, mais ils peuvent également nous nuire. Par exemple, pour la réalisation d’un travail, faire une recherche sur Internet est rapide et contribue à notre productivité. Par contre, si on se laisse distraire par d’autres contenus disponibles sur la toile, on prend du retard. La même chose se produit avec nos relations sociales. On peut rencontrer de nouvelles personnes et rester en contact avec des gens qui habitent loin de nous, mais on peut aussi ignorer des gens qui sont réellement avec nous.
 L’impact des technologies numériques dépend de l’usage dont chacun en fait. Il serait donc temps de se questionner sur nos priorités pour assurer l’avenir de nos relations humaines.
Mélanie Lapointe
Sources
Google Drive. S.d. Utilisez Drive sur votre lieu de travail. En ligne. Google Drive
Infopresse. 2017. Au Québec, quatre milléniaux sur cinq possèdent un appareil mobile. En ligne. Infopresse.
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